Mais Jésus,
répondant, dit : Il est écrit : « l’homme ne vivra pas de pain
seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Mt 4:4
Voilà comment Jésus
répond à la première tentation du diable lui suggérant de transformer des
pierres en pain ; une réponse particulièrement instructive dans les temps
actuels caractérisés par le matérialisme et la recherche du confort maximum.
Même les
authentiques croyants oublient cette vérité capitale que l’homme doit, avant
tout et en tout, se souvenir qu’il est une créature et, par conséquent, être
très attentif à la parole de Dieu, son Créateur. Que dire alors de ceux qui
ignorent ou veulent ignorer Dieu ?
Jésus cite un verset
du Deutéronome concernant la manne ; la manne venait de Dieu et rappelait
chaque matin aux Israélites qu’ils dépendaient de Dieu pour être nourris.
Aujourd’hui, les hommes pensent pouvoir se passer de Dieu pour leurs besoins,
et de fait, jamais ils n’ont créé tant de biens de consommation pour tant de
gens.
On pourrait écrire
beaucoup de choses sur l’égoïsme écœurant qui préside à la répartition de ces
richesses ; sur la précarité de ces ressources : que Dieu laisse
intervenir la sécheresse, les parasites ou les maladies, et les hommes
s’inquiètent vite des déficits alimentaires ou autres ; sur la pollution
entraînée par ces méthodes de production.
Mais il y a plus
grave : les hommes pensent uniquement au pain, à la prospérité matérielle,
au développement économique. Ils oublient qu’ils possèdent une âme et un esprit
qui ne peuvent trouver véritablement leur épanouissement que dans une relation
heureuse avec Dieu. Depuis des millénaires, aucune philosophie n’a satisfait
les besoins de l’esprit humain : s’il en était autrement, cela se
saurait !
C’est en Jésus
Christ seul qu’un homme ou une femme peut recevoir les paroles de Dieu et
entrer dans une relation vitale et bénéfique avec lui. Nous qui savons cela,
dans quelle mesure donnons-nous la préférence à la nourriture spirituelle sur
la recherche de notre confort ? Attention ! La nourriture
spirituelle, nous ne la recevons pas par l’accumulation de rites ou de pensées
religieuses, mais par une relation vivante avec Dieu, c’est-à-dire par une réelle
piété.
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