« Jésus faisait le tour de toute la Galilée,
il enseignait dans les synagogues, proclamait la bonne nouvelle du règne des
cieux et guérissait ceux qu’il rencontrait de toutes leurs maladies et de
toutes leurs infirmités. Bientôt on entendit parler de lui dans toute la Syrie
On lui amena tous ceux qui étaient atteints de diverses maladies et souffraient
de divers maux : ceux qui étaient sous l’emprise de démons ainsi que des
épileptiques et des paralysés, et il les guérit tous »(Matthieu 4:23-24).
Jésus était un
colporteur de l’amour de Dieu ; il allait de village en village pour faire
le bien. Tout comme aujourd’hui, en ce temps-là aussi les nouvelles allaient
bon train et sa renommée s’est rapidement étendue à toute la Galilée y compris
la Syrie, le pays voisin du nord. Pourtant, tous les déplacements se faisaient
à pied ou à dos d’âne pour les plus faibles et les charges. Jésus enseignait,
proclamait la bonne nouvelle du royaume des cieux et guérissait les malades.
Ces trois verbes résument les différents aspects de son ministère.
L’activité de Jésus s’exerçait sur trois fronts : Il
enseignait la Parole de Dieu dans les synagogues ; Il prêchait la
bonne nouvelle du royaume, et Il guérissait les malades. Les
guérisons miraculeuses avaient pour but, entre autres, d’authentifier la
personne de Christ et de confirmer son ministère (Hé 2.3, 4).
Au v. 23 se trouve la 1re mention néo-testamentaire du mot Evangile,
qui signifie « bonne nouvelle du salut ». Tout au long de l’histoire
du monde, il n’y a eu qu’une seule bonne nouvelle, qu’un seul moyen de
salut.
L’EVANGILE
L’EVANGILE PLONGE SES RACINES dans la grâce de Dieu (Ep 2.8). Cela signifie
que Dieu donne la vie éternelle gratuitement à des pécheurs qui ne la méritent
pas.
L’Evangile repose sur l’œuvre de Christ accomplie à la croix
(1Co 15.1-4). Notre Sauveur a satisfait à toutes les exigences de la
justice divine, permettant ainsi à Dieu de justifier les pécheurs qui croient.
Les croyants de l’A.T. étaient, eux aussi, sauvés par l’œuvre de Christ, bien
qu’elle était encore à venir. Ils ne savaient sans doute pas grand-chose du
Messie, mais Dieu connaissait tout de lui, et Il leur imputa les effets de
l’œuvre de Christ. Dans un certain sens, ils étaient sauvés « à crédit ».
Nous sommes, nous aussi, sauvés par l’œuvre de Christ, mais dans notre cas,
cette œuvre est déjà accomplie.
L’Evangile est reçu par la foi seule (Ep 2.8). Dans
l’A.T., les hommes étaient sauvés en croyant fermement ce que Dieu leur disait.
Aujourd’hui, ils sont sauvés en acceptant le témoignage que Dieu rend à son
Fils, présenté comme seul moyen de salut (1Jn 5.11, 12). L’Evangile a un
objectif final : le ciel. Nous avons l’espérance de passer l’éternité au
ciel (2Co 5.6-10) ; c’était déjà l’espérance des saints de l’A.T. (Hé
11.10, 14-16).
Quand Jésus prêchait l’Evangile du royaume, Il annonçait sa
venue comme Roi des Juifs et indiquait les conditions d’entrée dans son
royaume. Ses miracles prouvaient la nature salutaire de son royaume.
LA
GUERISON
À l’époque du Nouveau
Testament, l’art de la guérison était plutôt rudimentaire : un peu d’huile
ici et un peu de vinaigre là. À lire Matthieu, on se rend compte que c’était
par centaines et même par milliers que les gens venaient pour être guéris.
C’est aussi la raison pour laquelle ses ennemis n’ont jamais contesté ses
miracles, les preuves étaient partout, il n’y avait pas besoin d’aller bien
loin pour entendre des témoignages de guérisons.
Le pouvoir de Jésus
était tel que s’il était allé dans un hôpital plein de grands malades, il
l’aurait vidé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Il n’avait pas
besoin de faire des simagrées, il lui suffisait de penser une guérison pour
qu’instantanément elle ait lieu. Non seulement la maladie avait disparu, mais
le patient retrouvait aussi et immédiatement toutes ces capacités. Le doigt de
Dieu n’est pas comparable à la technologie lourde de notre médecine moderne.
Jésus avait la capacité de rendre la santé quelle que soit la maladie, parce
qu’il est le Maître du ciel et de la terre.
Plus loin dans
l’Évangile, on le voit même commander au vent et à la mer. Il ne faut pas
beaucoup d’imagination pour se représenter que si quelqu’un aujourd’hui pouvait
guérir tous les malades comme lui, il ferait fureur et déclencherait des
bousculades. Il faudrait qu’il soit entouré d’un cordon de sécurité pour ne pas
être pris d’assaut. Il serait sollicité du monde entier et on lui offrirait des
sommes énormes pour ses services. Mais à mon avis, dans un deuxième temps ça
irait plutôt mal pour lui. Le conseil des médecins s’émouvrait et réagirait à
grande fanfare. Il serait arrêté, traduit en justice et finirait en prison pour
exercice illégal de la médecine.
Prêcher et
guérir, telle était la double action de Jésus, c’est ainsi qu’il se manifestait
comme Sauveur. Et telle est sa double action dans le monde moral. Aussi ses
miracles, œuvres de puissance et d’amour, sont-ils appelés dans le Nouveau
Testament des signes.
Marc 16 :15 à 18 « Puis il leur dit : Allez par tout
le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.
Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé,
mais celui qui ne croira pas sera condamné.
Voici les miracles qui accompagneront ceux qui
auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de
nouvelles langues ;
ils saisiront des serpents ; s’ils boivent
quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les
mains aux malades, et les malades, seront guéris. »