mardi 31 octobre 2023

PROCLAMER JESUS COMME NOTRE SEIGNEUR

 



      « Si, de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. Car du cœur on croit pour la justice, et de la bouche on en fait la déclaration pour le salut. » Ro 10:9-10

 

      « Celui qui dit : “Je le connais,” et qui ne garde pas ses commandements, est menteur, et la vérité n’est pas en lui. »  1Jn 2:4

 

   Il ne suffit pas de reconnaître que Jésus est Seigneur de l’univers, mais d’avoir personnellement, intimement et sans réserve la conviction que Jésus est notre maître et souverain, et de le déclarer.

 

   Peut-être osons-nous seulement avouer que nous connaissons Jésus, alors que nous devrions le proclamer comme celui qui a autorité sur nous, par nos paroles, mais aussi par notre comportement.

 

   Car il est important qu’il y ait une harmonie complète entre ce que nous pensons ou ressentons, ce que nous disons et ce que nous faisons.

 

   Si je proclame que mon Seigneur est tout-puissant et qu’il est pour moi un bon berger, je ne peux en même temps me montrer inquiet, troublé ou agité par les circonstances que je traverse.

 

   Si je dis que je connais l’amour du Seigneur, et si je l’annonce aux autres, comment puis-je, sans me contredire, ne pas le témoigner à mon entourage, à commencer par ma famille ou par mes frères et sœurs dans la foi ?

 

   Si j’affirme, en m’appuyant sur la Parole de Dieu, que le monde est hostile au Seigneur, puis-je rechercher les honneurs qu’il offre ?

 

   Si je déclare que j’attends le Seigneur, qu’il va venir d’un jour à l’autre chercher les croyants, puis-je m’acharner à accumuler les biens matériels ?

 

   Jésus, notre Seigneur, est notre exemple. Sa pensée n’allait pas au-delà de sa parole (Ps 17:3 : Si tu sondes mon cœur, si tu le visites la nuit, Si tu m’éprouves, tu ne trouveras rien : Ma pensée n’est pas autre que ce qui sort de ma bouche.) et il n’y avait aucun décalage entre ce qu’il disait et ce qu’il était. À la question : « Toi, qui es-tu ? », il a répondu : « Absolument ce que je vous dis » (Jn 8:25 : Qui es-tu ? lui dirent-ils. Jésus leur répondit : Ce que je vous dis dès le commencement.). Ses paroles étaient l’expression parfaite de ce qu’il était lui-même.

 

   Il ne s’agit pas de se taire parce que nous sommes imparfaits, mais de mettre nos actes en accord avec nos paroles et avec les enseignements du Seigneur.

 

   C’est ainsi que nous serons jusqu’à sa venue des témoins fidèles au Seigneur, vis-à-vis de tous, croyants ou non convertis.

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lundi 30 octobre 2023

QUI PEUT CONNAITRE DIEU ?


 


      « Ne sais-tu pas, n’as-tu pas entendu, que le Dieu d’éternité, l’Éternel, créateur des bouts de la terre, ne se lasse pas et ne se fatigue pas ? On ne sonde pas son intelligence. » Esa 40:28

 

   Quand je médite sur l’éternité de Dieu, son immatérialité, son omniprésence, son omnipotence, son omniscience, sa grandeur infinie, cette question de Tsophar à Job résonne dans mon esprit : « Peux-tu, en sondant, découvrir ce qui est en Dieu ? » (Job 11:7).

 

   En contemplant les cieux et la terre et ce qui les anime, je dois admettre, comme Job, que ce que je vois n’est qu’une infime partie des œuvres du Créateur : « Ces choses sont les bords de ses voies, et combien faible est le murmure que nous en avons entendu ! Et le tonnerre de sa force, qui peut le comprendre ? » (Job 26:14).

 

   Si je pense aux soins constants de Dieu envers les siens, je constate, comme David, que « tu as multiplié, toi, Éternel mon Dieu, tes œuvres merveilleuses et tes pensées envers nous ; on ne peut les arranger devant toi. Si je veux les déclarer et les dire, - elles sont trop nombreuses pour les raconter » (Ps 40:5).

 

   Quand je pense à l’omniscience et à l’omniprésence de Dieu dans ma propre vie, je dois reconnaître que ses perfections sont au-dessus de ma compréhension : « La parole n’est pas encore sur ma langue, que voilà, ô Éternel ! tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi …  Connaissance trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre ! » (Ps 139:4-6).

 

   Devant l’Être infini, les pensées se perdent dans son immensité. Mais l’incompréhensibilité de la nature divine ne nous conduit pas à renoncer à mieux le connaître. Au contraire, rien n’élève plus l’âme que mieux connaître Dieu.

 

   Ne sous-évaluons pas la connaissance que nous pouvons avoir de Dieu bien que nous soyons limités, imparfaits. N’attendons pas le ciel, pour rechercher aujourd’hui, dans sa Parole, à le connaître, lui, le Dieu d’éternité. L’incompréhensibilité de la nature divine nous enseigne l’humilité, mais elle nous pousse aussi à l’adoration. Dieu a tout créé, non pour remédier à un manque, mais pour pouvoir communiquer la vie et le bonheur à ses créatures, et les admettre dans sa glorieuse présence.

 

   « Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies indiscernables ! » (Ro 11:33).

 

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samedi 28 octobre 2023

DIEU EST FIDELE


 

2 Thessalonic 33  Le Seigneur est fidèle, il vous affermira et vous préservera du malin.

   Dieu est fidèle dans le sens qu’on peut compter sur son appui et bénéficier de son aide pour faire face aux situations les plus dramatiques ou inextricables. Ça ne veut pas dire qu’on va chaque fois s’en sortir sans y laisser des plumes, mais on peut être sûr que dans son infinie sagesse Dieu a tout prévu et que ce qui arrive est sa volonté. Or dans une autre épître, Paul écrit :

Nous savons en outre que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, de ceux qui ont été appelés conformément au plan divin (Romains 8:28).

   Et ailleurs, il dit :

Les épreuves qui vous ont assaillis sont communes à tous les hommes. D’ailleurs, Dieu est fidèle et il ne permettra pas que vous soyez testés au-delà de vos forces. Au moment de l’épreuve, il préparera le moyen d’en sortir pour que vous puissiez y résister (1Corinthiens 10:13).

 

   En grec, c’est le même mot qui se traduit par épreuve, test ou tentation. Le croyant n’est jamais abandonné à son triste sort, car Dieu est toujours à ses côtés. De plus, il protège les siens des traquenards du diable. Satan se manifeste sous la forme de tentations, bien sûr, puisque c’est de cette manière qu’il a réussi à tromper nos premiers parents. Mais comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, le diable est aussi un être malfaisant particulièrement violent.

   Dans l’histoire du patriarche Job qui est racontée dans l’Ancien Testament, on lit qu’il a détruit et tué tout ce que cet homme possédait, ses enfants, ses troupeaux et la quasi-totalité de ses serviteurs. Son objectif était d’inciter Job à maudire l’Éternel, sans succès d’ailleurs. Mais au lieu d’abandonner son projet, il est allé demander la permission à Dieu d’affliger le malheureux d’une maladie extrêmement douloureuse. Là encore, il a échoué. C’est un cas extrême et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas à la grande majorité des croyants de passer par une telle épreuve parce qu’ils seraient testés au-delà de leurs forces.

 

 Paul a cette confiance que le Seigneur fortifiera les Thessaloniciens et les protégera du Malin, autrement dit de Satan (Mt 6:13).

Le Seigneur est fidèle :

-        A l’égard de sa création : Psaumes 119:90  « De génération en génération ta fidélité subsiste ; Tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. »

-        De ses promesses :  Hébreux 10:23  « Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. »

-        Du salut :  1 Thessalonic 5:24  « Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera. »

-        De la tentation :  1 Corinthiens 10:13  « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. »

-        De la souffrance :  1 Pierre 4:19  « Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien. »

-        Et il est ici fidèle pour fortifier et protéger de Satan : Ephésiens 6:16  « prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin »


vendredi 27 octobre 2023

L’ESPERANCE D’APRES LE DICTIONNAIRE ET L’ESPERANCE D’APRES LA BIBLE


 

      « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante. » 1P 1:3

 

   Le dictionnaire n’est pas toujours d’une grande aide pour comprendre le sens profond de certains termes bibliques. Prenons le mot « espérance ». Un dictionnaire le définit comme le « sentiment qui fait entrevoir comme probable la réalisation de ce que l’on désire ». Et les citations qui suivent précisent le sens : « L’espérance n’est qu’un charlatan qui nous trompe sans cesse » ; « Mon cœur est lassé de tout, même de l’espérance » ; « Abandonnez toute espérance ». Parmi les synonymes proposés, on trouve : « leurre, illusion » ! Rien de bien réjouissant … 

 

   L’espérance, dans le sens chrétien du terme, est tout à fait autre chose. Elle n’est pas un vague espoir, un « sentiment », mais un acte de foi raisonnable. Nos sentiments fluctuent, alors que notre espérance est ferme, car fondée sur ce que Dieu dit dans sa Parole. De plus, elle est qualifiée de « bienheureuse », bien loin du désenchantement des auteurs profanes cités dans le dictionnaire. Enfin elle n’a rien de « probable », mais elle est tout à fait certaine.

 

   Mais qu’est-ce qui permet au chrétien d’être aussi sûr de ce qui l’attend ? Essentiellement la confiance en son Dieu, révélé comme Père, Fils et Saint Esprit :

 

 Notre espérance est fondée sur Dieu, sur sa nature profonde ; il ne trompe personne : il est celui « qui ne peut mentir » et ce qu’il nous fait espérer repose sur ses plans éternels, établis « avant les temps des siècles » (Ti 1. 2).

 

 Notre espérance est fondée sur Christ : sa présence actuelle dans le ciel, à la droite de Dieu, est comparée à une « ancre de l’âme, sûre et ferme » (#Hé 6. 19). Il y est déjà et nous a promis : « Je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi » (Jn 14. 3).

 

 Notre espérance est fondée sur le Saint Esprit et sur sa présence en nous. La Parole utilise deux comparaisons, l’une tirée de l’agriculture, l’autre des affaires : l’Esprit est « les prémices », les premiers fruits qui font entrevoir la moisson complète (#Ro 8. 23) ; il est aussi « les arrhes », la première partie de l’héritage que Dieu nous donne, avec la certitude de l’avoir en entier (Ep 1. 14; 2Co 5:5).

 

   L’espérance chrétienne nous fait vivre. Elle stimule notre foi, notre piété, notre zèle. Vivons dans la ferme espérance de tout ce que Dieu a préparé pour nous !

 


jeudi 26 octobre 2023

L'ESPRIT VOUS ENSEIGNERA TOUTES CHOSES

 



Jean14.26« 26  Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »

« 26  Mais l’aide, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, celui-là vous enseignera toutes choses et vous fera ressouvenir de toutes celles que je vous ai dites. » 

 L’aide venait d’être désigné comme l’Esprit de vérité (Jn 14:17) ; ici Jésus le nomme l’Esprit-Saint. C’est que la vérité divine n’est jamais, dans les Écritures, une froide doctrine destinée à éclairer l’intelligence seule ; elle est une vie qui pénètre la conscience et le cœur et les sanctifie.

En effet, l’Esprit qui crée cette vie en nous est saint, comme Dieu est saint. — Cet Esprit, mon Père l’enverra en mon nom, dit Jésus.

Cet Esprit vous enseignera toutes choses, c’est-à-dire, toutes les vérités relatives au salut (Jn 16:13) ; et, pour cela, il vous fera ressouvenir, il rendra lumineuses et vivantes en vous toutes les choses, toutes les paroles que je vous ai dites. L’Esprit fait ressouvenir, non seulement par la mémoire, mais par le cœur. De cette double déclaration de Jésus il résulte que l’Esprit n’enseigne point des choses étrangères à la parole du Sauveur ; il enseigne, au contraire, par cette Parole.

« Il enseignera le nouveau, dit M. Godet, en rappelant l’ancien et rappellera l’ancien en enseignant le nouveau. Les paroles de Jésus, dont l’Esprit réveillera en eux le souvenir, seront la matière d’où il tirera l’enseignement de la vérité complète, le germe qu’il fécondera dans leur cœur, comme, en retour, cette activité intérieure de l’Esprit rappellera sans cesse à leur mémoire quelque ancienne parole de Jésus ».

 Jésus fonde, par cette promesse, la souveraine autorité de l’enseignement apostolique qu’il égale au sien (Jn 17:8,20).

Il y avait de nombreux enseignements que les disciples ne pouvaient pas saisir pleinement pendant que Jésus était avec eux sur la terre. Mais après sa mort, le Saint-Esprit leur a non seulement rappelé les paroles et les actes de Jésus, mais Il leur a également donné la signification de ses paroles et de ses actes.

Le Saint-Esprit est aujourd’hui encore le guide et le maître de l’Église. Sachons toutefois que les directives du Saint-Esprit ne sauraient en aucune manière contredire les enseignements de la Bible. Si quelqu’un prête l’oreille à un enseignement qui est contraire à celui de la Bible, qu’il sache que cet enseignement ne vient pas du Saint-Esprit.

 

Les seuls écrits dont disposaient les disciples étaient ceux de l’Ancien Testament. La plus grande partie du Nouveau Testament ne fut écrite que vingt à quarante ans après la mort de Jésus. Il est important que nous nous souvenions que c’est grâce à la promesse donnée dans ce verset que les disciples furent en mesure plus tard d’écrire le Nouveau Testament. Les écrits du Nouveau Testament, de même que ceux de l’Ancien, n’ont pu être rédigés qu’avec l’aide et sous l’inspiration du Saint-Esprit.

Le Saint-Esprit anima le cœur et l’esprit des apôtres au cours de leur ministère en les aidant à rédiger le N.T. De nombreuses facettes de Jésus et de son enseignement restaient obscures pour les disciples; mais grâce à son œuvre surnaturelle, ils en vinrent à une compréhension exacte du Seigneur et de son œuvre. Ils furent donc en mesure de les rapporter dans les Evangiles et le reste des écrits du N.T.

       Le Saint-Esprit agit de même aujourd’hui. Bien que possédant le Nouveau Testament dans sa forme écrite, nous avons besoin de l’assistance de l’Esprit Saint pour le comprendre et l’appliquer dans notre vie quotidienne.

 


mercredi 25 octobre 2023

DES TEMPETES SUR NOS VIES

 



      « Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver. » Ps 46:1

 

   Les quatre évangiles racontent plusieurs tempêtes que subissent les disciples et le Seigneur Jésus, quand ils traversent en barque le lac de Génésareth. Ces tempêtes illustrent pour nous les épreuves de la vie. Elles ne sont pas identiques, ce qui nous permet trois applications.

 

 Notre Seigneur Jésus nous soutient dans la tempête (Mt 14:22-33).

 

   Dans ce récit, Jésus vient vers ses disciples en péril, il marche sur la mer. Cela montre que notre Seigneur voit et domine toutes nos circonstances. Puis il leur dit : « Courage ; c’est moi, n’ayez pas peur ! ». Il les encourage, dans la tempête, par ses paroles qui nous rassurent encore aujourd’hui. Pierre fait lui aussi l’expérience de marcher sur l’eau, soutenu par la foi et par le Seigneur. Nous pouvons de même faire face aux circonstances instables et agitées comme la mer. Alors le vent va tomber ! Le Seigneur nous soutient et nous accompagne dans nos expériences.

 

 Notre Seigneur apaise la tempête (Mr 4:35-41).

 

   Jésus dort dans la barque au milieu de la tempête. Effrayés, ses disciples le réveillent et lui disent : « Maître, ne te soucies-tu pas que nous périssions ? S’étant réveillé, il reprit le vent et dit à la mer : Silence, tais-toi ! » Le Maître voit l’angoisse de ses disciples et apaise la tempête. De même, dans certaines de nos épreuves, en réponse à nos prières angoissées, Jésus met un terme à l’épreuve et nous délivre. Alors courage ! Le Seigneur est là, il nous entend. Sa puissance et sa miséricorde sont infinies.

 

 Notre Seigneur nous délivre de la tempête (Jn 6:16-21).

 

   Jésus s’approche de la barque en danger et leur dit : « C’est moi, n’ayez pas peur. Ils étaient donc tout disposés à le recevoir dans la barque ; et aussitôt la barque toucha terre au lieu où ils allaient ». Ce récit suggère que nos épreuves prendront fin le jour où le Seigneur viendra chercher les siens (1Th 4:15-17). Alors courage ! Les épreuves nous préparent à le recevoir et son retour est proche.

 

    Souvenez-vous que Dieu vous aime et qu’il est un secours dans votre détresse, toujours facile à trouver ! Faites-en l’expérience comme tant d’autres avant vous.

Nous vous proposons ci-après quelques « numéros d’urgence » bibliques :

 Si vous avez besoin de secours, composez PSAUME 46

 Si vous êtes dans la détresse, composez ROMAINS 8:31-39

 Si vous avez besoin de force et de courage, composez JOSUÉ 1

 Si vous avez des soucis, composez MATTHIEU 6:19-34

 Si vous ne pouvez pas vous endormir, composez PSAUME 4

 Si vous avez péché, composez PSAUME 51

 Si Dieu vous paraît lointain, composez PSAUME 139

 Si vous vous sentez seuls, composez PSAUME 23

 Si vous cherchez la paix et le repos, composez MATTHIEU 11. 25-30

 Si vous cherchez la bonne direction, composez PSAUME 37. 5-7

 Si vous voulez savoir ce que Dieu attend de vous, composez ROMAINS 12

 Si vous désirez dire Merci à Dieu, composez PSAUME 145

   Tous ces numéros sont gratuits et répondent 24 heures sur 24 !


mardi 24 octobre 2023

JESUS GUERIT UNE GRANDE MULTITUDE


 

« Jésus faisait le tour de toute la Galilée, il enseignait dans les synagogues, proclamait la bonne nouvelle du règne des cieux et guérissait ceux qu’il rencontrait de toutes leurs maladies et de toutes leurs infirmités. Bientôt on entendit parler de lui dans toute la Syrie On lui amena tous ceux qui étaient atteints de diverses maladies et souffraient de divers maux : ceux qui étaient sous l’emprise de démons ainsi que des épileptiques et des paralysés, et il les guérit tous »(Matthieu 4:23-24).

 

   Jésus était un colporteur de l’amour de Dieu ; il allait de village en village pour faire le bien. Tout comme aujourd’hui, en ce temps-là aussi les nouvelles allaient bon train et sa renommée s’est rapidement étendue à toute la Galilée y compris la Syrie, le pays voisin du nord. Pourtant, tous les déplacements se faisaient à pied ou à dos d’âne pour les plus faibles et les charges. Jésus enseignait, proclamait la bonne nouvelle du royaume des cieux et guérissait les malades. Ces trois verbes résument les différents aspects de son ministère.

L’activité de Jésus s’exerçait sur trois fronts : Il enseignait la Parole de Dieu dans les synagogues ; Il prêchait la bonne nouvelle du royaume, et Il guérissait les malades. Les guérisons miraculeuses avaient pour but, entre autres, d’authentifier la personne de Christ et de confirmer son ministère (Hé 2.3, 4).

Au v. 23 se trouve la 1re mention néo-testamentaire du mot Evangile, qui signifie « bonne nouvelle du salut ». Tout au long de l’histoire du monde, il n’y a eu qu’une seule bonne nouvelle, qu’un seul moyen de salut.

L’EVANGILE

L’EVANGILE PLONGE SES RACINES dans la  grâce de Dieu (Ep 2.8). Cela signifie que Dieu donne la vie éternelle gratuitement à des pécheurs qui ne la méritent pas.

L’Evangile repose sur l’œuvre de Christ accomplie à la croix (1Co 15.1-4). Notre Sauveur a satisfait à toutes les exigences de la justice divine, permettant ainsi à Dieu de justifier les pécheurs qui croient. Les croyants de l’A.T. étaient, eux aussi, sauvés par l’œuvre de Christ, bien qu’elle était encore à venir. Ils ne savaient sans doute pas grand-chose du Messie, mais Dieu connaissait tout de lui, et Il leur imputa les effets de l’œuvre de Christ. Dans un certain sens, ils étaient sauvés « à crédit ». Nous sommes, nous aussi, sauvés par l’œuvre de Christ, mais dans notre cas, cette œuvre est déjà accomplie.

L’Evangile est reçu par la foi seule (Ep 2.8). Dans l’A.T., les hommes étaient sauvés en croyant fermement ce que Dieu leur disait. Aujourd’hui, ils sont sauvés en acceptant le témoignage que Dieu rend à son Fils, présenté comme seul moyen de salut (1Jn 5.11, 12). L’Evangile a un objectif final : le ciel. Nous avons l’espérance de passer l’éternité au ciel (2Co 5.6-10) ; c’était déjà l’espérance des saints de l’A.T. (Hé 11.10, 14-16).

 

Quand Jésus prêchait l’Evangile du royaume, Il annonçait sa venue comme Roi des Juifs et indiquait les conditions d’entrée dans son royaume. Ses miracles prouvaient la nature salutaire de son royaume.

 

  LA GUERISON

 À l’époque du Nouveau Testament, l’art de la guérison était plutôt rudimentaire : un peu d’huile ici et un peu de vinaigre là. À lire Matthieu, on se rend compte que c’était par centaines et même par milliers que les gens venaient pour être guéris. C’est aussi la raison pour laquelle ses ennemis n’ont jamais contesté ses miracles, les preuves étaient partout, il n’y avait pas besoin d’aller bien loin pour entendre des témoignages de guérisons.

 

   Le pouvoir de Jésus était tel que s’il était allé dans un hôpital plein de grands malades, il l’aurait vidé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Il n’avait pas besoin de faire des simagrées, il lui suffisait de penser une guérison pour qu’instantanément elle ait lieu. Non seulement la maladie avait disparu, mais le patient retrouvait aussi et immédiatement toutes ces capacités. Le doigt de Dieu n’est pas comparable à la technologie lourde de notre médecine moderne. Jésus avait la capacité de rendre la santé quelle que soit la maladie, parce qu’il est le Maître du ciel et de la terre.

 

   Plus loin dans l’Évangile, on le voit même commander au vent et à la mer. Il ne faut pas beaucoup d’imagination pour se représenter que si quelqu’un aujourd’hui pouvait guérir tous les malades comme lui, il ferait fureur et déclencherait des bousculades. Il faudrait qu’il soit entouré d’un cordon de sécurité pour ne pas être pris d’assaut. Il serait sollicité du monde entier et on lui offrirait des sommes énormes pour ses services. Mais à mon avis, dans un deuxième temps ça irait plutôt mal pour lui. Le conseil des médecins s’émouvrait et réagirait à grande fanfare. Il serait arrêté, traduit en justice et finirait en prison pour exercice illégal de la médecine.

 

      Prêcher et guérir, telle était la double action de Jésus, c’est ainsi qu’il se manifestait comme Sauveur. Et telle est sa double action dans le monde moral. Aussi ses miracles, œuvres de puissance et d’amour, sont-ils appelés dans le Nouveau Testament des signes.

 

Marc 16 :15 à 18  « Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.

Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.

Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ;

ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. »


lundi 23 octobre 2023

« QUE TON REGNE VIENNE - QUE TA VOLONTE SOIT FAITE… »

 



      « Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite, comme dans le ciel, aussi sur la terre. » Mt 6:10

1-     Que ton règne vienne

   Comment le chrétien né de nouveau pourrait-il rester insensible à l’état de dégradation du monde actuel où l’autorité de Dieu est méprisée et bafouée ? Comment, avant tout, pourrait-il rester insensible au déshonneur qui en résulte pour un Dieu dont la patience, qui permet à beaucoup de trouver le salut, est considérée par la majorité des hommes comme une preuve de son inexistence ?

 

   Aussi le chrétien prie-t-il pour que Dieu établisse son royaume sur cette terre, un royaume gouverné par « un fils d’homme » (Da 7:13-14) qui est notre Seigneur Jésus Christ. Il sait que l’instauration de ce royaume sera l’aboutissement d’une série d’événements décrits par les prophéties de la Bible et qu’il sera précédé pour les croyants de leur enlèvement par le Seigneur.

 

   Mais on peut dire aussi que le royaume de Dieu existe dès maintenant : c’est le domaine où l’autorité de Dieu est acceptée et respectée : chaque croyant, chaque famille chrétienne fidèle, chaque assemblée réunie dans l’obéissance à la Parole de Dieu. Notre prière devient alors la demande que Dieu règne pleinement dans tous ces domaines où l’on déclare vouloir plaire à Dieu en lui obéissant.

 

   Nous avons une confirmation biblique de cette réalité actuelle du royaume. Traitant d’un problème qui se posait à l’époque, celui des viandes qu’on pouvait ou qu’on ne devait pas manger, l’apôtre Paul déclare : « Le royaume de Dieu, ce n’est pas manger et boire, mais justice, paix et joie dans l’Esprit Saint » (Ro 14:17).

 

   Ce dernier verset nous montre aussi que l’autorité de Dieu n’est pas un esclavage pénible, mais qu’elle apporte l’épanouissement, l’harmonie, la joie à ceux qui s’y soumettent de cœur par amour pour leur Père.

 

   Que de sujets de prières peuvent naître de ce saint désir que Dieu règne dans notre vie, notre famille, notre assemblée et dans chacun des rachetés du Seigneur !

 

2-    Que ta volonté soit faite :

   Cette deuxième demande est, c’est clair, très liée à la précédente, mais elle met l’accent sur un élément essentiel de la relation de l’homme envers Dieu : l’obéissance.

 

   Dieu est amour ; il ne veut que le bien de sa créature, de cet homme créé à son image, à sa ressemblance ; par conséquent le seul chemin du bonheur pour l’homme, c’est d’obéir à la volonté divine. Le succès de Satan auprès d’Ève a consisté à la faire douter de cet amour de Dieu à son égard et à lui faire croire que Dieu la brimait en lui demandant l’obéissance à un seul commandement.

 

   Les conséquences de ce péché initial et de tous ceux qui ont suivi ne seront éliminées, au moins en grande partie, que lors du royaume du Seigneur sur la terre, où ne subsisteront ni violence ni corruption. Tout sera soumis à la volonté de Dieu.

 

   Mais n’est-ce pas notre désir, à nous croyants, de faire la volonté de Dieu, d’être des « enfants d’obéissance », nous qui avons été « élus …  pour l’obéissance …  de Jésus Christ » (1Pi 1:2) ?

 

   Nous accepterons plus facilement de faire la volonté de Dieu si nous reconnaissons qu’elle provient d’un Père aimant, qui désire nous perfectionner, même si pour cela il doit briser notre propre volonté, même si pour cela il juge bon de nous faire passer par l’épreuve.

 

   Ce que Dieu veut pour nous est défini, dans ses grandes lignes, par la Bible tout entière. Guidés par le Saint Esprit, nous pouvons en prendre connaissance et par le même Esprit recevoir la puissance de la mettre en pratique en obéissant d’une manière active. Mais chaque jour nous apporte quelques décisions à prendre au sujet desquelles nous ne connaîtrons la volonté de Dieu que si nous sommes décidés à l’accomplir et si nous nous tenons très près de notre Père pour discerner les contours de ce qu’il attend de nous.

 

   Je puis bien prier : « que ta volonté soit faite… », et d’abord dans toutes les occasions et les circonstances de ma vie, réalisant que cette volonté est « bonne, agréable et parfaite » (Ro 12:2).

 

 


samedi 21 octobre 2023

AMI D’UN JOUR OU POUR TOUJOURS ?

 



      « L’ami aime en tout temps. » Pr 17:17

      « Il est tel ami plus attaché qu’un frère. » Pr 18:24

      « N’abandonne point ton ami. » Pr 27:10

 

   « Un ami de 30 ans est souvent quelqu’un dont on n’a pas réussi à se débarrasser », a dit cyniquement un humoriste.

 

   Pourtant, garder un (ou plusieurs !) ami (s) chrétien (s) toute une vie, quelle joie ! Pensons à l’amitié indéfectible de David envers Jonathan. Pierre et Jean, Paul et Timothée, également, furent très liés et le restèrent …  Leur secret ? Ils avaient l’Ami suprême en commun !

   Le livre des Proverbes nous parle souvent de l’ami :

 « La douceur d’un ami est le fruit d’un conseil qui vient du cœur » (Pr 27:9).

 « Un homme ranime le visage de son ami » (Pr 27:17).

   La vraie amitié est donc source de bonheur, de sagesse : elle permet de se sentir écouté, compris, épaulé …  On partage ses expériences, librement, sans se sentir « jugé ».

   Mais l’amitié a ses « ennemis » :

 Le temps qui passe et qui fait parfois diverger les chemins …  y compris les désaccords « ecclésiastiques ».

 Ce qui paraît être des incompréhensions, des vexations. Et pourtant, on devrait se rappeler que « les blessures faites par un ami sont fidèles » (Pr 27:6).

 L’éloignement géographique qui limite les contacts visuels. - La méfiance née suite au manque de discrétion.

   Combien il est important de chercher à cultiver une vraie amitié ! Sachons saisir et aussi provoquer les occasions de la manifester, par exemple :

 Un appel téléphonique ou un petit message un jour d’anniversaire.

 Des visites régulières chez lui ou chez moi.

 De temps à autre, une soirée à « refaire le monde », comme deux amis savent le faire …  mais surtout à s’encourager dans la foi commune, en partageant ses lectures bibliques, ses découvertes dans la Parole, en priant ensemble !

   Soyons bien conscients que Satan cherche à diviser ce qui est beau, comme l’est une amitié en Jésus ! Sachons alors, si cela est nécessaire, pardonner et reconquérir l’estime d’un « vieil » ami un peu oublié.

 

   Et puis, même s’il est souvent vérifié que les vrais amis sont rares, n’oublions pas, qu’en toutes circonstances, Jésus nous restera toujours l’Ami fidèle.


vendredi 20 octobre 2023

ORDRES ET PROMESSES

 




      « Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et il vous sera ouvert ; car quiconque demande reçoit ; et celui qui cherche trouve ; et à celui qui frappe il sera ouvert. » Mt 7:7-8

 

   Les disciples du Seigneur allaient d’étonnement en étonnement au fur et à mesure qu’il leur exposait les principes du royaume des cieux. Quelle nouveauté pour eux que les ordres et les promesses contenues dans le verset d’aujourd’hui !

 

   Au lieu d’une loi qui exige et qui ne promet la bénédiction qu’à ceux qui l’observent soigneusement, voilà des encouragements sans conditions à user sans compter de la grâce et de la générosité de Dieu, c’est-à-dire à demander, à chercher et à frapper !

 

   En effet, Dieu se plaît à donner. Il a donné ce qu’il a de plus cher, son Fils bien-aimé, pour pouvoir tout donner à ses créatures rebelles. Au pécheur qui demande, cherche et frappe, il donne le pardon, indique le chemin où marcher pour être heureux et ouvre la porte de sa maison où Jésus lui a préparé sa place.

 

   Nous, croyants, le Seigneur nous invite d’une manière impérative à nous adresser à Dieu, comme pour nous presser de profiter de la largesse de son Père dont nous sommes par grâce devenus les enfants.

 

Demandez

   Nous pensons à l’exhortation de Jacques :

   « Si l’un de vous manque de sagesse (et de qui n’est-ce pas le cas ?), qu’il demande à Dieu qui donne à tous libéralement sans faire de reproches, et elle lui sera donnée » (Ja 1:5).

 

Cherchez

   Le Seigneur vient de dire à ses disciples :

   « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice » (Mt 6:33), parole à laquelle fait écho celle de l’apôtre Paul : « Cherchez ce qui est en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu » (Col 3:1).

 

Frappez

   Ce mot évoque une porte. L’apôtre Paul demandait aux Colossiens de prier pour que Dieu « lui ouvre une porte pour la Parole, en vue d’annoncer le mystère du Christ » (Col 4:3). C’est une requête que nous pouvons prendre à notre propre compte pour présenter aussi, autour de nous et avec le zèle qui convient, l’évangile, « le mystère du Christ ».

Dans la prière, je me trouve dans une relation d’intimité avec Dieu, une relation dans laquelle ma personne limitée ne s’interpose pas entre Dieu et l’action qu’il entend mener.

 

   Je lui expose mes désirs, mes besoins, ce que me dicte l’amour pour les âmes et pour l’Église tout entière, et il agit comme il le fait lorsque je prêche la Parole.

 

   J’ai plus de chose en commun avec Dieu dans la prière que dans la prédication. J’ai accès à des situations difficiles où les paroles que je pourrais prononcer seraient sans effet.

 

   J’ai aussi accès à des situations hors de ma portée ; je peux présenter à Dieu la puissance de Satan dans le monde, lui parler de ce qui empêche les âmes de progresser dans la foi, intercéder pour des assemblées proches ou lointaines.

 

   Il y a ainsi plus d’intimité et de communion de pensées avec Dieu dans la prière que dans la prédication, et le champ de mon activité est également beaucoup plus vaste »

 


jeudi 19 octobre 2023

QUAND LES MONTAGNES SE RETIRENT …


 

      « Les montagnes se retireraient et les collines seraient ébranlées, que ma bonté ne se retirerait pas d’avec toi, et que mon alliance de paix ne serait pas ébranlée, dit l’Éternel, qui a compassion de toi. » Esa 54:10

 

   Dans la Bible, les montagnes sont souvent vues sous un aspect positif : c’est le lieu élevé où sont bâtis les autels (Ge 12:8), qui reçoit les pluies et d’où descendent les torrents d’eau vive (De 8:7; 11:11). Dans un sens symbolique, elles peuvent représenter les bénédictions que Dieu nous accorde dans sa bonté : bonne santé, travail, joies dans la famille, relations fraternelles heureuses …  tous ces dons pour lesquels nous remercions notre Père céleste qui prend soin de nous.

 

   Mais il arrive parfois que « la montagne se retire : « une maladie, le chômage, le décès d’un proche, des difficultés avec un enfant …  Que se passe-t-il ? Dieu nous aurait-il oubliés ? Le verset d’aujourd’hui vient affirmer avec force : même dans ce cas, Dieu use de bonté envers nous ; il veut nous montrer que, peut-être, nous avions trop mis notre confiance dans les bénédictions reçues. Or nous avons à apprendre que le Donateur est plus grand que ses dons.

 

   Deux psaumes relatent la même expérience :

 

 - Au Ps 30, David remercie Dieu pour ce qu’il a reçu : « Éternel ! tu as donné la stabilité et la force à ma montagne » (v. 7). Mais voilà que Dieu cache sa face et David, oubliant toutes les bénédictions reçues, fait directement appel à l’Éternel qui change son deuil en allégresse (v. 11).

 

 - Au Ps 121, le psalmiste lève tout d’abord ses yeux vers les montagnes ; puis il se pose la vraie question : « D’où me viendra le secours ? » Le secours ne vient pas des bénédictions reçues, mais directement de « l’Éternel qui a fait les cieux et la terre », de ce Dieu tout-puissant qui nous garde dans les bons comme dans les mauvais jours.

 

   Aussi ne doutons jamais de la bonté de Dieu envers nous : ses dispositions favorables à notre égard ne dépendent pas de nos circonstances ; elles sont liées à l’alliance éternelle de paix, qui a été scellée par le sang du Seigneur Jésus (Hé 13:20).

 

   Pourtant, Dieu sait qu’il nous est souvent difficile de « voir les montagnes se retirer ». Alors lui, qui a compassion de nous, mesure l’épreuve et vient nous encourager et nous consoler.

 

 


mercredi 18 octobre 2023

DIEU EST DIGNE DE LOUANGE

 



1 Chroniques 16.11 - 12 « Ayez recours à l’Eternel et à son appui, Cherchez continuellement sa face ! Souvenez-vous des prodiges qu’il a faits, De ses miracles et des jugements de sa bouche »

 

  David a composé et fait chanter ce psaume à l’occasion de l’introduction de « l’arche de l’alliance de Dieu » (figure de Christ) à Jérusalem 1Ch 16). L’arche est enfin arrivée au lieu choisi par l’Éternel et placée dans la tente que David avait tendue pour elle. Mais l’importance de ce chant va au-delà de cette occasion historique, puisque David anticipe le jour où Christ régnera et alors toutes les nations du monde se détourneront de leurs idoles pour louer le Seigneur.

 

   « L’Éternel est grand » ! Nous ne pouvons rien ajouter à sa grandeur. Il est au-dessus de tout. Il est grand en bonté, en sagesse, en intelligence. Personne ne peut l’égaler ou lui être comparé : « Nul n’est semblable à toi, ô Éternel ! Tu es grand, et ton nom est grand en force » (Jér 10:6).

 

   « L’Éternel est …  fort digne de louange » ! Il est le Créateur, il a fait les cieux et la terre. Il dispose de tout, rien n’échappe à ses yeux. Il est l’auteur du salut (1Ch 16:23), rien n’échappe à sa puissance et à sa bonté.

 

   « La majesté et la magnificence » le précèdent, force et joie rayonnent de sa personne dans le sanctuaire.

 

   Aujourd’hui, la majesté et la magnificence du Roi ne sont pas visibles aux yeux du monde, mais très réelles pour la foi. Nous pouvons déjà ici-bas donner gloire et force « à celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang » (Ap 1:5), et nous réjouir dans sa présence.

 

   Nous pouvons chanter à l’Éternel pour la « Bonne Nouvelle » (1Ch 16:23), annoncer « de jour en jour son salut ». Dieu se glorifie dans la proclamation de l’Évangile. Il tire d’entre les nations des hommes et des femmes qu’il sauve à jamais en vertu de l’œuvre de Christ à Golgotha.

 

Sachons déborder d’allégresse et de confiance envers Dieu ! Ceux qui rendent gloire au nom de Dieu ont une totale liberté de s’exprimer. Que Ses Promesses éternelles puissent être le principal sujet de notre joie et de nos louanges. Nous devons garder en mémoire les Engagements divins. Que les Miséricordes divines accordées à nos ancêtres puissent être présentes en notre esprit, afin que nous remerciions le Seigneur. Annoncez qu’aujourd’hui est encore « jour du salut », le salut promis par Christ. Nous devons célébrer cette pensée quotidiennement : nous bénéficions en effet chaque jour de Ses bénédictions, et il s’agit d’un sujet inépuisable !

 


mardi 17 octobre 2023

LES BENEDICTIONS DE LA LIBERALITE




       2 Cor 9.8 : « Et Dieu peut vous combler de toutes ses grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre, »

 

2 Corinthiens 9 est le second des deux chapitres consécutifs que Paul consacre au thème de la générosité.

   1° Il revient sur le sujet avec une remarquable délicatesse (9:1-5). Il déclare aux Corinthiens qu’ils n’ont pas besoin d’un rappel, mais il leur en adresse un en y mettant les formes, si bien que ni lui ni les destinataires ne devaient se sentir embarrassés. Après tout, s’il a proposé aux Corinthiens l’exemple des Macédoniens qui, du sein de leurs tribulations, ont fait preuve d’une grande libéralité (8:1-3), il a aussi proposé aux Macédoniens un exemple de générosité et d’enthousiasme en la personne des Corinthiens ! Il ne veut pas qu’ils se sentent lésés.

 

   2° Il applique à la générosité un principe que tout fermier connaît bien : « Celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème en abondance moissonnera en abondance » (6). Certains prétendent que ce principe promet une réciprocité entre les dons financiers et la prospérité matérielle. Donnez trois cents euros pour mon ministère, et Dieu vous en rendra au moins cinq cents ! Visiblement, ceux qui parlent ainsi ne croient pas à ce principe ou ne croient pas qu’il s’applique à eux. Autrement, ils n’hésiteraient pas à donner tout leur argent. En fait, le raisonnement de Paul se concentre sur deux autres aspects :

 

a) Le montant que nous donnons se mesure moins à la somme d’argent qu’à la joie et à la spontanéité avec lesquelles nous donnons (7).

 

b) Ce que nous obtenons en retour ne se limite pas à une simple prospérité matérielle, et a beaucoup plus de valeur : Dieu est capable d’avoir en abondance pour toute œuvre bonne (8) ; il pourvoira à notre besoin de semence, il augmentera nos réserves ainsi que « les fruits de [notre] justice » (#10), pour rester dans la métaphore agricole. Dieu nous enrichira à tous égards pour que nous soyons encore plus généreux (#11). Il faut cependant savoir que le « vous » à qui ces promesses sont adressées désigne le peuple de Dieu pris de façon collective. Il ne faut pas en déduire nécessairement que chaque membre individuel de l’Église a la certitude de devenir riche « à tous égards » et qu’il ne mourra pas prématurément d’un cancer, pour prendre un exemple.

 

   3° Finalement, Paul ne met pas du tout l’accent sur les donateurs. Il voit dans leurs dons non seulement un moyen de subvenir aux besoins des membres du peuple de Dieu, mais un service qui aboutit à « de nombreuses actions de grâces envers Dieu » (12), parce que les croyants auront ainsi l’occasion de louer Dieu pour l’obéissance des Corinthiens et d’intercéder en leur faveur, car ils reconnaîtront en eux « la grâce surabondante » de Dieu (9:13-14). Finalement, nous sommes tous redevables à Dieu de « son don ineffable » (15).

 

CARSON

TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...