MON TEMOIGNAGE


DE L’IDOLATRIE A LA FOI EN JESUS CHRIST
 
ERREURS DOCTRINALES
 
DE LA RELIGION CATHOLIQUE ROMAINE



MON CHEMINEMENT :


Je suis né le 6 mars 1951 à Marseille. Je n’irai pas jusqu’à dire que je suis « fier d’être marseillais », mais j’aime cette ville car j’y ai vécu mon enfance, mon adolescence et une partie de ma vie d’adulte. Beaucoup de bons souvenirs.
 
J’ai vécu dès mon enfance et cela jusqu’à mon mariage avec Nicole dans le 7ème arrondissement rue chateaubriand. Encore dans ma mémoire les cris du rémouleur, du vitrier, du vendeur de glace pour les glacières, du chiffonnier et de la vendeuse de limaçons. J’évoque tout cela pour faire plaisirs à tous les marseillais de mon âge…Un papa artisan plombier et une maman s’occupant de la maisonnée et de ses enfants, ses enfants car j’ai une sœur qui à 12 ans de plus que moi.
 
J’ai grandi au sein d’un foyer où mes parents m’ont manifesté beaucoup d’amour et pour cela j’en suis reconnaissant à mon Dieu. Mon papa socialiste et ma maman très pieuse, tous les deux catholiques. Mon père n’aimait pas trop les curés mais respectait la vie pieuse de ma mère. En pensant à mon père, je souriais quand je regardais les films de Don Camillo….
 
Ma mère nous a élevé en nous encouragent à respecter Dieu et en pratiquant la religion catholique. Je ne suis jamais allé au catéchisme car ma sœur à refuser d’y aller car elle avait peur des religieuses, peut-être était-ce leur façon de s’habiller avec leur grande cornette ! Aussi elle n’a pas insisté pour moi.
 
Etant très pieuse, maman allait souvent à l’église et particulièrement à l’église Saint Victor à Marseille. Elle priait la vierge Marie et cela dans la crypte de cette église et dès mon jeune âge je me suis retrouvé souvent près d’elle et assistait à sa dévotion et prières silencieuses entouré de plusieurs autres dames pieuses. Je l’avoue cela était très long avec une atmosphère de tristesse. Il ne fallait surtout pas oublier de faire bruler un cierge. Chaque année à l’époque de la chandeleur j’avais droit à deux petits cadeaux, des navettes de St Victor  qui sont très bonnes et une médaille bénie de la vierge Marie. Je portai ces médailles avec une épingle à nourrice que j’accrochai consciencieusement sur mes habits à l’abri quand même des regards. Je ne devais surtout pas m’en séparer car elles étaient un garant de protection et de bénédiction. Au long des années le nombre grossissait. J’ai donc grandi dans cette ambiance de superstition.
 
Là où nous habitions, nous avions une voisine qui vivait seule avec ces deux enfants. Elle était très pieuse aussi mais protestante évangélique. Mes parents l’appréciaient beaucoup mais il fallait éviter de parler de nos différences. Marthe (prénom de cette voisine) nous parlait souvent de Jésus Christ avec une grande conviction mais sans nous attaquer sur notre croyance. Tout cela m’intriguais, car je connaissais bien le petit Jésus de la crèche, petit santon que nous mettions dans la crèche  à minuit le 24 décembre. Entre parenthèse, ce qui m’a toujours fait sourire c’est que mon père, se disant athée, tenait quand même à ce que la crèche soit toujours faites à Noël à la maison et quelquefois lui-même déposait le petit Jésus dans la crèche au moment prévu. Je le taquinais avec beaucoup d’affection en lui faisant remarqué que malgré son athéisme il tenait à la crèche, sa réponse était toujours la même « TRADITION mon fils, TRADITION….. ».
 
Maman et moi étions très respectueux de la vierge Marie, elle était notre protection notre médiatrice entre Dieu et nous dans nos prières.
Marthe me parlait régulièrement de Jésus Christ, fils de Dieu, seul médiateur entre Dieu et les hommes, sa mort sur la croix pour nos péchés en citant l’évangile de Jean chapitre 3 versé16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » J’étai très sceptique mais à la fois très intéressé et interpellé car quand même elle citait le texte de la Bible, parole de Dieu. Ce qui me marquait dans son témoignage s’était sa douceur, sa certitude, sa foi, sa joie et son espérance d’une autre vie après la mort et tout cela par grâce. Pour nous catholiques nous restions toujours dans le faire, les œuvres pour gagner le Paradis restant toujours dans l’incertitude. Elle me lisait la bible et principalement l’évangile de Jean. Pour nous la Bible était le livre des protestants donc pas pour nous. Elle me donnait des traités pour jeunes parlant du salut par Jésus Christ. Je le prenais chaque fois avec respect mais sans le lire. Pourvu qu’elle ne m’interroge pas sur le contenu et mon impression.
 
J’ai grandis dans cette atmosphère religieuse et le témoignage persévérant de Marthe. Je suis devenu ami avec ses enfants et particulièrement l’un d’eux qui souvent m’aidait dans mes études. Une année  j’ai été invité à la fête de  Noël dans leur église à Mazargues dont le Pasteur était Kenneth. Pour moi une joie d’y participer et quelle surprise quand ma mère et mon père m’ont autorisé à y aller ! J’avais beaucoup apprécié cette fête, beaucoup de monde et surtout de jeunes. Le pasteur m’a invité aux réunions de jeunes à laquelle se rendait le fils de Marthe. Alors là ce fut pour moi une autre expérience, car comment allaient réagir mes parents. Kenneth me proposa de les rencontrer. Mon père recevoir le pasteur, car je savais que les curés et les pasteurs il les mettait dans le même sac ! Je crois que j’ai commencé à prier. Mais prier qui ? Marie, Dieu, Jésus ? Je me suis adressé à Jésus Christ. A mon grand étonnement papa a accepté de recevoir Kenneth. Tout le monde pria pour cela ; Marthe, son fils et je pense que ma maman ayant peur de cette rencontre pria elle aussi. La rencontre se passa très bien. Kenneth accepta de boire un peu de pastis avec beaucoup d’eau, alors là pour un marseillais c’était un comble…. Un pasteur qui accepte de trinquer avec lui. En partant mon père embrassa le pasteur, heureusement que j’étais assis car comme on dit dans le midi j’en serai tombé « le cul par terre ». Et là j’ai commencé un long cheminement avec une église évangélique et mon approche de l’évangile. L’année d’après j’ai été invité à participer à un camp de jeunes à Neyrac les Bains en Ardèche. Qu’elle joie pour moi de pouvoir vivre quelques jours sans mes parents et avec d’autres jeunes. Nouvelle étape de foi, mes parents vont ils accepter, laisseront ils le « pitchoun » partir d’autant plus que le camp était sous tente ? Nouveau miracle, me voilà partir pour l’Ardèche. Un souvenir inoubliable car c’est à ce moment là que j’ai donnai mon cœur et ma vie à Jésus Christ. Jeux, randonnés, soirées festives et spirituelles. L’avant dernier soir  le message était apporté par Kenneth. Il invita ceux qui le désiraient de recevoir le Seigneur Jésus Christ dans leur cœur. J’avais bien saisi le message de l’évangile et ce soir-là le Saint Esprit me convainc de péché, un miracle pour moi car étant un jeune bien « rangé » je n’avais pas conscience de mon péché et me croyait pas si mal que ça ! Je fus persuadé que Jésus Christ était mort sur la croix pour mes péchés et que Lui seul était le seul intermédiaire entre Dieu et moi. J’étai très impressionné de l’intervention de Dieu dans ma vie ce soir-là. Une soirée forte en émotion et merveilleuse. Je pris alors la décision de me repentir de mes péchés et de recevoir Christ comme mon Sauveur. Je fis la prière proposé par le Pasteur et leva ma main en signe de réponse à l’appel et d’engagement. Je ne pourrai jamais oublier cela. Je fus convaincu d’être pardonné et que Jésus Christ était réellement vivant et qu’il était mon Sauveur personnel. J’ai eu la sensation qu’un poids de plusieurs dizaines de kilos m’avait été ôté de dessus mes épaules, mon cœur était léger et une joie indescriptible remplit mon coeur. Après chaque rencontre il y avait une petite collation et je me souviens que ce soir-là, étant tellement heureux,  j’allais vers les participants avec plaisir pour les servir.
 
Durant le mois qui succéda mon retour à la maison, un soir allongé dans mon lit au moment ou j’allais m’endormir j’ai une vision et vis une croix toute brillante. Quand même effrayé mais dans la paix je me leva me mis à genoux au pieds de mon lit et pria Jésus en le remerciant pour son sacrifice sur la croix et je me souviens que des larmes coulaient sur mon visage. Le lendemain je me rendis chez Marthe à la fois remplis d’émotion et de crainte j’avais peur de basculer dans le mysticisme. Avec douceur et en me citant des exemples de la parole de Dieu, elle me tranquillisa en me rappelant que Dieu souvent se révélait à ces créatures par des songes et visions.
 
Je continuais à aller à l’église et recevait l’enseignement. Je gardais tout précieusement dans mon cœur sans en parler pour le moment à mes parents.
 
L’année d’après en été je participai de nouveau au camp de jeunes en Ardèche. Chaque années des personnes étaient baptisés par immersion gans la rivière. Bien sur pour moi j’avais reçu déjà mon baptême catholique à ma naissance. Me refaire baptiser ? Convaincu que la parole de Dieu était la vérité, j’approfondi encore les textes sur le baptême d’eau selon le nouveau testament. Le Saint Esprit me convainc et je pris la décision d’aller trouver Kenneth pour lui demander de me baptiser. Mais un gros problème se présenta devant moi, et ma mère ? Que va-t-elle dire ? Que va-t-elle en penser ?
 
Le pasteur m’expliqua que cet engagement était le mien. Sans mentir à ma mère, je pouvais être baptisé et prier le Seigneur Jésus Christ de m’avertir du moment favorable pour le lui dire et de faire un miracle pour que tout se passe bien.
 
La veille de mon baptême, je marchais le long de la rivière seul et méditait la parole de Dieu et sur mon engagement qui était pour moi très solennel. Tout en marchant, soudain une petite voix dans mon cœur me dit « les médailles ». Je compris immédiatement ce que cela voulait dire. Je dis au Seigneur que déjà je me faisais baptiser, mais me débarrasser de mes médailles s’était trop me demander. Mais avec toute son autorité et sa douceur le Saint Esprit me convainc. Tout en pleurant je pris mes médailles au nombre de 14, j’avais 14 ans au moment de mon baptême et les jeta dans la rivière. J’étais tout tremblant mais comme à ma conversion tout mon être vibrait de joie et là encore un grand poids fut lever de dessus de moi. J’ai compris bien après que j’avais vécu une auto libération et l’Esprit Saint avait été à ce moment tout mon soutien. La superstition et la peur me quitta et depuis ce jour-là une seule chose était importante dans ma vie, l’œuvre de la croix du Christ. UN SEUL MEDIATEUR ENTRE DIEU ET MOI : JESUS CHRIST.
 
Je continuais à étudier la parole, participer à la vie de l’église et grandissait dans la foi. Une chose que je partage très souvent c’est que mon pasteur m’a communiqué l’amour de la Bible et de Jésus Christ, oui amoureux du Fils unique de Dieu.
 
Ma mère et mon baptême, là encore un miracle. Un jour le Saint Esprit me dis « c’est le moment ». Quoi Seigneur, le moment de quoi, car bien sûr le temps s’était écoulé depuis le baptême. Je compris qu’il s’agissait de parler à ma mère de mon baptême. Je n’en menais pas large, comment lui dire… Décidé d’obéir, tout tremblant j’allais voir ma mère et lui dis : « Maman, j’ai quelque chose à te dire ! ». Elle était petite de taille mais avec un caractère affermis. « Quoi encore ? ». Je me suis fait baptiser par immersion comme l’enseigne la Bible…. Un grand silence, court mais qui m’a semblé très très long. Elle me répondit très tranquillement ; « Si c’est ta conviction, tu as bien fait ! » Alors là j’ai pris ma mère dans mes bras et l’embrassas. J’ai loué le Seigneur pour sa fidélité et son miracle.
Je ne remercierai jamais assez mon Dieu de m’avoir, par pure grâce, éclairé et révélé tout son Amour et le salut par Son Fils Jésus Christ. Ma mère et moi suivions tous les rites catholiques avec une grande sincérité mais nous étions sincèrement dans l’erreur.
Je désire maintenant continuer en parlant du culte marial et autres erreurs du catholicisme romain, de la réforme et message puissant et libérateur de l’Evangile.



LA DOCTRINE ET PRATIQUES DE LA RELIGION CATHOLIQUE ROMAINE ET LA REFORME:

Mes propos qui vont suivre n’ont pas le but de critiquer les catholiques car parmi eux je suis conscient d’avoir des sœurs et frères dans la foi, mais de dénoncer des erreurs doctrinales en priant que le Saint Esprit puisse éclairer des personnes qui se trouvent dans la même situation que je me trouvais.
Je citerai l’ancien président de la Fédération Protestante de France qui disait : « Voyez-vous, j’aime Calvin ! Cela date du temps où il fallait lire L’Institution chrétienne pour prétendre progresser dans ses études de théologie. D’autres plus savants que moi, le dédouaneront de sa double prédestination ou de sa mollesse à défendre Servet. Ce que j’aime chez Calvin c’est sa façon de dire joliment des vérités difficiles ! Il n’entendait pas se laisser « embabouiner » par les cauteleux de son temps qui aboyaient comme des chiens ! Le politiquement correct n’était pas encore inventé. Il fustigeait donc gaiement les papistes, ce qui ne l’empêchait pas de percevoir que « dans leur dissipation de l’Église quelques traces leur sont demeurées par la grâce de Dieu ». Pour célébrer son anniversaire, allez le « raccointer » et partager avec lui aujourd’hui, l’audace d’une parole libre. » [1]
J’utiliserai aussi ce terme actuel, je ne serai pas « politiquement correct » dans mes propos. Je parlerai avec respect mais en énumérant les divergences fondamentales de points doctrinaux.
Il y a quelques temps sur internet j’ai visionné un reportage[2] ou un prêtre anglican « Tony Palmer » partageait  un message spécial  du Pape François à une assemblée de pasteurs charismatiques et pentecôtistes, message enregistré sur un smartphone. C’est un appel à l’unité qui leur est lancé en vue de s’unir et de renouer avec l’église catholique.
Je ne citerai que quelques partages. Tony Palmer affirme que « Nous savons que durant les milles premières années de notre ère, il n’y avait qu’une église, qui est appelé l’église Catholique. Or le mot catholique signifie « universel », cela ne signifie pas « romain ». Si vous êtes né de nouveau, levez la main : alors vous êtes catholiques ! ».  Nous assistons à une une volonté de gommer les distinctions existantes entre catholiques et protestants, avec beaucoup de précautions.
Tony Palmer : « Reprenez, rachetez ce qui vous appartient : nous sommes catholiques ! Puis survient la scission, à la fin du premier millénaire avec l’Orient Orthodoxe et l’occident, 2 églises. Ensuite, 500 ans plus tard vous avez Luther et sa protestation. 3 églises en 1500 ans, 3 dénominations, non pas trois églises. Puis de la protestation de Luther jusqu’à nos jours on voit apparaitre 33 000 nouvelles dénominations. »
Il appelle le développement du mouvement protestant, ou Réforme protestante, « la protestation de Luther », comme s’il s’agissait seulement de la rébellion, du mécontentement d’un prêtre isolé. Mais en réalité c’est un mouvement issu de nombreux désaccords théologiques.
Tony Palmer : « L’église Catholique croyait au salut par les œuvres et c’était la raison de la protestation. En 1999 Catholiques et Luthériens firent une déclaration commune, parce qu’il y a dans l’église protestante, des formes de salut bon marché. Les gens sont né de nouveau, mais ne portent pas de fruits, et ceci parce que nous n’avons pas même recherché les fruits effectivement cela n’était pas utile, puisque ce n’était pas une chose nécessaire au salut, et disons-le ce n’est plus d’actualité. Mais ils permettent de juger si vous êtes sauvés. Alors qu’ont fait ces deux églises ? Elles ont mis les deux définitions bout à bout ! Ecoutez je vais vous lire mot à mot prise du site Catholique du Vatican : « La justification  signifie que le Christ lui-même est notre justice, car nous participons à cette justice par l’esprit Saint et selon la volonté du Père. Nous, Catholiques et Protestants, croyons et confessons ensemble : c’est seulement par la grâce au moyen de la foi en l’action salvifique du Christ, et non sur la base de notre mérite, que nous sommes acceptés par Dieu et que nous recevons l’Esprit Saint qui renouvelle nos cœurs, nous habilite et nous appelle à accomplir des œuvres bonnes. »? Parce qu’en 1999, l’Eglise catholique romaine et l’Eglise protestante Luthérienne ont signé un accord qui a mis fin à la protestation. Luther croyait que nous sommes sauvés par grâce par le moyen de la foi seule, amen ! »
Luther n’était pas le seul à croire ceci, des dizaines de milliers de chrétiens dévoués voulaient revenir à la Bible. Jean Hus y croyait, Wyclif y croyait, Tyndale y croyait, tous les grands réformateurs y croyaient. Ce n’était pas seulement Luther.
Puis vient l’intervention du Pape : « Chers frères et sœurs, excusez-moi parce que je parle en Italien. Mais je ne parle pas Anglais. Mais je ne veux parler ni l’italien, ni l’anglais, mais du fond du cœur. C’est un langage plus simple, et plus authentique et ce langage du cœur possède une grammaire spéciale. Une grammaire simple. Avec deux règles : Aimer Dieu par-dessus tout, et aimer son prochain parce qu’il est votre frère et votre sœur. Avec ces deux règles nous pouvons aller de l’avant Je suis ici avec mon frère, mon frère évêque, Tony Palmer. Nous sommes amis depuis des années. Il m’a parlé au sujet de votre conférence, de votre assemblée. Et il me donne l’occasion de vous saluer. Une salutation joyeuse et emprunte de nostalgie. Joyeuse car cela me donne la joie de vous voir réunis pour adorer Jésus Christ, le seul Seigneur pour prier le Père et recevoir le Saint Esprit. Cela me procure de la joie parce que nous pouvons voir que Dieu travaille dans le monde entier. De la nostalgie car…. Mais il arrive, comme dans nos quartiers d’habitation dans les villes, qu’il y ait des familles qui s’aiment et des familles qui ne s’aiment pas, des familles qui s’unissent et des familles qui se séparent. Nous sommes en quelque sorte…..permettez-moi de vous le dire… séparés.. Séparés, parce que c’est le péché qui nous a séparés, tous nos péchés ; les malentendus à travers l’histoire. Ce fut un long chemin semé de péchés, que nous avons tous partagé ! Qui doit-on blâmer ? Nous partageons tous la responsabilité. Nous avons tous péché. Il n’y en a qu’un seul qui soit sans reproche, le Seigneur .Il n’y en a qu’Un seul qui soit : le Seigneur. J’ai le désir ardent que cette séparation prenne fin pour trouver la communion. Je suis nostalgique de cette étreinte dont la Sainte Ecrite parle, quand les frères de Joseph ont commencé à souffrir de la famine et qu’ils sont allés en Egypte pour acheter de quoi manger. : Ils sont venus en Egypte pour acheter de quoi se nourrir. Ils sont venus pour acheter. Ils avaient de l’argent. Mais ils ne pouvaient manger l’argent. Mais là,  ils ont trouvé quelque chose de plus que la nourriture, ils ont trouvé leur frère. Nous avons tous des devises. La monnaie de notre culture. La monnaie de notre histoire. Nous avons beaucoup de richesses culturelles, et des richesses religieuses. Et nous avons une grande variété de traditions. Mais nous devons nous rencontrer les uns les autres comme des frères.   Nous devons pleurer ensemble comme Joseph l’a fait. Ces larmes doivent nous unir. Les larmes de l’amour. Je m’adresse à vous comme un frère. Je vous parle d’une manière simple avec joie et nostalgie, laissons croître notre nostalgie, parce que cela va nous pousser à rechercher l’autre, à nous embrasser, et ensemble nous pourrons adorer Jésus Christ, comme l’unique Seigneur de l’histoire. Je vous remercie profondément de m’avoir écouté. Je vous remercie profondément pour me permettre de parler la langue du cœur. Et je vous demande également une faveur. S’il vous plait priez pour moi, parce que j’ai besoin de vos prières. Et moi, je prierai pour vous, je le ferai, mais j’ai besoin de vos prières. Prions le Seigneur afin qu’Il nous unisse tous. Allez, nous sommes frères. Donnons-nous une étreinte spirituelle et laissons Dieu compléter le travail qu’Il a commencé. Et c’est un miracle : le miracle de l’unité a commencé. Un célèbre auteur italien du nom de Manzoni, a écrit dans son roman, à propos d’un homme simple parmi le peuple, qui déclara ceci : « Je n’ai jamais vu Dieu commencé un miracle sans bien l’achever ». Il achevera ce miracle de l’unité.
Je vous demande de me bénir et je vous béni. De frère à frère je vous embrasse. Je vous remercie.»
Le public a dû être stupéfait en voyant le Pape apparaître sur le grand écran.
Il est important de saisir le message du Pape. Il en appelle à ce que nous nous embrassions pour accomplir le miracle de l’unité, que nous versions des larmes ensemble, que nous soyons tous frères. C’est vraiment un appel destiné aux protestants encore rebelles à revenir à la maison.
Il existe d’énormes différences théologiques entre les principes de vérité pour lesquels les protestants ont donné leur vie pour lesquels ils ont versé leur sang, et ce que l’Eglise Catholique croient. Alors sommes-nous juste censé dire simplement : « La vérité n’a plus d’importance » « aimons-nous seulement les uns les autres ? » Est-ce donc ainsi que nous allons évangéliser. L’évangélisation doit être fondée sur la vérité
Prêchons-nous le même Evangile ? A moins qu’il y ait eu des changements radicaux depuis 1999 que nous ignorons. Nous verrons plus loin qu’ils existent d’autres différences distinctives qui ont provoqué la Réforme Protestante. 
Luther n’a pas protesté seulement sur un seul point : il a cloué 95 thèses comme autant de divergences sur les portes de l’église de Wittenberg.


I - LE CULTE A LA VIERGE MARIE :

Je désire aborder ce sujet du culte à la Vierge Marie. Point très sensible lorsque nous évoquons cela avec certains catholiques. J’en ai fait plusieurs fois l’expérience. Lorsque nous témoignons à une personne catholique, nous ne devons pas aborder le sujet de la vierge Marie en premier lieu, car notre désir dans notre témoignage c’est que JESUS CHRIST soit reconnu comme le fils unique de Dieu, le Sauveur et Seigneur. Nous insisterons tout naturellement avec les textes de la bible à l’appui que seule la foi en Christ nous sauve et non nos œuvres :
Galates 2:16 « Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi. »
Philippiens 3:9 « et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, »
Ephésiens 2 : 8,9 « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »
Par expérience, nous allons tôt ou tard évoquer Marie, la mère de Jésus. Sans vouloir blesser notre ami catholique, attitude qu’avait notre amie Marthe à mon égard, nous allons quand même assister quelques fois à des levés de bouclier : Jésus Christ oui, mais ne touchez pas à Marie. Sagement nous arrêterons d’en parler pour ne pas polémiquer. Mais il subsistera un obstacle spirituel et comme pour moi je pense qu’il faudra que Dieu opère une libération. Il est important de préparer dans la prière tout projet d’évangélisation, de témoignage pour qui que ce soit. Les disciples étaient envoyés deux par deux c’est ce que l’ont m’a enseigner pour l’évangélisation. Un parle et l’autre prit. Si je suis tout seul, je parle avec discernement en citant toujours les textes bibliques correspondants, je prie en esprit. Mieux encore, demander à quelqu’un extérieur de nous porter dans le prière à cet instant précis de la rencontre. Je ne peux pas convaincre humainement, seul le Saint Esprit et la Parole convainc et libère puissamment.
En lisant le nouveau testament nous voyons qu’il n'y a aucune trace de culte à Marie. Ce n’est qu’à partir du Vème siècle que ce culte commence à prendre de l'importance, puis se développera pendant tout le moyen-âge, pour atteindre finalement son apogée aux XIX° et XX° siècles, en raison des apparitions et miracles.
D'après le Vatican, c'est à Lourdes que Marie est apparue le 25 mars 1858 à une jeune paysanne, Bernadette Soubirous, et a déclaré : "Je suis l'Immaculée Conception". Le Pape a pris cela pour une confirmation du dogme qu'il avait promulgué en 1854, quatre ans plus tôt.
Le 8 décembre 2004, le monde catholique a célébré le 150e anniversaire de la promulgation du dogme de "l'Immaculée Conception". Marie fait l'objet d'un culte, c'est une pratique qui est entrée dans les mœurs. "En demandant à Marie de prier pour nous, nous nous reconnaissons pauvres pécheurs et nous nous adressons à la 'Mère de la Miséricorde', à la Toute Sainte." [3]
L'Immaculée Conception :
"Au long des siècles, l'église a pris conscience que Marie, comblée de grâce" par Dieu (Luc 1.28), avait été rachetée dès sa conception. C'est ce que confesse le dogme de l'Immaculée Conception, proclamé en 1854 par le pape Pie IX : la Bienheureuse Vierge Marie a été au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du* péché originel…. Par la grâce de Dieu, Marie est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie..." (Catéchisme Catholique, art; 491, 493).
Nous lisons dans la Théologie systématique de Wayne Grudem page 582, que l'Eglise Catholique enseigne la doctrine de l’immaculée conception. Cette doctrine ne fait pas référence à la conception de Jésus dans le sein de sa mère, mais à la conception de Marie dans le sein de sa mère, et enseigne que celle-ci a été préservée du péché hérité.
En réponse nous devons admettre que le Nouveau testament honore Marie comme celle à qui Dieu « a accordé sa faveur » (Lc 1.30) et qui est « bénie plus que toute femme » (Lc 1.42), mais la Bible n’indique nulle part que Marie a été préservée du péché hérité. L’expression : « Réjouis-toi, toi à qui Dieu a accordé sa faveur : le Seigneur est avec toi » (Lc 1.28) signifie simplement que Marie a reçu une grande bénédiction de la part de Dieu ; le même mot traduit par « toi à qui Dieu a accordé une faveur » en Luc 1.28 (litt. « favorisée » ; gr. Charitoô)est utilisé par Paul pour de tous les chrétiens : « la gloire de sa grâce dont il nous a favorisés dans le bien aimé » (Ep 1.6, NEG). En fait, le théologien catholique Ludwig Ott dit lui-même que « la doctrine de l’immaculée conception de Marie n’est pas explicitement révélée dans l’Ecriture » (Fundamentals of Catholic Dogma, trad. De l’allemand par Patrick Lynch, Rockford, Tan Books , 1960, p.200), même s’il considère qu’elle est implicite en Genèse 3.15 et Luc 1.28,41.
L'enseignement catholique officiel va jusqu'à déclarer :
          "Dans la descendance d'Eve, Dieu a choisi la Vierge Marie pour être la Mère de son Fils. "Pleine de grâce", elle est "le fruit le plus excellent de la Rédemption" : dès le premier instant de sa conception, elle est totalement préservée de la tache du péché originel et elle est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie."[4]
          Prétendre que Marie est "pleine de grâce" est donc un mensonge blasphématoire. C'est de l'arrogance, un manque de respect envers l'Unique, envers Celui qui est le Fils incarné de Dieu. "Ce Fils, qui est le rayonnement de sa gloire et l'expression de son être, soutient toutes choses par sa parole puissante ; après avoir accompli la purification des péchés, il s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts." (Hébreux 1:3) Inciter quelqu'un à se tourner vers "Marie, pleine de grâce" revient à dépouiller Christ le Seigneur de son trait suprêmement distinctif. Dire que Marie est "pleine de grâce", c'est l'insulter elle-même, car elle se réjouissait d'avoir un Sauveur. Elle a proclamé : "Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit a de l'allégresse en Dieu, mon Sauveur." (Luc 1:46-47). Même la mère du Seigneur a eu besoin de son Sauveur. Marie, elle, a cru ; et conformément à la parole que Dieu lui avait adressée, elle a conçu alors qu'elle était vierge, et elle a donné naissance au Christ Jésus, le Seigneur. Plus tard, toujours obéissante à la Parole du Seigneur, elle a été l'épouse de Joseph, et ensemble ils ont eu des enfants.[5] La vérité toute simple, c'est que comme tous les autres pécheurs, Marie a été une pécheresse sauvée par la grâce de Dieu et par la foi, et non par quelque justice inhérente à son être, ou par quelque grâce qui l'aurait préservée du péché dès avant sa naissance.
Le culte Marial n’a pas changé lors du règne des derniers Papes. Nous lisons dans certaines encycliques de ces Papes des invitations à la prière à Marie. Une encyclique est une lettre adressée par le pape à tous les évêques, et parfois également à l'ensemble des fidèles. C'est une lettre de caractère solennel et universel, rédigée en latin avant d'être traduite dans un grand nombre de langues. Elle est envoyée aux patriarches, archevêques et évêques de l'Église universelle, en communion avec le Siège apostolique, portant sur un point de doctrine ou de morale.
Du souverain pontife Benoît XVI, donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 25 décembre 2005, solennité de la Nativité du Seigneur, en la première année de mon Pontificat. Là encore la lettre se termine par une prière à Marie :
CONCLUSION : 40. Considérons enfin les Saints,…… 41. Parmi les saints, il y a par excellence Marie, Mère du Seigneur et miroir de toute sainteté…… C’est à elle que nous confions l’Église, sa mission au service de l’Amour: Sainte Marie, Mère de Dieu, tu as donné au monde la vraie lumière, Jésus, ton fils – Fils de Dieu. Tu t’es abandonnée complètement à l’appel de Dieu et tu es devenue ainsi la source de la bonté qui jaillit de Lui. Montre-nous Jésus. Guide-nous vers Lui. Enseigne-nous à Le connaître et à L’aimer, afin que nous puissions, nous aussi, devenir capables d’un amour vrai  et être sources d’eau vive au milieu d’un monde assoiffé. »
La lettre encyclique spe salvi du souverain pontife Benoît XVI sur l'espérance chrétienne
« sauvés par l’espérance » Marie, étoile de l'espérance, donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 30 novembre 2007, fête de saint André Apôtre, en la troisième année de mon Pontificat.l'espérance
« 49. Par une hymne du VIIe -IXe siècle, donc depuis plus de mille ans, l'Église salue Marie, Mère de Dieu, comme « étoile de la mer »: Ave maris stella….. Tu as alors accueilli la parole: « Femme, voici ton fils! » (Jn 19, 26). De la croix tu reçus une nouvelle mission. À partir de la croix tu es devenue mère d'une manière nouvelle: mère de tous ceux qui veulent croire en ton Fils Jésus et le suivre……… Ainsi tu demeures au milieu des disciples comme leur Mère, comme Mère de l'espérance. Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, enseigne-nous à croire, à espérer et à aimer avec toi. Indique-nous le chemin vers son règne! Étoile de la mer, brille sur nous et conduis-nous sur notre route! »
Lettre encyclique lumen fidei du souverain pontife François sur la foi, donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 29 juin 2013. La lettre se termine par une prière à Marie :
« 60. Tournons-nous vers Marie, Mère de l’Église et Mère de notre foi, en priant :
Ô Mère, aide notre foi ! Ouvre notre écoute à la Parole, pour que nous reconnaissions la voix de Dieu et son appel.  Éveille en nous le désir de suivre ses pas, en sortant de notre terre et en accueillant sa promesse.  Aide-nous à nous laisser toucher par son amour, pour que nous puissions le toucher par la foi.  Aide-nous à nous confier pleinement à Lui, à croire en son amour, surtout dans les moments de tribulations et de croix, quand notre foi est appelée à mûrir. Sème dans notre foi la joie du Ressuscité.  Rappelle-nous que celui qui croit n’est jamais seul.  Enseigne-nous à regarder avec les yeux de Jésus, pour qu’il soit lumière sur notre chemin. Et que cette lumière de la foi grandisse toujours en nous jusqu’à ce qu’arrive ce jour sans couchant, qui est le Christ lui-même, ton Fils, notre Seigneur ! »

Nous nous apercevons aussi que Marie est toujours présente dans les paroles et dans les gestes du Pape François. Voici quelques extraits des homélies et interventions où le Souverain Pontife explique sa profonde dévotion à l'égard de la Mère de Dieu.
Marie, mère de l’espérance
« L’espérance est la vertu de qui, faisant l’expérience du conflit, de la lutte quotidienne entre la vie et la mort, entre le bien et le mal, croit en la Résurrection du Christ, en la victoire de l’Amour. Nous avons entendu le chant de Marie, le Magnificat : c’est le cantique de l’espérance, le cantique du Peuple de Dieu en marche dans l’histoire. C’est le cantique de tant de saints et de saintes, certains connus, d’autres, beaucoup plus nombreux, inconnus, mais bien connus de Dieu : mamans, papas, catéchistes, missionnaires, prêtres, soeurs, jeunes, également des enfants, grands-pères, grands-mères : ils ont affronté la lutte de la vie en portant dans le coeur  l’espérance des petits et des humbles. »
(Homélie du 15 août 2013)
Maîtresse des disciples du Christ
« Quand elle cherche le Christ, l’Église frappe toujours à la porte de la maison de sa Mère et demande : "Montre-nous Jésus". C’est d’elle que nous apprenons à être de vrais disciples. C’est pourquoi l’Église va en mission en marchant toujours dans le sillon de Marie. Chers amis, nous sommes venus frapper à la porte de la maison de Marie. Elle nous a ouvert, elle nous a fait entrer et nous a montré son Fils. Elle nous demande maintenant : "Tout ce qu’il vous dira, faites-le" (Jn 2, 5). Oui, Mère, nous nous engageons à faire ce que Jésus nous dira ! Et nous le ferons avec espérance, sûrs des promesses de Dieu et pleins de joie. Ainsi soit-il ». (Homélie du 24 juillet 2013)
Marie et la vie dans l’Esprit Saint
« La Vierge Marie nous enseigne ce que signifie vivre dans l’Esprit Saint et ce que signifie accueillir la nouveauté de Dieu dans notre vie. Elle a conçu Jésus par l’opération de l’Esprit, et chaque chrétien, chacun de nous, est appelé à accueillir la Parole de Dieu, à accueillir Jésus en soi et à l’apporter à tous. Marie a invoqué l’Esprit avec les apôtres au cénacle : nous aussi, chaque fois que nous nous réunissons en prière, nous sommes soutenus par la présence spirituelle de la Mère de Jésus, pour recevoir le don de l’Esprit et avoir la force de témoigner de Jésus ressuscité. » (Regina Coeli, 28 avril 2013)
Marie, icône de la foi
« Dans le contexte de l’Évangile de Luc, la mention du coeur noble et généreux, en référence à la Parole écoutée et gardée, constitue un portrait implicite de la foi de la Vierge Marie. Le même évangéliste nous parle de la mémoire de Marie, de la manière dont elle conservait dans son coeur tout ce qu’elle écoutait et voyait, de façon à ce que la Parole portât du fruit dans sa vie. La Mère du Seigneur est l’icône parfaite de la foi, comme dira sainte Élisabeth : "Bienheureuse celle qui a cru" (Lc 1, 45). » (Lumen Fidei, 58)
Marie, mère du Fils de Dieu
« Marie est étroitement associée, par son lien avec Jésus, à ce que nous croyons. Dans la conception virginale de Marie, nous avons un signe clair de la filiation divine du Christ. L’origine éternelle du Christ est dans le Père, Il est le Fils dans un sens total et unique ; et pour cela Il naît dans le temps sans l’intervention d’un homme. Étant Fils, Jésus peut apporter au monde un nouveau commencement et une nouvelle lumière, la plénitude de l’amour fidèle de Dieu qui se livre aux hommes. D’autre part, la maternité véritable de Marie a assuré au Fils de Dieu une véritable histoire humaine, une véritable chair dans laquelle il mourra sur la croix et ressuscitera des morts. Marie l’accompagnera jusqu’à la croix (cf. Jn 19, 25), de là sa maternité s’étendra à tout disciple de son Fils (cf. Jn 19, 26-27). Elle sera également présente au cénacle, après la Résurrection et l’Ascension de Jésus, pour implorer avec les Apôtres le don de l’Esprit Saint (cf. Ac 1, 14). Le mouvement d’amour entre le Père et le Fils dans l’Esprit a parcouru notre histoire ; le Christ nous attire à Lui pour pouvoir nous sauver (cf. Jn 12, 32). Au centre de la foi, se trouve la confession de Jésus, Fils de Dieu, né d’une femme qui nous introduit, par le don de l’Esprit Saint, dans la filiation adoptive (cf. Ga 4, 4-6). »
(Lumen Fidei, 59)
Une année nous nous trouvions en vacances dans les Pyrénées et nous décidions de passer à Lourdes car nous n’avions, mon épouse et moi,  jamais mis les pieds dans cet endroit. Peut-être étonnant pour des catholiques pratiquants. Nous avons été à la fois attristés et choqués à la vue de toute cette dévotion à la vierge et ce « commerce » aux alentours du site. Beaucoup de monde, « une idolâtrie à son paroxysme », nous prions intérieurement que Jésus Christ le Ressuscité et Sauveur se révèle à tous ces pèlerins sincères. 


II - LA CENE-EUCHARISTIE:

Le Seigneur Jésus Christ a institué deux ordonnances (ou sacrements) que l’Eglise doit observer : le baptême et la cène.
Pour ce qui nous concerne dans ce chapitre, Jésus a institué la cène de la manière suivante :
Matthieu 26 :26 à 29 « 26 ¶  Au cours du repas, Jésus prit du pain, puis, après avoir prononcé la prière de reconnaissance, il le partagea en morceaux, puis il les donna à ses disciples, en disant : - Prenez, mangez, ceci est mon corps. 27  Ensuite il prit une coupe et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant : - Buvez-en tous ; 28  ceci est mon sang, par lequel est scellée l’alliance. Il va être versé pour beaucoup d’hommes, afin que leurs péchés soient pardonnés. 29  Je vous le déclare : Désormais, je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. »
L’apôtre Paul nous dit : « 23  Car voici la tradition que j’ai reçue du Seigneur, et que je vous ai transmise : le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré pour être mis à mort, prit du pain, 24  et, après avoir prononcé la prière de reconnaissance, il le rompit en disant : « Ceci est mon corps : il est pour vous ; faites ceci en souvenir de moi. »25  De même, après le repas, il prit la coupe et dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance scellée de mon sang ; faites ceci, toutes les fois que vous en boirez, en souvenir de moi. » 1 Co 11 : 23 à 25
La cène, quant à elle, nous rappelle que Jésus a déjà accompli l’expiation de nos péchés, afin que nous puissions manger dans la présence du Seigneur avec une grande joie. La signification de la cène est complexe et riche. Il y a plusieurs choses symbolisés et affirmées dans la cène[6].
-         La mort du Christ : Quand nous participons à la cène, nous symbolisons la mort du Christ parce que nos actions donnent une image de sa mort pour nous. La fraction du pain symbolise le corps du Christ qui a été rompu pour nous, et le vin versé symbolise le sang du Christ qui a été répandu pour nous. C’est pourquoi la participation à la cène est également une sorte de proclamation : « chaque fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, et ceci jusqu’à son retour. » 1 Cor 11.26
-         Notre participation aux bienfaits qui découlent de la mort du Christ : Jésus a commandé à ses disciples : « Prenez, mangez, ceci est mon corps » (Mat 26.26). Quand nous prenons personnellement la coupe, nous proclamons par cette action : « Je m’approprie les bienfaits qui découlent de la mort du Christ. » Quand nous faisons cela, nous donnons un symbole de notre participation aux bienfaits que nous a obtenus la mort du Christ.
-         Une nourriture spirituelle : de même que la nourriture ordinaire nourrit notre corps physique , le pain et le vin de la cène sont une nourriture pour nous. Mais ils présentent également le fait que le Christ nourrit et rafraîchit spirituellement nos âmes- en fait, la cérémonie que Jésus a instituée est par sa nature même destinée à nous enseigner cela/ Jésus a dit : « - Oui, vraiment, je vous l’assure : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez point la vie en vous.54  Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour.55  Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage.56  Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.57  Le Père qui m’a envoyé a la vie en lui-même, et c’est lui qui me fait vivre ; ainsi, celui qui se nourrit de moi vivra lui aussi par moi. »
Jésus ne nous invite évidemment pas à manger littéralement son corps et son sang. Or s’il ne nous invite pas à manger et à boire littéralement, c’est qu’il doit avoir à l’esprit une participation spirituelle aux bienfaits de la rédemption. Cette nourriture spirituelle, si nécessaire à nos âmes, nous le recevons quand nous participons à la cène qui en est aussi le symbole.
Comment le Christ est-il présent dans la cène ?[7]
Le point de vue catholique romain : la transsubstantiation.
Selon l’enseignement de l’Eglise catholique romaine, le pain et le vin deviennent réellement le corps et le sang du Christ. Cela se passe au moment où le prêtre dit : »Ceci est mon corps » pendant la célébration de la messe. Au moment même où le prêtre dit cela, le pain est élevé et adoré. Cette action d’élever le pain et de déclarer corps du Christ ne peut être accomplie que par le prêtre. Chaque fois que la messe est célébrée, le sacrifice du Christ est réitéré (en un certain sens), et l’Eglise Catholique prend bien soin d’affirmer qu’il s’agit d’un réel sacrifice, même si ce n’est pas la même que celui que le Christ a accompli sur la croix.
Ainsi Ludwig Ott enseigne ce qui suit dans son livre Fundamantals of Catholic Dogma :
Le Christ devient présent dans le sacrement de l’autel par la transformation de toute la substance du pain en son corps et de toute la substance du vin en son sang. […..] Cette transformation est appelée la transsubstantiation. (p.379)
         Seul un prêtre validement ordonné a le pouvoir de consacrer le pain et le vin. (p.397)
         Le culte d’adoration (latrie) doit être rendu au Christ présent dans l’Eucharistie [….]. Il découle de la plénitude et de la permanence de la présence réelle que le culte d’adoration le plus élevé (culte de latrie) est dû au Christ présent dans l(Eucharistie. (p.387)
On peut tout d’abord objecter à l’enseignement catholique romain sur la cène qu’il ne rend pas suffisamment compte du caractère symbolique des affirmations de Jésus quand il déclare : « Ceci est mon corps » ou « Ceci est mon sang ». Jésus a souvent parlé de lui-même d’une manière symbolique. Il a dit par exemple : « Je suis le vrai plan de vigne » (Jn 15.1), ou « C’est moi qui suis la porte. Celui qui entre par moi sera sauvé » (Jn 10.9), ou « C’est moi qui suit le pain descendu du ciel » (Jn 6.41). De la même manière, quand Jésus dit : »Ceci est mon corps », il parle d’une manière symbolique, et non pas littérale ou matérielle.
De plus, le point de vue catholique passe à côté de l’enseignement très clair du Nouveau Testament sur le caractère définitif et complet du sacrifice accompli par le Christ une fois pour toute pour nos péchés : l’épître aux hébreux souligne cela à maintes reprises, comme quand elle dit : « C’est chaque année que le grand-prêtre de l’ancienne alliance pénètre dans le sanctuaire avec du sang qui n’est pas le sien ; mais le Christ, lui, n’y est pas entré pour s’offrir plusieurs fois en sacrifice. Autrement, il aurait dû souffrir la mort à plusieurs reprises depuis le commencement du monde. Non, il est apparu une seule fois, à la fin des temps, pour ôter les péchés par son sacrifice. [….] Le Christ s’est offert une seule fois en sacrifice our porter les péchés de beaucoup d’hommes. » (Hé 9.25-28). Dire que le sacrifice du Christ continu ou est réitéré dans la messe a été, depuis la réforme, une des doctrines catholique romaines les plus inacceptable du point de vue des protestants.
Il y a évidemment une présence symbolique du Christ, mais il s’agit également d’une présence spirituelle, et il y a réelle bénédiction spirituelle attachée à cette cérémonie.
Citons Jean Calvin : « Ce sacrifice a été offert une seule fois, parce que la puissance et l’efficacité de l’unique sacrifice de Jésus Christ sont éternelles, comme lui-même l’a dit à haute voix sur la croix : « Tout est accompli » (Jean 19.30). Autrement dit, tout ce qui était nécessaire pour notre réconcilier selon la grâce du Père, pour obtenir la rémission des péchés, la justice et le salut, tout cela a été fait, réalisé et accompli par son seul et unique sacrifice, de telle manière qu’aucun sacrifice ne pouvait être offert par la suite. C’est donc jeter un opprobre et prononcer un blasphème intolérable contre Jésus Christ et son sacrifice, accompli par sa mort sur la croix, que de répéter un sacrifice avec la pensée d’en acquérir la rémission des péchés, de se réconcilier avec Dieu et d’obtenir justice. »[8]


III- LE BAPTEME :

L’Eglise Catholique appelle les deux cérémonies, la cène et le baptême, des « sacrements » car elle enseigne que ses sacrements en eux-mêmes communiquent réellement la grâce aux gens. Je pense aussi que le terme ordonnances est plus approprié. Ce terme est jugé plus approprié parce que le baptême et la cène ont été « ordonnés » par le Christ[9].
Le baptême était appliqué dans le Nouveau Testament d’une seule manière : la personne baptisé était immergé ou mise entièrement sous l’eau avant d’être ramenée à la surface. Le baptême par immersion est donc le « mode d’administration » du baptême ou la façon dont le baptême était pratiqué dans le Nouveau testament, comme le montrent les raisons suivantes[10] :
1-     Le mot grec baptizô signifie « plonger, tremper, immerger » quelque chose dans l’eau ? C’est dans le sens le plus courant de ce terme dans la littérature grecque ancienne, biblique et extrabiblique.
2-     Il convient de traduirre le mot par « immerger » et cela est même probablement nécessaire dans plusieurs passages du Nouveau Testament.
-         Marc 1.5, les gens étaient baptisés par Jean « dans le Jourdain » (gr. en, « dans », et non « à coté de »ou « au bord de » ou « près de » la rivière)
-         Marc dit également qu’après avoir été baptisé Jésus « remonta de l’eau » (Mc1.10, NSB)
-         L’Evangile de Jean nous dit que Jean-Baptiste « baptisait à Enon, près de Salim : il y avait là beaucoup d’eau » (Jean 3.23). Il fallait beaucoup d’eau à Jean pour baptiser par immersion.
-         Après que Philippe eut annoncé l’Evangile à l’eunuque éthiopien, « en continuant leur route, il arrivèrent près d’un point d’eau. Alors, le dignitaire s’écria : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? » (Ac. 8.36). Alors « Il ordonna d’arrêter le char ; tous deux descendirent dans l’eau, Philippe ainsi que l’eunuque, et il le baptisa. Quand ils furent remontés de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe. L’eunuque ne le vit plus : il poursuivait son chemin, tout joyeux. » (Ac. 8.38-39)

3-     Le symbolisme de notre union avec le Christ dans sa mort, son ensevelissement et sa resurrection plaide en faveur du baptême par immersion. Rm 6.3-4 « Ne savez-vous pas que nous tous, qui avons été baptisés pour Jésus-Christ, c’est en relation avec sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en relation avec sa mort afin que, comme le Christ a été ressuscité d’entre les morts par la puissance glorieuse du Père, nous aussi, nous menions une vie nouvelle. » Quand le candidat au baptême descend dans l’eau, c’est une image de sa descente dans la tombe et de son ensevelissement. Quand il sort de l’eau, c’est une image de sa résurrection avec le Christ afin de mener une nouvelle vie. Le baptême est donc une image très claire de la mort du croyant à son ancien style de vie et de sa résurrection en vue d’une vie nouvelle en Christ. Mais le baptême par aspersion ou par versement d’un peu d’eau sur la tête passe à côté de ce symbolisme.

Les récits des baptêmes laissent entendre que le baptême n’était appliqué qu’à ceux qui faisaient une profession de foi crédible. Suite au sermon de Pierre à Pentecôte nous lisons : « Ceux qui acceptèrent les paroles de Pierre se firent baptiser. » (Ac. 2.41). Le texte précise Que le baptême a été administré à ceux qui ont accepté les paroles de Pierre et donc ont mis leur confiance en Christ pour être sauvés. On peut déduire qu’il convient d’accorder  le baptême  à ceux qui ont reçu l’Evangile et mis leur confiance en Christ pour être sauvés. L’Eglise catholique romaine enseigne que le baptême devrait être appliqué aux enfants. La raison pour laquelle elle enseigne cela est qu'elle croit que le baptême est nécessaire au salut, et que l’acte même du baptême produit le régénération. Par conséquent, selon ce point de vue, le baptême est un moyen par lequel l’Eglise confère aux gens la grâce salvatrice.
Ludwig Ott, dans son livre Fundamentals of Catholics Dogma donne les explications suivantes : Le baptême est le sacrement par lequel l’homme, étant purifié par l’eau au nom des trois personnes divines, naît de nouveau spirituellement. 
Martin Luther s’est principalement efforcé d’enseigner que le salut dépendait de la foi seule, et non de la foi à laquelle s’ajoutent les œuvres. Si le baptême et la participation aux autres sacrements sont nécessaires au salut, parce qu’ils sont nécessaires pour recevoir la grâce salvatrice, alors le salut repose en réalité sur la foi et les œuvres, ce qui est contraire au message du Nouveau Testament qui enseigne clairement que la justification s’obtient par la foi seule. « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies. Personne n’a donc de raison de se vanter. » (Ep 2.8-9) ; De plus,  «  le don gratuit que Dieu accorde, c’est la vie éternelle dans l’union avec Jésus-Christ notre Seigneur. » (Rom.6.23)[11]

VI- LES INDULGENCES :

Selon la doctrine catholique, le péché est effacé par le sacrement du pardon (confession). Mais ce sacrement n'enlève pas la peine temporelle due au péché, qui se traduit généralement par un temps de purgatoire[12] si elle n'est pas d'abord purgée sur terre par des actes de foi et de charité (actes de réparation). Cette peine temporelle peut être atténuée voire effacée par l'indulgence. L’indulgence est dite partielle ou plénière, selon qu’elle libère partiellement ou totalement de la peine temporelle due pour le péché.
La plus célèbre des indulgences est celle accordée à quiconque aidera à la construction de la nouvelle basilique Saint-Pierre de Rome, au début du XVIème siècle. Tout l'argent nécessaire pour ces chantiers était alors prélevé auprès des fidèles. Le moyen le plus sûr pour cela consistait à vendre des « indulgences ». On entraînait donc certains fidèles à débourser de l'argent pour obtenir le pardon de leurs péchés. Cette pratique déclencha un scandale chez beaucoup de chrétiens qui y voyaient une manifestation de corruption des mœurs de l'Eglise. L'affaire des indulgences est le point de départ du mouvement de la réforme protestante. Il pointe du doigt une notion centrale pour les protestants : le salut de l'âme.
Martin Luther, fils d'un artisan mineur, était un moine allemand de l'ordre des augustins, un milieu fortement travaillé par les préoccupations religieuses. Indigné par la dérive commerciale de l'Eglise avec l'affaire des Indulgences, il apposa, la veille de la Toussaint, en 1517, sur la porte de l'église du château de Wittenberg (Saxe), 95 thèses ou arguments à discuter.
Le texte s’en prend ouvertement au commerce des indulgences et affirme avec force que nous sommes sauvés non par des dons en argent ou des messes dites en notre nom, mais par la seule grâce de Dieu. Il s’oppose à la prétention des prêtres à pouvoir monnayer l'accès au Paradis en désignant qui peut y entrer.
Luthera aussi une lettre à l’archevêque de Mayence, chargé par le pape de la vente des indulgences en Allemagne : « Père vénérable en Dieu, veuille votre grâce jeter un œil favorable sur moi, qui ne suis que terre et cendres, et recevoir favorablement ma demande avec la douceur épiscopale. On porte par tout le pays, au nom de votre grâce et seigneurie, l’indulgence papale pour la construction de la cathédrale de Saint-Pierre de Rome. Je ne blâme pas tant les grandes clameurs des prédicateurs de l’indulgence (lesquels je n’ai point entendus), que le faux sens adopté par le pauvre, simple et grossier peuple, qui publie partout hautement les imaginations qu’il a conçues à ce sujet. Cela me fait mal et me rend malade… Ils croient que les âmes seront tirées du purgatoire, dès qu’ils auront mis l’argent dans les coffres. Ils croient que l’indulgence est assez puissante pour sauver le plus grand pécheur..» 
Le commerce des indulgences avait déjà été dénoncé un siècle et demi plus tôt par John Wyclif (1320-1384) et Jan Hus (1369-1415).
Citons, pour être plus actuel, la lettre du pape François accordant l'indulgence à l'occasion du jubilé extraordinaire de la miséricorde, du Vatican le 1er septembre 2015.
« Ma pensée va, en premier lieu, à tous les fidèles qui, dans chaque diocèse ou comme pèlerins à Rome, vivront la grâce du Jubilé. Je désire que l’indulgence jubilaire soit pour chacun une expérience authentique de la miséricorde de Dieu, qui va à la rencontre de tous avec le visage du Père qui accueille et pardonne, oubliant entièrement le péché commis. Pour vivre et obtenir l’indulgence, les fidèles sont appelés à accomplir un bref pèlerinage vers la Porte Sainte, ouverte dans chaque Cathédrale ou dans les églises établies par l’évêque diocésain, ainsi que dans les quatre basiliques papales à Rome, comme signe du désir profond de véritable conversion.[….] Dans les chapelles des prisons, elles pourront obtenir l’indulgence et, chaque fois qu’elles passeront par la porte de leur cellule, en adressant leur pensée et leur prière au Père, puisse ce geste signifier pour elles le passage de la Porte Sainte, car la miséricorde de Dieu, capable de transformer les cœurs, est également en mesure de transformer les barreaux en expérience de liberté.[….] Enfin, l’indulgence jubilaire peut être obtenue également pour les défunts. Nous sommes liés à eux par le témoignage de foi et de charité qu’ils nous ont laissé. De même que nous les rappelons dans la célébration eucharistique, ainsi, nous pouvons, dans le grand mystère de la communion des Saints, prier pour eux afin que le visage miséricordieux du Père les libère de tout résidu de faute et puisse les accueillir dans ses bras, dans la béatitude qui n’a pas de fin. »
Et bien sûr encore le Pape termine sa lettre par : « M’en remettant à l’intercession de la Mère de la Miséricorde, je confie à sa protection la préparation de ce Jubilé extraordinaire. »
Terminons ce chapitre par deux citations de Jean Calvin : « Ma messe, la voici! C'est la Bible, et je n'en veux pas d'autre!» Au cours d'une réunion en 1534. Et : «C'est la ruse ordinaire de Satan de corrompre et abâtardir par tous moyens qu'il peut la bonne semence de Dieu, afin qu'elle ne mûrisse point pour apporter fruit.» Traité des scandales.

VII- LES RELIQUES :

Une relique est un souvenir matériel d'une personne vénérée; dans le catholicisme, il s'agit généralement d'un saint. Les premières des reliques sont les restes de la personne même.
On étendit aussi la dignité de reliques aux objets qui avaient touché les personnes vénérées, et on rechercha d'abord et surtout celles qui avaient été en contact avec le Christ et la Vierge dont on n'avait pas les corps : les reliques de la Passion; les clous de la vraie Croix, la couronne d'épines, le saint suaire, la sainte tunique, la colonne de la flagellation, la pierre du saint sépulcre, les gouttes du saint sang, les vêtements de la Vierge, chemise, voile, etc. On sait que selon la tradition chrétienne, la vraie Croix fut retrouvée par sainte Hélène en 326. On connaît moins les premières origines des reliques parfois étonnantes de la vie terrestre du Christ et de la Vierge : relique de la circoncision, saintes larmes, lait et cheveux de la Vierge : au Moyen âge où la foi était ardente et la critique historique nulle, les reliques de ce genre se multiplièrent à un point dont peuvent seuls se douter ceux qui ont lu les anciens inventaires de trésors de reliques.
On sait comment le clergé de la fin du Moyen âge, trop peu souvent digne de sa mission, tirait en maint lieu un profit exagéré de la pieuse curiosité des pèlerins pour des collections de ce genre, et comment le culte des reliques fournit un thème propice à l'éloquence des réformateurs qui le proscrivirent et voulurent qu'un traitement égal fût fait à la dépouille de tous les chrétiens.

En sa XXVe  session, le concile de Trente enseigne (De invocatione, veneratione et reliquiis sanctorum)  que les fidèles doivent porter respect aux saints corps des martyrs et des autres saints qui vivent avec Jésus-Christ, ces corps ayant été autrefois les membres vivants de Jésus-Christ et le temple du Saint-Esprit, et devant être ressuscités pour la vie éternelle et revêtus de la gloire, Dieu même faisant aux humains beaucoup de bien par leur moyen. De sorte que ceux qui soutiennent qu'on ne doit point honneur ou de vénération aux reliques des saints ou que c'est inutilement que les fidèles leur portent respect, ainsi que aux autres monuments, sacrés, et que c'est en vain qu'on fréquente les lieux consacrés a leur mémoire, sont absolument condamnés, comme l'Église les a déjà condamnés et comme elle les condamne encore.
Cette doctrine contient, deux choses qu'il importe de bien distinguer : d'une part, la vénération du corps des saints, en souvenir des choses que Dieu a accomplies en eux, et comme hommage à l'espérance en la résurrection; d'autre part, le culte des reliques, à cause des secours miraculeux dont elles sont les moyens, et l'efficacité des pèlerinages aux lieux où elles sont déposées. Ce dernier point fait vraiment question entre I'Église romaine et les Réformateurs.

Comme le déplore Calvin [13] : « au lieu de chercher le Christ en sa Parole, en ses sacrements et en sa Grâce, on s'amuse à ses robes, ses cheveux et ses drapeaux». Dans son traité, Calvin énumère toutes les reliques dont les Eglises d'Europe se font les sanctuaires et dont l'amoncellement suffit à les dévaloriser, quand ce n'est pas le ridicule de certaines pièces vénérées. Evoquant par exemple les lieux innombrables à posséder comme relique du lait de la Vierge, Calvin écrit que «tant y a que si la sainte vierge eût été une vache et qu'elle eût été nourrice toute sa vie, à grand peine en eût-elle pu rendre telle quantité, » Tout le livre est à l'avenant, ce qui vaut au lecteur beaucoup d'amusantes informations assorties de commentaires qui le sont également souvent.

J’ai été un tant soit peu choqué par une lecture faite sur un journal : « NAPLES : LE MIRACLE DU SANG DE SAN GENNARO SE RENOUVELLE DEVANT LE PAPE – 23.3.2015 »
« Encore une fois, le miracle a bel et bien eu lieu, et les Napolitains sont rassurés : le sang de San Gennaro (Saint Janvier ou Januarius en latin) s'est liquéfié en présence de François. Un bon présage depuis des siècles pour tous les habitants de la ville. "Il semble que le saint ne nous aime qu’à moitié », a toutefois plaisanté le Pape, avec son sens de l'humour habituel, devant le reliquaire contenant le sang de saint Gennaro, le protecteur séculaire de la ville de Naples. Si ce miracle se répète chaque année lors de la fête du saint patron des Napolitains, c’est aujourd’hui devant le Pape qu’il s’est déroulé.
Aucun pape n’avait  assisté à cet événement depuis 1848. L’histoire a également retenu que le sang s’ était ainsi liquéfié en présence d’un pape au… 4e siècle, en présence du pape Pie XI. Dans les rues alentours, la foule a crié les « miracle, miracle! ». C’est avec ce « demi miracle » que s’achève presque la première visite du Saint Père à Naples. Mais contrairement à ses deux prédécesseurs sur le trône de Pierre, le pape François aura au moins en partie eu droit aux faveurs du protecteur de la ville de Naples. »


Nous lisons dans l’ancien testament Nombres 21 :7 à 9 : »Le peuple vint trouver Moïse en disant : — Nous avons péché lorsque nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Maintenant, veuille implorer l’Éternel pour qu’il nous débarrasse de ces serpents ! Moïse pria donc pour le peuple. L’Éternel lui répondit : — Fais-toi un serpent en métal et fixe-le en haut d’une perche. Celui qui aura été mordu et qui fixera son regard sur ce serpent aura la vie sauve. Moïse façonna un serpent de bronze et le fixa au haut d’une perche. Dès lors, si quelqu’un était mordu par un serpent, et qu’il levait les yeux vers le serpent de bronze, il avait la vie sauve. »
   En réponse à la reconnaissance de sa culpabilité et de sa supplication, l’Éternel donne au peuple un moyen d’échapper à ce châtiment. Il dit à Moïse de fabriquer une copie en bronze du reptile, et de le mettre au sommet d’une perche. Plusieurs peuples de l’antiquité, comme les Égyptiens, Phéniciens, et Grecs, faisaient du serpent un symbole de la santé et de la guérison. Mais cette idée est complètement étrangère au texte et aux Écritures en général. Ce reptile élevé sur une perche était l’image du fléau qui détruisait le peuple, mais en position de vaincu. Il représentait l’ennemi réduit à l’impuissance. Et il était élevé bien haut afin que tous les Israélites puissent bien voir de loin le triomphe de Dieu sur le mal qui les dévorait.

   Le peuple avait demandé l’éloignement des serpents ; mais la délivrance accordée par l’Éternel n’était pas celle escomptée. Elle exigeait en effet une participation à sa guérison de l’Israélite mordu ; il devait témoigner de sa confiance en Dieu en dirigeant un regard suppliant et confiant vers ce signe de pardon et de délivrance. En cela, et par tout ce récit, ce miracle devient le plus bel emblème que nous donne l’histoire du peuple d’Israël de l’œuvre de la future rédemption, et une préfiguration du Christ. En effet, il a été élevé sur une croix afin que ceux qui à titre personnel placent en lui leur confiance ne périssent pas, mais reçoivent la vie éternelle. Je lis le passage de l’Évangile.


« Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » Jean 3:13-16.


   Par la suite, ce serpent de bronze devint bien sûr l’objet d’un culte idolâtre avec pèlerinages, apparitions et tout ça. Alors, le roi Ézéchias avec beaucoup de courage détruisit cette relique. Je lis le passage :


« Il fit disparaître les hauts lieux, briser les stèles des idoles, couper le pieu sacré de la déesse Achéra. Il fit aussi mettre en pièces le serpent de bronze que Moïse avait fabriqué, car jusqu’à cette époque-là, les Israélites faisaient brûler des parfums pour lui ». 2Rois 18:4



PRINCIPALES DIFFERENCES ENTRE CATHOLIQUES ET PROTESTANTS

Les cinq piliers du protestantisme s'expriment par cinq formules en latin, les solae. Ils commencent tous par l'adjectif solus (seul) et symbolisent les principales différences avec la foi catholique :
    Sola scriptura : La Bible est l'autorité suprême en matière de doctrine. Les protestants reviennent aux fondamentaux de la Bible et rejettent les traditions catholiques.
    Sola fide : Le salut n'est pas donné par les sacrements ou la religion mais par la foi seule. Rejet des sept sacrements catholiques : le baptême, la confirmation, l'eucharistie, la pénitence, l'onction des malades, les Saints Ordres, et le mariage. Les protestants ne reconnaissent que trois sacrements : le baptême, le mariage et l'eucharistie (différent des catholiques car il n'y a pas de cérémonial autour de l’Ostie).
   Sola gratia : Le salut s'obtient par la grâce divine, il n'est pas le résultat des efforts ou mérites. Ce précepte rejette notamment le commerce des Indulgences.
   Solus Christus : Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et nous. Rejet de l'autorité papale et de l'Eglise.
    Soli Deo gloria : Dieu est le seul qu'il faut adorer et prier. Les protestants rejettent les cultes catholiques autour de la Vierge Marie et des Saints (absents de la Bible).
-         La Bible enseigne que nous ne devons pas nous agenouiller devant les statuts, c’est une portion des dix commandements et la loi de Dieu fait partie de l’évangile. L’Eglise Catholique Romaine encourage à nous prosterner devant les statuts.
-         La Bible enseigne que tous ont péché, sauf Jésus. L’Eglise Catholique Romaine enseigne que Marie était sans péché.
-         La Bible déclare que Jésus est le seul médiateur entre Dieu et les hommes. L’Eglise Catholique dit que Marie est Co-médiatrice.
-         La Bible dit que le christ s’est offert en sacrifice sur la croix une fois pour toute, Hébreux 7 :27. L’Eglise Catholique Romaine enseigne que le Prêtre sacrifie le Christ sur l’autel chaque fois qu’il célèbre la messe.
-         La Bible nous enseigne que tous les chrétiens sont des saints et des prêtres, Ephésien 1 :1. L’Eglise Catholique Romaine dit que les saints et les prêtres sont une caste spéciale au sein de la communauté chrétienne.
-         La Bible enseigne à confesser vos péchés à Dieu seul, que Dieu seul peut pardonner les péchés. L’Eglise Catholique Romaine dit que vous devez confesser vos péchés aux prêtres.
-         La Bible dit qu’avant son baptême, une personne doit être enseignée par l’Evangile et les commandements du Christ dans un esprit de repentance. L’Eglise Catholique Romaine enseigne que les petits enfants doivent être baptisés  ou bien que, s’ils meurent avant d’être baptisé, ils seront expédiés en enfer.
-         Les enseignements concernant le purgatoire, les prières pour les morts ne sont nulle part dans les Ecritures, mais ils sont des reliquats du paganisme.

Nous n’avons pas besoin de « mériter » le salut. D’ailleurs ça nous serait impossible, à nous les humains, nos bonnes actions ne peuvent pas contribuer à notre salut. Le salut, c’est gratuit. C’est un cadeau de Dieu, promis  à tous.

 Cette promesse, nous la recevons par la foi seule, par la confiance que nous avons en Dieu, qui nous apporte la bonne nouvelle par Jésus-Christ. Jésus-Christ seul médiateur entre Dieu et les humains.

Aucun pouvoir humain ne peut s’interposer. Le salut, c’est un cadeau. Nous le recevons. Non pas parce que nous sommes bons, mais parce que Dieu et bon. A Dieu seul la gloire! Jésus-Christ incarne cette bonne nouvelle. C’est par l’Ecriture seule, par la Bible, que l’on accède à sa Parole.

Nous savons qu’à la réforme les protestants montent aux bûchers, par dizaines de milliers. Exécutés pour avoir simplement refusé de revenir au catholicisme romain, c’est-à-dire :
- Pour avoir refusé de s’agenouiller devant les statues, (puisque le deuxième commandement du décalogue (9) l’interdit),
- pour avoir recraché l’hostie au nez et à la barbe du prêtre (car confondre Dieu et le pain serait une idolâtrie blasphématoire),
- pour avoir persisté à proclamer que le purgatoire n’existe pas (il n’y en a pas trace dans la Bible),
- pour avoir chanté les psaumes, ou possédé une Bible en français, sans annotations du clergé (c’est interdit pas le concile de Trente),
- pour avoir refusé de saluer une procession ou de partir en pèlerinage (acquérir des mérites ne rime à rien, le salut est gratuit ; vénérer des reliques est une infamie païenne, une offense au seul vrai Dieu),
- pour avoir mangé du lard pendant le carême (la bonne nouvelle de l’évangile ne nous invite pas à la pénitence),
- pour avoir refusé de prier pour les morts (puisqu’ils sont déjà entre les mains de Dieu en qui nous avons pleine confiance, lui demander ce qu’il nous a déjà donné serait une insulte blasphématoire), 
- pour avoir dit qu’il n’y a que deux sacrements (selon l’évangile Jésus-Christ n’institue que le baptême et la cène),
- pour avoir nié l’autorité d’un « clergé » distinct des laïcs (un seul est notre Père, celui qui est dans les cieux (10), c’est la Bible qui fait autorité),
- pour avoir refusé de vénérer et de prier la mère de Jésus et les « saints » (les prières ne s’adressent qu’à Dieu, Jésus-Christ est le seul intermédiaire entre lui et les humains, dans l’évangile)…
 

DIEU VEUT QUE TOUS LES HOMMES SOIENT SAUVES ET PARVIENNENT A LA CONNAISSANCE DE LA VERITE :
 

La Bible dit clairement: «Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité» 1 Timothée 2.4
La Bible dit aussi : Romains 3:23 « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » et « Le salaire du péché, c'est la mort » Romains 6.23
Tous ont péché, et à cause de cela, tous doivent être condamnés.
Mais Jésus est venu pour sauver et libérer les pécheurs.
Il nous dit comment être sauvé, il faut parvenir à la connaissance de la vérité. Mais quelle vérité ?
Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie; nul ne vient au Père que par moi » Jean 14.6.
Être sauvé, c'est parvenir à la connaissance de Jésus.
1 Timothée 2.5-6 dit bien : « Car il y a un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous ».
Dans son humanité, Jésus a donné sa vie pour tous les hommes afin de les sauver; c'est pourquoi il est leur médiateur, qui les conduit au Dieu de vérité.
A la croix, il s'est donné lui-même, sa vie est une rançon qui nous libère du mal.
Son pardon nous rapproche de Dieu. La preuve que Dieu veut que tous les hommes soient sauvés (v.4), sans exception, sans exclusion, c'est que Jésus a donné sa vie en rançon pour tous (v.6) !
Je pense à la profondeur de l’amour de Dieu pour nous à la croix. Quelle est la profondeur de l’amour de Dieu? La Bible dit : «O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles!» (Epitres aux Romains 11.33). Il peut attirer tout pécheur vers le ciel. Jésus a dit : «Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi.» (Evangile de Jean 12.32).
Pensez à la croix pendant quelques instants. Pensez aux souffrances de Christ pour vous. C’est vous et moi, tous les peuples du monde, qui ont planté les clous dans Ses mains et dans Ses pieds. Nous avons tous une part de responsabilité dans la mort de Christ à cause de nos péchés.
C’est le grand amour de Dieu pour chacun de nous qui a permis que Son Fils endure une telle souffrance.
Vous et moi avons péché contre Dieu. Mais Son œuvre véritable était la croix. C’est là que s’est joué l’éternité. Votre corps finira dans une tombe, mais votre âme et votre esprit vivront éternellement. Où passerez-vous l’éternité? Au ciel ou en enfer? Cette décision sera prise en fonction de ce que vous ferez de la croix parce que de la croix, Christ vous demande de vous repentir de votre péché et de Le recevoir comme Seigneur et Sauveur. De la croix, Jésus est venu vers nous par Sa mort pour nous secourir.
Sur la croix, Il s’est écrié d’une voix forte : «Père, je remets mon esprit entre tes mains.» (Lc 23.46) Personne n’a pris Sa vie, c’est Lui qui la donnée volontairement. Il a abandonné Son esprit entre les mains de Dieu le Père et par cet acte, Il a conféré à chacun d’entre nous la possibilité de recevoir le don de la vie éternelle. Vous aussi pouvez avoir la vie éternelle. L’invitation de Jésus est offerte à tous.
Nous étions perdus, troublés, sans but ni sens dans la vie, sans l’assurance d’une vie future, mais par Sa mort Jésus nous a sauvés. Nous pouvons l’appeler aujourd’hui, «Seigneur» et «Sauveur». Êtes-vous sûr(e) qu’Il est votre Seigneur et votre Sauveur? Des milliers de gens vont à l’église, mais ils ne sont pas sûrs de s’être donnés à Christ.
À la croix, la foule alentour criait : «Sauve-toi toi-même! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix.» (Evangile de Matthieu. 27.40). D’autres disaient : «Il a sauvé les autres, mais Il ne peut pas se sauver Lui-même.» (Evangile de Matthieu. 27.42). Ils se moquaient, raillaient et riaient. Christ est resté sur la croix pendant six heures entre deux brigands (Evangile de Luc 23. 39-44). Tous deux méritaient la mort selon la loi romaine. Mais l’un d’eux se tourna vers Jésus et vit qu’il était différent. Il s’est probablement dit : «Il doit être le Fils de Dieu et le Sauveur.» Il dit alors : «Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.» (Evangile de Luc 23. 42) Quel acte de foi! Jésus était différent et que lui dit-il? «Aujourd’hui tu seras avec moi au paradis.» (Evangile de Luc 23.43). Ce brigand sera au ciel car Jésus lui a pardonné par Sa mort à la croix.
Le pardon et la miséricorde de Dieu dépassent tant notre entendement que nous avons du mal à en parler.
Connaissez-vous Christ? Connaissez-vous le pardon de la croix et la puissance de la résurrection? Êtes-vous pardonné? Avez-vous reçu la vie nouvelle? Je vous encourage de vous donner à Christ. Dieu vous aidera si vous en avez le désir.



Sola gratia :
Le salut s'obtient par la grâce divine, il n'est pas le résultat des efforts ou mérites.






[1] « 500e anniversaire de la naissance de Jean Calvin 2009 - L’audace d’une parole libre »
[2]Vidéo youtube « INCROYABLE Le pape reçoit l’adoration des évangéliques… »
[3] Catéchisme de l'Eglise Catholique, § 2677. Ed. Centurion/Cerf/Fleurus-Mame/Librairie Editrice Vaticane, Paris, 1998.
[4] Catéchisme, § 508
[5] Par exemple, dans Matthieu 13:55, nous lisons : "Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie ? et ses frères, Jacques, Joseph, Simon, et Jude ?"
[6] Théologie Systématique de Wayne Grudem page 1093
[7] Théologie Systématique de Wayne Grudem pages 1095 à 1097

[8] Institution de la religion chrétienne, Jean Calvin, page 1358
[9] AH Strong, Systematic Theologiy, déclare : « Aucune ordonnance n’est un sacrement dans le sens catholique romain qu’elle confèrerait la grâce » (p.930)
[10] Théologie Systématique de Wayne Grudem pages 1066 à 1068
[11] Théologie Systématique de Wayne Grudem pages 1070 à 1073

[12]  Le 3 décembre 1563 le Concile de Trente affirme l'existence du purgatoire en tant que "Sainte doctrine." Lieu de purification temporaire en attente du jugement dernier, le "purgatorium" est rejeté par les protestants.
[13] « Le traité des reliques » traité de 1543. Rédigé en français, satirique, cet écrit de Calvin est considéré aujourd'hui comme un des chefs-d’œuvre de la langue française.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...