« Ne sais-tu pas, n’as-tu pas
entendu, que le Dieu d’éternité, l’Éternel, créateur des bouts de la terre, ne
se lasse pas et ne se fatigue pas ? On ne sonde pas son
intelligence. » Esa 40:28
Quand je médite sur l’éternité de Dieu, son
immatérialité, son omniprésence, son omnipotence, son omniscience, sa grandeur
infinie, cette question de Tsophar à Job résonne dans mon esprit : « Peux-tu,
en sondant, découvrir ce qui est en Dieu ? » (Job 11:7).
En contemplant les cieux et la terre et ce
qui les anime, je dois admettre, comme Job, que ce que je vois n’est qu’une
infime partie des œuvres du Créateur : « Ces choses sont les bords
de ses voies, et combien faible est le murmure que nous en avons entendu !
Et le tonnerre de sa force, qui peut le comprendre ? » (Job
26:14).
Si je pense aux soins constants de Dieu
envers les siens, je constate, comme David, que « tu as multiplié, toi,
Éternel mon Dieu, tes œuvres merveilleuses et tes pensées envers nous ; on
ne peut les arranger devant toi. Si je veux les déclarer et les
dire, - elles sont trop nombreuses pour les raconter » (Ps
40:5).
Quand je pense à l’omniscience et à
l’omniprésence de Dieu dans ma propre vie, je dois reconnaître que ses
perfections sont au-dessus de ma compréhension : « La parole n’est
pas encore sur ma langue, que voilà, ô Éternel ! tu la connais tout
entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur
moi … Connaissance trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y
puis atteindre ! » (Ps 139:4-6).
Devant l’Être infini, les pensées se perdent
dans son immensité. Mais l’incompréhensibilité de la nature divine ne nous
conduit pas à renoncer à mieux le connaître. Au contraire, rien n’élève plus
l’âme que mieux connaître Dieu.
Ne sous-évaluons pas la connaissance que
nous pouvons avoir de Dieu bien que nous soyons limités, imparfaits.
N’attendons pas le ciel, pour rechercher aujourd’hui, dans sa Parole, à le
connaître, lui, le Dieu d’éternité. L’incompréhensibilité de la nature divine
nous enseigne l’humilité, mais elle nous pousse aussi à l’adoration. Dieu a
tout créé, non pour remédier à un manque, mais pour pouvoir communiquer la vie
et le bonheur à ses créatures, et les admettre dans sa glorieuse présence.
« Ô profondeur des richesses et de
la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont
insondables, et ses voies indiscernables ! » (Ro 11:33).
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