« C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi,
et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base
des œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Ep 2:8,9
Pendant des siècles,
les chrétiens ont été enseignés à faire beaucoup de « bonnes œuvres »
pour être sauvés. Le salut n’était donc pas gratuit, il fallait le mériter. On
présentait Dieu comme un juge qui pèse le bon et le mauvais de la vie de
chacun, et suivant le côté où penche la balance, on est sauvé ou on est perdu.
Cet enseignement est même allé jusqu’à des abus qui ont conduit à la Réforme.
Ce mouvement, guidé
par l’Esprit de Dieu, a rappelé un enseignement essentiel de la Bible : le
salut du pécheur, coupable et perdu, est une grâce de Dieu, un don immérité et
gratuit. Des milliers d’hommes et de femmes ont alors, avec joie et
reconnaissance, accepté par la foi le salut offert par Dieu.
Comment Dieu,
parfaitement juste, et qui se doit à lui-même de châtier les pécheurs, peut-il
leur pardonner ? Tout simplement parce que, sur la croix, Jésus Christ,
son Fils bien-aimé, a été puni à leur place.
C’est pourquoi le
croyant a la paix : il sait que ce qu’il devait à Dieu pour ses péchés a
été payé une fois pour toutes. La rançon, à savoir le sang de Christ, a été
réglée : la dette est acquittée. Chaque croyant peut dire : « le
sang de Christ me purifie de tout (ou de chaque) péché ».
La pensée de
l’au-delà ne tourmente plus celui qui croit ; au contraire, il se réjouit
déjà d’être bientôt et pour toujours avec le Seigneur. Il saisit par la foi
qu’il est un enfant bien-aimé de Dieu, qu’il appartient donc à la famille de
Dieu, qu’il possède la vie de Christ ressuscité, ainsi que le Saint Esprit.
Merveilles de la
grâce de Dieu : non seulement il me fait échapper à la perdition éternelle
que j’avais méritée, mais encore il m’accorde ce que je n’ai pas mérité :
une espérance de bonheur sans fin dans son intimité et, pour le reste de ma vie
sur la terre, l’assurance de son fidèle amour paternel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire