« Demandez,
et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et il
vous sera ouvert ; car quiconque demande reçoit ; et celui qui
cherche trouve ; et à celui qui frappe il sera ouvert. » Mt
7:7-8
Les disciples du
Seigneur allaient d’étonnement en étonnement au fur et à mesure qu’il leur
exposait les principes du royaume des cieux. Quelle nouveauté pour eux que les
ordres et les promesses contenues dans le verset d’aujourd’hui !
Au lieu d’une loi
qui exige et qui ne promet la bénédiction qu’à ceux qui l’observent
soigneusement, voilà des encouragements sans conditions à user sans compter de
la grâce et de la générosité de Dieu, c’est-à-dire à demander, à chercher et à
frapper !
En effet, Dieu se
plaît à donner. Il a donné ce qu’il a de plus cher, son Fils bien-aimé, pour
pouvoir tout donner à ses créatures rebelles. Au pécheur qui demande, cherche
et frappe, il donne le pardon, indique le chemin où marcher pour être heureux
et ouvre la porte de sa maison où Jésus lui a préparé sa place.
Nous, croyants, le
Seigneur nous invite d’une manière impérative à nous adresser à Dieu, comme
pour nous presser de profiter de la largesse de son Père dont nous sommes par
grâce devenus les enfants.
Demandez
Nous pensons à
l’exhortation de Jacques :
« Si l’un de
vous manque de sagesse (et de qui n’est-ce pas le cas ?), qu’il demande à
Dieu qui donne à tous libéralement sans faire de reproches, et elle lui sera
donnée » (Ja 1:5).
Cherchez
Le Seigneur vient de
dire à ses disciples :
« Cherchez
d’abord le royaume de Dieu et sa justice » (Mt 6:33), parole à
laquelle fait écho celle de l’apôtre Paul : « Cherchez ce qui est
en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu » (Col 3:1).
Frappez
Ce mot évoque une
porte. L’apôtre Paul demandait aux Colossiens de prier pour que Dieu « lui
ouvre une porte pour la Parole, en vue d’annoncer le mystère du Christ »
(Col 4:3). C’est une requête que nous pouvons prendre à notre propre
compte pour présenter aussi, autour de nous et avec le zèle qui convient,
l’évangile, « le mystère du Christ ».
Dans la prière, je me trouve dans une relation d’intimité
avec Dieu, une relation dans laquelle ma personne limitée ne s’interpose pas
entre Dieu et l’action qu’il entend mener.
Je lui expose mes
désirs, mes besoins, ce que me dicte l’amour pour les âmes et pour l’Église
tout entière, et il agit comme il le fait lorsque je prêche la Parole.
J’ai plus de chose
en commun avec Dieu dans la prière que dans la prédication. J’ai accès à des
situations difficiles où les paroles que je pourrais prononcer seraient sans
effet.
J’ai aussi accès à
des situations hors de ma portée ; je peux présenter à Dieu la puissance
de Satan dans le monde, lui parler de ce qui empêche les âmes de progresser
dans la foi, intercéder pour des assemblées proches ou lointaines.
Il y a ainsi plus
d’intimité et de communion de pensées avec Dieu dans la prière que dans la
prédication, et le champ de mon activité est également beaucoup plus
vaste »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire