samedi 27 janvier 2024

L’AIDE DE L’ESPRIT-SAINT

 


« De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » Romains 8.26

Lorsque nous sommes troublé au point d’avoir de la peine  à prier, le Saint-Esprit intercède pour nous avec une ferveur toute divine « par des soupirs inexprimables », et transmet parfaitement ses besoins à Dieu.

   Le Saint-Esprit vient littéralement nous aider à « achever notre tâche ». Il ne faudrait pas passer trop vite sur le verbe « vient au secours ». Le même mot se retrouve dans Luc 10:40  « Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de m’aider. » Cela signifie que l’Esprit ne fera pas tout, mais il s’attend à ce que le croyant assume sa part dans la prière.

L’aide de l’Esprit-Saint est le troisième témoin de la pleine réalisation future de l’adoption, la confirmation de l’assurance que la grâce se transformera en gloire. De même aussi l’Esprit vient au secours de notre faiblesse. Paul est fortifié dans sa confiance en la gloire finale du croyant par l’expérience commune à tout chrétien de l’opération de l’Esprit, inspirant dans la prière l’aspiration à l’adoration complète comme fils de Dieu.

Si Dieu est ainsi concerné par notre aspiration au glorieux accomplissement, alors la fin ne peut être tromperie mais magnifique réalité. Le terme « aide » (grec : synantilambanetai) est dans l’original un mot vigoureux, dans la composition duquel entrent deux prépositions, syn « avec » et anti « en face de », combinées avec le verbe lambanein « saisir ».

L’image est celle d’un aide supportant le poids avec celui qui porte, du côté opposé de la charge. Faiblesse se réfère à la fragilité du chrétien, à son ignorance ou son imparfaite compréhension de la volonté de Dieu. Car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. C’est ici qu’intervient l’aide spécifique de l’Esprit. Son intercession est au-dedans de nous ; le Sauveur intercède à la droite de Dieu (Hé 7:25). Le Paraclet, non seulement à nos côtés mais en nous, nous fortifie, nous communique son énergie et inspire les soupirs inarticulés de l’âme, jusqu’à une pleine adoption, une communication de la justice qui nous est imputée. L’intercession divine donne expression à nos soupirs et l’intervention est efficace. Notre profonde nostalgie de l’accomplissement est portée jusqu’au trône du Père. Celui qui sonde les cœurs, c’est Dieu lui-même, omniscient, qui connaît les mouvements de l’Esprit en son inspiration des aspirations humaines. Mais il y a plus, le Père connaît l’intention de l’Esprit parce que c’est la sienne propre.

L’Esprit en nous, nous anime de sa vie, nous soutient dans notre faiblesse, nos craintes, nos combats. Non seulement il dirige nos pensées vers le Dieu de vérité et d’amour, mais quand, malgré son secours, nous nous égarons dans notre ignorance, succombons aux tentations ou sentons s’éteindre notre ardeur, nous parlons à Dieu du fond de notre être par des soupirs inexprimables, il crée en nous des aspirations qu’aucune parole humaine ne saurait exprimer.

Notre espérance, c’est avant tout une personne : « le Christ Jésus, notre espérance » (1Ti 1:1) ; par lui et en lui le plan de Dieu s’accomplira de telle sorte que nous recevrons la part de bénédiction promise.


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