« J’ai
cherché l’Éternel ; et il m’a répondu, et m’a délivré de toutes mes
frayeurs. Ils ont regardé vers lui, et ils ont été illuminés, et leurs faces
n’ont pas été confuses. Cet affligé a crié ; et l’Éternel l’a entendu, et
l’a sauvé de toutes ses détresses. »
Ps 34:4-6
«
Les yeux de l’Éternel regardent vers les justes, et ses oreilles sont ouvertes
à leur cri. » Ps 34:15
David, persécuté par
le roi Saül, commet la faute de se réfugier chez Akish, un roi philistin ennemi
d’Israël. Il comprend bientôt qu’il a commis une grave erreur et, pour sortir
de ce mauvais pas, il use d’un stratagème : il simule la folie et se fait
chasser de devant le roi.
Il se rend compte
alors que c’est l’Éternel qui a permis que son astuce réussisse et qui l’a
ainsi délivré du guêpier dans lequel il s’était fourré. Aussi entonne-t-il un
cantique de reconnaissance à la gloire de Dieu qui a répondu à ses prières
angoissées.
Il nous est arrivé,
et il nous arrive encore, de nous trouver dans des situations difficiles, voire
inextricables, et cela de notre faute, à cause de notre manque de confiance en
Dieu ou de notre impatience ou de tout autre raison. Lorsque, alors, nous nous
tournons vers Dieu, rencontrons-nous un visage sévère et
irrité ? — Bien au contraire, nous sommes
« illuminés » par sa bonté et sa grâce ; nous savons qu’il
entend notre supplication, et que la délivrance est acquise.
Nous prenons
conscience à ce moment-là que, même si nous nous sommes éloignés de Dieu, lui
n’a pas cessé et ne cesse pas de regarder vers nous, ses enfants. Avant que
nous criions à lui, il connaît parfaitement nos circonstances et les maîtrise
sans défaillance pour notre bien. Bienheureuse assurance ! Dieu regarde à
nous avec bienveillance avant que nous regardions à lui.
Notre foi n’est
certainement pas si grande que celle de David, mais nous avons sur lui
l’avantage et le privilège de regarder à Dieu comme à notre Père et de savoir
que le sang de Jésus Christ, son Fils, nous purifie de tout péché. Comment
pourrions-nous douter de son regard d’amour pour nous et de son pardon ?
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