DE
L’IDOLATRIE A LA FOI EN JESUS CHRIST
ERREURS
DOCTRINALES
DE LA RELIGION CATHOLIQUE ROMAINE
DE LA RELIGION CATHOLIQUE ROMAINE
Je suis né le 6 mars 1951 à
Marseille. Je n’irai pas jusqu’à dire que je suis « fier d’être
marseillais », mais j’aime cette ville car j’y ai vécu mon enfance, mon
adolescence et une partie de ma vie d’adulte. Beaucoup de bons souvenirs.
J’ai vécu dès mon enfance et
cela jusqu’à mon mariage avec Nicole dans le 7ème arrondissement rue
chateaubriand. Encore dans ma mémoire les cris du rémouleur, du vitrier, du
vendeur de glace pour les glacières, du chiffonnier et de la vendeuse de
limaçons. J’évoque tout cela pour faire plaisirs à tous les marseillais de mon
âge…Un papa artisan plombier et une maman s’occupant de la maisonnée et de ses
enfants, ses enfants car j’ai une sœur qui à 12 ans de plus que moi.
J’ai grandi au sein d’un foyer
où mes parents m’ont manifesté beaucoup d’amour et pour cela j’en suis
reconnaissant à mon Dieu. Mon papa socialiste et ma maman très pieuse, tous les
deux catholiques. Mon père n’aimait pas trop les curés mais respectait la vie
pieuse de ma mère. En pensant à mon père, je souriais quand je regardais les
films de Don Camillo….
Ma mère nous a élevé en nous
encouragent à respecter Dieu et en pratiquant la religion catholique. Je ne
suis jamais allé au catéchisme car ma sœur à refuser d’y aller car elle avait
peur des religieuses, peut-être était-ce leur façon de s’habiller avec leur
grande cornette ! Aussi elle n’a pas insisté pour moi.
Etant très pieuse, maman
allait souvent à l’église et particulièrement à l’église Saint Victor à
Marseille. Elle priait la vierge Marie et cela dans la crypte de cette église
et dès mon jeune âge je me suis retrouvé souvent près d’elle et assistait à sa
dévotion et prières silencieuses entouré de plusieurs autres dames pieuses. Je
l’avoue cela était très long avec une atmosphère de tristesse. Il ne fallait surtout
pas oublier de faire bruler un cierge. Chaque année à l’époque de la chandeleur
j’avais droit à deux petits cadeaux, des navettes de St Victor qui sont très bonnes et une médaille bénie de
la vierge Marie. Je portai ces médailles avec une épingle à nourrice que
j’accrochai consciencieusement sur mes habits à l’abri quand même des regards.
Je ne devais surtout pas m’en séparer car elles étaient un garant de protection
et de bénédiction. Au long des années le nombre grossissait. J’ai donc grandi
dans cette ambiance de superstition.
Là où nous habitions, nous
avions une voisine qui vivait seule avec ces deux enfants. Elle était très
pieuse aussi mais protestante évangélique. Mes parents l’appréciaient beaucoup
mais il fallait éviter de parler de nos différences. Marthe (prénom de cette
voisine) nous parlait souvent de Jésus Christ avec une grande conviction mais
sans nous attaquer sur notre croyance. Tout cela m’intriguais, car je
connaissais bien le petit Jésus de la crèche, petit santon que nous mettions
dans la crèche à minuit le 24 décembre. Entre
parenthèse, ce qui m’a toujours fait sourire c’est que mon père, se disant
athée, tenait quand même à ce que la crèche soit toujours faites à Noël à la
maison et quelquefois lui-même déposait le petit Jésus dans la crèche au moment
prévu. Je le taquinais avec beaucoup d’affection en lui faisant remarqué que
malgré son athéisme il tenait à la crèche, sa réponse était toujours la même
« TRADITION mon fils, TRADITION….. ».
Maman et moi étions très
respectueux de la vierge Marie, elle était notre protection notre médiatrice
entre Dieu et nous dans nos prières.
Marthe me parlait
régulièrement de Jésus Christ, fils de Dieu, seul médiateur entre Dieu et les
hommes, sa mort sur la croix pour nos péchés en citant l’évangile de Jean chapitre
3 versé16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils
unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie
éternelle. » J’étai très sceptique mais à la fois très intéressé et
interpellé car quand même elle citait le texte de la Bible, parole de Dieu. Ce
qui me marquait dans son témoignage s’était sa douceur, sa certitude, sa foi,
sa joie et son espérance d’une autre vie après la mort et tout cela par grâce.
Pour nous catholiques nous restions toujours dans le faire, les œuvres pour
gagner le Paradis restant toujours dans l’incertitude. Elle me lisait la bible
et principalement l’évangile de Jean. Pour nous la Bible était le livre des
protestants donc pas pour nous. Elle me donnait des traités pour jeunes parlant
du salut par Jésus Christ. Je le prenais chaque fois avec respect mais sans le
lire. Pourvu qu’elle ne m’interroge pas sur le contenu et mon impression.
J’ai grandis dans cette
atmosphère religieuse et le témoignage persévérant de Marthe. Je suis devenu
ami avec ses enfants et particulièrement l’un d’eux qui souvent m’aidait dans
mes études. Une année j’ai été invité à
la fête de Noël dans leur église à
Mazargues dont le Pasteur était Kenneth. Pour moi une joie d’y participer et quelle
surprise quand ma mère et mon père m’ont autorisé à y aller ! J’avais
beaucoup apprécié cette fête, beaucoup de monde et surtout de jeunes. Le
pasteur m’a invité aux réunions de jeunes à laquelle se rendait le fils de
Marthe. Alors là ce fut pour moi une autre expérience, car comment allaient
réagir mes parents. Kenneth me proposa de les rencontrer. Mon père recevoir le
pasteur, car je savais que les curés et les pasteurs il les mettait dans le
même sac ! Je crois que j’ai commencé à prier. Mais prier qui ?
Marie, Dieu, Jésus ? Je me suis adressé à Jésus Christ. A mon grand
étonnement papa a accepté de recevoir Kenneth. Tout le monde pria pour
cela ; Marthe, son fils et je pense que ma maman ayant peur de cette
rencontre pria elle aussi. La rencontre se passa très bien. Kenneth accepta de
boire un peu de pastis avec beaucoup d’eau, alors là pour un marseillais
c’était un comble…. Un pasteur qui accepte de trinquer avec lui. En partant mon
père embrassa le pasteur, heureusement que j’étais assis car comme on dit dans
le midi j’en serai tombé « le cul par terre ». Et là j’ai commencé un
long cheminement avec une église évangélique et mon approche de l’évangile.
L’année d’après j’ai été invité à participer à un camp de jeunes à Neyrac les
Bains en Ardèche. Qu’elle joie pour moi de pouvoir vivre quelques jours sans
mes parents et avec d’autres jeunes. Nouvelle étape de foi, mes parents vont
ils accepter, laisseront ils le « pitchoun » partir d’autant plus que
le camp était sous tente ? Nouveau miracle, me voilà partir pour
l’Ardèche. Un souvenir inoubliable car c’est à ce moment là que j’ai donnai mon
cœur et ma vie à Jésus Christ. Jeux, randonnés, soirées festives et
spirituelles. L’avant dernier soir le
message était apporté par Kenneth. Il invita ceux qui le désiraient de recevoir
le Seigneur Jésus Christ dans leur cœur. J’avais bien saisi le message de
l’évangile et ce soir-là le Saint Esprit me convainc de péché, un miracle pour
moi car étant un jeune bien « rangé » je n’avais pas conscience de
mon péché et me croyait pas si mal que ça ! Je fus persuadé que Jésus
Christ était mort sur la croix pour mes péchés et que Lui seul était le seul
intermédiaire entre Dieu et moi. J’étai très impressionné de l’intervention de
Dieu dans ma vie ce soir-là. Une soirée forte en émotion et merveilleuse. Je
pris alors la décision de me repentir de mes péchés et de recevoir Christ comme
mon Sauveur. Je fis la prière proposé par le Pasteur et leva ma main en signe
de réponse à l’appel et d’engagement. Je ne pourrai jamais oublier cela. Je fus
convaincu d’être pardonné et que Jésus Christ était réellement vivant et qu’il
était mon Sauveur personnel. J’ai eu la sensation qu’un poids de plusieurs
dizaines de kilos m’avait été ôté de dessus mes épaules, mon cœur était léger
et une joie indescriptible remplit mon coeur. Après chaque rencontre il y avait
une petite collation et je me souviens que ce soir-là, étant tellement heureux, j’allais vers les participants avec plaisir
pour les servir.
Durant le mois qui succéda mon
retour à la maison, un soir allongé dans mon lit au moment ou j’allais
m’endormir j’ai une vision et vis une croix toute brillante. Quand même effrayé
mais dans la paix je me leva me mis à genoux au pieds de mon lit et pria Jésus
en le remerciant pour son sacrifice sur la croix et je me souviens que des
larmes coulaient sur mon visage. Le lendemain je me rendis chez Marthe à la
fois remplis d’émotion et de crainte j’avais peur de basculer dans le
mysticisme. Avec douceur et en me citant des exemples de la parole de Dieu,
elle me tranquillisa en me rappelant que Dieu souvent se révélait à ces
créatures par des songes et visions.
Je continuais à aller à
l’église et recevait l’enseignement. Je gardais tout précieusement dans mon
cœur sans en parler pour le moment à mes parents.
L’année d’après en été je
participai de nouveau au camp de jeunes en Ardèche. Chaque années des personnes
étaient baptisés par immersion gans la rivière. Bien sur pour moi j’avais reçu
déjà mon baptême catholique à ma naissance. Me refaire baptiser ?
Convaincu que la parole de Dieu était la vérité, j’approfondi encore les textes
sur le baptême d’eau selon le nouveau testament. Le Saint Esprit me convainc et
je pris la décision d’aller trouver Kenneth pour lui demander de me baptiser.
Mais un gros problème se présenta devant moi, et ma mère ? Que va-t-elle
dire ? Que va-t-elle en penser ?
Le pasteur m’expliqua que cet
engagement était le mien. Sans mentir à ma mère, je pouvais être baptisé et
prier le Seigneur Jésus Christ de m’avertir du moment favorable pour le lui
dire et de faire un miracle pour que tout se passe bien.
La veille de mon baptême, je
marchais le long de la rivière seul et méditait la parole de Dieu et sur mon
engagement qui était pour moi très solennel. Tout en marchant, soudain une
petite voix dans mon cœur me dit « les médailles ». Je compris
immédiatement ce que cela voulait dire. Je dis au Seigneur que déjà je me
faisais baptiser, mais me débarrasser de mes médailles s’était trop me
demander. Mais avec toute son autorité et sa douceur le Saint Esprit me
convainc. Tout en pleurant je pris mes médailles au nombre de 14, j’avais 14
ans au moment de mon baptême et les jeta dans la rivière. J’étais tout
tremblant mais comme à ma conversion tout mon être vibrait de joie et là encore
un grand poids fut lever de dessus de moi. J’ai compris bien après que j’avais
vécu une auto libération et l’Esprit Saint avait été à ce moment tout mon
soutien. La superstition et la peur me quitta et depuis ce jour-là une seule
chose était importante dans ma vie, l’œuvre de la croix du Christ. UN SEUL
MEDIATEUR ENTRE DIEU ET MOI : JESUS CHRIST.
Je continuais à étudier la
parole, participer à la vie de l’église et grandissait dans la foi. Une chose
que je partage très souvent c’est que mon pasteur m’a communiqué l’amour de la
Bible et de Jésus Christ, oui amoureux du Fils unique de Dieu.
Ma mère et mon baptême, là encore un miracle. Un jour le
Saint Esprit me dis « c’est le moment ». Quoi Seigneur, le moment de
quoi, car bien sûr le temps s’était écoulé depuis le baptême. Je compris qu’il
s’agissait de parler à ma mère de mon baptême. Je n’en menais pas large,
comment lui dire… Décidé d’obéir, tout tremblant j’allais voir ma mère et lui
dis : « Maman, j’ai quelque chose à te dire ! ». Elle
était petite de taille mais avec un caractère affermis. « Quoi
encore ? ». Je me suis fait baptiser par immersion comme l’enseigne
la Bible…. Un grand silence, court mais qui m’a semblé très très long. Elle me
répondit très tranquillement ; « Si c’est ta conviction, tu as
bien fait ! » Alors là j’ai pris ma mère dans mes bras et
l’embrassas. J’ai loué le Seigneur pour sa fidélité et son miracle.
Je ne remercierai jamais assez mon Dieu de m’avoir, par
pure grâce, éclairé et révélé tout son Amour et le salut par Son Fils Jésus
Christ. Ma mère et moi suivions tous les rites catholiques avec une grande
sincérité mais nous étions sincèrement dans l’erreur.
Je désire maintenant continuer en parlant du culte marial
et autres erreurs du catholicisme romain, de la réforme et message
puissant et libérateur de l’Evangile.
LA
DOCTRINE ET PRATIQUES DE LA RELIGION CATHOLIQUE ROMAINE ET LA REFORME:
Mes propos qui vont suivre n’ont pas le but de critiquer
les catholiques car parmi eux je suis conscient d’avoir des sœurs et frères
dans la foi, mais de dénoncer des erreurs doctrinales en priant que le Saint
Esprit puisse éclairer des personnes qui se trouvent dans la même situation que
je me trouvais.
Je citerai l’ancien président de la Fédération Protestante
de France qui disait : « Voyez-vous,
j’aime Calvin ! Cela date du temps où il fallait lire L’Institution chrétienne
pour prétendre progresser dans ses études de théologie. D’autres plus savants
que moi, le dédouaneront de sa double prédestination ou de sa mollesse à
défendre Servet. Ce que j’aime chez Calvin c’est sa façon de dire joliment des
vérités difficiles ! Il n’entendait pas se laisser « embabouiner » par les
cauteleux de son temps qui aboyaient comme des chiens ! Le politiquement
correct n’était pas encore inventé. Il fustigeait donc gaiement les papistes,
ce qui ne l’empêchait pas de percevoir que « dans leur dissipation de l’Église
quelques traces leur sont demeurées par la grâce de Dieu ». Pour célébrer son
anniversaire, allez le « raccointer » et partager avec lui aujourd’hui,
l’audace d’une parole libre. » [1]
J’utiliserai aussi ce terme actuel, je ne serai pas
« politiquement correct » dans mes propos. Je parlerai avec respect
mais en énumérant les divergences fondamentales de points doctrinaux.
Il y a quelques temps sur internet j’ai visionné un
reportage[2]
ou un prêtre anglican « Tony Palmer » partageait un message spécial du Pape François à une assemblée de pasteurs
charismatiques et pentecôtistes, message enregistré sur un smartphone. C’est un
appel à l’unité qui leur est lancé en vue de s’unir et de renouer avec l’église
catholique.
Je ne citerai que quelques partages. Tony Palmer affirme
que « Nous savons que durant les
milles premières années de notre ère, il n’y avait qu’une église, qui est
appelé l’église Catholique. Or le mot catholique signifie « universel », cela
ne signifie pas « romain ». Si vous êtes né de nouveau, levez la main : alors
vous êtes catholiques ! ». Nous
assistons à une une volonté de gommer les distinctions existantes entre
catholiques et protestants, avec beaucoup de précautions.
Tony Palmer :
« Reprenez, rachetez ce qui vous appartient : nous sommes catholiques !
Puis survient la scission, à la fin du premier millénaire avec l’Orient
Orthodoxe et l’occident, 2 églises. Ensuite, 500 ans plus tard vous avez Luther
et sa protestation. 3 églises en 1500 ans, 3 dénominations, non pas trois
églises. Puis de la protestation de Luther jusqu’à nos jours on voit apparaitre
33 000 nouvelles dénominations. »
Il appelle le développement du mouvement protestant, ou
Réforme protestante, « la protestation de Luther », comme s’il s’agissait
seulement de la rébellion, du mécontentement d’un prêtre isolé. Mais en réalité
c’est un mouvement issu de nombreux désaccords théologiques.
Tony Palmer : « L’église
Catholique croyait au salut par les œuvres et c’était la raison de la
protestation. En 1999 Catholiques et Luthériens firent une déclaration commune,
parce qu’il y a dans l’église protestante, des formes de salut bon marché. Les
gens sont né de nouveau, mais ne portent pas de fruits, et ceci parce que nous
n’avons pas même recherché les fruits effectivement cela n’était pas utile,
puisque ce n’était pas une chose nécessaire au salut, et disons-le ce n’est
plus d’actualité. Mais ils permettent de juger si vous êtes sauvés. Alors
qu’ont fait ces deux églises ? Elles ont mis les deux définitions bout à bout !
Ecoutez je vais vous lire mot à mot prise du site Catholique du Vatican : « La
justification signifie que le Christ
lui-même est notre justice, car nous participons à cette justice par l’esprit Saint
et selon la volonté du Père. Nous, Catholiques et Protestants, croyons et
confessons ensemble : c’est seulement par la grâce au moyen de la foi en
l’action salvifique du Christ, et non sur la base de notre mérite, que nous
sommes acceptés par Dieu et que nous recevons l’Esprit Saint qui renouvelle nos
cœurs, nous habilite et nous appelle à accomplir des œuvres bonnes. »? Parce
qu’en 1999, l’Eglise catholique romaine et l’Eglise protestante Luthérienne ont
signé un accord qui a mis fin à la protestation. Luther croyait que nous sommes
sauvés par grâce par le moyen de la foi seule, amen ! »
Luther n’était pas le seul à croire ceci, des dizaines de
milliers de chrétiens dévoués voulaient revenir à la Bible. Jean Hus y croyait,
Wyclif y croyait, Tyndale y croyait, tous les grands réformateurs y croyaient.
Ce n’était pas seulement Luther.
Puis vient l’intervention du Pape : « Chers frères et sœurs, excusez-moi parce que je parle en Italien.
Mais je ne parle pas Anglais. Mais je ne veux parler ni l’italien, ni
l’anglais, mais du fond du cœur. C’est un langage plus simple, et plus
authentique et ce langage du cœur possède une grammaire spéciale. Une grammaire
simple. Avec deux règles : Aimer Dieu par-dessus tout, et aimer son prochain
parce qu’il est votre frère et votre sœur. Avec ces deux règles nous pouvons
aller de l’avant Je suis ici avec mon frère, mon frère évêque, Tony Palmer.
Nous sommes amis depuis des années. Il m’a parlé au sujet de votre conférence,
de votre assemblée. Et il me donne l’occasion de vous saluer. Une salutation
joyeuse et emprunte de nostalgie. Joyeuse car cela me donne la joie de vous
voir réunis pour adorer Jésus Christ, le seul Seigneur pour prier le Père et
recevoir le Saint Esprit. Cela me procure de la joie parce que nous pouvons voir
que Dieu travaille dans le monde entier. De la nostalgie car…. Mais il arrive,
comme dans nos quartiers d’habitation dans les villes, qu’il y ait des familles
qui s’aiment et des familles qui ne s’aiment pas, des familles qui s’unissent
et des familles qui se séparent. Nous sommes en quelque sorte…..permettez-moi
de vous le dire… séparés.. Séparés,
parce que c’est le péché qui nous a séparés, tous nos péchés ; les malentendus
à travers l’histoire. Ce fut un long chemin semé de péchés, que nous avons tous
partagé ! Qui doit-on blâmer ? Nous partageons tous la responsabilité. Nous
avons tous péché. Il n’y en a qu’un seul qui soit sans reproche, le Seigneur
.Il n’y en a qu’Un seul qui soit : le
Seigneur. J’ai le désir ardent que cette séparation prenne fin pour trouver la
communion. Je suis nostalgique de cette étreinte dont la Sainte Ecrite parle,
quand les frères de Joseph ont commencé à souffrir de la famine et qu’ils sont
allés en Egypte pour acheter de quoi manger. : Ils sont venus en Egypte pour acheter de quoi se nourrir. Ils sont
venus pour acheter. Ils avaient de l’argent. Mais ils ne pouvaient manger
l’argent. Mais là, ils ont trouvé
quelque chose de plus que la nourriture, ils ont trouvé leur frère. Nous avons
tous des devises. La monnaie de notre culture. La monnaie de notre histoire.
Nous avons beaucoup de richesses culturelles, et des richesses religieuses. Et
nous avons une grande variété de traditions. Mais nous devons nous rencontrer
les uns les autres comme des frères.
Nous devons pleurer ensemble comme Joseph l’a fait. Ces larmes doivent
nous unir. Les larmes de l’amour. Je m’adresse à vous comme un frère. Je vous
parle d’une manière simple avec joie et nostalgie, laissons croître notre
nostalgie, parce que cela va nous pousser à rechercher l’autre, à nous
embrasser, et ensemble nous pourrons adorer Jésus Christ, comme l’unique
Seigneur de l’histoire. Je vous remercie profondément de m’avoir écouté. Je
vous remercie profondément pour me permettre de parler la langue du cœur. Et je
vous demande également une faveur. S’il vous plait priez pour moi, parce que
j’ai besoin de vos prières. Et moi, je prierai pour vous, je le ferai, mais
j’ai besoin de vos prières. Prions le Seigneur afin qu’Il nous unisse tous.
Allez, nous sommes frères. Donnons-nous une étreinte spirituelle et laissons
Dieu compléter le travail qu’Il a commencé. Et c’est un miracle : le miracle de
l’unité a commencé. Un célèbre auteur italien du nom de Manzoni, a écrit dans
son roman, à propos d’un homme simple parmi le peuple, qui déclara ceci : « Je
n’ai jamais vu Dieu commencé un miracle sans bien l’achever ». Il achevera ce
miracle de l’unité.
Je
vous demande de me bénir et je vous béni. De frère à frère je vous embrasse. Je
vous remercie.»
Le public a dû être stupéfait en voyant le Pape apparaître
sur le grand écran.
Il est important de saisir le message du Pape. Il en
appelle à ce que nous nous embrassions pour accomplir le miracle de l’unité,
que nous versions des larmes ensemble, que nous soyons tous frères. C’est
vraiment un appel destiné aux protestants encore rebelles à revenir à la
maison.
Il existe d’énormes différences théologiques entre les
principes de vérité pour lesquels les protestants ont donné leur vie pour
lesquels ils ont versé leur sang, et ce que l’Eglise Catholique croient. Alors
sommes-nous juste censé dire simplement : « La vérité n’a plus
d’importance » « aimons-nous seulement les uns les
autres ? » Est-ce donc ainsi que nous allons évangéliser.
L’évangélisation doit être fondée sur la vérité
Prêchons-nous le même Evangile ? A moins qu’il y ait
eu des changements radicaux depuis 1999 que nous ignorons. Nous verrons plus
loin qu’ils existent d’autres différences distinctives qui ont provoqué la
Réforme Protestante.
Luther n’a pas protesté seulement sur un seul point : il a
cloué 95 thèses comme autant de divergences sur les portes de l’église de
Wittenberg.
I - LE
CULTE A LA VIERGE MARIE :
Je désire aborder ce sujet du culte à la Vierge Marie.
Point très sensible lorsque nous évoquons cela avec certains catholiques. J’en
ai fait plusieurs fois l’expérience. Lorsque nous témoignons à une personne
catholique, nous ne devons pas aborder le sujet de la vierge Marie en premier
lieu, car notre désir dans notre témoignage c’est que JESUS CHRIST soit reconnu comme le fils unique de Dieu, le Sauveur
et Seigneur. Nous insisterons tout naturellement avec les textes de la bible à
l’appui que seule la foi en Christ nous sauve et non nos œuvres :
Galates 2:16 « Néanmoins,
sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié,
mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ,
afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi,
parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi. »
Philippiens 3:9 « et
d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec
celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la
foi, »
Ephésiens 2 : 8,9
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et
cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.Ce n’est point par les œuvres,
afin que personne ne se glorifie. »
Par expérience, nous allons tôt ou tard évoquer Marie, la
mère de Jésus. Sans vouloir blesser notre ami catholique, attitude qu’avait
notre amie Marthe à mon égard, nous allons quand même assister quelques fois à
des levés de bouclier : Jésus Christ oui, mais ne touchez pas à Marie.
Sagement nous arrêterons d’en parler pour ne pas polémiquer. Mais il subsistera
un obstacle spirituel et comme pour moi je pense qu’il faudra que Dieu opère
une libération. Il est important de préparer dans la prière tout projet d’évangélisation,
de témoignage pour qui que ce soit. Les disciples étaient envoyés deux par deux
c’est ce que l’ont m’a enseigner pour l’évangélisation. Un parle et l’autre
prit. Si je suis tout seul, je parle avec discernement en citant toujours les
textes bibliques correspondants, je prie en esprit. Mieux encore, demander à
quelqu’un extérieur de nous porter dans le prière à cet instant précis de la
rencontre. Je ne peux pas convaincre humainement, seul le Saint Esprit et la
Parole convainc et libère puissamment.
En lisant le nouveau testament nous voyons qu’il n'y a
aucune trace de culte à Marie. Ce n’est qu’à partir du Vème siècle que ce culte
commence à prendre de l'importance, puis se développera pendant tout le
moyen-âge, pour atteindre finalement son apogée aux XIX° et XX° siècles, en
raison des apparitions et miracles.
D'après le Vatican, c'est à Lourdes que Marie est apparue
le 25 mars 1858 à une jeune paysanne, Bernadette Soubirous, et a déclaré :
"Je suis l'Immaculée Conception". Le Pape a pris cela pour une
confirmation du dogme qu'il avait promulgué en 1854, quatre ans plus tôt.
Le 8 décembre 2004, le monde catholique a célébré le 150e
anniversaire de la promulgation du dogme de "l'Immaculée Conception".
Marie fait l'objet d'un culte, c'est une pratique qui est entrée dans les
mœurs. "En demandant à Marie de
prier pour nous, nous nous reconnaissons pauvres pécheurs et nous nous
adressons à la 'Mère de la Miséricorde', à la Toute Sainte." [3]
L'Immaculée
Conception :
"Au
long des siècles, l'église a pris conscience que Marie, comblée de grâce"
par Dieu (Luc 1.28), avait été rachetée dès sa conception. C'est ce que
confesse le dogme de l'Immaculée Conception, proclamé en 1854 par le pape Pie
IX : la Bienheureuse Vierge Marie a été au premier instant de sa conception,
par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout-puissant, en vue des
mérites de Jésus-Christ sauveur du genre humain, préservée intacte de toute
souillure du* péché originel…. Par la grâce de Dieu, Marie est restée pure de tout péché personnel
tout au long de sa vie..." (Catéchisme Catholique, art; 491, 493).
Nous lisons
dans la Théologie systématique de Wayne Grudem page 582, que l'Eglise
Catholique enseigne la doctrine de l’immaculée
conception. Cette doctrine ne fait pas référence à la conception de Jésus
dans le sein de sa mère, mais à la conception de Marie dans le sein de sa mère,
et enseigne que celle-ci a été préservée du péché hérité. En réponse nous devons admettre que le Nouveau testament honore Marie comme celle à qui Dieu « a accordé sa faveur » (Lc 1.30) et qui est « bénie plus que toute femme » (Lc 1.42), mais la Bible n’indique nulle part que Marie a été préservée du péché hérité. L’expression : « Réjouis-toi, toi à qui Dieu a accordé sa faveur : le Seigneur est avec toi » (Lc 1.28) signifie simplement que Marie a reçu une grande bénédiction de la part de Dieu ; le même mot traduit par « toi à qui Dieu a accordé une faveur » en Luc 1.28 (litt. « favorisée » ; gr. Charitoô)est utilisé par Paul pour de tous les chrétiens : « la gloire de sa grâce dont il nous a favorisés dans le bien aimé » (Ep 1.6, NEG). En fait, le théologien catholique Ludwig Ott dit lui-même que « la doctrine de l’immaculée conception de Marie n’est pas explicitement révélée dans l’Ecriture » (Fundamentals of Catholic Dogma, trad. De l’allemand par Patrick Lynch, Rockford, Tan Books , 1960, p.200), même s’il considère qu’elle est implicite en Genèse 3.15 et Luc 1.28,41.
L'enseignement catholique officiel va jusqu'à déclarer :
"Dans la descendance d'Eve, Dieu a choisi la Vierge Marie pour être la Mère de son Fils. "Pleine de grâce", elle est "le fruit le plus excellent de la Rédemption" : dès le premier instant de sa conception, elle est totalement préservée de la tache du péché originel et elle est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie."[4]
Prétendre que Marie est "pleine de grâce" est donc un mensonge blasphématoire. C'est de l'arrogance, un manque de respect envers l'Unique, envers Celui qui est le Fils incarné de Dieu. "Ce Fils, qui est le rayonnement de sa gloire et l'expression de son être, soutient toutes choses par sa parole puissante ; après avoir accompli la purification des péchés, il s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts." (Hébreux 1:3) Inciter quelqu'un à se tourner vers "Marie, pleine de grâce" revient à dépouiller Christ le Seigneur de son trait suprêmement distinctif. Dire que Marie est "pleine de grâce", c'est l'insulter elle-même, car elle se réjouissait d'avoir un Sauveur. Elle a proclamé : "Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit a de l'allégresse en Dieu, mon Sauveur." (Luc 1:46-47). Même la mère du Seigneur a eu besoin de son Sauveur. Marie, elle, a cru ; et conformément à la parole que Dieu lui avait adressée, elle a conçu alors qu'elle était vierge, et elle a donné naissance au Christ Jésus, le Seigneur. Plus tard, toujours obéissante à la Parole du Seigneur, elle a été l'épouse de Joseph, et ensemble ils ont eu des enfants.[5] La vérité toute simple, c'est que comme tous les autres pécheurs, Marie a été une pécheresse sauvée par la grâce de Dieu et par la foi, et non par quelque justice inhérente à son être, ou par quelque grâce qui l'aurait préservée du péché dès avant sa naissance.
Le culte Marial n’a pas changé lors du règne des derniers Papes. Nous lisons dans certaines encycliques de ces Papes des invitations à la prière à Marie. Une encyclique est une lettre adressée par le pape à tous les évêques, et parfois également à l'ensemble des fidèles. C'est une lettre de caractère solennel et universel, rédigée en latin avant d'être traduite dans un grand nombre de langues. Elle est envoyée aux patriarches, archevêques et évêques de l'Église universelle, en communion avec le Siège apostolique, portant sur un point de doctrine ou de morale.
Du souverain pontife Benoît XVI, donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 25 décembre 2005, solennité de la Nativité du Seigneur, en la première année de mon Pontificat. Là encore la lettre se termine par une prière à Marie :
CONCLUSION : 40. Considérons enfin les Saints,…… 41. Parmi les saints, il y a par excellence Marie, Mère du Seigneur et miroir de toute sainteté…… C’est à elle que nous confions l’Église, sa mission au service de l’Amour: Sainte Marie, Mère de Dieu, tu as donné au monde la vraie lumière, Jésus, ton fils – Fils de Dieu. Tu t’es abandonnée complètement à l’appel de Dieu et tu es devenue ainsi la source de la bonté qui jaillit de Lui. Montre-nous Jésus. Guide-nous vers Lui. Enseigne-nous à Le connaître et à L’aimer, afin que nous puissions, nous aussi, devenir capables d’un amour vrai et être sources d’eau vive au milieu d’un monde assoiffé. »
La lettre encyclique spe salvi du souverain pontife Benoît XVI sur l'espérance chrétienne
« sauvés par l’espérance » Marie, étoile de l'espérance, donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 30 novembre 2007, fête de saint André Apôtre, en la troisième année de mon Pontificat.l'espérance
« 49. Par une hymne du VIIe -IXe siècle, donc depuis plus de mille ans, l'Église salue Marie, Mère de Dieu, comme « étoile de la mer »: Ave maris stella….. Tu as alors accueilli la parole: « Femme, voici ton fils! » (Jn 19, 26). De la croix tu reçus une nouvelle mission. À partir de la croix tu es devenue mère d'une manière nouvelle: mère de tous ceux qui veulent croire en ton Fils Jésus et le suivre……… Ainsi tu demeures au milieu des disciples comme leur Mère, comme Mère de l'espérance. Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, enseigne-nous à croire, à espérer et à aimer avec toi. Indique-nous le chemin vers son règne! Étoile de la mer, brille sur nous et conduis-nous sur notre route! »
Lettre encyclique lumen fidei du souverain pontife François sur la foi, donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 29 juin 2013. La lettre se termine par une prière à Marie :
« 60. Tournons-nous vers Marie, Mère de l’Église et Mère de notre foi, en priant :
Ô Mère, aide notre foi ! Ouvre notre écoute à la Parole, pour que nous reconnaissions la voix de Dieu et son appel. Éveille en nous le désir de suivre ses pas, en sortant de notre terre et en accueillant sa promesse. Aide-nous à nous laisser toucher par son amour, pour que nous puissions le toucher par la foi. Aide-nous à nous confier pleinement à Lui, à croire en son amour, surtout dans les moments de tribulations et de croix, quand notre foi est appelée à mûrir. Sème dans notre foi la joie du Ressuscité. Rappelle-nous que celui qui croit n’est jamais seul. Enseigne-nous à regarder avec les yeux de Jésus, pour qu’il soit lumière sur notre chemin. Et que cette lumière de la foi grandisse toujours en nous jusqu’à ce qu’arrive ce jour sans couchant, qui est le Christ lui-même, ton Fils, notre Seigneur ! »
Nous nous apercevons aussi que Marie est toujours présente dans les paroles et dans les gestes du Pape François. Voici quelques extraits des homélies et interventions où le Souverain Pontife explique sa profonde dévotion à l'égard de la Mère de Dieu.
Marie, mère de l’espérance
« L’espérance est la vertu de qui, faisant l’expérience du conflit, de la lutte quotidienne entre la vie et la mort, entre le bien et le mal, croit en la Résurrection du Christ, en la victoire de l’Amour. Nous avons entendu le chant de Marie, le Magnificat : c’est le cantique de l’espérance, le cantique du Peuple de Dieu en marche dans l’histoire. C’est le cantique de tant de saints et de saintes, certains connus, d’autres, beaucoup plus nombreux, inconnus, mais bien connus de Dieu : mamans, papas, catéchistes, missionnaires, prêtres, soeurs, jeunes, également des enfants, grands-pères, grands-mères : ils ont affronté la lutte de la vie en portant dans le coeur l’espérance des petits et des humbles. »
(Homélie du 15 août 2013)
Maîtresse des disciples du Christ
« Quand elle cherche le Christ, l’Église frappe toujours à la porte de la maison de sa Mère et demande : "Montre-nous Jésus". C’est d’elle que nous apprenons à être de vrais disciples. C’est pourquoi l’Église va en mission en marchant toujours dans le sillon de Marie. Chers amis, nous sommes venus frapper à la porte de la maison de Marie. Elle nous a ouvert, elle nous a fait entrer et nous a montré son Fils. Elle nous demande maintenant : "Tout ce qu’il vous dira, faites-le" (Jn 2, 5). Oui, Mère, nous nous engageons à faire ce que Jésus nous dira ! Et nous le ferons avec espérance, sûrs des promesses de Dieu et pleins de joie. Ainsi soit-il ». (Homélie du 24 juillet 2013)
Marie et la vie dans l’Esprit Saint
« La Vierge Marie nous enseigne ce que signifie vivre dans l’Esprit Saint et ce que signifie accueillir la nouveauté de Dieu dans notre vie. Elle a conçu Jésus par l’opération de l’Esprit, et chaque chrétien, chacun de nous, est appelé à accueillir la Parole de Dieu, à accueillir Jésus en soi et à l’apporter à tous. Marie a invoqué l’Esprit avec les apôtres au cénacle : nous aussi, chaque fois que nous nous réunissons en prière, nous sommes soutenus par la présence spirituelle de la Mère de Jésus, pour recevoir le don de l’Esprit et avoir la force de témoigner de Jésus ressuscité. » (Regina Coeli, 28 avril 2013)
Marie, icône de la foi
« Dans le contexte de l’Évangile de Luc, la mention du coeur noble et généreux, en référence à la Parole écoutée et gardée, constitue un portrait implicite de la foi de la Vierge Marie. Le même évangéliste nous parle de la mémoire de Marie, de la manière dont elle conservait dans son coeur tout ce qu’elle écoutait et voyait, de façon à ce que la Parole portât du fruit dans sa vie. La Mère du Seigneur est l’icône parfaite de la foi, comme dira sainte Élisabeth : "Bienheureuse celle qui a cru" (Lc 1, 45). » (Lumen Fidei, 58)
Marie, mère du Fils de Dieu
« Marie est étroitement associée, par son lien avec Jésus, à ce que nous croyons. Dans la conception virginale de Marie, nous avons un signe clair de la filiation divine du Christ. L’origine éternelle du Christ est dans le Père, Il est le Fils dans un sens total et unique ; et pour cela Il naît dans le temps sans l’intervention d’un homme. Étant Fils, Jésus peut apporter au monde un nouveau commencement et une nouvelle lumière, la plénitude de l’amour fidèle de Dieu qui se livre aux hommes. D’autre part, la maternité véritable de Marie a assuré au Fils de Dieu une véritable histoire humaine, une véritable chair dans laquelle il mourra sur la croix et ressuscitera des morts. Marie l’accompagnera jusqu’à la croix (cf. Jn 19, 25), de là sa maternité s’étendra à tout disciple de son Fils (cf. Jn 19, 26-27). Elle sera également présente au cénacle, après la Résurrection et l’Ascension de Jésus, pour implorer avec les Apôtres le don de l’Esprit Saint (cf. Ac 1, 14). Le mouvement d’amour entre le Père et le Fils dans l’Esprit a parcouru notre histoire ; le Christ nous attire à Lui pour pouvoir nous sauver (cf. Jn 12, 32). Au centre de la foi, se trouve la confession de Jésus, Fils de Dieu, né d’une femme qui nous introduit, par le don de l’Esprit Saint, dans la filiation adoptive (cf. Ga 4, 4-6). »
(Lumen Fidei, 59)
Une année nous nous trouvions en vacances dans les Pyrénées et nous décidions de passer à Lourdes car nous n’avions, mon épouse et moi, jamais mis les pieds dans cet endroit. Peut-être étonnant pour des catholiques pratiquants. Nous avons été à la fois attristés et choqués à la vue de toute cette dévotion à la vierge et ce « commerce » aux alentours du site. Beaucoup de monde, « une idolâtrie à son paroxysme », nous prions intérieurement que Jésus Christ le Ressuscité et Sauveur se révèle à tous ces pèlerins sincères.
II - LA CENE-EUCHARISTIE:
Le Seigneur Jésus Christ a institué deux ordonnances (ou sacrements) que l’Eglise doit observer : le baptême et la cène.
Pour ce qui nous concerne dans ce chapitre, Jésus a institué la cène de la manière suivante :
Matthieu 26 :26 à 29 « 26 ¶ Au cours du repas, Jésus prit du pain, puis, après avoir prononcé la prière de reconnaissance, il le partagea en morceaux, puis il les donna à ses disciples, en disant : - Prenez, mangez, ceci est mon corps. 27 Ensuite il prit une coupe et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant : - Buvez-en tous ; 28 ceci est mon sang, par lequel est scellée l’alliance. Il va être versé pour beaucoup d’hommes, afin que leurs péchés soient pardonnés. 29 Je vous le déclare : Désormais, je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. »
L’apôtre Paul nous dit : « 23 Car voici la tradition que j’ai reçue du Seigneur, et que je vous ai transmise : le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré pour être mis à mort, prit du pain, 24 et, après avoir prononcé la prière de reconnaissance, il le rompit en disant : « Ceci est mon corps : il est pour vous ; faites ceci en souvenir de moi. »25 De même, après le repas, il prit la coupe et dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance scellée de mon sang ; faites ceci, toutes les fois que vous en boirez, en souvenir de moi. » 1 Co 11 : 23 à 25
La cène, quant à elle, nous rappelle que Jésus a déjà accompli l’expiation de nos péchés, afin que nous puissions manger dans la présence du Seigneur avec une grande joie. La signification de la cène est complexe et riche. Il y a plusieurs choses symbolisés et affirmées dans la cène[6].
-
La mort du Christ : Quand
nous participons à la cène, nous symbolisons la mort du Christ parce que nos
actions donnent une image de sa mort pour nous. La fraction du pain symbolise
le corps du Christ qui a été rompu pour nous, et le vin versé symbolise le sang
du Christ qui a été répandu pour nous. C’est pourquoi la participation à la
cène est également une sorte de proclamation : « chaque fois que vous
mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du
Seigneur, et ceci jusqu’à son retour. » 1 Cor 11.26
-
Notre participation aux bienfaits qui découlent de la mort
du Christ : Jésus a commandé à ses
disciples : « Prenez, mangez, ceci est mon corps » (Mat
26.26). Quand nous prenons personnellement la coupe, nous proclamons par cette
action : « Je m’approprie les bienfaits qui découlent de la mort du
Christ. » Quand nous faisons cela, nous donnons un symbole de notre
participation aux bienfaits que nous a obtenus la mort du Christ.
-
Une nourriture spirituelle : de même que la nourriture ordinaire nourrit notre corps
physique , le pain et le vin de la cène sont une nourriture pour nous. Mais ils
présentent également le fait que le Christ nourrit et rafraîchit
spirituellement nos âmes- en fait, la cérémonie que Jésus a instituée est par
sa nature même destinée à nous enseigner cela/ Jésus a dit :
« - Oui, vraiment, je vous l’assure : si vous ne mangez pas la
chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez point
la vie en vous.54 Celui qui se nourrit
de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi je le ressusciterai
au dernier jour.55 Car ma chair est
vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage.56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi, et moi je demeure en lui.57
Le Père qui m’a envoyé a la vie en lui-même, et c’est lui qui me fait
vivre ; ainsi, celui qui se nourrit de moi vivra lui aussi par moi. »
Jésus ne nous invite
évidemment pas à manger littéralement son corps et son sang. Or s’il ne nous
invite pas à manger et à boire littéralement, c’est qu’il doit avoir à l’esprit
une participation spirituelle aux bienfaits de la rédemption. Cette nourriture
spirituelle, si nécessaire à nos âmes, nous le recevons quand nous participons
à la cène qui en est aussi le symbole.
Comment le
Christ est-il présent dans la cène ?[7]Le point de vue catholique romain : la transsubstantiation.
Selon l’enseignement de l’Eglise catholique romaine, le pain et le vin deviennent réellement le corps et le sang du Christ. Cela se passe au moment où le prêtre dit : »Ceci est mon corps » pendant la célébration de la messe. Au moment même où le prêtre dit cela, le pain est élevé et adoré. Cette action d’élever le pain et de déclarer corps du Christ ne peut être accomplie que par le prêtre. Chaque fois que la messe est célébrée, le sacrifice du Christ est réitéré (en un certain sens), et l’Eglise Catholique prend bien soin d’affirmer qu’il s’agit d’un réel sacrifice, même si ce n’est pas la même que celui que le Christ a accompli sur la croix.
Ainsi Ludwig Ott enseigne ce qui suit dans son livre Fundamantals of Catholic Dogma :
Le
Christ devient présent dans le sacrement de l’autel par la transformation de
toute la substance du pain en son corps et de toute la substance du vin en son
sang. […..] Cette transformation est appelée la transsubstantiation. (p.379)
Seul un prêtre validement ordonné a le
pouvoir de consacrer le pain et le vin. (p.397)
Le culte d’adoration (latrie) doit être
rendu au Christ présent dans l’Eucharistie [….]. Il découle de la plénitude et
de la permanence de la présence réelle que le culte d’adoration le plus élevé
(culte de latrie) est dû au Christ présent dans l(Eucharistie. (p.387)
On
peut tout d’abord objecter à l’enseignement catholique romain sur la cène qu’il
ne rend pas suffisamment compte du caractère symbolique des affirmations de
Jésus quand il déclare : « Ceci
est mon corps » ou « Ceci
est mon sang ». Jésus a souvent parlé de lui-même d’une manière
symbolique. Il a dit par exemple : « Je
suis le vrai plan de vigne » (Jn 15.1), ou « C’est moi qui suis la porte. Celui qui entre par moi sera
sauvé » (Jn 10.9), ou
« C’est moi qui suit le pain descendu du ciel » (Jn 6.41). De la
même manière, quand Jésus dit : »Ceci est mon corps », il parle
d’une manière symbolique, et non pas littérale ou matérielle.
De
plus, le point de vue catholique passe à côté de l’enseignement très clair du
Nouveau Testament sur le caractère définitif
et complet du sacrifice accompli par le Christ une fois pour toute pour nos
péchés : l’épître aux hébreux souligne cela à maintes reprises, comme
quand elle dit : « C’est
chaque année que le grand-prêtre de l’ancienne alliance pénètre dans le
sanctuaire avec du sang qui n’est pas le sien ; mais le Christ, lui, n’y
est pas entré pour s’offrir plusieurs fois en sacrifice. Autrement, il aurait
dû souffrir la mort à plusieurs reprises depuis le commencement du monde. Non,
il est apparu une seule fois, à la fin des temps, pour ôter les péchés par son
sacrifice. [….] Le Christ s’est offert une seule fois en sacrifice our porter
les péchés de beaucoup d’hommes. » (Hé 9.25-28). Dire que le sacrifice
du Christ continu ou est réitéré dans la messe a été, depuis la réforme, une
des doctrines catholique romaines les plus inacceptable du point de vue des
protestants.
Il
y a évidemment une présence symbolique du Christ, mais il s’agit également
d’une présence spirituelle, et il y a réelle bénédiction spirituelle attachée à
cette cérémonie.
Citons
Jean Calvin : « Ce sacrifice a été offert une seule fois, parce
que la puissance et l’efficacité de l’unique sacrifice de Jésus Christ sont
éternelles, comme lui-même l’a dit à haute voix sur la
croix : « Tout est accompli » (Jean 19.30). Autrement dit,
tout ce qui était nécessaire pour notre réconcilier selon la grâce du Père,
pour obtenir la rémission des péchés, la justice et le salut, tout cela a été
fait, réalisé et accompli par son seul et unique sacrifice, de telle manière
qu’aucun sacrifice ne pouvait être offert par la suite. C’est donc jeter un
opprobre et prononcer un blasphème intolérable contre Jésus Christ et son
sacrifice, accompli par sa mort sur la croix, que de répéter un sacrifice avec
la pensée d’en acquérir la rémission des péchés, de se réconcilier avec Dieu et
d’obtenir justice. »[8]
L’Eglise Catholique appelle les deux cérémonies, la cène et le baptême, des « sacrements » car elle enseigne que ses sacrements en eux-mêmes communiquent réellement la grâce aux gens. Je pense aussi que le terme ordonnances est plus approprié. Ce terme est jugé plus approprié parce que le baptême et la cène ont été « ordonnés » par le Christ[9].
Le baptême était appliqué dans le Nouveau Testament d’une seule manière : la personne baptisé était immergé ou mise entièrement sous l’eau avant d’être ramenée à la surface. Le baptême par immersion est donc le « mode d’administration » du baptême ou la façon dont le baptême était pratiqué dans le Nouveau testament, comme le montrent les raisons suivantes[10] :
1- Le mot grec baptizô signifie « plonger,
tremper, immerger » quelque chose dans l’eau ? C’est dans le sens le
plus courant de ce terme dans la littérature grecque ancienne, biblique et
extrabiblique.
2- Il convient de
traduirre le mot par « immerger » et cela est même probablement
nécessaire dans plusieurs passages du Nouveau Testament.
-
Marc
1.5, les gens étaient baptisés par Jean « dans le Jourdain » (gr. en, « dans », et non
« à coté de »ou « au bord de » ou « près de » la
rivière)
-
Marc
dit également qu’après avoir été baptisé Jésus « remonta de l’eau »
(Mc1.10, NSB)
-
L’Evangile
de Jean nous dit que Jean-Baptiste « baptisait à Enon, près de
Salim : il y avait là beaucoup d’eau » (Jean 3.23). Il fallait
beaucoup d’eau à Jean pour baptiser par immersion.
-
Après
que Philippe eut annoncé l’Evangile à l’eunuque éthiopien, « en continuant leur route, il arrivèrent près d’un point d’eau.
Alors, le dignitaire s’écria : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche
que je sois baptisé ? » (Ac. 8.36). Alors « Il ordonna d’arrêter le char ; tous deux descendirent dans l’eau, Philippe ainsi que l’eunuque, et
il le baptisa. Quand ils furent remontés
de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe. L’eunuque ne le vit
plus : il poursuivait son chemin, tout joyeux. » (Ac. 8.38-39)
3- Le symbolisme de notre
union avec le Christ dans sa mort, son ensevelissement et sa resurrection
plaide en faveur du baptême par immersion. Rm 6.3-4 « Ne savez-vous pas que nous tous, qui avons été baptisés pour
Jésus-Christ, c’est en relation avec sa mort que nous avons été baptisés ?
Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en relation avec sa mort
afin que, comme le Christ a été ressuscité d’entre les morts par la puissance
glorieuse du Père, nous aussi, nous menions une vie nouvelle. » Quand
le candidat au baptême descend dans l’eau, c’est une image de sa descente dans
la tombe et de son ensevelissement. Quand il sort de l’eau, c’est une image de
sa résurrection avec le Christ afin de mener une nouvelle vie. Le baptême est
donc une image très claire de la mort du croyant à son ancien style de vie et
de sa résurrection en vue d’une vie nouvelle en Christ. Mais le baptême par
aspersion ou par versement d’un peu d’eau sur la tête passe à côté de ce
symbolisme.
Les récits des baptêmes laissent entendre que le baptême n’était appliqué qu’à ceux qui faisaient une profession de foi crédible. Suite au sermon de Pierre à Pentecôte nous lisons : « Ceux qui acceptèrent les paroles de Pierre se firent baptiser. » (Ac. 2.41). Le texte précise Que le baptême a été administré à ceux qui ont accepté les paroles de Pierre et donc ont mis leur confiance en Christ pour être sauvés. On peut déduire qu’il convient d’accorder le baptême à ceux qui ont reçu l’Evangile et mis leur confiance en Christ pour être sauvés. L’Eglise catholique romaine enseigne que le baptême devrait être appliqué aux enfants. La raison pour laquelle elle enseigne cela est qu'elle croit que le baptême est nécessaire au salut, et que l’acte même du baptême produit le régénération. Par conséquent, selon ce point de vue, le baptême est un moyen par lequel l’Eglise confère aux gens la grâce salvatrice.
Ludwig Ott, dans son livre Fundamentals of Catholics Dogma donne les explications suivantes : Le baptême est le sacrement par lequel l’homme, étant purifié par l’eau au nom des trois personnes divines, naît de nouveau spirituellement.
Martin Luther s’est principalement efforcé d’enseigner que le salut dépendait de la foi seule, et non de la foi à laquelle s’ajoutent les œuvres. Si le baptême et la participation aux autres sacrements sont nécessaires au salut, parce qu’ils sont nécessaires pour recevoir la grâce salvatrice, alors le salut repose en réalité sur la foi et les œuvres, ce qui est contraire au message du Nouveau Testament qui enseigne clairement que la justification s’obtient par la foi seule. « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies. Personne n’a donc de raison de se vanter. » (Ep 2.8-9) ; De plus, « le don gratuit que Dieu accorde, c’est la vie éternelle dans l’union avec Jésus-Christ notre Seigneur. » (Rom.6.23)[11]
VI- LES INDULGENCES :
Selon la doctrine catholique, le péché est effacé par le sacrement du pardon (confession). Mais ce sacrement n'enlève pas la peine temporelle due au péché, qui se traduit généralement par un temps de purgatoire[12] si elle n'est pas d'abord purgée sur terre par des actes de foi et de charité (actes de réparation). Cette peine temporelle peut être atténuée voire effacée par l'indulgence. L’indulgence est dite partielle ou plénière, selon qu’elle libère partiellement ou totalement de la peine temporelle due pour le péché.
La plus célèbre des indulgences est celle accordée à quiconque aidera à la construction de la nouvelle basilique Saint-Pierre de Rome, au début du XVIème siècle. Tout l'argent nécessaire pour ces chantiers était alors prélevé auprès des fidèles. Le moyen le plus sûr pour cela consistait à vendre des « indulgences ». On entraînait donc certains fidèles à débourser de l'argent pour obtenir le pardon de leurs péchés. Cette pratique déclencha un scandale chez beaucoup de chrétiens qui y voyaient une manifestation de corruption des mœurs de l'Eglise. L'affaire des indulgences est le point de départ du mouvement de la réforme protestante. Il pointe du doigt une notion centrale pour les protestants : le salut de l'âme.
Martin Luther, fils d'un artisan
mineur, était un moine allemand de l'ordre des augustins, un milieu fortement
travaillé par les préoccupations religieuses. Indigné par la dérive commerciale
de l'Eglise avec l'affaire des Indulgences, il apposa, la veille de la
Toussaint, en 1517, sur la porte de l'église du château de Wittenberg (Saxe),
95 thèses ou arguments à discuter.
Le texte s’en
prend ouvertement au commerce des indulgences et affirme avec force que nous
sommes sauvés non par des dons en argent ou des messes dites en notre nom, mais
par la seule grâce de Dieu. Il s’oppose à la prétention des prêtres à pouvoir
monnayer l'accès au Paradis en désignant qui peut y entrer.Luthera aussi une lettre à l’archevêque de Mayence, chargé par le pape de la vente des indulgences en Allemagne : « Père vénérable en Dieu, veuille votre grâce jeter un œil favorable sur moi, qui ne suis que terre et cendres, et recevoir favorablement ma demande avec la douceur épiscopale. On porte par tout le pays, au nom de votre grâce et seigneurie, l’indulgence papale pour la construction de la cathédrale de Saint-Pierre de Rome. Je ne blâme pas tant les grandes clameurs des prédicateurs de l’indulgence (lesquels je n’ai point entendus), que le faux sens adopté par le pauvre, simple et grossier peuple, qui publie partout hautement les imaginations qu’il a conçues à ce sujet. Cela me fait mal et me rend malade… Ils croient que les âmes seront tirées du purgatoire, dès qu’ils auront mis l’argent dans les coffres. Ils croient que l’indulgence est assez puissante pour sauver le plus grand pécheur..»
Le commerce des indulgences avait déjà été dénoncé un siècle et demi plus tôt par John Wyclif (1320-1384) et Jan Hus (1369-1415).
Citons, pour être plus actuel, la lettre du pape François accordant l'indulgence à l'occasion du jubilé extraordinaire de la miséricorde, du Vatican le 1er septembre 2015.
« Ma pensée va, en premier lieu, à tous les fidèles qui, dans chaque diocèse ou comme pèlerins à Rome, vivront la grâce du Jubilé. Je désire que l’indulgence jubilaire soit pour chacun une expérience authentique de la miséricorde de Dieu, qui va à la rencontre de tous avec le visage du Père qui accueille et pardonne, oubliant entièrement le péché commis. Pour vivre et obtenir l’indulgence, les fidèles sont appelés à accomplir un bref pèlerinage vers la Porte Sainte, ouverte dans chaque Cathédrale ou dans les églises établies par l’évêque diocésain, ainsi que dans les quatre basiliques papales à Rome, comme signe du désir profond de véritable conversion.[….] Dans les chapelles des prisons, elles pourront obtenir l’indulgence et, chaque fois qu’elles passeront par la porte de leur cellule, en adressant leur pensée et leur prière au Père, puisse ce geste signifier pour elles le passage de la Porte Sainte, car la miséricorde de Dieu, capable de transformer les cœurs, est également en mesure de transformer les barreaux en expérience de liberté.[….] Enfin, l’indulgence jubilaire peut être obtenue également pour les défunts. Nous sommes liés à eux par le témoignage de foi et de charité qu’ils nous ont laissé. De même que nous les rappelons dans la célébration eucharistique, ainsi, nous pouvons, dans le grand mystère de la communion des Saints, prier pour eux afin que le visage miséricordieux du Père les libère de tout résidu de faute et puisse les accueillir dans ses bras, dans la béatitude qui n’a pas de fin. »
Et bien sûr encore le Pape termine sa lettre par : « M’en remettant à l’intercession de la Mère de la Miséricorde, je confie à sa protection la préparation de ce Jubilé extraordinaire. »
Terminons ce chapitre par deux citations de Jean Calvin : « Ma messe, la voici! C'est la Bible, et je n'en veux pas d'autre!» Au cours d'une réunion en 1534. Et : «C'est la ruse ordinaire de Satan de corrompre et abâtardir par tous moyens qu'il peut la bonne semence de Dieu, afin qu'elle ne mûrisse point pour apporter fruit.» Traité des scandales.
VII- LES RELIQUES :
Une relique est un souvenir matériel d'une personne vénérée; dans le catholicisme, il s'agit généralement d'un saint. Les premières des reliques sont les restes de la personne même.
On étendit aussi la dignité de reliques aux objets qui avaient touché les personnes vénérées, et on rechercha d'abord et surtout celles qui avaient été en contact avec le Christ et la Vierge dont on n'avait pas les corps : les reliques de la Passion; les clous de la vraie Croix, la couronne d'épines, le saint suaire, la sainte tunique, la colonne de la flagellation, la pierre du saint sépulcre, les gouttes du saint sang, les vêtements de la Vierge, chemise, voile, etc. On sait que selon la tradition chrétienne, la vraie Croix fut retrouvée par sainte Hélène en 326. On connaît moins les premières origines des reliques parfois étonnantes de la vie terrestre du Christ et de la Vierge : relique de la circoncision, saintes larmes, lait et cheveux de la Vierge : au Moyen âge où la foi était ardente et la critique historique nulle, les reliques de ce genre se multiplièrent à un point dont peuvent seuls se douter ceux qui ont lu les anciens inventaires de trésors de reliques.
On sait comment le clergé de la fin du Moyen âge, trop peu souvent digne de sa mission, tirait en maint lieu un profit exagéré de la pieuse curiosité des pèlerins pour des collections de ce genre, et comment le culte des reliques fournit un thème propice à l'éloquence des réformateurs qui le proscrivirent et voulurent qu'un traitement égal fût fait à la dépouille de tous les chrétiens.
En sa XXVe session, le concile de Trente enseigne (De invocatione, veneratione et reliquiis sanctorum) que les fidèles doivent porter respect aux saints corps des martyrs et des autres saints qui vivent avec Jésus-Christ, ces corps ayant été autrefois les membres vivants de Jésus-Christ et le temple du Saint-Esprit, et devant être ressuscités pour la vie éternelle et revêtus de la gloire, Dieu même faisant aux humains beaucoup de bien par leur moyen. De sorte que ceux qui soutiennent qu'on ne doit point honneur ou de vénération aux reliques des saints ou que c'est inutilement que les fidèles leur portent respect, ainsi que aux autres monuments, sacrés, et que c'est en vain qu'on fréquente les lieux consacrés a leur mémoire, sont absolument condamnés, comme l'Église les a déjà condamnés et comme elle les condamne encore.
Cette doctrine contient, deux choses qu'il importe de bien distinguer : d'une part, la vénération du corps des saints, en souvenir des choses que Dieu a accomplies en eux, et comme hommage à l'espérance en la résurrection; d'autre part, le culte des reliques, à cause des secours miraculeux dont elles sont les moyens, et l'efficacité des pèlerinages aux lieux où elles sont déposées. Ce dernier point fait vraiment question entre I'Église romaine et les Réformateurs.
Comme le déplore Calvin [13] : « au lieu de chercher le Christ en sa Parole, en ses sacrements et en sa Grâce, on s'amuse à ses robes, ses cheveux et ses drapeaux». Dans son traité, Calvin énumère toutes les reliques dont les Eglises d'Europe se font les sanctuaires et dont l'amoncellement suffit à les dévaloriser, quand ce n'est pas le ridicule de certaines pièces vénérées. Evoquant par exemple les lieux innombrables à posséder comme relique du lait de la Vierge, Calvin écrit que «tant y a que si la sainte vierge eût été une vache et qu'elle eût été nourrice toute sa vie, à grand peine en eût-elle pu rendre telle quantité, » Tout le livre est à l'avenant, ce qui vaut au lecteur beaucoup d'amusantes informations assorties de commentaires qui le sont également souvent.
J’ai été un tant soit peu choqué par une
lecture faite sur un journal : « NAPLES : LE MIRACLE DU SANG DE SAN GENNARO SE
RENOUVELLE DEVANT LE PAPE – 23.3.2015 »
« Encore une fois, le miracle a bel et bien eu
lieu, et les Napolitains sont rassurés : le sang de San Gennaro (Saint Janvier
ou Januarius en latin) s'est liquéfié en présence de François. Un bon présage
depuis des siècles pour tous les habitants de la ville. "Il semble que le
saint ne nous aime qu’à moitié », a toutefois plaisanté le Pape, avec son sens
de l'humour habituel, devant le reliquaire contenant le sang de saint Gennaro,
le protecteur séculaire de la ville de Naples. Si ce miracle se répète chaque
année lors de la fête du saint patron des Napolitains, c’est aujourd’hui devant
le Pape qu’il s’est déroulé.
Aucun pape n’avait
assisté à cet événement depuis 1848. L’histoire a également retenu que
le sang s’ était ainsi liquéfié en présence d’un pape au… 4e siècle, en
présence du pape Pie XI. Dans les rues alentours, la foule a crié les «
miracle, miracle! ». C’est avec ce « demi miracle » que s’achève presque la
première visite du Saint Père à Naples. Mais contrairement à ses deux
prédécesseurs sur le trône de Pierre, le pape François aura au moins en partie
eu droit aux faveurs du protecteur de la ville de Naples. »
Nous lisons
dans l’ancien testament Nombres 21 :7 à 9 : »Le peuple vint
trouver Moïse en disant : — Nous avons péché lorsque nous avons parlé contre
l’Éternel et contre toi. Maintenant, veuille implorer l’Éternel pour qu’il nous
débarrasse de ces serpents ! Moïse pria donc pour le peuple. L’Éternel lui
répondit : — Fais-toi un serpent en métal et fixe-le en haut d’une perche.
Celui qui aura été mordu et qui fixera son regard sur ce serpent aura la vie
sauve. Moïse façonna un serpent de bronze et le fixa au haut d’une perche. Dès
lors, si quelqu’un était mordu par un serpent, et qu’il levait les yeux vers le
serpent de bronze, il avait la vie sauve. »
En réponse à la reconnaissance de sa
culpabilité et de sa supplication, l’Éternel donne au peuple un moyen d’échapper
à ce châtiment. Il dit à Moïse de fabriquer une copie en bronze du reptile, et
de le mettre au sommet d’une perche. Plusieurs peuples de l’antiquité, comme
les Égyptiens, Phéniciens, et Grecs, faisaient du serpent un symbole de la
santé et de la guérison. Mais cette idée est complètement étrangère au texte et
aux Écritures en général. Ce reptile élevé sur une perche était l’image du
fléau qui détruisait le peuple, mais en position de vaincu. Il représentait
l’ennemi réduit à l’impuissance. Et il était élevé bien haut afin que tous les
Israélites puissent bien voir de loin le triomphe de Dieu sur le mal qui les
dévorait.
Le peuple avait demandé l’éloignement des
serpents ; mais la délivrance accordée par l’Éternel n’était pas celle
escomptée. Elle exigeait en effet une participation à sa guérison de
l’Israélite mordu ; il devait témoigner de sa confiance en Dieu en dirigeant un
regard suppliant et confiant vers ce signe de pardon et de délivrance. En cela,
et par tout ce récit, ce miracle devient le plus bel emblème que nous donne
l’histoire du peuple d’Israël de l’œuvre de la future rédemption, et une
préfiguration du Christ. En effet, il a été élevé sur une croix afin que ceux
qui à titre personnel placent en lui leur confiance ne périssent pas, mais
reçoivent la vie éternelle. Je lis le passage de l’Évangile.
« Et
comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de
l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque
croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » Jean
3:13-16.
Par la suite, ce serpent de bronze devint
bien sûr l’objet d’un culte idolâtre avec pèlerinages, apparitions et tout ça.
Alors, le roi Ézéchias avec beaucoup de courage détruisit cette relique. Je lis
le passage :
« Il fit
disparaître les hauts lieux, briser les stèles des idoles, couper le pieu sacré
de la déesse Achéra. Il fit aussi mettre en pièces le serpent de bronze que
Moïse avait fabriqué, car jusqu’à cette époque-là, les Israélites faisaient
brûler des parfums pour lui ». 2Rois 18:4
PRINCIPALES DIFFERENCES
ENTRE CATHOLIQUES ET PROTESTANTS
Sola scriptura : La Bible est l'autorité suprême en matière de doctrine. Les protestants reviennent aux fondamentaux de la Bible et rejettent les traditions catholiques.
Sola fide : Le salut n'est pas donné par les sacrements ou la religion mais par la foi seule. Rejet des sept sacrements catholiques : le baptême, la confirmation, l'eucharistie, la pénitence, l'onction des malades, les Saints Ordres, et le mariage. Les protestants ne reconnaissent que trois sacrements : le baptême, le mariage et l'eucharistie (différent des catholiques car il n'y a pas de cérémonial autour de l’Ostie).
Sola gratia : Le salut s'obtient par la grâce divine, il n'est pas le résultat des efforts ou mérites. Ce précepte rejette notamment le commerce des Indulgences.
Solus Christus : Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et nous. Rejet de l'autorité papale et de l'Eglise.
Soli Deo gloria : Dieu est le seul qu'il faut adorer et prier. Les protestants rejettent les cultes catholiques autour de la Vierge Marie et des Saints (absents de la Bible).
-
La Bible enseigne que nous ne devons pas nous
agenouiller devant les statuts, c’est une portion des dix commandements et la
loi de Dieu fait partie de l’évangile. L’Eglise Catholique Romaine encourage à nous
prosterner devant les statuts.
-
La Bible enseigne que tous ont péché, sauf
Jésus. L’Eglise Catholique Romaine enseigne que Marie était sans péché.
-
La Bible déclare que Jésus est le seul
médiateur entre Dieu et les hommes. L’Eglise Catholique dit que Marie est
Co-médiatrice.
-
La Bible dit que le christ s’est offert en
sacrifice sur la croix une fois pour toute, Hébreux 7 :27. L’Eglise
Catholique Romaine enseigne que le Prêtre sacrifie le Christ sur l’autel chaque
fois qu’il célèbre la messe.
-
La Bible nous enseigne que tous les chrétiens
sont des saints et des prêtres, Ephésien 1 :1. L’Eglise Catholique Romaine
dit que les saints et les prêtres sont une caste spéciale au sein de la
communauté chrétienne.
-
La Bible enseigne à confesser vos péchés à Dieu
seul, que Dieu seul peut pardonner les péchés. L’Eglise Catholique Romaine dit
que vous devez confesser vos péchés aux prêtres.
-
La Bible dit qu’avant son baptême, une personne
doit être enseignée par l’Evangile et les commandements du Christ dans un
esprit de repentance. L’Eglise Catholique Romaine enseigne que les petits
enfants doivent être baptisés ou bien
que, s’ils meurent avant d’être baptisé, ils seront expédiés en enfer.
-
Les enseignements concernant le purgatoire, les
prières pour les morts ne sont nulle part dans les Ecritures, mais ils sont des
reliquats du paganisme.
Nous n’avons pas besoin de
« mériter » le salut. D’ailleurs ça nous serait impossible, à nous
les humains, nos bonnes actions ne peuvent pas contribuer à notre salut. Le
salut, c’est gratuit. C’est un cadeau de Dieu, promis à tous.
Cette promesse, nous la recevons par
la foi seule, par la confiance que nous avons en Dieu, qui nous apporte la
bonne nouvelle par Jésus-Christ. Jésus-Christ seul médiateur entre Dieu et les
humains.
Aucun pouvoir humain ne peut s’interposer.
Le salut, c’est un cadeau. Nous le recevons. Non pas parce que nous sommes
bons, mais parce que Dieu et bon. A Dieu seul la gloire! Jésus-Christ incarne
cette bonne nouvelle. C’est par l’Ecriture seule, par la Bible, que l’on accède
à sa Parole.
Nous savons qu’à la réforme les protestants montent aux bûchers, par
dizaines de milliers. Exécutés pour avoir simplement refusé de revenir au
catholicisme romain, c’est-à-dire :
- Pour avoir refusé de s’agenouiller devant les statues, (puisque le
deuxième commandement du décalogue (9) l’interdit),
- pour avoir recraché l’hostie au nez et à la barbe du prêtre (car
confondre Dieu et le pain serait une idolâtrie blasphématoire),
- pour avoir persisté à proclamer que le purgatoire n’existe pas (il
n’y en a pas trace dans la Bible),
- pour avoir chanté les psaumes, ou possédé une Bible en français, sans
annotations du clergé (c’est interdit pas le concile de Trente),
- pour avoir refusé de saluer une procession ou de partir en pèlerinage
(acquérir des mérites ne rime à rien, le salut est gratuit ; vénérer des
reliques est une infamie païenne, une offense au seul vrai Dieu),
- pour avoir mangé du lard pendant le carême (la bonne nouvelle de
l’évangile ne nous invite pas à la pénitence),
- pour avoir refusé de prier pour les morts (puisqu’ils sont déjà entre
les mains de Dieu en qui nous avons pleine confiance, lui demander ce qu’il
nous a déjà donné serait une insulte blasphématoire),
- pour avoir dit qu’il n’y a que deux sacrements (selon l’évangile
Jésus-Christ n’institue que le baptême et la cène),
- pour avoir nié l’autorité d’un « clergé » distinct des
laïcs (un seul est notre Père, celui qui est dans les cieux (10), c’est la
Bible qui fait autorité),
- pour avoir refusé de vénérer et de prier la mère de Jésus et les
« saints » (les prières ne s’adressent qu’à Dieu, Jésus-Christ est le
seul intermédiaire entre lui et les humains, dans l’évangile)…
DIEU VEUT QUE TOUS LES HOMMES SOIENT SAUVES ET PARVIENNENT A LA
CONNAISSANCE DE LA VERITE :
La
Bible dit clairement: «Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et
parviennent à la connaissance de la vérité» 1 Timothée 2.4
La
Bible dit aussi : Romains 3:23 « Car tous ont péché et sont privés de la
gloire de Dieu » et « Le salaire du péché, c'est la mort » Romains
6.23
Tous
ont péché, et à cause de cela, tous doivent être condamnés.
Mais
Jésus est venu pour sauver et libérer les pécheurs.
Il
nous dit comment être sauvé, il faut parvenir à la connaissance de la vérité.
Mais quelle vérité ?
Jésus
a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie; nul ne vient au Père que par
moi » Jean 14.6.
Être
sauvé, c'est parvenir à la connaissance de Jésus.
1
Timothée 2.5-6 dit bien : « Car il y a un seul médiateur entre Dieu et les
hommes, Jésus-Christ homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous ».
Dans
son humanité, Jésus a donné sa vie pour tous les hommes afin de les sauver;
c'est pourquoi il est leur médiateur, qui les conduit au Dieu de vérité.
A
la croix, il s'est donné lui-même, sa vie est une rançon qui nous libère du
mal.
Son
pardon nous rapproche de Dieu. La preuve que Dieu veut que tous les hommes
soient sauvés (v.4), sans exception, sans exclusion, c'est que Jésus a donné sa
vie en rançon pour tous (v.6) !
Je pense à la
profondeur de l’amour de Dieu pour nous à la croix. Quelle est la profondeur de
l’amour de Dieu? La Bible dit : «O profondeur de la richesse, de la
sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses
voies incompréhensibles!» (Epitres aux Romains 11.33). Il peut attirer tout
pécheur vers le ciel. Jésus a dit : «Et moi, quand j’aurai été élevé de la
terre, j’attirerai tous les hommes à moi.» (Evangile de Jean 12.32).Pensez à la croix pendant quelques instants. Pensez aux souffrances de Christ pour vous. C’est vous et moi, tous les peuples du monde, qui ont planté les clous dans Ses mains et dans Ses pieds. Nous avons tous une part de responsabilité dans la mort de Christ à cause de nos péchés.
C’est le grand amour de Dieu pour chacun de nous qui a permis que Son Fils endure une telle souffrance.
Vous et moi avons péché contre Dieu. Mais Son œuvre véritable était la croix. C’est là que s’est joué l’éternité. Votre corps finira dans une tombe, mais votre âme et votre esprit vivront éternellement. Où passerez-vous l’éternité? Au ciel ou en enfer? Cette décision sera prise en fonction de ce que vous ferez de la croix parce que de la croix, Christ vous demande de vous repentir de votre péché et de Le recevoir comme Seigneur et Sauveur. De la croix, Jésus est venu vers nous par Sa mort pour nous secourir.
Sur la croix, Il s’est écrié d’une voix forte : «Père, je remets mon esprit entre tes mains.» (Lc 23.46) Personne n’a pris Sa vie, c’est Lui qui la donnée volontairement. Il a abandonné Son esprit entre les mains de Dieu le Père et par cet acte, Il a conféré à chacun d’entre nous la possibilité de recevoir le don de la vie éternelle. Vous aussi pouvez avoir la vie éternelle. L’invitation de Jésus est offerte à tous.
Nous étions perdus, troublés, sans but ni sens dans la vie, sans l’assurance d’une vie future, mais par Sa mort Jésus nous a sauvés. Nous pouvons l’appeler aujourd’hui, «Seigneur» et «Sauveur». Êtes-vous sûr(e) qu’Il est votre Seigneur et votre Sauveur? Des milliers de gens vont à l’église, mais ils ne sont pas sûrs de s’être donnés à Christ.
À la croix, la foule alentour criait : «Sauve-toi toi-même! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix.» (Evangile de Matthieu. 27.40). D’autres disaient : «Il a sauvé les autres, mais Il ne peut pas se sauver Lui-même.» (Evangile de Matthieu. 27.42). Ils se moquaient, raillaient et riaient. Christ est resté sur la croix pendant six heures entre deux brigands (Evangile de Luc 23. 39-44). Tous deux méritaient la mort selon la loi romaine. Mais l’un d’eux se tourna vers Jésus et vit qu’il était différent. Il s’est probablement dit : «Il doit être le Fils de Dieu et le Sauveur.» Il dit alors : «Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.» (Evangile de Luc 23. 42) Quel acte de foi! Jésus était différent et que lui dit-il? «Aujourd’hui tu seras avec moi au paradis.» (Evangile de Luc 23.43). Ce brigand sera au ciel car Jésus lui a pardonné par Sa mort à la croix.
Le pardon et la miséricorde de Dieu dépassent tant notre entendement que nous avons du mal à en parler.
Connaissez-vous Christ? Connaissez-vous le pardon de la croix et la puissance de la résurrection? Êtes-vous pardonné? Avez-vous reçu la vie nouvelle? Je vous encourage de vous donner à Christ. Dieu vous aidera si vous en avez le désir.
Sola
gratia :
Le
salut s'obtient par la grâce divine, il n'est pas le résultat des efforts ou
mérites.
[1]
« 500e anniversaire de la naissance de Jean Calvin 2009 - L’audace d’une
parole libre »
[2]Vidéo
youtube « INCROYABLE Le pape reçoit l’adoration des évangéliques… »
[3] Catéchisme
de l'Eglise Catholique, § 2677. Ed. Centurion/Cerf/Fleurus-Mame/Librairie Editrice
Vaticane, Paris, 1998.
[4] Catéchisme,
§ 508
[5] Par
exemple, dans Matthieu 13:55, nous lisons : "Sa mère ne s'appelle-t-elle
pas Marie ? et ses frères, Jacques, Joseph, Simon, et Jude ?"
[6]
Théologie Systématique de Wayne Grudem page 1093
[7]
Théologie Systématique de Wayne Grudem pages 1095 à 1097
[8]
Institution de la religion chrétienne, Jean Calvin, page 1358
[9] AH
Strong, Systematic Theologiy, déclare : « Aucune ordonnance n’est un
sacrement dans le sens catholique romain qu’elle confèrerait la grâce »
(p.930)
[10] Théologie
Systématique de Wayne Grudem pages 1066 à 1068
[11] Théologie
Systématique de Wayne Grudem pages 1070 à 1073
[12] Le 3 décembre 1563 le Concile de Trente
affirme l'existence du purgatoire en tant que "Sainte doctrine." Lieu
de purification temporaire en attente du jugement dernier, le
"purgatorium" est rejeté par les protestants.
[13]
« Le traité des reliques » traité de 1543. Rédigé en français,
satirique, cet écrit de Calvin est considéré aujourd'hui comme un des
chefs-d’œuvre de la langue française.
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