« C’est
pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous
mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas
plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Mt 6:25
« Qui
d’entre vous, par le souci qu’il se donne, peut ajouter une coudée à sa
taille ? et pourquoi êtes-vous en souci du vêtement ? Étudiez les lis
des champs, comment ils croissent : ils ne travaillent ni ne
filent. » Mt 6:27-28
À plusieurs
reprises, le Seigneur s’est adressé à ses disciples par des questions pour les
amener à réfléchir. Ce jour-là, assis sur une montagne, il leur dit :
« Pourquoi êtes-vous en souci ? » Et aujourd’hui quelqu’un de
répondre : « Être en souci, moi ? Non les soucis n’arrangent
rien, Dieu sait tout et je lui fais confiance ! » Un autre, au
contraire, de remarquer : « Comment ne pas être en souci si mon enfant
est malade, si je suis au chômage, si des dissensions surgissent dans mon
assemblée locale… ? »
Replaçons la
question du Seigneur dans son contexte. Il vient de dire à ses disciples que
leur cœur ne peut pas être partagé : « Vous ne pouvez pas servir Dieu
et les richesses ». Autrement dit, la recherche inquiète de notre
subsistance comme la possession des richesses nous empêche d’être tout entiers
à Dieu.
Or, « être en
souci » est la traduction d’un verbe grec qui signifie par son étymologie,
« être partagé » ! C’est dire que les soucis qui tirent la
pensée en sens contraires, sont l’effet d’un cœur partagé entre le ciel et la
terre.
Le Seigneur répond
lui-même à sa question en donnant à ses disciples trois motifs de
confiance :
1. Puisque la vie est plus que la nourriture qui
l’entretient, le corps plus que le vêtement qui le couvre, Dieu qui a donné la
vie et la conserve, ne donnera-t-il pas le moins ?
2. Observez les moineaux que Dieu nourrit, les lis des champs
que Dieu habille. Oui, Dieu prend soin de la nature, et ce Dieu est votre
Père !
3. Le souci ne changera rien à ce que Dieu a fixé pour
vous : personne, par ses inquiétudes, ne peut ajouter une coudée à sa
taille, c’est-à-dire une heure à sa vie. Dieu, dans sa sagesse, en a déterminé
la mesure (Ps 39:5).
Alors pourquoi se
ronger d’inquiétude, se charger de soucis ? Lisons le grand livre de la
création ! Faisons confiance à Dieu ! Là où la foi s’arrête, les
soucis commencent (et inversement) ! David l’avait compris :
« Au jour où je craindrai, dit-il, je me confierai en toi » (Ps
56:3).
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