jeudi 21 décembre 2023

SERVIR JOYEUSEMENT

 




      « Servez l’Éternel avec joie … »  Ps 100:2

 

      « Servant joyeusement, comme asservis au Seigneur … »  Ep 6:7

 

   Le service qu’accomplissaient les esclaves auxquels l’apôtre s’adressait n’avait le plus souvent rien d’agréable ; et pourtant ils devaient l’accomplir joyeusement. Aujourd’hui encore, servir, c’est-à-dire travailler pour un patron, ou pour satisfaire des clients exigeants, ou pour soigner quotidiennement son bétail, est plus souvent considéré comme une contrainte pénible que comme une source de joie !

 

   Ce n’est pas le cas lorsque, dans son travail, on trouve sa satisfaction personnelle, son « accomplissement » comme on dit quelquefois. Par exemple, un ingénieur, maintenant en retraite, déclare volontiers qu’il a trouvé beaucoup de satisfaction, dans sa vie active, à réaliser de grands ouvrages et de beaux ponts. Ce n’était pas une corvée, mais presque une passion que d’en diriger la construction.

 

   Eh bien ! le croyant a lui aussi une « passion : « celle de plaire au Seigneur en le suivant, en étant son imitateur, en répandant ainsi autour de lui la bonne odeur de Christ. Or, qui a été un serviteur aussi parfait que Jésus qui pouvait dire prophétiquement : « C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi (ou ta volonté exprimée dans ta parole) est au-dedans de mes entrailles » (Ps 40:8) ? Le chrétien exerce donc cette « passion » avec joie et avec zèle.

 

   Servir, c’est aussi s’occuper individuellement des frères et sœurs en Christ en se mettant à leurs pieds ; il arrive que ce soit éprouvant pour la patience et peu gratifiant, mais il faut pourtant l’accomplir joyeusement. C’est aussi prendre sa part des responsabilités dans le corps de Christ, et le faire joyeusement pour lui la Tête, et aussi par amour pour tous ceux qui constituent les membres de ce corps.

 

   On sert aussi le Seigneur lorsqu’on répand l’Évangile par amour pour lui qui nous a confié cette mission, et par amour pour les hommes qui périssent, et on le fait par conséquent avec joie.

 

   Et quand nous adorons ensemble, ne pensons pas que le sérieux qui convient à ce merveilleux service soit incompatible avec l’expression de notre joie qui devrait déborder de nos bouches et apparaître sur nos visages comme dans nos louanges.


lundi 18 décembre 2023

UNE PLEINE CONFIANCE EN DIEU

 



      « L’Éternel est ma force et mon bouclier ; en lui mon cœur a eu sa confiance, et j’ai été secouru ; et mon cœur se réjouit, et je le célébrerai dans mon cantique. » Ps 28:7

 

   Telle une mauvaise graine, si l’inquiétude germe dans nos pensées elle s’y développe rapidement, un peu plus ou un peu moins suivant notre piété et notre tempérament, mais toujours à notre détriment. Il suffit parfois d’une chose minime pour que notre ciel s’obscurcisse et que notre joie disparaisse.

 

   C’est vrai qu’elles ne manquent pas, dès le matin, les occasions de s’inquiéter ! Petits ou grands soucis quotidiens, appréhensions des dangers encourus par nos proches, craintes des décisions que nous devrons prendre ou subir, tant de choses traversent notre esprit, s’y installent et démolissent notre paix intérieure.

 

   Pourtant, Dieu n’est-il pas le même que celui qui nous a délivrés hier et avant-hier ? N’a-t-il pas toujours su répondre au bon moment ? Ne nous a-t-il pas maintes fois surpris par ses solutions ? Le prophète Jérémie disait déjà de la part de l’Éternel : « Quelque chose est-il trop difficile pour moi ? » (#Jér 32:27) et l’apôtre Paul était assuré que son Dieu pourvoirait aux besoins des Philippiens « selon ses richesses en gloire par le Christ Jésus » (Ph 4:19).

 

   Dieu est « ma force » pour aller de l’avant et « mon bouclier » pour me protéger du danger. Vais-je l’oublier aujourd’hui ? — Non, je décide de me confier en lui pour que l’inquiétude disparaisse de mes pensées et pour qu’il donne à chaque problème sa solution, à chaque situation son issue.

 

   Ce problème ou cette situation, je les expose tout simplement à Dieu dans la prière ; je m’en décharge sur lui avec la certitude qu’il m’aime et qu’il est sage et puissant pour me délivrer. Je peux dès lors le remercier pour la bonne solution qu’il a en réserve et goûter sa paix qui surpasse toute intelligence (Ph 4:7).

 

   Dieu ne se substitue pas à moi dans les décisions que je dois prendre ou les démarches à entreprendre, mais il me guide par son Esprit. Lorsque le problème se résout ou que la situation s’éclaircit, quelle joie alors de lui en donner, avec reconnaissance, toute la gloire !


vendredi 15 décembre 2023

FAIRE TOUT AU NOM DU SEIGNEUR JESUS

 



      « Quelque chose que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Col 3:17

 

   Le verset précédent se termine par une éclatante exhortation à nous fortifier les uns les autres dans le Seigneur par le chant de psaumes, d’hymnes, de cantiques spirituels.

 

   Mais l’apôtre Paul, inspiré par le Saint Esprit, sait bien que le croyant doit assumer les devoirs parfois très absorbants de sa condition terrestre, et qu’il se trouve souvent devant des circonstances pénibles, des tâches ardues ou des situations difficiles qui n’incitent pas à la joie. Il n’est pas nécessaire, nous dit-il, d’être un contemplatif pour conserver sans cesse en soi le bonheur de connaître Dieu et de chanter dans un esprit de grâce !

 

   Le secret pour réaliser cette joie, c’est d’introduire le Seigneur dans tout le déroulement de notre vie et de faire notre devoir comme l’accomplissement de sa volonté. Un peu plus loin dans le même chapitre, l’apôtre prend un cas extrême, celui des esclaves dont le sort n’était guère enviable, soumis qu’ils étaient à la volonté souvent peu bienveillante de leur maître. Eh bien, à eux aussi, il écrit : « Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes » (Col 3:23).

 

   Me voilà en face d’un travail rebutant ; quelle différence si je l’accomplis en pensant que c’est la volonté du Seigneur ! Me voici, mère de famille accablée de travaux répétitifs et sans gloire ; quelle différence si, en m’affairant pour en venir à bout, je considère qu’ils m’ont été confiés par le Seigneur !

 

   Que de conflits intérieurs-ou avec autrui disparaissent lorsqu’on s’acquitte de ses tâches ou qu’on assume ses relations « au nom du seigneur Jésus » ! Notre « moi » s’efface et avec lui toutes frustrations. Bien mieux, nous sommes en état de rendre grâces à Dieu le Père, reconnaissant l’amour qu’il nous a manifesté en nous donnant son Fils. En effet, Jésus est notre sauveur, mais il est aussi, quand nous acceptons qu’il soit vraiment Seigneur sur notre vie, la clef de notre bonheur en tout temps.


jeudi 14 décembre 2023

LA FOI, UNE RENCONTRE PERSONNELLE

 





      « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez …  Jude (non pas l’Iscariote) lui dit : Seigneur, comment se fait-il que tu vas te manifester à nous et non pas au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui. » Jn 14:19-23

   Dans ces versets Jésus révèle deux choses :

 Il va mourir et ne plus paraître aux yeux du monde qui l’a vu marcher sur la terre, mais qui l’a rejeté ;

 Seuls les siens le verront après sa résurrection et son ascension.

   Ses contemporains l’ont côtoyé, mais l’ont traité d’imposteur. Pour les historiens de l’antiquité qui ont évoqué son existence et sa mort sur la croix, il n’était qu’un homme. Encore aujourd’hui, il est couramment présenté comme un sage parmi d’autres. Il reste pourtant une énigme pour ce monde.

 

   Mais Jésus, dans les Évangiles, non seulement annonce sa mort, mais aussi sa résurrection : Pierre et Jean, en se rendant au tombeau, le trouvent vide et aperçoivent « les linges qui étaient posés là » (Jn 20:5), preuve qu’un mort y avait été déposé. De très nombreux croyants le voient après sa résurrection (1Co 15:3-9). Ses disciples assistent à son ascension : « Il fut élevé de la terre, tandis qu’ils regardaient : une nuée le reçut et le déroba à leurs yeux » (Ac 1:9). Sa mort, son sang versé, sa résurrection et son ascension au ciel constituent le fondement de la foi qui reconnaît en Jésus Christ le Fils de Dieu.

 

   Dans sa réponse à Jude, qui pense qu’il s’agit maintenant de gagner le monde par une manifestation glorieuse de la présence divine, Jésus montre que la rencontre dont il parle est intime et spirituelle. Il ne s’impose pas par contrainte, il se manifeste à celui qui l’aime et qui lui obéit.

 

   Le rejet de Jésus par Israël et le monde explique qu’il disparaisse de la scène publique et se révèle exclusivement au croyant, à celui qui le reconnaît et l’accepte pour son Sauveur personnel. Il promet que, durant son absence, le Père et lui feront leur demeure en chacun des siens. La foi saisit une présence réelle, une proximité et un partage incommunicables, car personnels. Veillons à ce que rien ne vienne obscurcir « ce ciel sur la terre. »

 

 


mercredi 13 décembre 2023

CHRIST EST LE GRAND BERGER

 





« Venez, prosternons-nous et humilions-nous, Fléchissons le genou devant l’Eternel, notre créateur ! » PSAUME 95.6

 

Dieu veut que lorsque nous lui rendons gloire comme à un être infiniment parfait, nous le fassions en nous réjouissant en lui, comme en notre Père, en notre Roi, qui a bien voulu entrer en alliance avec nous. Mais nous devons nous approcher de lui avec une respectueuse humilité et une pieuse crainte (Ps 95:6).

 

   Toutes les fois que nous nous approchons de Dieu, nous devons le faire avec actions de grâces, de ce qu’il nous accorde une telle faveur. Dieu veut être loué, et les sujets de louanges ne nous manquent pas. Quelle n’est pas la grandeur de ce Dieu auquel toute la terre appartient ! Qui non seulement domine sur elle, mais qui la tient en sa main et y dirige toutes choses. La force de l’homme, quelque grande qu’elle soit, est toujours un don de Dieu.

 

   Il nous est ici recommandé de louer le Seigneur Jésus, qui est Dieu (Ps 95:3), le Dieu tout puissant, Dieu par-dessus toutes choses, béni éternellement. Comme Médiateur, « Il est un grand Roi par-dessus tous les dieux » ; c’est par lui que les rois règnent ; les anges, les principautés et les puissances lui sont assujettis. Par lui, qui est la Parole éternelle, « toutes choses ont été faites » (Jn 1:3), et il convenait que celui-là fut le Restaurateur de toutes choses, par qui tout ce qui existe a été créé (Col 1:16-20). Tout pouvoir lui a été donné dans le ciel et sur la terre. C’est à lui que nous devons adresser la louange, et c’est devant lui que nous devons nous prosterner, car « il est notre Dieu. » (Ps 95:7)

 

   Il est notre Créateur et l’auteur de notre existence. Les idolâtres s’agenouillent devant les dieux qu’ils ont faits ; nous, nous nous prosternons devant le Dieu qui nous a créés, ainsi que le monde entier. Il est notre Sauveur, l’auteur de toute bénédiction, et il est ici appelé le Rocher de notre salut.

 

   Nous sommes donc à lui par tous les motifs possibles ; « nous sommes le peuple de sa pâture et les brebis de sa conduite » (Ps 95:7). Cela est vrai de tous les enfants des hommes ; sa providence veille sur eux, et les conduit comme le berger ses brebis ; il prend soin de nous, il nous conserve ; notre vie et nos sentiers sont en sa main. Christ est le grand Berger. Il conduit les chrétiens dans de verts pâturages ; ils sont son peuple particulier, entièrement consacrés à son honneur et à son service ; c’est pourquoi la gloire lui appartient dans l’Église aux siècles des siècles. (Ep 3:21)

 

   Leur Créateur est devenu leur Berger. Il les a cherchés lorsqu’ils étaient perdus et les a conduits dans un bercail. Il les paît avec tendresse et sollicitude. Avec quel plaisir ne doivent-ils donc pas célébrer ses louanges et lui rendre grâces de ses ineffables miséricordes ! Avec quel empressement ne doivent-ils pas se rendre dans ses parvis et joindre leurs louanges à celles de leurs frères.

 

 


mardi 12 décembre 2023

CONFIANCE EN L’AMOUR DE DIEU

 



      « Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. »  1Jn 4:15-19

 

   La vie divine habite en tout homme qui peut dire : je crois que Jésus, le Fils de Dieu, m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi (Ga 2:20). Un tel homme peut mettre parfaitement sa confiance en Dieu. Et nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous.

 

   N’est-ce pas en considérant le don que Dieu nous a fait en livrant son Fils, et le fait qu’il ne l’ait pas épargné, que nous pouvons discerner son amour et croire en lui ?

 

   Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui.

 

   Quelle merveille ! Dieu est amour et le croyant qui apprécie cet amour ne laisse aucune inquiétude le séparer de Dieu de telle sorte que Dieu peut lui communiquer ses pensées.

 

   En ceci est consommé l’amour avec nous, afin que nous ayons toute assurance au jour du jugement, c’est que, comme il est, lui, nous sommes, nous aussi, dans ce monde.

 

   Quand nous réalisons la perfection de cet amour, nous n’avons pas d’inquiétude non plus pour le jour du jugement. En effet, Jésus est glorifié dans le ciel, et nous qui sommes encore sur cette terre, nous vivons de sa vie, cette vie divine que, par la foi, nous avons reçue. Comment pourrait-il nous juger ou nous condamner ? Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte, car la crainte porte avec elle du tourment ; et celui qui craint n’est pas consommé dans l’amour.

 

   Quand nous goûtons l’amour de Dieu, il ne peut donc subsister d’incertitudes quant à notre sort éternel ou quant à notre manifestation devant le tribunal de Christ. Celui qui n’est pas tranquille à ce sujet montre qu’il conserve des doutes quant à l’infini de l’amour divin. Nous, nous l’aimons parce que lui nous a aimés le premier.

 

   Du reste, souvenons-nous toujours que c’est Dieu qui a fait le premier pas vers nous, et qu’il ne nous a pas aimés parce que nous sommes aimables, mais parce que lui est amour. Tout repose sur son amour à lui. Quelle assurance pour nous !

 


lundi 11 décembre 2023

POURQUOI ETRE EN SOUCI ? NE VOUS INQUIETEZ PAS


 


    « C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Mt 6:25

 « Qui d’entre vous, par le souci qu’il se donne, peut ajouter une coudée à sa taille ? et pourquoi êtes-vous en souci du vêtement ? Étudiez les lis des champs, comment ils croissent : ils ne travaillent ni ne filent. » Mt 6:27-28

 

   À plusieurs reprises, le Seigneur s’est adressé à ses disciples par des questions pour les amener à réfléchir. Ce jour-là, assis sur une montagne, il leur dit : « Pourquoi êtes-vous en souci ? » Et aujourd’hui quelqu’un de répondre : « Être en souci, moi ? Non les soucis n’arrangent rien, Dieu sait tout et je lui fais confiance ! » Un autre, au contraire, de remarquer : « Comment ne pas être en souci si mon enfant est malade, si je suis au chômage, si des dissensions surgissent dans mon assemblée locale… ? »

 

   Replaçons la question du Seigneur dans son contexte. Il vient de dire à ses disciples que leur cœur ne peut pas être partagé : « Vous ne pouvez pas servir Dieu et les richesses ». Autrement dit, la recherche inquiète de notre subsistance comme la possession des richesses nous empêche d’être tout entiers à Dieu.

 

   Or, « être en souci » est la traduction d’un verbe grec qui signifie par son étymologie, « être partagé » ! C’est dire que les soucis qui tirent la pensée en sens contraires, sont l’effet d’un cœur partagé entre le ciel et la terre.

 

   Le Seigneur répond lui-même à sa question en donnant à ses disciples trois motifs de confiance :

 

1. Puisque la vie est plus que la nourriture qui l’entretient, le corps plus que le vêtement qui le couvre, Dieu qui a donné la vie et la conserve, ne donnera-t-il pas le moins ?

 

2. Observez les moineaux que Dieu nourrit, les lis des champs que Dieu habille. Oui, Dieu prend soin de la nature, et ce Dieu est votre Père !

 

3. Le souci ne changera rien à ce que Dieu a fixé pour vous : personne, par ses inquiétudes, ne peut ajouter une coudée à sa taille, c’est-à-dire une heure à sa vie. Dieu, dans sa sagesse, en a déterminé la mesure (Ps 39:5).

 

   Alors pourquoi se ronger d’inquiétude, se charger de soucis ? Lisons le grand livre de la création ! Faisons confiance à Dieu ! Là où la foi s’arrête, les soucis commencent (et inversement) ! David l’avait compris : « Au jour où je craindrai, dit-il, je me confierai en toi » (Ps 56:3).

 


samedi 9 décembre 2023

LA FOI, L’ESPERANCE ET L’AMOUR

 





      « Or maintenant ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande des trois, c’est l’amour. »  1Co 13:13

 

   Elles marchent ensemble ces trois vertus qu’on appelle théologales, c’est-à-dire qu’elles se rapportent à Dieu, car c’est Dieu qui les fait naître et qui désire les voir se développer en nous.

 

   La foi est la première d’entre elles car c’est par elle que quelqu’un entre en relation avec Dieu. Dieu a parlé, je crois, c’est la foi. Dieu a dit de se repentir, je le crois et je le fais : Dieu me sauve.

 

   Devenu son enfant, je crois, je suis certain qu’il m’aime. je crois aussi qu’il a parlé dans la Bible ; je crois aux promesses qu’elle contient. Je crois, c’est-à-dire je mets ma confiance en lui. Je crois, donc je lui obéis avec joie en sachant que je le réjouis en faisant sa volonté, et que ce sera pour ma bénédiction.

 

   L’espérance est un vrai cadeau de Dieu. C’est la certitude qu’il a préparé quelque chose de merveilleux pour nous, un lieu où nous verrons Jésus, notre Sauveur, et où nous serons pour toujours avec lui. Espérance sans commune mesure avec ce que nous pouvons endurer sur cette terre ; béatitude complète et joie incomparable.

 

   C’est aussi la perspective des récompenses divines. Nous ne servons pas Dieu pour une récompense, mais nous apprécions que Dieu nous ait promis des couronnes. Nous serons heureux de les déposer aux pieds de celui qui est à l’origine de tout ce que nous aurons fait de bien.

 

   L’amour enfin, est la plus grande des trois. Elle prend sa source en Dieu qui est amour, qui nous a aimés alors que nous étions tout sauf aimables. Cet amour est versé dans nos cœurs, et il ne demande qu’à se développer sous l’action du Saint Esprit. Saisissons donc toutes les occasions pour l’exercer, y compris à l’égard de nos ennemis, et nous constaterons que plus nous le distribuons, plus il se développe. C’est ainsi que nous imitons le Christ qui nous a aimés et qui s’est livré lui-même pour nous.

 

   Ces trois vertus sont présentes dans chaque croyant, mais elles ont besoin d’être cultivées soigneusement pour prendre une dimension à la gloire de Dieu, ne l’oublions jamais !

 


vendredi 8 décembre 2023

L’INTELLIGENCE DE DIEU

 



      « Notre Seigneur est grand et d’une grande puissance ; son intelligence est sans bornes. » Ps 147:5

      « L’Éternel a fondé la terre par la sagesse, il a établi les cieux par l’intelligence. » Pr 3:19

      « Ne sais-tu pas, n’as-tu pas entendu, que le Dieu d’éternité, l’Éternel, créateur des bouts de la terre, ne se lasse pas et ne se fatigue pas ? On ne sonde pas son intelligence. » Esa 40:28

      « C’est lui qui a fait la terre par sa puissance, qui a établi le monde par sa sagesse, et qui, par son intelligence, a étendu les cieux. » Jér 51:15

 

   Quelle distance entre une fourmi et un homme ! Les fourmis sont ingénieuses, savent s’organiser, se construire des demeures, se protéger, etc. Elles savent se grouper pour attaquer leurs ennemis. Peut-être se croient-elles très intelligentes ! Pourtant leur ingéniosité n’a rien à voir avec l’intelligence humaine. Les hommes peuvent comprendre des concepts abstraits et les formuler. Ils sont inventifs et entreprennent des aventures audacieuses. Une fourmi ne peut absolument pas comprendre l’intelligence d’un homme, elle ne peut même pas la concevoir.

 

   Cette comparaison nous donne une idée de la distance qui existe entre l’intelligence de l’homme et celle de Dieu. Nous ne pouvons pas concevoir, avec nos esprits limités, l’immensité de l’intelligence de Dieu. Nous voyons ses actes dans la création, des merveilles de précision dans l’infiniment petit comme dans l’infiniment grand, la beauté de ce qu’il a créé … 

 

   Nous ne comprenons pas comment Dieu voit tous les hommes en même temps, compte tous les cheveux de leurs têtes, enregistre chaque acte de leur vie, comme aussi leurs pensées et leurs paroles pour un jour leur en demander compte. Alors, acceptons tout simplement que, n’étant que des humains, nous ne puissions pas connaître l’infini de l’intelligence de Dieu. Mais Dieu nous permet de discerner sa puissance éternelle et sa divinité, d’après les choses créées (Ro 1:20).

 

   Et, chose plus merveilleuse encore, ce Dieu si grand nous a aimés et nous l’a démontré en nous envoyant son Fils. Et par lui - notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ - il nous a rachetés pour l’éternité. Gloire à Dieu !

 


jeudi 7 décembre 2023

MERVEILLEUSES PROMESSES …

 



      « Celui qui a promis est fidèle … »   Hé 10:23

      « Bienheureux ceux qui gardent ses témoignages … » Ps 119:2

 

Pour le pécheur repentant :

— « C’est moi, c’est moi qui efface tes transgressions à cause de moi-même ; et je ne me souviendrai pas de tes péchés » (Esa 43:25).

 

Pour celui qui vient à Jésus :

— « Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi » ( Jn 14:6).

— « Je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main » (Jn 10:28).

 

Pour celui qui se trouve en face d’un service difficile :

— « Car moi, l’Éternel, ton Dieu, je tiens ta droite, moi qui te dis : Ne crains point, moi je t’aiderai » (Esa 41:13).

 

Pour celui qui s’est éloigné du Seigneur :

— « Reviens …  Je ne ferai pas peser sur vous un visage irrité, car je suis bon, dit l’Éternel ; je ne garderai pas ma colère à toujours » (Jér 3:12).

 

Pour celui qui confesse ses fautes :

— « Il ne gardera pas à perpétuité sa colère, parce qu’il prend son plaisir en la bonté. Il aura encore une fois compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités… » (Mic 7:18-19)

 

Pour celui qui souffre de sa solitude :

— « Voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation du siècle » (Mt 28:20).

 

Pour que tous, nous nous réjouissions en l’attendant :

— « Je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où je suis, moi, vous, vous soyez aussi » (Jn 14:3).


mercredi 6 décembre 2023

« AVEC DOUCEUR ET CRAINTE »

 



      « Soyez toujours prêts à répondre, mais avec douceur et crainte, à quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, ayant une bonne conscience … » 1P 3:15-16

 

   Dans le verset précédent, l’apôtre Pierre vient d’écrire : « Si même vous souffrez pour la justice, vous êtes bienheureux ». C’est clair que, dans un monde où l’injustice règne, le croyant peut avoir à souffrir lorsqu’il s’applique à pratiquer la justice dans toutes ses relations avec autrui.

 

   Le disciple du Seigneur ne recherche pas un profit immédiat ou matériel ; son désir, nommé ici « espérance », c’est d’avoir l’approbation de Dieu, d’hériter de la bénédiction comme il est dit au verset 9. Voilà un objectif très différent de celui de la plupart de ses voisins.

 

   Si nous sommes fidèles, il est donc normal que des questions nous soient posées sur les raisons de notre comportement peu courant. Répondons alors « avec douceur et crainte » :

 

 avec douceur : ne nous croyons pas supérieurs parce que nous connaissons Dieu et que nous cherchons à lui plaire. Soyons au contraire très humbles pour être des reflets de la grâce de Dieu, pour que cette grâce attire notre interlocuteur et lui ouvre l’accès à Jésus Christ comme Sauveur.

 

 avec crainte : lorsque nous avons compris que seule la grâce de Dieu nous tient et nous permet de marcher tant soit peu d’une manière fidèle, nous craignons beaucoup de prendre des positions excessives ou de donner des leçons aux autres.

Dans notre cœur, c’est Christ qui doit régner en Seigneur, et non pas nous-mêmes. Nous n’avons plus le droit d’agir à notre guise. Nous ne sommes plus les maîtres de notre vie. C’est Lui. Christ est notre maître, nous sommes ses messagers, ses ambassadeurs. Dans un certain sens, nous sommes ses lèvres et sa langue ici-bas. Soyons donc toujours prêts à témoigner de Lui. Expliquons à ceux qui nous les demandent les raisons de l’espérance qui est en nous. Notre espérance, c’est Christ. « Christ en vous, l’espérance de la gloire », écrit Paul (Col 1:27). Répondons à quiconque cherche à connaître notre espérance,  c’est-à-dire le Seigneur. Soyons prêts à partager notre foi avec celui qui manifeste le plus petit intérêt à ce sujet.

Ne nous lançons pas dans des querelles ou des disputes, ne blessons pas par nos propos.

       En écrivant ces mots, Pierre pensait certainement à sa propre expérience. À trois reprises, il avait renié le Seigneur. Saisi de panique, il n’avait pas été prêt à témoigner de son Maître. À ceux qui l’avaient interrogé, il n’avait pas répondu avec douceur et crainte, ni avec vérité ! Ne nous décourageons pas quand nous tombons. Si Pierre a réussi à surmonter ses anciennes faiblesses, nous le pourrons aussi.


mardi 5 décembre 2023

PROMESSES POUR LE PRESENT ET L’AVENIR

 



      « L’Éternel est celui qui marche devant toi ; lui, sera avec toi ; il ne te laissera pas et il ne t’abandonnera pas ; ne crains point, et ne t’effraye point. » De 31:8

 

   Il est commun de comparer la vie des hommes à un chemin qui va de la naissance à la mort. Les difficultés y sont nombreuses et certaines peuvent paraître insurmontables. Mais le chrétien a un avantage sur tous les autres hommes : non seulement il connaît le but de son voyage et a un avenir de bonheur devant lui, mais il est encouragé par Dieu dans sa marche ; Dieu lui fait des promesses pour le présent et des promesses pour l’avenir.

 

   Des promesses pour le présent :

 

   « Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jn 3:36). Quelle paix pour notre vie terrestre de posséder la vie éternelle ! Chaque chrétien la possède déjà, et elle lui assure un avenir éternel. Quel bonheur !

 

   « Appelés enfants de Dieu » (1Jn 3:1). Le croyant est entré dans la famille même de Dieu et peut l’appeler Père.

 

   « Ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force » (Esa 40:31). Pas d’appréhension pour la marche, toute ressource est en Dieu.

 

   « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Ro 8:31). Aucune crainte à avoir, aucun ennemi ne peut nous approcher.

 

   « Ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2Co 12:9). C’est quand le chrétien s’estime faible et petit que Dieu montre toute sa puissance.

 

   « Ne soyez pas en souci pour votre vie » (Mt 6:25). Dieu prend soin de chacun de ses enfants comme si chacun était unique, et il connaît les besoins de tous.

 

   Des promesses pour l’avenir :

 

   « Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures …  je vais vous préparer une place » (Jn 14:2). Chaque croyant est attendu dans le ciel et chacun a une place qui lui est préparée.

 

   « Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit ; on n’aura pas besoin d’une lampe ni de la lumière du soleil, car le Seigneur fera briller sa lumière sur eux ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Ap 22:4-5). Voir le Seigneur face à face, dans la lumière du ciel, et ceci pendant toute l’éternité, quel avenir pourrait être meilleur que celui-là ?


lundi 4 décembre 2023

ÉNERGIES RENOUVELABLES

 



      « Il donne de la force à celui qui est las, et il augmente l’énergie à celui qui n’a pas de vigueur. » Esa 40:29

   Notre monde occidental, dit moderne, est depuis une centaine d’années un grand dévoreur d’énergie, de telle sorte que l’on entrevoit maintenant le temps où seront épuisées les ressources d’hydrocarbures. Aussi parle-t-on de plus en plus d’énergies renouvelables (énergie solaire, énergie éolienne, biomasse, géothermie). Il est entendu que ces énergies sont réputées inépuisables, car elles se renouvellent constamment.

   Énergie renouvelable, voilà une expression qui parle au chrétien ! Il y a aussi dans sa vie des énergies qui s’épuisent. Nous sommes nombreux, sur le plan des capacités physiques, à devoir dire : « Je ne peux plus faire ce que je faisais à vingt ans ». Même les capacités intellectuelles elles-mêmes diminuent sensiblement avec l’âge. Alors, nous avons bien besoin « d’énergies renouvelables ». Le chrétien en connaît les sources :

 

Dieu lui-même

   « Bienheureux l’homme dont la force est en toi » (Ps 84:5).

   « L’Éternel est la force de ma vie » (Ps 27:1).

   « Le salut des justes vient de l’Éternel ; il est leur force au temps de la détresse » (Ps 37:39).

   Oh ! combien notre Seigneur l’a réalisé sur la croix quand il a dit à Dieu : « Ma Force, hâte-toi de me secourir » (Ps 22:19 ; voir aussi Esa 49:5). Et le croyant aussi peut dire : « Je t’aimerai, ô Éternel, ma force ! » (Ps 18:1).

 

La prière

   « Au jour que j’ai crié, tu m’as répondu ; tu as augmenté la force de mon âme » (Ps 138:3).

   Si la source de la force est en Dieu, elle vient à nous par le canal de la prière. Mais elle nous vient également de :

 

La Parole de Dieu

   « Comme il parlait avec moi, je pris des forces » (Da 10:19).

 

L’Esprit Saint, l’énergie intérieure du croyant :

   « Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de sobre bon sens » (2Ti 1:7).

   « Je suis plein de puissance par l’esprit de l’Éternel » (Mic 3:8).

   Véritablement ce sont là les sources d’énergie inépuisables alors que nos énergies liées à notre humanité faiblissent (Né 4:10) ou qu’elles sont épuisées (Job 3:17).


samedi 2 décembre 2023

LA GRACE DE DIEU POUR LE SALUT

 



      « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Ep 2:8,9

 

   Pendant des siècles, les chrétiens ont été enseignés à faire beaucoup de « bonnes œuvres » pour être sauvés. Le salut n’était donc pas gratuit, il fallait le mériter. On présentait Dieu comme un juge qui pèse le bon et le mauvais de la vie de chacun, et suivant le côté où penche la balance, on est sauvé ou on est perdu. Cet enseignement est même allé jusqu’à des abus qui ont conduit à la Réforme.

 

   Ce mouvement, guidé par l’Esprit de Dieu, a rappelé un enseignement essentiel de la Bible : le salut du pécheur, coupable et perdu, est une grâce de Dieu, un don immérité et gratuit. Des milliers d’hommes et de femmes ont alors, avec joie et reconnaissance, accepté par la foi le salut offert par Dieu.

 

   Comment Dieu, parfaitement juste, et qui se doit à lui-même de châtier les pécheurs, peut-il leur pardonner ? Tout simplement parce que, sur la croix, Jésus Christ, son Fils bien-aimé, a été puni à leur place.

 

   C’est pourquoi le croyant a la paix : il sait que ce qu’il devait à Dieu pour ses péchés a été payé une fois pour toutes. La rançon, à savoir le sang de Christ, a été réglée : la dette est acquittée. Chaque croyant peut dire : « le sang de Christ me purifie de tout (ou de chaque) péché ».

 

   La pensée de l’au-delà ne tourmente plus celui qui croit ; au contraire, il se réjouit déjà d’être bientôt et pour toujours avec le Seigneur. Il saisit par la foi qu’il est un enfant bien-aimé de Dieu, qu’il appartient donc à la famille de Dieu, qu’il possède la vie de Christ ressuscité, ainsi que le Saint Esprit.

 

   Merveilles de la grâce de Dieu : non seulement il me fait échapper à la perdition éternelle que j’avais méritée, mais encore il m’accorde ce que je n’ai pas mérité : une espérance de bonheur sans fin dans son intimité et, pour le reste de ma vie sur la terre, l’assurance de son fidèle amour paternel.

 


vendredi 1 décembre 2023

PEUR DU PARDON ?

 



 « J’ai effacé comme un nuage épais tes transgressions, et comme une nuée tes péchés : reviens à moi, car je t’ai racheté ». Esa 44:22

« Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi à vous. » Mt 6:14

 

Chaque croyant doit confesser les péchés qu’il commet pour que Dieu les pardonne : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1Jn 1:9). Dieu est juste envers son Fils de nous pardonner ainsi, parce que le châtiment de nos fautes a déjà été porté par Christ. « Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout (chaque) péché » (v. 7), sa valeur est permanente. Il s’agit alors de l’accepter et de recevoir le pardon.

 

   Quand je confesse mes péchés, je reconnais que j’ai mal agi, mais aussi que je ne peux rien faire pour mériter le pardon de Dieu. Faire un certain nombre d’actes de contrition - prières, abstinence, bonnes œuvres - pour obtenir le pardon de Dieu quand nous avons péché n’a pas de sens. La seule valeur du sang de Jésus Christ est suffisante. Mais ce n’est pas tout ! En confessant mes fautes, je prends la décision d’abandonner ma mauvaise conduite et de retourner vers le Seigneur, sinon je manque de droiture. « Celui qui cache ses transgressions ne prospérera point, mais celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde » (Pr 28:13).

 

   Certains croyants reculent devant l’acte de confession. Ils ne doutent pas que Dieu leur pardonnera, mais ils savent aussi qu’ils prennent la résolution devant lui de changer leurs mauvaises habitudes, qu’ils s’engagent à prendre un nouveau départ. En auront-ils la force, se demandent-ils, pourront-ils tenir, ne retomberont-ils pas demain dans le même péché ? C’est oublier que, si Dieu nous demande quelque chose, il nous donne les forces pour l’accomplir.

 

   Mais une autre raison peut encore me retenir de confesser mes fautes : le Seigneur me demande à mon tour de pardonner si quelqu’un m’a offensé. C’est là qu’on recule souvent : on a peur de pardonner à celui qui nous a offensé parce qu’on sait que notre attitude vis-à-vis de lui doit changer. Dieu ne nous demande pas nécessairement d’en faire un ami, mais de ne plus avoir de mauvaises pensées contre lui.


TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...