« Il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers : suppliez donc le Seigneur de la moisson, pour qu’il pousse des ouvriers dans sa moisson. » Mt 9:37,38
Le grand navigateur
Tabarly a écrit à peu près ceci : « Pourquoi Dieu permet-il tant de
misères et tant de méchancetés dans le monde ? » C’est aussi ce que
beaucoup disent et ce que vous pouvez entendre de vos camarades :
« Si Dieu existe, pourquoi permet-il les guerres, les meurtres, le
massacre des enfants » Il faut, certes, leur répondre d’une manière
compréhensible, sans employer un langage théologique, mais surtout saisir l’occasion
pour témoigner de votre foi.
Dîtes-leur, par
exemple, qu’il serait plus juste, plus honnête que les hommes s’accusent
eux-mêmes : « Pourquoi sommes-nous si mauvais, pourquoi faisons-nous
tant de méchancetés aux autres ? » Dieu a beaucoup de patience envers
l’humanité. S’il frappait immédiatement de mort tous ceux qui agissent mal, qui
resterait sur la terre ? Tout homme est capable de commettre une
méchanceté, au moins en pensée ou en parole, sinon en actes ; tout homme
est donc sur le chemin de la perdition éternelle. Mais qui le dit, qui montre
le chemin du salut ?
Puisque vous êtes
aussi envoyé par Jésus Christ (Jn 17:18), prêtez-lui votre voix !
Dieu n’a pas cessé d’embaucher. Depuis que Jésus a dit que la moisson est
grande, la chose est devenue plus explicite. Il cherche des hommes, des femmes
pour annoncer de sa part que Dieu aime les hommes, et que lui, Jésus Christ,
est mort sur la croix pour que tous ceux qui croient en lui échappent à cette
perdition éternelle.
Dieu a inventé le
blé, mais c’est à l’homme de labourer, de semer, de moissonner, etc. Donc, nous
aussi allons sur le champ ! Il faut se décider et la décision se forme en
général dans la prière. En nous mettant à l’unisson de pensée avec le Seigneur,
nous pouvons, nous aussi, être émus de compassion envers les foules qui
périssent comme aussi devant les individus dans la misère.
Quelqu’un
disait : « Prie comme si tout dépendait de Dieu ; Agis comme si
tout dépendait de toi ».
Le Samaritain qui
allait son chemin ne s’est pas posé beaucoup de questions : quand il a vu
l’homme à demi mort, il a agi par amour et il a sauvé cet homme.
Paul encourage les
Corinthiens au service : « Soyez fermes, inébranlables, abondant
toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain
dans le Seigneur » (1Co 15:58).
Le Seigneur nous
fait l’honneur de nous associer à son œuvre. Si nous ne voyons peut-être pas de
résultats tangibles de notre travail, le Seigneur se sert de ce que nous
faisons pour lui et le fait fructifier, n’en doutons jamais.
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