« J’ai effacé
comme un nuage épais tes transgressions, et comme une nuée tes péchés :
reviens à moi, car je t’ai racheté ». Esa 44:22
« Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père
céleste vous pardonnera aussi à vous. » Mt 6:14
Chaque croyant doit confesser les péchés qu’il commet pour
que Dieu les pardonne : « Si nous confessons nos péchés, il est
fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute
iniquité » (1Jn 1:9). Dieu est juste envers son Fils de nous pardonner
ainsi, parce que le châtiment de nos fautes a déjà été porté par Christ.
« Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout (chaque)
péché » (v. 7), sa valeur est permanente. Il s’agit alors de l’accepter et
de recevoir le pardon.
Quand je confesse
mes péchés, je reconnais que j’ai mal agi, mais aussi que je ne peux rien faire
pour mériter le pardon de Dieu. Faire un certain nombre d’actes de
contrition - prières, abstinence, bonnes œuvres - pour
obtenir le pardon de Dieu quand nous avons péché n’a pas de sens. La seule
valeur du sang de Jésus Christ est suffisante. Mais ce n’est pas tout ! En
confessant mes fautes, je prends la décision d’abandonner ma mauvaise conduite
et de retourner vers le Seigneur, sinon je manque de droiture. « Celui qui
cache ses transgressions ne prospérera point, mais celui qui les confesse et
les abandonne obtiendra miséricorde » (Pr 28:13).
Certains croyants
reculent devant l’acte de confession. Ils ne doutent pas que Dieu leur
pardonnera, mais ils savent aussi qu’ils prennent la résolution devant lui de
changer leurs mauvaises habitudes, qu’ils s’engagent à prendre un nouveau
départ. En auront-ils la force, se demandent-ils, pourront-ils tenir, ne
retomberont-ils pas demain dans le même péché ? C’est oublier que, si Dieu
nous demande quelque chose, il nous donne les forces pour l’accomplir.
Mais une autre
raison peut encore me retenir de confesser mes fautes : le Seigneur me
demande à mon tour de pardonner si quelqu’un m’a offensé. C’est là qu’on recule
souvent : on a peur de pardonner à celui qui nous a offensé parce qu’on
sait que notre attitude vis-à-vis de lui doit changer. Dieu ne nous demande pas
nécessairement d’en faire un ami, mais de ne plus avoir de mauvaises pensées
contre lui.
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