« Béni soit
le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande
miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante. » 1P 1:3
Le dictionnaire
n’est pas toujours d’une grande aide pour comprendre le sens profond de
certains termes bibliques. Prenons le mot « espérance ». Un
dictionnaire le définit comme le « sentiment qui fait entrevoir comme
probable la réalisation de ce que l’on désire ». Et les citations qui
suivent précisent le sens : « L’espérance n’est qu’un charlatan qui
nous trompe sans cesse » ; « Mon cœur est lassé de tout, même de
l’espérance » ; « Abandonnez toute espérance ». Parmi les
synonymes proposés, on trouve : « leurre, illusion » ! Rien
de bien réjouissant …
L’espérance, dans le
sens chrétien du terme, est tout à fait autre chose. Elle n’est pas un vague
espoir, un « sentiment », mais un acte de foi raisonnable. Nos
sentiments fluctuent, alors que notre espérance est ferme, car fondée sur ce
que Dieu dit dans sa Parole. De plus, elle est qualifiée de
« bienheureuse », bien loin du désenchantement des auteurs profanes
cités dans le dictionnaire. Enfin elle n’a rien de « probable », mais
elle est tout à fait certaine.
Mais qu’est-ce qui
permet au chrétien d’être aussi sûr de ce qui l’attend ? Essentiellement
la confiance en son Dieu, révélé comme Père, Fils et Saint Esprit :
Notre espérance est fondée sur Dieu, sur sa nature
profonde ; il ne trompe personne : il est celui « qui ne peut
mentir » et ce qu’il nous fait espérer repose sur ses plans éternels,
établis « avant les temps des siècles » (Ti 1. 2).
Notre espérance est fondée sur Christ : sa
présence actuelle dans le ciel, à la droite de Dieu, est comparée à une
« ancre de l’âme, sûre et ferme » (#Hé 6. 19). Il y est déjà et nous
a promis : « Je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi »
(Jn 14. 3).
Notre espérance est fondée sur le Saint Esprit et sur
sa présence en nous. La Parole utilise deux comparaisons, l’une tirée de
l’agriculture, l’autre des affaires : l’Esprit est « les
prémices », les premiers fruits qui font entrevoir la moisson complète
(#Ro 8. 23) ; il est aussi « les arrhes », la première partie de
l’héritage que Dieu nous donne, avec la certitude de l’avoir en entier (Ep 1.
14; 2Co 5:5).
L’espérance
chrétienne nous fait vivre. Elle stimule notre foi, notre piété, notre zèle.
Vivons dans la ferme espérance de tout ce que Dieu a préparé pour nous !
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