lundi 30 septembre 2024

VIVRE EN RELATION AVEC DIEU,



 



      « Écoutons la fin de tout ce qui a été dit : crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme, car Dieu amènera toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Ec 12:13-14

 

   Bien que la lecture du livre de l’Ecclésiaste (appelé aussi le Prédicateur) nous laisse parfois perplexes, sa conclusion remet bien les choses à leur place (versets du jour). N’y a-t-il pas aussi, dans nos existences, des énigmes non élucidées ? L’apôtre Paul a écrit : « Nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Ro 8:28). Nous réaliserons pleinement la portée de cette déclaration lorsque nous serons manifestés devant le tribunal de Christ (2Co 5:10). Ce jour-là, nous comprendrons que tous les aspects de notre vie se trouvaient entre les mains de Dieu, et qu’il les a utilisés non seulement pour manifester sa propre gloire, mais encore pour nous bénir. En attendant, écoutons les derniers préceptes de l’Ecclésiaste et appliquons-les dans notre propre vie (versets du jour à comparer avec Jn 5:24).

 

   Une question mérite alors d’être posée, particulièrement aux jeunes qui ont toute la vie devant eux : Dans quelle perspective conduisez-vous votre vie et quelle direction allez-vous prendre ? L’Ecclésiaste vous invite à vous réjouir et, dans le même élan, vous adresse une recommandation sérieuse au moment où des choix engageant la vie entière sont possibles : « Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cœur te rende heureux aux jours de ton adolescence …  mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t’amènera en jugement. Ôte de ton cœur le chagrin et fais passer le mal loin de ta chair ; car le jeune âge et l’aurore sont vanité » (Ec 11:9-10).

 

   Il vaut vraiment la peine de lire attentivement le livre de l’Ecclésiaste. Il montre que si nous percevons chaque jour de notre existence comme un cadeau de Dieu, alors nous vivrons une vie abondante (Jn 10:10). En revanche, si nous recherchons la satisfaction loin de Dieu, nous mènerons une vie futile.

 

   Peu importe notre origine, notre âge ou nos circonstances, « le tout de l’homme » est de vivre en relation avec Dieu, de le craindre et de lui obéir. Cette attitude ouvre les vannes des bénédictions divines.


vendredi 27 septembre 2024

DOMINER OU SERVIR ?

 



      « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté. » 1Ti 4:12

 

      « Faites paître le troupeau de Dieu qui est avec vous, en veillant sur lui non par contrainte …  ni comme dominant sur des héritages mais en étant les modèles du troupeau. » 1P 5:2,3

 

   Comment un chrétien, jeune ou plus mûr, peut-il influencer en bien ceux qui l’entourent et gagner leur confiance ? Pour répondre à cette question, voici trois exemples, un négatif, deux positifs :

 

 Roboam a 41 ans quand il succède à son père, le roi Salomon (1R 12). Il a soif de pouvoir. Il consulte les anciens, mais rejette leur conseil. Être au service de son peuple lui paraît une faiblesse. Il se tourne vers ses amis et trouve le conseil qu’il recherche. Pour eux, plus un chef est dur, plus il est respecté. Ils ignorent que les chefs qui essaient d’établir leur pouvoir par la crainte et la menace n’engendrent jamais la loyauté et la fidélité chez leurs sujets. Leur mauvais conseil conduira à la division du royaume.

 

 Timothée est jeune (le mot « jeune » s’appliquait à tous ceux qui n’avaient pas dépassé la quarantaine). Paul, son père spirituel, l’envoie à Éphèse pour qu’il enseigne la Parole de Dieu aux frères et sœurs. Mais comment apporter les soins nécessaires à l’assemblée et corriger les erreurs doctrinales des faux docteurs ? Pas en se réfugiant derrière l’autorité de l’apôtre, mais en étant un « modèle des fidèles », en montrant le bon exemple par ses paroles, sa conduite, son amour, sa foi, sa pureté. C’est la manière divine pour être utile, surtout quand on rencontre de l’opposition comme Timothée, peut-être à cause de son âge.

 

 L’apôtre Pierre explique aux anciens, ces hommes de Dieu mûrs, qualifiés par le Saint Esprit pour prendre soin du troupeau de façon spirituelle, que la meilleure façon d’accomplir leur tâche n’est pas d’exercer un pouvoir autoritaire, mais d’être les modèles du troupeau. C’est marcher devant le troupeau, non le pousser par-derrière.

 

   La jeunesse n’est pas un handicap pour le service. Un jeune croyant comme un ancien doit être un modèle. C’est la valeur de l’exemple qui peut donner une autorité morale. Ce n’est pas une question d’âge mais de consécration au service des autres … 

 


jeudi 26 septembre 2024

LE TESTAMENT RETROUVE

 







« Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il juge le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. » Jn 3:16-17

 

   Un testament est un document qui exprime les dernières volontés d’une personne. En particulier, il désigne par nom la ou les personnes à qui elle donne ses biens après sa mort.

 

   Il arrive que des testaments soient perdus, ayant été abandonnés, enfouis parmi des documents sans intérêt ou de vieux livres. C’est bien ce qu’est devenue la Bible pour beaucoup d’hommes : un livre que l’on étudie pour son ancienneté, pour sa forme littéraire, pour sa valeur historique …  mais aucune parcelle du message de Dieu n’est reçue.

 

   Imaginons qu’en feuilletant l’un de ces vieux documents, je découvre un testament qui porte mon nom. Quelle stupéfaction ! Ce qui n’était jusqu’alors qu’un objet quelconque prend un tout autre intérêt. Je pourrai dorénavant me prévaloir de ce document pour demander que me soient attribués les biens qui me sont donnés.

 

   Il en est ainsi de la Bible. Elle est composée de deux testaments (ou alliances) : l’Ancien et le Nouveau Testament. Dans l’A.T. que Dieu avait fait pour les Juifs, beaucoup de bénédictions leur étaient promises, sous réserve d’obéissance. Mais n’ayant pas obéi, ils ont tout perdu.

 

   Dieu écrit alors un « Nouveau Testament » ; cette fois, il est pour tous les hommes, Juifs et non Juifs, parce qu’il est fondé sur Christ, sa mort expiatoire d’abord (voir Hé 9:14-17), puis sa résurrection. Tout y est don de grâce.

 

   Pour que je sois bénéficiaire du Testament, il faut que mon nom y soit inscrit, bien évidemment ! Émerveillé, je découvre qu’il en est bien ainsi. Dans le verset du jour, j’ai le droit de mettre mon nom à la place de ce « quiconque », et vous aussi. Dieu n’exclut aucun nom de son Testament.

 

   Ce Dieu généreux qui a tant aimé le monde, que me donne-t-il sur la base de la mort de Jésus Christ ? « La vie éternelle ». Je crois et accepte pour moi-même un don aussi précieux ! Et je vais d’émerveillement en émerveillement en lisant l’ensemble des promesses contenues dans le Nouveau Testament. Je découvre que « celui …  qui n’a pas épargné son propre Fils …  nous fera don, librement, de toutes choses avec lui » (Ro 8:32).

 

   Oui, il doit m’aimer Celui qui a fait un tel Testament !

 


vendredi 20 septembre 2024

DES PAROLES QUI FONT DU BIEN …

 



      « Qu’aucune parole inconvenante ne sorte de votre bouche, mais celle qui est bonne, propre à l’édification selon le besoin, afin qu’elle communique la grâce à ceux qui l’entendent. » Ep 4:29

 

   Parmi les chrétiens qui composaient l’assemblée d’Éphèse, beaucoup étaient d’anciens païens encore empreints de leurs habitudes d’avant leur conversion, de leur « précédente manière de vivre » (Ep 4:22).

 

   C’est pourquoi l’apôtre Paul - qui leur avait présenté l’évangile - leur apporte des précisions quant au comportement qui devait désormais les caractériser. Il ne leur impose pas des commandements comme ceux de la loi de Moïse ; non, il leur demande de vivre d’une manière qui soit en harmonie avec leur nouveau statut de disciples de Christ : ne mentez plus à vos frères, ne conservez pas d’attitudes coléreuses, soyez honnêtes et travaillez de vos propres mains.

 

   Quant à votre langue, ajoute-t-il, et c’est le verset d’aujourd’hui, ne l’utilisez plus pour prononcer des paroles qui ne conviennent pas à des croyants : critiques acerbes, déplacées ou désobligeantes. Au contraire, qu’elle apporte des encouragements positifs à vos interlocuteurs :

 

 de bonnes paroles qui réconfortent, qui font du bien à l’âme comme le Seigneur savait les dispenser à ceux qu’il rencontrait ou enseignait, par exemple : « Ne soyez donc pas en souci du lendemain » (Mt 6:34).

 

 Des paroles qui contribuent à faire croître les croyants dans leur vie spirituelle chacun suivant le besoin qu’il en a. Pas de formules toutes faites, mais des propos personnalisés, fruits de l’action du Saint Esprit et d’une écoute attentive et bienveillante de notre frère ou de notre sœur.

 

 Des paroles qui affermissent dans la grâce, cette grâce qui est « la vraie grâce de Dieu » (1Pi 5:12), c’est-à-dire qui n’incitent pas au laxisme, mais à confesser nos fautes pour que la grâce de Dieu intervienne : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1Jn 1:9). Voilà tout autre chose que les paroles blessantes qui culpabilisent, ou qui placent autrui sous le joug de la loi !

 

   Paul revient encore sur la question de nos paroles à propos des plaisanteries scabreuses qui avaient tellement cours dans le monde antique (Ep 5:4) pour conseiller aux croyants de les remplacer par des actions de grâces. Voilà une exhortation qui reste bien d’actualité dans notre environnement où la pudeur est trop souvent absente !

 


mardi 17 septembre 2024

LA JOIE ET LES SOUCIS

 



      « Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. » Ph 4:6-7

 

   Dans chacun des quatre chapitres de cette épître, l’apôtre Paul déclare se réjouir ou exhorte les croyants à le faire : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur… » Dans les trois premiers chapitres, nous trouvons l’état spirituel qui nous fera éviter les obstacles à la réalisation continue de cette joie dans notre vie de tous les jours. Le dernier nous montre comment faire pour que les soucis ne viennent pas prendre la place de cette joie dans nos cœurs.

 

   Nous avons, naturellement, à prévoir, à tenir compte d’un certain nombre d’éventualités dans notre vie et à prendre des dispositions, des précautions pour ne pas être pris de court ; agir autrement serait de la pure négligence.

 

   Se mettre en souci n’est-ce-pas envisager et craindre plutôt les pires conséquences d’événements sur lesquels nous n’avons pas la possibilité d’exercer une influence ? C’est ce qui ressort des paroles du Seigneur lui-même : « Ne soyez pas en souci pour le lendemain » (Mt 6:34) ?

 

   Nous ne pouvons pas empêcher les soucis de surgir : rien n’est facile ici-bas. Mais la seule manière de ne pas nous laisser envahir par eux, c’est de mettre en pratique les exhortations de notre verset : ouvrir nos cœurs devant Dieu, lui exposer nos problèmes, nos craintes, nos besoins de tous ordres, tout simplement, avec actions de grâces, pour les réponses passées et celles qui viendront. L’apôtre Pierre qui écrivait à des chrétiens dispersés et affligés par de terribles épreuves leur recommandait rejetez sur Dieu tout votre souci car il a soin de vous. Ne gardons rien pour nous, vidons entièrement nos cœurs devant lui.

 

   Quelle bonté de Dieu de nous donner ainsi un libre accès auprès de lui, d’accepter de s’occuper de nos petites personnes avec un intérêt parfait et une totale attention ! Tout cela pour que nous puissions pleinement nous réjouir dans le Seigneur.

 


samedi 14 septembre 2024

CHERCHER LE SEIGNEUR

 



      « Mon cœur a dit pour toi : cherchez ma face. je chercherai ta face, ô Éternel ! » Ps 27:8

 

      « Vous me chercherez, et vous me trouverez, car vous me rechercherez de tout votre cœur, et je me ferai trouver à vous. » Jér 29:13-14

 

      « C’est le temps pour chercher l’Éternel, jusqu’à ce qu’il vienne et qu’il fasse pleuvoir sur vous la justice. » Os 10:12

 

   Le Seigneur a dit dans le « Sermon sur la montagne » : « Celui qui cherche trouve » (Mt 7:8). Cela ne s’applique pas à tous les menus objets que l’on égare, même si parfois ce genre de perte nous amène à en faire un sujet de prière et que celle-ci reçoit sa réponse. Les trois versets de ce jour disent bien quel doit être l’objet principal de notre recherche.

 

   Chercher le Seigneur implique un désir ardent de mieux le connaître et de jouir de sa communion. Souvent, dans la Parole, l’Éternel invite le peuple à le rechercher de tout son cœur. Israël s’en était détourné pour rechercher les idoles des peuples qui l’entouraient. Cet abandon semblait parfois être sans remède, mais Dieu revenait à la charge par des appels touchants : « Reviens, Israël l’infidèle, dit l’Éternel ; je ne ferai pas peser sur vous un visage irrité, car je suis bon …  Revenez, fils infidèles ; je guérirai vos infidélités …  Si tu reviens, ô Israël, reviens à moi » (Jér 3:12-22; 4:1).

 

   Transposons ces paroles du prophète dans le temps présent, car elles gardent toute leur actualité. Nous connaissons de nombreux cas où des jeunes pleins d’ardeur pour suivre et servir le Seigneur ont été découragés (les aînés n’en endossent-ils pas une part de responsabilité ?) et se sont retirés de tout témoignage évangélique. Soyons pour eux les porte-parole du Seigneur lui-même pour leur dire et leur montrer quelle est la pensée de Dieu à leur intention. Citant Jérémie, nous leur disons : « Si tu reviens …  reviens à moi » (#Jér 4:1), reviens à Jésus le Sauveur, à Jésus qui pardonne abondamment. « Je guérirai leur abandon de moi, je les aimerai librement, car ma colère s’est détournée d’eux » (#Os 14:4), telle est la pensée de Dieu envers celui qui revient.

 

   Que cette injonction de rechercher le Seigneur soit un appel pour chacun, et surtout pour celui qui a pris quelque distance !

 


mercredi 11 septembre 2024

« CEUX QUI MENENT DEUIL »

 


 

      « Bienheureux ceux qui mènent deuil, car c’est eux qui seront consolés. » Mt 5:4

 

   Il existe deux royaumes : le monde dont le diable est le prince, et le royaume de Dieu où Jésus est Seigneur. Les valeurs morales recherchées dans l’un n’ont pas cours dans l’autre et sont même totalement opposées. Par exemple, dites à vos collègues incrédules que ceux qui mènent deuil devant Dieu sont des bienheureux et ils se demanderont si vous allez vraiment bien !

 

   Le premier « bienheureux » de ce chapitre (v. 3), celui qui concerne les humbles en esprit, nous a montré que, n’ayant rien, nous devons tout attendre de la grâce de Dieu. Ce deuxième « bienheureux » s’adresse à ceux qui, ayant conscience de leurs péchés, mènent deuil devant Dieu.

 

   Parmi les mots qui expriment la tristesse, celui traduit ici par « deuil » est le plus fort pour exprimer une extrême douleur de cœur. Il exprime les sentiments de Jacob quand il mène deuil après avoir appris que Joseph a été dévoré par une bête sauvage. De même les disciples « étaient dans le deuil et pleuraient » entre la mort du Seigneur et sa résurrection (Mr 16:10).

 

   Plusieurs hommes ont dit : « J’ai péché : « Pharaon, Balaam, Acan, Saül, Judas, mais ce n’était qu’une expression pour dire leur échec, leur frustration personnelle, et non leur douleur d’avoir offensé Dieu. Par contre quel deuil pour David quand il prend conscience de la gravité de son péché ! Lisons le Ps 51 pour nous en convaincre. Il en est de même du fils prodigue, profondément affligé d’avoir offensé son père (Lu 15:11-32).

 

   Confesser ses péchés à Dieu, mener deuil sur eux, c’est la voie ouverte pour obtenir le pardon de Dieu et retrouver sa communion. Il n’existe pas de plus grand bonheur que de savoir que nous sommes pardonnés, que Dieu ne se souviendra plus jamais de nos péchés !

 

   Maintenant, je suis enfant de Dieu et je connais un peu mieux l’immense sainteté de Dieu. Après avoir péché, je réalise toute la gravité de ma faute : je mène deuil devant mon Père outragé, je confesse mon péché (1Jn 1:9). Jésus, souverain sacrificateur et avocat, intercède pour moi et j’expérimente comme tout à nouveau la consolation de la communion retrouvée.

 

 

lundi 9 septembre 2024

NE SAVEZ-VOUS PAS ?

 



« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » 1Co 3:16

 

      « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas du royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères …  n’hériteront du royaume de Dieu. » 1Co 6:9

 

   À dix reprises, l’apôtre Paul s’adresse aux Corinthiens par cette question : « Ne savez-vous pas… ? » pour faire appel à un enseignement qu’il leur avait donné, mais dont ils négligeaient la mise en pratique. Savoir et obéir doivent aller de pair !

 

   Pour nous qui connaissons le Seigneur depuis plus ou moins longtemps, ces rappels nous stimulent à une sérieuse prise de conscience. Nous avons lu et relu la Parole de Dieu et en avons mémorisé plusieurs versets. Mais la connaissance du texte de la Parole, pourtant indispensable, ne conduit pas nécessairement à l’obéissance ; seule la connaissance du Sauveur, de son amour, de sa grandeur, de sa majesté, peut produire en nous le désir d’obéir avec joie.

 

   Les Corinthiens avaient été « enrichis (en Dieu) en toute parole et toute connaissance ». Ils ne manquaient « d’aucun don de grâce » (1Co 1:5, 7). C’est peut-être cette assemblée, avec celle d’Éphèse, qui a été le plus richement enseignée, l’apôtre Paul ayant séjourné à Corinthe un an et demi (Ac 18:11). Mais la simple possession de dons de grâce n’est pas en soi une preuve d’authentique spiritualité. L’enseignement dispensé par l’apôtre rendait d’autant plus responsables les frères et sœurs qui en avaient bénéficié. Ils auraient donc dû « savoir », mais ce qu’ils savaient n’avait pas été mis en pratique. De sorte que la question « ne savez-vous pas » n’est pas un exercice de mémoire, mais un avertissement sévère à l’intention de tous ceux qui voudraient entraver ou détruire l’édification de l’Église.

 

   Soyons aujourd’hui attentifs à ce reproche. Nous pouvons avoir de la connaissance ? « La connaissance enfle, mais l’amour édifie » (1Co 8:1), toutefois la connaissance engendre facilement la suffisance et l’arrogance. Ce qui compte le plus, c’est l’amour. Faisons donc, chacun pour soi-même, l’inventaire des éléments que nous connaissons mais dont la mise en pratique est insuffisante. Humblement, demandons à Dieu de nous aider à être et rester cohérents. Notre vie de tous les jours et dans tous les domaines doit correspondre à ce que nous professons être, et qui nous a été révélé par la Parole.

 


jeudi 5 septembre 2024

RECEVOIR LA VIE ETERNELLE ET ECHAPPER AU JUGEMENT.

 



« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Jean 5 24

Nous apprenons comment recevoir la vie éternelle et échapper ainsi au jugement.

Il s’agit de l’un des versets de l’Evangile les plus aimés de toute la Bible. En effet des multitudes ont reçu la vie éternelle par son moyen. Sans nul doute ce verset est très apprécié car il présente le chemin du salut avec une grande clarté. Le Seigneur Jésus commença ce passage par ces mots : En vérité, en vérité, attirant ainsi l’attention sur ce qui allait suivre. Puis Il ajouta l’annonce très personnelle : je vous le dis. Le Fils de Dieu s’adresse à nous de façon très personnelle et très intime.

 

 … celui qui écoute ma parole …  Ici écouter la parole de Jésus ne signifie pas seulement l’entendre, mais aussi la recevoir, y croire, et lui obéir. Beaucoup de personnes entendent la prédication de l’Evangile, sans plus. Le Seigneur affirme ici que nous devons accepter son enseignement comme divin, et croire qu’Il est vraiment le Sauveur du monde.

 

 …  et qui croit à Celui qui m’a envoyé …  Il s’agit de croire Dieu. Cela signifie-t-il que l’on est sauvé simplement en croyant Dieu ? Un grand nombre professent croire en Dieu, pourtant ils ne se sont jamais convertis. Selon ce verset il faut croire Dieu, qui a envoyé le Seigneur Jésus dans le monde. Que devons-nous croire ? Que Dieu a envoyé le Seigneur Jésus pour être notre Sauveur. Il nous faut croire ce que Dieu dit concernant le Seigneur Jésus, et précisément qu’Il est le seul Sauveur et que nos péchés ne peuvent être ôtés que par son œuvre au Calvaire.

 

 …  a la vie éternelle …  Remarquez qu’il n’est pas écrit qu’il « aura la vie éternelle », mais qu’il l’a dès à présent. La vie éternelle est la vie du Seigneur Jésus-Christ. Il ne s’agit pas seulement d’une vie qui n’aura pas de fin, mais aussi d’une qualité de vie supérieure. C’est la vie du Sauveur qui est donnée à ceux qui croient en lui. C’est la vie spirituelle que reçoit tout homme né de nouveau, en opposition à la vie naturelle qu’il reçoit à la naissance.

 

 …  et ne vient point en jugement …  Lorsque nous croyons, nous ne sommes plus condamnés et ne le serons jamais plus à l’avenir. Quiconque croit au Seigneur Jésus échappe au jugement parce que Christ a payé au Calvaire le châtiment que méritaient ses péchés. Dieu ne demandera pas deux fois le paiement de cette dette. Christ l’a payée en tant que notre Substitut, et cela est suffisant. Il a achevé l’œuvre, et l’on ne peut rien ajouter à une œuvre achevée. Le chrétien ne sera jamais puni à cause de ses péchés.

 

 …  mais il est passé de la mort à la vie. Quiconque croit en Christ est passé de la mort spirituelle à la vie spirituelle. Avant la conversion, il était mort par ses offenses et par ses péchés, mort pour ce qui concerne l’amour envers Dieu ou la communion avec le Seigneur. Quand il met sa confiance en Jésus-Christ, le Saint-Esprit vient demeurer en lui et il possède la vie divine.

 

McDonald Disciple


mercredi 4 septembre 2024

NOURRITURE MATERIELLE OU SPIRITUELLE

 



      Mais Jésus, répondant, dit : Il est écrit : « l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Mt 4:4

 

   Voilà comment Jésus répond à la première tentation du diable lui suggérant de transformer des pierres en pain ; une réponse particulièrement instructive dans les temps actuels caractérisés par le matérialisme et la recherche du confort maximum.

 

   Même les authentiques croyants oublient cette vérité capitale que l’homme doit, avant tout et en tout, se souvenir qu’il est une créature et, par conséquent, être très attentif à la parole de Dieu, son Créateur. Que dire alors de ceux qui ignorent ou veulent ignorer Dieu ?

 

   Jésus cite un verset du Deutéronome concernant la manne ; la manne venait de Dieu et rappelait chaque matin aux Israélites qu’ils dépendaient de Dieu pour être nourris. Aujourd’hui, les hommes pensent pouvoir se passer de Dieu pour leurs besoins, et de fait, jamais ils n’ont créé tant de biens de consommation pour tant de gens.

 

   On pourrait écrire beaucoup de choses sur l’égoïsme écœurant qui préside à la répartition de ces richesses ; sur la précarité de ces ressources : que Dieu laisse intervenir la sécheresse, les parasites ou les maladies, et les hommes s’inquiètent vite des déficits alimentaires ou autres ; sur la pollution entraînée par ces méthodes de production.

 

   Mais il y a plus grave : les hommes pensent uniquement au pain, à la prospérité matérielle, au développement économique. Ils oublient qu’ils possèdent une âme et un esprit qui ne peuvent trouver véritablement leur épanouissement que dans une relation heureuse avec Dieu. Depuis des millénaires, aucune philosophie n’a satisfait les besoins de l’esprit humain : s’il en était autrement, cela se saurait !

 

   C’est en Jésus Christ seul qu’un homme ou une femme peut recevoir les paroles de Dieu et entrer dans une relation vitale et bénéfique avec lui. Nous qui savons cela, dans quelle mesure donnons-nous la préférence à la nourriture spirituelle sur la recherche de notre confort ? Attention ! La nourriture spirituelle, nous ne la recevons pas par l’accumulation de rites ou de pensées religieuses, mais par une relation vivante avec Dieu, c’est-à-dire par une réelle piété.

 


lundi 2 septembre 2024

QUI SE LEVERA ?

 





      « Qui se lèvera pour moi contre les méchants ? Qui se tiendra avec moi contre les ouvriers d’iniquité ? » Ps 94:16 

   Nous pouvons déplorer ce qui caractérise le monde actuel : violence, immoralité, avidité, égoïsme, nous pouvons gémir sur l’état de l’Église : luttes internes, divisions, tiédeur et rester enfermés dans le silence ! Nous pouvons ressentir la puissance du mal, même nous y accoutumer, et nous taire ! 

   Dans ce #Ps 94, l’auteur passe par des épreuves si grandes qu’il en reste sans force et appelle à l’aide. Qui le délivrera des méchants, qui le soutiendra contre ceux qui font le mal ? 

   Comme jeune croyant, votre rôle n’est pas de supprimer le mal autour de vous, ni de réformer le monde (il ne peut être amélioré), mais de vous mettre à la disposition du Seigneur comme soldat de Jésus Christ ; de vous lever pour remplacer ou aider ceux qui sont épuisés par le combat. L’enjeu du combat est de faire passer des hommes et des femmes du royaume des ténèbres au royaume de Dieu, par l’annonce de l’Évangile. 

   Le croyant n’utilise pas l’argent, le pouvoir, le chantage, son influence, pour parvenir à ce but. Il ne se sert pas de ses poings pour terrasser l’adversaire. L’amour, la foi, joints à la prière et à la présentation de la Parole sont ses armes ; elles sont « puissantes pour la destruction des forteresses …  amenant toute pensée captive à l’obéissance du Christ » (2Co 10:4,5). 

   Où sont-ils les champions qui se lèveront et auront le courage de défier les ennemis de la vérité avec la sagesse et l’intelligence que Dieu donne ? Où sont-ils les géants de la foi qui poursuivront la lutte en refusant de faire des compromis avec le monde ? 

   Vous aimez le Seigneur, vous vous nourrissez de sa Parole, vous êtes jeune, vous êtes fort. Ce n’est pas moi qui vous le dis, c’est l’apôtre Jean qui vous l’écrit : « Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la Parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le Méchant » (1Jn 2:14). Alors… ? 

   Le Seigneur ne cherche pas seulement des volontaires pour un service exceptionnel, il appelle tous ses rachetés à un service. Quel honneur ! Ceux qui se lèveront le feront parce qu’ils aiment le Seigneur et qu’ils veulent obéir à son appel. 


TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...