Luc 12:13, 15 « Quelqu’un dit à Jésus, du
milieu de la foule : Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre
héritage. Jésus lui répondit : O homme, qui m’a établi pour être votre
juge, ou pour faire vos partages ? Puis il leur dit : Gardez-vous
avec soin de toute avarice ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses
biens, fût-il dans l’abondance. »
Jésus utilise la question de cet homme pour donner un
enseignement sur les biens matériels. Dans les pays nantis, l’argent est devenu
l’idole numéro 1, devant laquelle la plupart d’entre nous mettons front à
terre, sans même nous en apercevoir. Saint François d’Assise a remarqué qu’on
lui avait confessé toutes les fautes possibles et imaginables, sauf la
cupidité, la convoitise des richesses.
Jésus met en garde ses disciples contre l’avarice. On ne voit
pas d’abord ce qu’il pouvait y avoir de répréhensible dans la démarche d’un
homme qui, après tout, ne voulait rien que de très raisonnable. Étant en
différend avec son frère au sujet de l’héritage paternel, il désirait que Jésus
les mette d’accord. Mais le Seigneur n’est point venu s’occuper d’intérêts
matériels. Il y avait des magistrats et des juges sur le terrain desquels il
n’empiéta jamais : ne fallait-il pas que cet homme fût étrangement
préoccupé des affaires de ce monde, pour n’avoir rien de mieux à chercher
auprès de Celui qui est le pain du ciel, la lumière des âmes, le Sauveur des
pécheurs ?
Écoutons-le donc quand il nous déclare que la vraie vie ne se
trouve pas dans l’abondance des biens !
Les biens matériels ne nous donneront jamais la vie
éternelle. Ils ne vont même pas nous procurer la joie et la paix dans cette
vie. Au contraire, ils engendrent des soucis. En fait, plus nous amassons de
biens matériels égoïstement, plus nous devenons pauvres spirituellement. Nous
nous reposons sur notre richesse et non plus sur Dieu.
La cupidité est un péché dont il faut constamment nous
méfier ; ne faites pas dépendre votre bonheur ni vos biens, des richesses
de ce monde. Ces dernières ne pourront jamais satisfaire les désirs d’une âme.
L’affection pour les biens de ce monde est insensée.
Gardez-vous avec soin de toute avarice, d’un grand désir pour
les biens de ce monde.
Le confort, le bonheur, et, par-dessus tout, nos intérêts
éternels, ne dépendent pas de l’abondance de nos biens. Pourquoi donc un homme
consacrerait-il sa vie à chercher à accumuler des richesses ?
Le Royaume de Christ est spirituel, il n’est pas de ce monde.
Les récompenses des disciples de Christ sont d’une tout autre nature, que
celles ici-bas. Son amour, sa grâce, sa sainteté, et toutes ses perfections,
s’associent pour garantir l’avenir le plus glorieux possible aux siens.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire