« L’Éternel
est ma force et mon bouclier ; en lui mon cœur a eu sa confiance, et j’ai
été secouru ; et mon cœur se réjouit, et je le célébrerai dans mon
cantique. » Ps 28:7
Telle une mauvaise
graine, si l’inquiétude germe dans nos pensées elle s’y développe rapidement,
un peu plus ou un peu moins suivant notre piété et notre tempérament, mais
toujours à notre détriment. Il suffit parfois d’une chose minime pour que notre
ciel s’obscurcisse et que notre joie disparaisse.
C’est vrai qu’elles
ne manquent pas, dès le matin, les occasions de s’inquiéter ! Petits ou
grands soucis quotidiens, appréhensions des dangers encourus par nos proches,
craintes des décisions que nous devrons prendre ou subir, tant de choses
traversent notre esprit, s’y installent et démolissent notre paix intérieure.
Pourtant, Dieu
n’est-il pas le même que celui qui nous a délivrés hier et avant-hier ?
N’a-t-il pas toujours su répondre au bon moment ? Ne nous a-t-il pas
maintes fois surpris par ses solutions ? Le prophète Jérémie disait déjà
de la part de l’Éternel : « Quelque chose est-il trop difficile pour
moi ? » (#Jér 32:27) et l’apôtre Paul était assuré que son Dieu
pourvoirait aux besoins des Philippiens « selon ses richesses en gloire
par le Christ Jésus » (Ph 4:19).
Dieu est « ma
force » pour aller de l’avant et « mon bouclier » pour me
protéger du danger. Vais-je l’oublier aujourd’hui ? — Non, je
décide de me confier en lui pour que l’inquiétude disparaisse de mes pensées et
pour qu’il donne à chaque problème sa solution, à chaque situation son issue.
Ce problème ou cette
situation, je les expose tout simplement à Dieu dans la prière ; je m’en
décharge sur lui avec la certitude qu’il m’aime et qu’il est sage et puissant
pour me délivrer. Je peux dès lors le remercier pour la bonne solution qu’il a
en réserve et goûter sa paix qui surpasse toute intelligence (Ph 4:7).
Dieu ne se substitue
pas à moi dans les décisions que je dois prendre ou les démarches à
entreprendre, mais il me guide par son Esprit. Lorsque le problème se résout ou
que la situation s’éclaircit, quelle joie alors de lui en donner, avec
reconnaissance, toute la gloire !
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