Un analyste contemporain avoue : « Notre problème,
c’est que nous avons un déficit d’avenir ».
En fait, dans notre monde où l’évolution technologique est de
plus en plus rapide, où l’immédiateté est à l’honneur, où le jetable prime sur
le durable, le court terme sur le long terme, la flexibilité sur la stabilité,
le déficit d’avenir est partout. Tout change ou peut changer très vite. Il est
de plus en plus difficile de prévoir.
« Mangeons
et buvons, car demain nous mourrons » (1Co 15:32). Cette parole
que Paul prête à ceux qui ne croient pas en la résurrection, colle parfaitement
avec cette ambiance. Puisque demain est incertain, autant profiter
d’aujourd’hui. Courte vue - déficit tragique d’avenir !
Tout change quand on
croit Dieu. Non seulement Dieu nous a donné en Jésus Christ le salut de notre
âme, mais une espérance, une perspective vers l’éternité.
Pour les Juifs,
cette espérance est un royaume terrestre, pour les chrétiens, « un
royaume céleste » (2Ti 4:18). Jésus lui-même a dit : « Je
reviendrai et je vous prendrai auprès de moi » (Jn 14:3).
Paul, par l’Esprit,
parle de l’espérance des chrétiens (voir 1Co 15:51-56) :
Nous attendons « la bienheureuse espérance et
l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ »
(Ti 2:13).
Pierre aussi affirme : « Selon sa
promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice
habite » (2Pi 3:13).
Nous ne sommes pas
sans ignorer l’avenir. Tout un livre du N.T. y est consacré : « Révélation
de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses esclaves ce qui doit
arriver bientôt » (Ap 1:1) ; et Jésus lui-même, par son
ange, rend témoignage de ces choses dans les églises (Ap 22:16). Gardons
la parole prophétique dans nos cœurs, prêtons-y attention « comme à une
lampe qui brille dans un lieu obscur - jusqu’à ce que le jour
commence à luire et que l’Étoile du matin se lève dans nos cœurs » (2Pi
1:19).
Certes, il peut y
avoir chez les chrétiens faiblesse pour discerner, manque d’affection pour
s’enquérir et attendre, mais il n’y a certainement pas « déficit
d’avenir ».
Gloire à
Dieu qui nous a donné une espérance et un avenir glorieux !
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