mardi 24 octobre 2023

JESUS GUERIT UNE GRANDE MULTITUDE


 

« Jésus faisait le tour de toute la Galilée, il enseignait dans les synagogues, proclamait la bonne nouvelle du règne des cieux et guérissait ceux qu’il rencontrait de toutes leurs maladies et de toutes leurs infirmités. Bientôt on entendit parler de lui dans toute la Syrie On lui amena tous ceux qui étaient atteints de diverses maladies et souffraient de divers maux : ceux qui étaient sous l’emprise de démons ainsi que des épileptiques et des paralysés, et il les guérit tous »(Matthieu 4:23-24).

 

   Jésus était un colporteur de l’amour de Dieu ; il allait de village en village pour faire le bien. Tout comme aujourd’hui, en ce temps-là aussi les nouvelles allaient bon train et sa renommée s’est rapidement étendue à toute la Galilée y compris la Syrie, le pays voisin du nord. Pourtant, tous les déplacements se faisaient à pied ou à dos d’âne pour les plus faibles et les charges. Jésus enseignait, proclamait la bonne nouvelle du royaume des cieux et guérissait les malades. Ces trois verbes résument les différents aspects de son ministère.

L’activité de Jésus s’exerçait sur trois fronts : Il enseignait la Parole de Dieu dans les synagogues ; Il prêchait la bonne nouvelle du royaume, et Il guérissait les malades. Les guérisons miraculeuses avaient pour but, entre autres, d’authentifier la personne de Christ et de confirmer son ministère (Hé 2.3, 4).

Au v. 23 se trouve la 1re mention néo-testamentaire du mot Evangile, qui signifie « bonne nouvelle du salut ». Tout au long de l’histoire du monde, il n’y a eu qu’une seule bonne nouvelle, qu’un seul moyen de salut.

L’EVANGILE

L’EVANGILE PLONGE SES RACINES dans la  grâce de Dieu (Ep 2.8). Cela signifie que Dieu donne la vie éternelle gratuitement à des pécheurs qui ne la méritent pas.

L’Evangile repose sur l’œuvre de Christ accomplie à la croix (1Co 15.1-4). Notre Sauveur a satisfait à toutes les exigences de la justice divine, permettant ainsi à Dieu de justifier les pécheurs qui croient. Les croyants de l’A.T. étaient, eux aussi, sauvés par l’œuvre de Christ, bien qu’elle était encore à venir. Ils ne savaient sans doute pas grand-chose du Messie, mais Dieu connaissait tout de lui, et Il leur imputa les effets de l’œuvre de Christ. Dans un certain sens, ils étaient sauvés « à crédit ». Nous sommes, nous aussi, sauvés par l’œuvre de Christ, mais dans notre cas, cette œuvre est déjà accomplie.

L’Evangile est reçu par la foi seule (Ep 2.8). Dans l’A.T., les hommes étaient sauvés en croyant fermement ce que Dieu leur disait. Aujourd’hui, ils sont sauvés en acceptant le témoignage que Dieu rend à son Fils, présenté comme seul moyen de salut (1Jn 5.11, 12). L’Evangile a un objectif final : le ciel. Nous avons l’espérance de passer l’éternité au ciel (2Co 5.6-10) ; c’était déjà l’espérance des saints de l’A.T. (Hé 11.10, 14-16).

 

Quand Jésus prêchait l’Evangile du royaume, Il annonçait sa venue comme Roi des Juifs et indiquait les conditions d’entrée dans son royaume. Ses miracles prouvaient la nature salutaire de son royaume.

 

  LA GUERISON

 À l’époque du Nouveau Testament, l’art de la guérison était plutôt rudimentaire : un peu d’huile ici et un peu de vinaigre là. À lire Matthieu, on se rend compte que c’était par centaines et même par milliers que les gens venaient pour être guéris. C’est aussi la raison pour laquelle ses ennemis n’ont jamais contesté ses miracles, les preuves étaient partout, il n’y avait pas besoin d’aller bien loin pour entendre des témoignages de guérisons.

 

   Le pouvoir de Jésus était tel que s’il était allé dans un hôpital plein de grands malades, il l’aurait vidé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Il n’avait pas besoin de faire des simagrées, il lui suffisait de penser une guérison pour qu’instantanément elle ait lieu. Non seulement la maladie avait disparu, mais le patient retrouvait aussi et immédiatement toutes ces capacités. Le doigt de Dieu n’est pas comparable à la technologie lourde de notre médecine moderne. Jésus avait la capacité de rendre la santé quelle que soit la maladie, parce qu’il est le Maître du ciel et de la terre.

 

   Plus loin dans l’Évangile, on le voit même commander au vent et à la mer. Il ne faut pas beaucoup d’imagination pour se représenter que si quelqu’un aujourd’hui pouvait guérir tous les malades comme lui, il ferait fureur et déclencherait des bousculades. Il faudrait qu’il soit entouré d’un cordon de sécurité pour ne pas être pris d’assaut. Il serait sollicité du monde entier et on lui offrirait des sommes énormes pour ses services. Mais à mon avis, dans un deuxième temps ça irait plutôt mal pour lui. Le conseil des médecins s’émouvrait et réagirait à grande fanfare. Il serait arrêté, traduit en justice et finirait en prison pour exercice illégal de la médecine.

 

      Prêcher et guérir, telle était la double action de Jésus, c’est ainsi qu’il se manifestait comme Sauveur. Et telle est sa double action dans le monde moral. Aussi ses miracles, œuvres de puissance et d’amour, sont-ils appelés dans le Nouveau Testament des signes.

 

Marc 16 :15 à 18  « Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.

Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.

Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ;

ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. »


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