mercredi 31 janvier 2024

LA VRAIE VIE NE SE TROUVE PAS DANS L’ABONDANCE DES BIENS

 



Luc 12:13, 15 « Quelqu’un dit à Jésus, du milieu de la foule : Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. Jésus lui répondit : O homme, qui m’a établi pour être votre juge, ou pour faire vos partages ? Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de toute avarice ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance. »

Jésus utilise la question de cet homme pour donner un enseignement sur les biens matériels. Dans les pays nantis, l’argent est devenu l’idole numéro 1, devant laquelle la plupart d’entre nous mettons front à terre, sans même nous en apercevoir. Saint François d’Assise a remarqué qu’on lui avait confessé toutes les fautes possibles et imaginables, sauf la cupidité, la convoitise des richesses.

Jésus met en garde ses disciples contre l’avarice. On ne voit pas d’abord ce qu’il pouvait y avoir de répréhensible dans la démarche d’un homme qui, après tout, ne voulait rien que de très raisonnable. Étant en différend avec son frère au sujet de l’héritage paternel, il désirait que Jésus les mette d’accord. Mais le Seigneur n’est point venu s’occuper d’intérêts matériels. Il y avait des magistrats et des juges sur le terrain desquels il n’empiéta jamais : ne fallait-il pas que cet homme fût étrangement préoccupé des affaires de ce monde, pour n’avoir rien de mieux à chercher auprès de Celui qui est le pain du ciel, la lumière des âmes, le Sauveur des pécheurs ?

Écoutons-le donc quand il nous déclare que la vraie vie ne se trouve pas dans l’abondance des biens !

Les biens matériels ne nous donneront jamais la vie éternelle. Ils ne vont même pas nous procurer la joie et la paix dans cette vie. Au contraire, ils engendrent des soucis. En fait, plus nous amassons de biens matériels égoïstement, plus nous devenons pauvres spirituellement. Nous nous reposons sur notre richesse et non plus sur Dieu.

La cupidité est un péché dont il faut constamment nous méfier ; ne faites pas dépendre votre bonheur ni vos biens, des richesses de ce monde. Ces dernières ne pourront jamais satisfaire les désirs d’une âme.

L’affection pour les biens de ce monde est insensée.

Gardez-vous avec soin de toute avarice, d’un grand désir pour les biens de ce monde.

Le confort, le bonheur, et, par-dessus tout, nos intérêts éternels, ne dépendent pas de l’abondance de nos biens. Pourquoi donc un homme consacrerait-il sa vie à chercher à accumuler des richesses ?

Le Royaume de Christ est spirituel, il n’est pas de ce monde. Les récompenses des disciples de Christ sont d’une tout autre nature, que celles ici-bas. Son amour, sa grâce, sa sainteté, et toutes ses perfections, s’associent pour garantir l’avenir le plus glorieux possible aux siens.


mardi 30 janvier 2024

VEILLEZ ET PRIEZ

 


« Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps » viendra. Marc 13.33

Christ est comme un homme qui part en voyage (verset 34). «Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, laisse sa maison, remet l’autorité à ses serviteurs, indique à chacun sa tâche, et ordonne au portier de veiller. »

Il est retourné au ciel ; Il a laissé sa maison — l’Église — entre nos mains. À chacun de nous, Il a confié une tâche particulière. Mais tous ont reçu en plus la mission de prier, veiller et témoigner. Jésus reviendra sur la terre comme un voleur, c’est-à-dire quand personne ne L’attendra (voir Mt 24:42-44 ; Lu 12:35-39 ; 1Th 5:1-2).


À quoi serons-nous occupés quand Il reviendra ? Ne nous disons pas : « Il n’est pas près de revenir. J’ai encore bien le temps de me préparer. Je peux dormir encore un peu. Je témoignerai un autre jour auprès de cette personne. Je ferai cette bonne œuvre un autre jour.

 Jésus peut revenir à n’importe quel moment. Nous devons vivre journellement comme si Christ allait venir le lendemain.


Nous devrions rester toujours « en éveil », dans l’attente de Son retour. Ceci s’applique aussi pour notre rencontre avec Christ, lors de notre mort, aussi bien qu’au jugement dernier. Nous ne savons pas si notre Maître viendra dans notre jeunesse, à nôtre âge mûr ou dans notre vieillesse. Nous devons veiller avec soin à ne pas être surpris quand Jésus viendra, afin qu’Il ne nous trouve pas indolents, paresseux, irresponsables dans notre travail et notre devoir.


Christ s’adresse à tous : « veillez, afin que vous soyez trouvés en paix, éloignés du péché et sans reproches ».

Veillez et priez. Jésus avertit les croyants de rester sur leurs gardes de deux manières toutes concrètes:

1° « veillez » est un appel à rester éveillés et vigilants pour percevoir un danger imminent;

2° « priez » souligne le besoin constant qu’ont les croyants de recevoir l’assistance divine pour cette tâche.

 

Même les croyants n’ont pas en eux suffisamment de ressources pour rester assez vigilants et repérer les dangers spirituels qui peuvent si facilement les assaillir. PRIEZ.

Le fait que nous ne connaissions pas le moment choisi doit nous inciter à nous tenir sur nos gardes.

La vie quotidienne nous offre des exemples similaires. Un homme part pour un long voyage ; il laisse ses instructions à ses serviteurs et demande à son gardien de guetter son retour. Jésus s’est comparé lui-même à un homme en voyage qui peut revenir à n’importe quelle heure de la nuit. Ses disciples, comme des veilleurs de nuit, ne devront pas être trouvés endormis. C’est pourquoi le Seigneur a lancé cet appel à tous : VEILLEZ !

lundi 29 janvier 2024

LA MESURE DONT NOUS MESURONS

 



      « Ne jugez pas, afin que vous ne soyez pas jugés : car, du jugement dont vous jugerez, vous serez jugés : et de la mesure dont vous mesurerez, il vous sera mesuré. » Mt 7:1-2

 

   « De la mesure dont vous mesurerez, il vous sera mesuré. » Chacun des trois premiers évangiles nous rapporte cette parole du Seigneur en l’appliquant chaque fois à une situation différente. Elle établit un principe important de l’action de Dieu envers les croyants : celui de son « gouvernement » qui nous fait récolter ce que nous avons semé.

 

   Dans le verset de Matthieu, le Seigneur met en garde ses disciples sur cette propension, qui est aussi la nôtre, à porter un jugement, c’est-à-dire une appréciation, sur ceux qui sont engagés au service du même Maître. Nous nous occupons plus volontiers du fétu qui est dans l’œil de notre frère que de nos propres manquements. Si nous mettons l’accent sur les défaillances de notre frère, Dieu saura relever les nôtres à notre honte.

 

   Dans Marc (Mr 4:24), cet avertissement survient après l’exposé de la parabole du semeur et l’appel : « Prenez garde à ce que vous entendez ». Les disciples avaient le privilège d’entendre les enseignements du Seigneur et par conséquent, la responsabilité de faire profiter les autres de la lumière qu’ils avaient reçue. Le Seigneur ne vient-il pas de leur dire que la lampe doit être mise sur le pied de lampe et non sous le lit ou sous le boisseau ? Répandons-nous l’Évangile autour de nous ? Faisons-nous profiter nos frères et sœurs de ce que nous a apporté la Parole ? Si nous ne le faisons pas, non seulement nous ne recevons plus, mais aussi nous perdons ce que nous avons.

 

   Dans Luc (Lu 6:38), il s’agit davantage de la bienfaisance. Le Seigneur encourage ses disciples à faire du bien, à être miséricordieux, à donner, à aimer, et il termine par cette promesse : « On vous donnera dans le sein bonne mesure, pressée et secouée, et qui débordera ». Si dans les deux premiers évangiles, la sentence du Seigneur constitue une mise en garde pour éviter des conséquences fâcheuses, elle est ici l’assurance d’une bénédiction positive et abondante. Quel encouragement à nous tourner vers les autres dans un esprit de grâce et de partage !


samedi 27 janvier 2024

L’AIDE DE L’ESPRIT-SAINT

 


« De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » Romains 8.26

Lorsque nous sommes troublé au point d’avoir de la peine  à prier, le Saint-Esprit intercède pour nous avec une ferveur toute divine « par des soupirs inexprimables », et transmet parfaitement ses besoins à Dieu.

   Le Saint-Esprit vient littéralement nous aider à « achever notre tâche ». Il ne faudrait pas passer trop vite sur le verbe « vient au secours ». Le même mot se retrouve dans Luc 10:40  « Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de m’aider. » Cela signifie que l’Esprit ne fera pas tout, mais il s’attend à ce que le croyant assume sa part dans la prière.

L’aide de l’Esprit-Saint est le troisième témoin de la pleine réalisation future de l’adoption, la confirmation de l’assurance que la grâce se transformera en gloire. De même aussi l’Esprit vient au secours de notre faiblesse. Paul est fortifié dans sa confiance en la gloire finale du croyant par l’expérience commune à tout chrétien de l’opération de l’Esprit, inspirant dans la prière l’aspiration à l’adoration complète comme fils de Dieu.

Si Dieu est ainsi concerné par notre aspiration au glorieux accomplissement, alors la fin ne peut être tromperie mais magnifique réalité. Le terme « aide » (grec : synantilambanetai) est dans l’original un mot vigoureux, dans la composition duquel entrent deux prépositions, syn « avec » et anti « en face de », combinées avec le verbe lambanein « saisir ».

L’image est celle d’un aide supportant le poids avec celui qui porte, du côté opposé de la charge. Faiblesse se réfère à la fragilité du chrétien, à son ignorance ou son imparfaite compréhension de la volonté de Dieu. Car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. C’est ici qu’intervient l’aide spécifique de l’Esprit. Son intercession est au-dedans de nous ; le Sauveur intercède à la droite de Dieu (Hé 7:25). Le Paraclet, non seulement à nos côtés mais en nous, nous fortifie, nous communique son énergie et inspire les soupirs inarticulés de l’âme, jusqu’à une pleine adoption, une communication de la justice qui nous est imputée. L’intercession divine donne expression à nos soupirs et l’intervention est efficace. Notre profonde nostalgie de l’accomplissement est portée jusqu’au trône du Père. Celui qui sonde les cœurs, c’est Dieu lui-même, omniscient, qui connaît les mouvements de l’Esprit en son inspiration des aspirations humaines. Mais il y a plus, le Père connaît l’intention de l’Esprit parce que c’est la sienne propre.

L’Esprit en nous, nous anime de sa vie, nous soutient dans notre faiblesse, nos craintes, nos combats. Non seulement il dirige nos pensées vers le Dieu de vérité et d’amour, mais quand, malgré son secours, nous nous égarons dans notre ignorance, succombons aux tentations ou sentons s’éteindre notre ardeur, nous parlons à Dieu du fond de notre être par des soupirs inexprimables, il crée en nous des aspirations qu’aucune parole humaine ne saurait exprimer.

Notre espérance, c’est avant tout une personne : « le Christ Jésus, notre espérance » (1Ti 1:1) ; par lui et en lui le plan de Dieu s’accomplira de telle sorte que nous recevrons la part de bénédiction promise.


vendredi 26 janvier 2024

L’OUÏE


 

      « L’Éternel vint et se tint là, et appela comme les autres fois : Samuel ! Samuel ! Et Samuel dit : Parle, car ton serviteur écoute. » 1S 3:10

 

   Samuel, jeune serviteur du sacrificateur Éli, couchait dans le temple, à proximité de l’Arche. Par trois fois il entend une voix qui l’appelle par son nom et, croyant à un appel de son maître, il se précipite vers celui-ci. Il n’a pas réalisé que c’était l’Éternel qui s’adressait à lui et il lui faut les explications d’Éli pour qu’au quatrième appel divin il puisse dire : « Parle, car ton serviteur écoute ». Quelle disponibilité et quelle promptitude manifeste ce jeune enfant pour répondre aux appels, n’hésitant pas à se lever de son lit plutôt que faire « la sourde oreille. » Non seulement Samuel entend, mais il écoute ce que l’Éternel a à lui dire.

 

   Si Samuel écoute la voix de Dieu, Dieu écoute aussi la voix de ses serviteurs. Ézéchias avait supplié l’Éternel en versant des larmes quand Dieu lui avait annoncé qu’il devait bientôt mourir. Dieu lui répond : « J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes ; voici, j’ajouterai quinze années à tes jours » (Esa 38:5). Ainsi Dieu a entendu la prière d’Ézéchias, et il écoute toutes les prières que ses enfants font monter vers lui : « Ô toi qui écoutes la prière ! Toute chair viendra à toi » (Ps 65:2). Qu’il nous donne de faire comme David : « Le matin, je disposerai ma prière devant toi, et j’attendrai » (Ps 5:3) …  d’avoir la patience d’attendre la réponse divine !

 

   Jésus peut déclarer bienheureux ceux qui ont des oreilles et qui entendent (Mt 13:16) et exhorter la foule assemblée autour de lui à faire bon usage de ses oreilles : « Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende » (Mt 13:9, 43). Et les messages que Christ ressuscité et élevé à la droite du Père adresse, par l’intermédiaire de Jean, aux sept églises des chapitres 2 et 3 de l’Apocalypse, se terminent tous par cette même expression : « Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées ».

 

   Tout à la fin du Saint Livre, au dernier chapitre, un des derniers appels divins est : « Que celui qui entend dise : Viens » (Ap 22:17).

 

   Répondons : « Amen. Viens Seigneur Jésus ! »

jeudi 25 janvier 2024



       « Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. » Ph 4:6-7

 

   Dans chacun des quatre chapitres de cette épître, l’apôtre Paul déclare se réjouir ou exhorte les croyants à le faire : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur… » Dans les trois premiers chapitres, nous trouvons l’état spirituel qui nous fera éviter les obstacles à la réalisation continue de cette joie dans notre vie de tous les jours. Le dernier nous montre comment faire pour que les soucis ne viennent pas prendre la place de cette joie dans nos cœurs.

 

   Nous avons, naturellement, à prévoir, à tenir compte d’un certain nombre d’éventualités dans notre vie et à prendre des dispositions, des précautions pour ne pas être pris de court ; agir autrement serait de la pure négligence.

 

   Se mettre en souci n’est-ce-pas envisager et craindre plutôt les pires conséquences d’événements sur lesquels nous n’avons pas la possibilité d’exercer une influence ? C’est ce qui ressort des paroles du Seigneur lui-même : « Ne soyez pas en souci pour le lendemain » (Mt 6:34) ?

 

   Nous ne pouvons pas empêcher les soucis de surgir : rien n’est facile ici-bas. Mais la seule manière de ne pas nous laisser envahir par eux, c’est de mettre en pratique les exhortations de notre verset : ouvrir nos cœurs devant Dieu, lui exposer nos problèmes, nos craintes, nos besoins de tous ordres, tout simplement, avec actions de grâces, pour les réponses passées et celles qui viendront. L’apôtre Pierre qui écrivait à des chrétiens dispersés et affligés par de terribles épreuves leur recommandait rejetez sur Dieu tout votre souci car il a soin de vous. Ne gardons rien pour nous, vidons entièrement nos cœurs devant lui.

 

   Quelle bonté de Dieu de nous donner ainsi un libre accès auprès de lui, d’accepter de s’occuper de nos petites personnes avec un intérêt parfait et une totale attention ! Tout cela pour que nous puissions pleinement nous réjouir dans le Seigneur. 

 

mercredi 24 janvier 2024

CERTITUDE

 



      « Tout cela, je vous l’ai écrit afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » 1Jn 5:13

 

   Douter des propos de quelqu’un qui affirme clairement quelque chose, c’est, finalement, le suspecter de mensonge.

 

   « Tout cela, je vous l’ai écrit afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » C’est une déclaration nette, précise, qui peut être comprise par tous. Ne pas vouloir en reconnaître la vérité absolue équivaut à traiter de menteur, d’imposteur celui qui l’a prononcée ! Un peu plus tôt dans son épître, Jean écrit : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons » (1Jn 1:3). Ne pas croire Jean, c’est l’accuser d’être un menteur, dire qu’il ne parle pas au nom de Dieu ou …  pire, accuser Dieu de mensonge !

 

   En fait, on croit ou l’on ne croit pas, il n’y a pas de position intermédiaire ! Et pourtant, dans la chrétienté, elles sont nombreuses les personnes qui doutent de leur salut, qui « espèrent être sauvées » sans en avoir la certitude. Or Dieu ne veut pas que nous restions dans l’incertitude. C’est pourquoi la Bible est claire, sans ambiguïté:

 

 ou l’on croit au nom du Fils de Dieu et l’on est sauvé avec un avenir glorieux dans le ciel ;

 

 ou l’on ne croit pas et l’on est dans ses péchés avec devant soi un avenir entre les mains de Satan.

 

   C’est solennel !

 

   Quel bonheur pour l’enfant de Dieu, lavé dans le sang de l’Agneau, d’avoir cette certitude que ses péchés sont ôtés à jamais et qu’une vie éternelle lui est donnée par Dieu ! Pour le présent, cette certitude donnée par la foi en Jésus Christ fait de lui un être qui trouve sa joie dans la lecture de la Parole, la prière, la louange, la communion avec Dieu.

 

   Quel bonheur de pouvoir dire comme l’apôtre : « Je sais qui j’ai cru » (2Ti 1:12) et de pouvoir faire reposer cette certitude sur celui dont il est écrit : « Certainement, lui, a porté nos langueurs, et s’est chargé de nos douleurs …  il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris » (Esa 53:4-5).


mardi 23 janvier 2024

LA PRIERE

 



Matthieu 6 : 5 à 13 « Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! »

 

Les conseils de Jésus dans ces versets sont vraiment précieux pour celui qui veut être entendu par son Père céleste. Dieu nous donne des promesses extraordinaires concernant la prière, mais dans ces versets Jésus pose des conditions importantes :

 

1.    Une motivation spirituelle :  lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier pour être vus des hommes. La prière en public est nécessaire, et bénéficie de promesses spéciales (Mt 18:19). Jésus lui-même a pratiqué des prières publiques (Lu 10:21, 22, Jn 11:41, 42). Mais combien sont nombreuses les prières qui ne montent pas plus haut que le plafond, parce qu’elles sont faites pour être entendues par les hommes plutôt que par Dieu !

 

2.    La solitude avec Dieu : quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte …  Peu importe l’endroit. Ce qui est essentiel, c’est d’être seul avec Dieu, éloigné de tout ce qui peut distraire ou fausser nos mobiles.

 

3.    Le caractère de nos prières : en priant, ne multipliez pas de vaines paroles. L’efficacité de notre prière ne dépend pas de la quantité de paroles, mais de leur qualité. Combien il est triste de constater que ce commandement est ignoré dans une grande partie du christianisme, avec ses prières et formules constamment scandées ! Mais le problème est profondément enraciné en chacun de nous. Veillons à ce que nos prières ne soient pas uniquement en paroles, des phrases bien formulées mais vides de sens à force d’être dites et redites, des paroles vaines. Jésus n’est pas contre la répétition dans la prière, ni contre de longues prières. Il a répété lui-même des demandes (Mt 26:39-45) ; il a passé parfois des nuits entières dans la prière (Lu 6:12) ; et il a enseigné l’importance de la persévérance en priant (Lu 11:5-10). Ce sont les répétitions mécaniques, les paroles machinales qu’il faut éviter.

 

      8 : Votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez.

   À quoi bon prier alors ? Parce que celui qui ne demande pas ne reçoit pas (#Ja 4:2), et « quiconque demande reçoit » (#Mt 7:8). Nous n’avons pas besoin de tout comprendre pour bénéficier des richesses que Dieu tient à la disposition de ceux qui prennent ses promesses au sérieux.

      9 : Voici donc comment vous devez prier.

   Il est triste et ironique que la prière qui suit ne soit que de vaines paroles (#7) pour des multitudes qui fréquentent les églises d’aujourd’hui. Elle a été donnée par le Seigneur comme un exemple, comme un modèle de la prière selon la volonté de notre Père. Il veut nous apprendre par elle comment prier, et non pas ce qu’il faut dire.

      9 : Notre Père … 

   Ces mots, presque banals aujourd’hui, représentaient pour les disciples de Jésus une conception nouvelle de Dieu. À 17 reprises dans son sermon, Jésus utilisa ce terme, ce qui scandalisa les Juifs à certaines occasions (Jn 5:18). L’approche du Créateur de l’univers a été rendue possible parce qu’il a fait du croyant son enfant, avec tous les privilèges que cela comporte (Romains 8:15, 16, 1Jean 3:1).

    10 : Que ton nom …  que ton règne …  que ta volonté … 

   La première préoccupation de toute prière doit être la gloire de Dieu et l’avancement de ses desseins. Le nom de Dieu représente tout ce qu’il est (Ex 34:5-7). Le sanctifier, c’est lui donner sa juste place, au-dessus de tout autre, c’est le glorifier.

      10 : que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

   Il ne s’agit pas du règne éternel de Dieu, qui existe déjà depuis toute éternité (Ps 93:1, 2). Ce règne que nous demandons est celui promis dans les prophètes, par lequel Dieu établira sa volonté sur la terre comme elle l’est au ciel. Ces deux requêtes s’accompliront parfaitement le jour où le Roi reviendra pour établir son royaume terrestre. Nous languissons après ce moment où « le royaume du monde (sera) remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles » (Ap 11:15). Que cette prière reflète également le cri de notre cœur : une soumission à son autorité et à sa volonté dès maintenant.

      11 : Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien.

   Jésus nous enseigne ainsi à être dépendants de Dieu en tout ce qui concerne nos besoins matériels et cela de façon quotidienne.

      12 : Pardonne-nous nos offenses … 

   Les trois autres requêtes personnelles concernant nos besoins spirituels : nos péchés, nos faiblesses, et les dangers qui nous guettent. La place accordée à ces sujets par rapport aux besoins physiques est l’indication de leur importance aux yeux de Dieu. Le mot « offense » est en réalité dans le grec le mot « dette ». Il ne s’agit pas ici de notre salut, car la prière est adressée à notre Père ; il est plutôt question de ce qui entrave notre communion avec Dieu. Voir les notes sur les versets 14, 15.

      13 : Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin.

   Par cette prière, le disciple demande la protection de Dieu contre ce qui pourrait causer sa chute, ou lui infliger du mal. Bien qu’il n’entraîne jamais personne à faire le mal, Dieu ne peut nous épargner toute épreuve. Elles sont nécessaires à la croissance de notre foi (Ja 1:2-4) et à notre sanctification (Hé 12:10). Mais Dieu promet de nous garder de toute tentation qui serait au-dessus de nos forces (1Co 10:13), et nous commande de prier « afin que vous ne tombiez pas en tentation » (Lu 22:40). Le mot « tentation » est le même que celui traduit ailleurs par « épreuve ». Celle-ci peut prendre deux formes différentes : l’épreuve associée aux choses illicites, alléchantes ; ou l’épreuve associée aux difficultés, à l’adversité. Toutes les deux peuvent être une occasion de chute ou de victoire et de croissance suivant notre façon de les affronter.

      13 : Car c’est à toi …  le règne, la puissance et la gloire.

   Il est possible que cette phrase ne figure pas dans le texte originel, puisque plusieurs anciens manuscrits l’omettent. L’idée qu’elle exprime, par contre, est sous-entendue dans toute la prière : la reconnaissance de la suprématie de Dieu dans tout l’univers et à travers toute l’histoire.

      14, 15 : Si vous pardonnez …  si vous ne pardonnez pas … 

   La Parole de Dieu enseigne clairement que notre salut ne dépend pas de nos œuvres. « Sachez donc, hommes frères, que c’est par (Jésus-Christ) que le pardon des péchés vous est annoncé, et que quiconque croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse » (Ac 13:38, 39). L’Épître aux Éphésiens nous exhorte à nous pardonner réciproquement, non pas pour recevoir le pardon de Dieu, mais parce que Dieu nous a pardonné en Christ (Ep 4:32 ; voir aussi Col 3:13). Comme pour la promesse de 1Jean 1:9, Jésus parle ici de notre communion avec le Père en tant qu’enfants, et non de notre salut. Celui qui refuse de pardonner à son frère est en conflit avec son Père, et ne peut pas s’attendre à être entendu. La parole de Matthieu 18:21-35 nous montre combien une telle attitude est abominable, voire impensable pour un chrétien. Vu l’énormité de la dette qui nous a été remise, comment pouvons-nous refuser le pardon au frère qui le demande ?

Bryant Matthieu


lundi 22 janvier 2024

DIEU RECHERCHE DES MOISSONNEURS



      « Il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers : suppliez donc le Seigneur de la moisson, pour qu’il pousse des ouvriers dans sa moisson. » Mt 9:37,38

 

   Le grand navigateur Tabarly a écrit à peu près ceci : « Pourquoi Dieu permet-il tant de misères et tant de méchancetés dans le monde ? » C’est aussi ce que beaucoup disent et ce que vous pouvez entendre de vos camarades : « Si Dieu existe, pourquoi permet-il les guerres, les meurtres, le massacre des enfants » Il faut, certes, leur répondre d’une manière compréhensible, sans employer un langage théologique, mais surtout saisir l’occasion pour témoigner de votre foi.

 

   Dîtes-leur, par exemple, qu’il serait plus juste, plus honnête que les hommes s’accusent eux-mêmes : « Pourquoi sommes-nous si mauvais, pourquoi faisons-nous tant de méchancetés aux autres ? » Dieu a beaucoup de patience envers l’humanité. S’il frappait immédiatement de mort tous ceux qui agissent mal, qui resterait sur la terre ? Tout homme est capable de commettre une méchanceté, au moins en pensée ou en parole, sinon en actes ; tout homme est donc sur le chemin de la perdition éternelle. Mais qui le dit, qui montre le chemin du salut ?

 

   Puisque vous êtes aussi envoyé par Jésus Christ (Jn 17:18), prêtez-lui votre voix ! Dieu n’a pas cessé d’embaucher. Depuis que Jésus a dit que la moisson est grande, la chose est devenue plus explicite. Il cherche des hommes, des femmes pour annoncer de sa part que Dieu aime les hommes, et que lui, Jésus Christ, est mort sur la croix pour que tous ceux qui croient en lui échappent à cette perdition éternelle.

 

   Dieu a inventé le blé, mais c’est à l’homme de labourer, de semer, de moissonner, etc. Donc, nous aussi allons sur le champ ! Il faut se décider et la décision se forme en général dans la prière. En nous mettant à l’unisson de pensée avec le Seigneur, nous pouvons, nous aussi, être émus de compassion envers les foules qui périssent comme aussi devant les individus dans la misère.

 

   Quelqu’un disait : « Prie comme si tout dépendait de Dieu ; Agis comme si tout dépendait de toi ».

 

   Le Samaritain qui allait son chemin ne s’est pas posé beaucoup de questions : quand il a vu l’homme à demi mort, il a agi par amour et il a sauvé cet homme.

 

   Paul encourage les Corinthiens au service : « Soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1Co 15:58).

 

   Le Seigneur nous fait l’honneur de nous associer à son œuvre. Si nous ne voyons peut-être pas de résultats tangibles de notre travail, le Seigneur se sert de ce que nous faisons pour lui et le fait fructifier, n’en doutons jamais.


mercredi 17 janvier 2024

DIEU FIDELE A SES PROMESSES

 



 

      « Connais donc que c’est l’Éternel, ton Dieu, qui est Dieu, le Dieu fidèle, qui garde l’alliance et la bonté jusqu’à mille générations à ceux qui l’aiment et qui gardent ses commandements … »  De 7:9

 

   L’Éternel a fait part de son plan de bénédiction à Abraham déjà âgé et encore sans enfants, un plan sur plusieurs siècles, concernant les innombrables descendants de « son ami ». Ils séjourneront longtemps — lui explique-t-il — dans un pays qui n’est pas celui que je leur destine ; ils s’y développeront en grand nombre ; ils y seront opprimés ; mais je les en ferai sortir avec de grands biens pour les introduire dans le bon pays que tu parcours actuellement (Ge 15:13-17).

 

   Nous savons tous à la suite de quelles circonstances divinement conduites les 70 membres de la famille de Jacob s’installent en Égypte et y deviennent si nombreux qu’ils inquiètent les Égyptiens.

 

   Considérons comment Dieu a été fidèle en préparant en Moïse un serviteur capable de mener à bien l’exécution de ce plan.

 

 —  Un petit bébé vient au monde, si beau que ses parents, par la foi, lui épargnent la mort prévue par le Pharaon pour les enfants mâles (Hé 11:23). Dieu est fidèle !

 

— L’Éternel permet que la fille du Pharaon sauve le bébé et l’élève dans toute la sagesse des Égyptiens. Dieu est fidèle !

 

— Moïse échappe au châtiment qu’il méritait pour le meurtre d’un Égyptien. Dieu est fidèle !

 

— Jéthro, un Madianite, le recueille pendant quarante années au cours desquelles celui qui avait été appelé fils de la fille du Pharaon, apprend l’humilité en gardant les troupeaux. Dieu est fidèle !

 

 —  L’Éternel donne force et puissance à Moïse pour accomplir des miracles auprès du Pharaon qui laissera finalement sortir d’Égypte le peuple d’Israël. Dieu est fidèle !

 

— Pendant quarante ans d’errance dans le désert, Moïse, soutenu par l’Éternel, conduit un peuple rebelle. Dieu est fidèle !

 

— Moïse commet une faute qui le prive d’entrer dans le pays. Mais l’Éternel a préparé Josué qui installe Israël sur la terre promise à Abraham.

 

DIEU EST FIDELE ET ACCOMPLIT SA PROMESSE. 


mardi 16 janvier 2024

DEFICIT D’AVENIR ?


 

       « Moi je connais les pensées que je pense à votre égard, dit l’Éternel, pensées de paix et non de mal, pour vous donner un avenir et une espérance. » Jér 29:11

  

Un analyste contemporain avoue : « Notre problème, c’est que nous avons un déficit d’avenir ».

  

En fait, dans notre monde où l’évolution technologique est de plus en plus rapide, où l’immédiateté est à l’honneur, où le jetable prime sur le durable, le court terme sur le long terme, la flexibilité sur la stabilité, le déficit d’avenir est partout. Tout change ou peut changer très vite. Il est de plus en plus difficile de prévoir.

   « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons » (1Co 15:32). Cette parole que Paul prête à ceux qui ne croient pas en la résurrection, colle parfaitement avec cette ambiance. Puisque demain est incertain, autant profiter d’aujourd’hui. Courte vue - déficit tragique d’avenir !

 

   Tout change quand on croit Dieu. Non seulement Dieu nous a donné en Jésus Christ le salut de notre âme, mais une espérance, une perspective vers l’éternité.

 

   Pour les Juifs, cette espérance est un royaume terrestre, pour les chrétiens, « un royaume céleste » (2Ti 4:18). Jésus lui-même a dit : « Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi » (Jn 14:3).

 

   Paul, par l’Esprit, parle de l’espérance des chrétiens (voir 1Co 15:51-56) :

 

 Nous attendons « la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ » (Ti 2:13).

 

 Pierre aussi affirme : « Selon sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2Pi 3:13).

 

   Nous ne sommes pas sans ignorer l’avenir. Tout un livre du N.T. y est consacré : « Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses esclaves ce qui doit arriver bientôt » (Ap 1:1) ; et Jésus lui-même, par son ange, rend témoignage de ces choses dans les églises (Ap 22:16). Gardons la parole prophétique dans nos cœurs, prêtons-y attention « comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur - jusqu’à ce que le jour commence à luire et que l’Étoile du matin se lève dans nos cœurs » (2Pi 1:19).

 

   Certes, il peut y avoir chez les chrétiens faiblesse pour discerner, manque d’affection pour s’enquérir et attendre, mais il n’y a certainement pas « déficit d’avenir ».

 

   Gloire à Dieu qui nous a donné une espérance et un avenir glorieux !


lundi 15 janvier 2024

LE REGARD DE L’HOMME ET LE REGARD DE DIEU

 


      « J’ai cherché l’Éternel ; et il m’a répondu, et m’a délivré de toutes mes frayeurs. Ils ont regardé vers lui, et ils ont été illuminés, et leurs faces n’ont pas été confuses. Cet affligé a crié ; et l’Éternel l’a entendu, et l’a sauvé de toutes ses  détresses. » Ps 34:4-6

 

     «  Les yeux de l’Éternel regardent vers les justes, et ses oreilles sont ouvertes à leur cri. »  Ps 34:15

 

   David, persécuté par le roi Saül, commet la faute de se réfugier chez Akish, un roi philistin ennemi d’Israël. Il comprend bientôt qu’il a commis une grave erreur et, pour sortir de ce mauvais pas, il use d’un stratagème : il simule la folie et se fait chasser de devant le roi.

 

   Il se rend compte alors que c’est l’Éternel qui a permis que son astuce réussisse et qui l’a ainsi délivré du guêpier dans lequel il s’était fourré. Aussi entonne-t-il un cantique de reconnaissance à la gloire de Dieu qui a répondu à ses prières angoissées.

 

   Il nous est arrivé, et il nous arrive encore, de nous trouver dans des situations difficiles, voire inextricables, et cela de notre faute, à cause de notre manque de confiance en Dieu ou de notre impatience ou de tout autre raison. Lorsque, alors, nous nous tournons vers Dieu, rencontrons-nous un visage sévère et irrité ? — Bien au contraire, nous sommes « illuminés » par sa bonté et sa grâce ; nous savons qu’il entend notre supplication, et que la délivrance est acquise.

 

   Nous prenons conscience à ce moment-là que, même si nous nous sommes éloignés de Dieu, lui n’a pas cessé et ne cesse pas de regarder vers nous, ses enfants. Avant que nous criions à lui, il connaît parfaitement nos circonstances et les maîtrise sans défaillance pour notre bien. Bienheureuse assurance ! Dieu regarde à nous avec bienveillance avant que nous regardions à lui.

 

   Notre foi n’est certainement pas si grande que celle de David, mais nous avons sur lui l’avantage et le privilège de regarder à Dieu comme à notre Père et de savoir que le sang de Jésus Christ, son Fils, nous purifie de tout péché. Comment pourrions-nous douter de son regard d’amour pour nous et de son pardon ?


vendredi 12 janvier 2024

DIEU AVEC MOI


 

      « Ne crains point, car je suis avec toi ; ne sois pas inquiet, car moi je suis ton Dieu. Je te fortifierai ; oui, je t’aiderai ; oui, je te soutiendrai. » Esa 41:10

 

Dieu a assuré Isaac, puis Jacob, de sa présence. Par le verset de ce jour, il s’adresse maintenant à l’ensemble de son peuple Israël.

 

   La jouissance de la présence de Dieu était, pour Isaac, la garantie d’une vie de communion et de croissance spirituelle. Elle était la sécurité d’une vie fructueuse que Jacob n’a pas connue par manque de foi, quand il s’est laissé conduire par son caractère naturel. Dans le verset du jour, Dieu propose sa présence comme la ressource qui bannit toute inquiétude, malgré l’épreuve.

 

   Dieu montre, dans ce verset, la connaissance profonde qu’il a de l’homme. Il connaît la crainte et l’angoisse de l’homme en butte à des dangers qui lui paraissent au-dessus de ses propres forces. Pour écarter ces sentiments qui perturbent la paix, il n’y a qu’un remède efficace : la conviction intime et profonde de la proximité de Dieu.

   Dieu non seulement affirme qu’il est avec nous, mais il affirme encore qu’il est notre Dieu, un Dieu tout-puissant. Il fortifie notre courage. Il est un Dieu personnel pour chacun des chrétiens, source de toute paix : « Il est mon Dieu, je me confierai en lui » (Ps 91:2).

   Puis viennent les trois promesses essentielles pour affronter l’épreuve :

 « Je te fortifierai »,

 « Je t’aiderai »,

 « Je te soutiendrai ».

 

   Dieu ne parle pas d’éliminer l’épreuve ; les verbes employés laissent entendre au contraire qu’elle aura lieu. Mais Dieu donne des forces au chrétien pour y faire face. Par la méditation de la Parole et par la prière, la présence de Dieu est goûtée plus intensément et l’être intérieur reçoit la force nécessaire. Puis Dieu, par son Esprit, dirige le chrétien dans les circonstances. Il l’aide tout au long de l’épreuve, le soutient contre toute défaillance. Réalisons-nous combien Dieu nous aide ?

 

   L’apôtre Paul a éprouvé les effets de la présence divine pour chasser ses craintes et ses inquiétudes dans l’épreuve : « Le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié » (2Ti 4:17).


jeudi 11 janvier 2024

HABITER LE CIEL





       « J’ai demandé une chose à l’Éternel, je la rechercherai : c’est que j’habite dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour voir la beauté de l’Éternel et pour m’enquérir diligemment de lui dans son temple. » Ps 27:4

 

   Seul un véritable croyant peut reprendre à son compte ce qu’exprime David dans le verset du jour : le désir d’habiter la maison de Dieu tous les jours de sa vie. Mais qu’est-ce que le ciel pour nous ? La demeure de Dieu et de son Fils, la nôtre quand nous quitterons ce monde !  …  Mais ce n’est pas seulement cela, car Dieu veut que nous y habitions déjà par la foi, que nous y résidions en permanence, non pas comme des visiteurs de passage. Dieu ne veut pas que le ciel soit pour nous seulement un refuge au moment du danger, un lieu où nous venons chercher du réconfort quand nous sommes tristes ou troublés. Dieu veut que le ciel soit notre résidence principale et que nous y vivions attirés par son amour plutôt que poussés par la nécessité !

 

   Les chrétiens sont des habitants du ciel et cela doit se voir tous les jours dans la façon de gérer leurs affaires, dans leur vie de famille, dans leurs rapports avec autrui, leurs contacts avec leurs voisins ou leurs collègues de travail. Par deux fois le Seigneur Jésus, parlant de ceux qui croyaient en lui, a dit : « Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde » Jn 17:14, 16). Certes les chrétiens vivent dans le monde, mais ils n’y sont que des voyageurs en transit dont la résidence est céleste. Saisissons-le par la foi, et montrons cette foi par notre attitude journalière, vivant comme des gens de passage sur la terre !

 

   Si nous revenons au verset du jour, nous pouvons nous demander pourquoi David demandait cette « chose » à l’Éternel : voir sa beauté et s’enquérir soigneusement de lui et de ses désirs ; pourquoi cela ? David répond lui-même : « Ta face est un rassasiement de joie, il y a des plaisirs à ta droite pour toujours » (Ps 16:11). Et les fils de Coré d’ajouter : « Bienheureux ceux qui habitent dans ta maison ; ils te loueront sans cesse ! » Ps 84:4) et encore : « Un jour dans tes parvis vaut mieux que mille » Ps 84:10).

 

   Que Dieu nous donne la même conviction de foi !

 

TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...