dimanche 31 mai 2020

DE SON QUARTIER … JUSQU’AU BOUT DU MONDE

    

  « Vous recevrez de la puissance, le Saint Esprit venant sur vous ; et vous serez mes témoins à Jérusalem et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout de la terre. » Ac 1:8

 

   Dès que ce jeune homme avait cru au Seigneur Jésus Christ, il avait témoigné de Jésus aux autres. Ce n’était pas un intellectuel et il n’avait pas fait d’études théologiques. Mais il parlait de son sauveur avec conviction en commençant par s’adresser à ses camarades de classe. Il ne se contentait pas de parler, et souvent il payait de sa personne pour rendre service à ceux que Dieu plaçait sur son chemin. Plusieurs se convertirent.

 

   Après quelques années de cette formation « sur le tas », il se retrouva dans un pays défavorisé pour y annoncer l’évangile, puis dans une ville encore plus défavorisée d’un autre pays où par grâce beaucoup continuent de se tourner des ténèbres à la lumière.

 

   Il a, comme le Seigneur l’a commandé, commencé par témoigner dans son quartier (« sa » Jérusalem), et à partir de là, le Seigneur lui a permis d’agrandir son champ d’action jusqu’au bout du monde.

 

   Le Seigneur a confié une grande mission à ses rachetés : celle d’être ses témoins. C’est une mission très explicite et sans équivoque, qu’aucun service, qu’aucune activité ne peut remplacer. Si nous ne prenons pas cette mission à cœur, ce que nous pouvons faire d’autre n’a pas beaucoup de valeur pour Dieu car « obéir vaut mieux que sacrifice, prêter l’oreille meilleur que la graisse des béliers ».

 

   Les disciples devaient être les témoins de la vie et des œuvres du Seigneur, mais surtout de sa résurrection qu’ils avaient pu constater d’une manière indubitable (Ac 2:32). Nous ne pouvons pas témoigner, comme les apôtres, d’avoir, de nos yeux, vu le Seigneur. Témoignons, par contre, que nous sommes sauvés par Jésus Christ. Témoignons de la délivrance dont nous avons été les objets et de la joie que nous trouvons en lui. TEMOIGNONS QUE JESUS EST VIVANT.

 

   Témoignons donc de cela dans notre coin de rue, notre quartier, notre ville. Saisissons, comme le jeune homme de tout à l’heure, chaque occasion de parler de notre sauveur. C’est à partir de cela que le Seigneur élargira, s’il le désire, notre champ de mission.


vendredi 29 mai 2020

AMBASSADEUR DE CHRIST



Au milieux de ce monde, comme un coup de clairon, Dieu fait résonner dans nos cœurs ces paroles : « Si quelqu’un est en Christ, c’est une création nouvelle. Les Choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu qui nous a réconciliés avec Lui par Christ et qui nous a donné le ministère de la réconciliation » (2Corinthiens 5:17-18).

Comme beaucoup d’autres, nous voudrions peut-être savoir aujourd’hui ce que nous réserve notre époque.

À tous ceux qui demandent : « Seigneur, sera-ce l’année de ton retour ? » Jésus répond avec force : « Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité … , mais soyez mes témoins ! », (#Actes 1:6-8)

Être chrétien, ce n’est pas faire le grand ou le petit prophète, ni en savoir davantage que le Fils lui-même, (Matthieu 24:36). C’est être en Lui et Le laisser agir en nous, manifester par notre vie que l’être ancien a disparu et qu’un être nouveau est là !

Si nous ne savons pas ce que nous réserve le lendemain, nous connaissons par contre parfaitement bien ce que Dieu attend de nous, (Michée 6:8). Nous ayant réconciliés avec Lui par Christ, Il veut faire de nous dans ce monde les ambassadeurs du Christ, (2Corinthiens 5:20), nous confiant la parole et le ministère de la réconciliation auprès de tous les hommes.

Avant de donner un ministère oral aux siens, Dieu opère une œuvre profonde dans le cœur de ses rachetés, travail qu’Il ne cesse de poursuivre jusqu’à son achèvement, (Philippiens 1:6).

Par l’œuvre parfaite du Christ accomplie à la Croix, le salut est offert à quiconque croit. En Christ, la réconciliation de l’homme avec Dieu est si complète que le Père céleste adopte l’homme, (Ephésiens 1:5), et en fait son enfant bien-aimé, (Jean 1:12; 1Jean 3:2), lui communiquant sa vie et le rendant participant de sa nature divine, (2Pierre 1:3-4).

Devenir enfants de Dieu, ce n’est pas être sentimentalement en relation avec Dieu, mais c’est être rendus participants d’une nature qui est la sainteté, la justice, l’amour, la vérité, la fidélité. C’est parce que Jésus envisageait notre relation avec Dieu comme une relation de nature, qu’Il pouvait dire à ses disciples : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait, » (Matthieu 5:48). Jésus ne demandait pas une imitation impossible. Il affirmait simplement que nous avions à laisser la nature de notre Père se manifester en nous, (Matthieu 5:13-16).

Oui, Christ revient pour enlever son église et pour juger le monde.

Pressés par l’amour du Christ, ne vivons plus pour nous-mêmes ! Proclamons à tous les pécheurs le glorieux message de la réconciliation : « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même, et n’imputant point aux hommes leurs offenses ! Nous vous en supplions au Nom du Christ soyez réconciliés avec Dieu ! Celui qui n’a pas connu le péché, Il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2Corinthiens 5:20-21).

C’est ainsi que nos vies deviendront ici-bas le temple de Dieu, et le cœur du chrétien, la porte des cieux !

Gaston RACINE


jeudi 28 mai 2020

DANS LE SILLAGE DE CHRIST




      « Grâces à Dieu qui nous mène toujours en triomphe dans le Christ. » 2Co 2:14

 

   Pour économiser ses forces, le coureur cycliste roule dans le sillage de celui qui le précède. Le second suit le premier de si près que les roues se touchent presque. Le coureur de tête fend l’air, l’effort est limité pour celui qui n’a qu’à suivre.

 

   Cette loi d’aérodynamique est d’ailleurs bien connue des oiseaux migrateurs qui l’utilisent dans leur fameuse formation en V.

 

   Le chrétien se sent souvent seul dans le combat, seul à résister au courant du monde qui s’oppose à sa course, seul face à l’adversaire, le diable. C’est l’expérience d’Abiathar, fils du sacrificateur Akhimélec, lorsque son père et ses frères sont massacrés sur l’ordre de Saül, pour avoir aidé David dans sa fuite. Abiathar peut échapper et il rejoint David et sa troupe dans le désert. David l’accueille et lui donne ce conseil précieux : « Demeure avec moi, ne crains point, car celui qui cherche ma vie cherche ta vie, et près de moi tu seras bien gardé » (1S 22:23). Dès lors, Abiathar vivra dans le sillage de David et participera à ses épreuves. Il partagera la sacrificature avec Tsadok quand David montera sur le trône. Abiathar restera fidèle au roi, jusqu’au jour où, âgé, il décide de suivre Adonija qui tente de s’emparer du trône (1R 1:7). Salomon le destituera (1R 2:26-27).

 

   Dans sa deuxième lettre aux Corinthiens, Paul écrit que Dieu emmène les croyants dans un cortège triomphal. C’est une allusion au triomphe romain : quand un général avait remporté une grande victoire, il revenait à Rome à la tête de son armée, traînant derrière son char le chef ennemi vaincu.

 

   Or, dans ce triomphe, où sont les croyants ? Sont-ils avec les vaincus ?

 

   Certes pas ! Ils sont « dans le Christ. » Ils sont avec le Vainqueur !

 

   Jésus a vaincu la mort et Satan à la croix. Il nous invite aujourd’hui à entrer dans son sillage, à courir derrière lui, comme des vainqueurs.

 

   Certes, la victoire ne peut pas se remporter sans combat. On ne peut imiter le Maître qu’en partageant sa vie d’opprobre, de renoncement, d’obéissance, de dévouement. Mais la victoire est assurée, alors « nous courons avec patience la course qui est devant nous, les yeux fixés sur Jésus, lui qui est le chef de la foi et celui qui la conduit à l’accomplissement » (Hé 12:2), en lui restant fidèles jusqu’au bout.

 

 

(Plaire au Seigneur)


mardi 26 mai 2020

LE SERVIR



      « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et où je suis, moi, là aussi sera mon serviteur : si quelqu’un me sert, le Père l’honorera » Jn 12:26

 

   Quand quelqu’un par la foi en Jésus Christ reçoit la vie nouvelle son désir est de servir son nouveau maître. Trop souvent le sentiment de son insuffisance, l’apathie qu’il constate chez les croyants, les soucis de la vie font qu’une telle personne perd son premier zèle.

 

   Cela nous montre la nécessité pour servir le Seigneur de le suivre, c’est-à-dire de s’engager derrière lui, humblement, personnellement. Comme le verset nous l’enseigne, le service est essentiellement individuel même si nous devons ne jamais perdre de vue que les croyants forment un seul corps.

 

   Suivre le Seigneur nous amènera à une autre étape : celle de Jouir de sa Présence et de nous nourrir de lui-même. Comment mieux exprimer cela que par les paroles du psaume : « J’ai demandé une chose à l’Éternel, je la rechercherai : c’est que j’habite dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour voir la beauté de l’Éternel et pour m’enquérir diligemment de lui dans son temple » (Ps 27:4). C’est dans cette intimité que je puis être rempli de son amour et revêtu de sa force pour être un bon serviteur.

 

   Le service pour le Seigneur réalisé dans cette dépendance et dans la puissance de l’Esprit ne nous vaudra certainement pas l’approbation unanime de ceux qui nous entourent. Souvenons-nous de la manière dont le vrai Serviteur a été considéré lorsqu’il était sur cette terre et ne nous attendons pas à recevoir des louanges. Une chose importe : c’est la promesse que si nous servons le Seigneur, le Père saura le reconnaître et, en son temps, nous honorera.

 

 

Aimer, adorer Dieu,

Nous tenir en tout lieu

Sous son regard ;

Aimer, servir Jésus,

Proclamer ses vertus,

Suivre son étendard,

C’est notre part.

 

 

 


mercredi 20 mai 2020

CONNAITRE NE SUFFIT PAS ! IL FAUT PRATIQUER …




      « Si ces choses sont en vous et y abondent, elles font que vous ne serez pas oisifs ni stériles pour ce qui regarde la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ »  2P 1:8

 

   Pour se déplacer en automobile, il est indispensable de bien connaître le code de la route, et de n’oublier aucune de ses dispositions. Il faut aussi savoir à quoi servent les boutons et les indications du tableau de bord. Il y a de bons livres et des notices très détaillées pour apprendre tout cela ; mais savez-vous conduire si vous les connaissez par cœur ? Bien sûr que non : il faut, en plus, avoir fait des exercices d’apprentissage, et ensuite beaucoup rouler pour vraiment maîtriser son véhicule et faire face aux situations rencontrées sur les routes.

 

   Il en est de même pour nous croyants : la connaissance de la Bible est indispensable, mais elle n’est pas suffisante pour réaliser vraiment ce qu’est « la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ ». Il faut que, pendant toute notre vie, nous fassions des exercices pratiques et que notre connaissance de la Bible se traduise jour après jour dans notre comportement.

 

   C’est pourquoi Pierre invite les croyants à ne pas avoir seulement la foi en la doctrine chrétienne exposée dans les Écritures, mais à y joindre sept exercices pratiques dont la plupart concernent nos relations avec autrui : la vertu (l’énergie morale), la connaissance, la tempérance, la patience, la piété, l’affection fraternelle, l’amour (2Pi 1:5-7).

 

   « Si ces choses sont en vous et y abondent », c’est-à-dire si vous faites beaucoup d’exercices pratiques, alors « vous n’êtes pas oisifs » vous ne perdez pas votre temps à ne rien faire, « ni stériles » : vous portez du fruit, c’est-à-dire que vous manifestez Christ dans votre vie.

 

   Prenons un exemple avec la patience, le maillon central de la chaîne : si, avec l’aide de la grâce de Dieu, je m’efforce de la pratiquer à l’égard de mes proches ou de mes relations professionnelles, je découvre ce qu’il en coûte d’être patient, et je comprends mieux à quel point le Seigneur a été patient envers tous, et combien il l’est envers moi. Le besoin que j’ai de son secours me rapproche également de lui et tout cela me fait progresser dans « la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ ».

 

 

 


mardi 19 mai 2020

JESUS REVIENT ! ES-TU PRET ?




Jésus revient ! Es-tu prêt ? Précise, directe, personnelle, cette question s’adresse à tous !

 

Vous qui lisez ces lignes, connaissez-vous vraiment Jésus comme Sauveur de votre âme et Seigneur de votre vie ?

 

L’avez-vous reçu, accepté dans votre cœur, Lui dont la puissance est seule capable de transformer nos vies ?

 

Si ce n’est pas le cas, aujourd’hui, n’endurcissez pas vos cœurs, et écoutez sa voix. Pourquoi rejetteriez-vous plus longtemps la Parole de Dieu qui vous jugera au dernier jour, Jean 12:48 ? Pourquoi vous jugeriez-vous vous-mêmes indignes de la vie éternelle, quand Dieu vous l’offre gratuitement, Apocalypse 22:17 ?

 

Et vous qui jusqu’à ce jour pensiez l’avoir reçue et qui, soudain, avez reconnu votre image parmi les tièdes de Laodicée, que ferez-vous pour échapper à la terrible menace d’être vomi de la bouche du Seigneur ?

 

Pour être sûr de ne pas vivre dans une tragique illusion, reconnaissez votre tiédeur, revenez au Sauveur, qui ne se contente pas de déceler notre maladie, de mettre son doigt sur la plaie de nos cœurs, mais qui, aujourd’hui encore, offre à tous les tièdes un remède :

 

« Aie donc du zèle et repens-toi » Apocalypse 3:19 !

 

Réveillé alors du sommeil spirituel, et dépouillé de toute propre justice, vous retrouverez le chemin de la vie, de la lumière et de l’amour.

 

Mais si vous refusez la Parole du Seigneur, si vous persistez à vous croire riche, enrichi, n’ayant besoin de rien, alors qu’en réalité, vous êtes pauvre, aveugle et nu, ayant besoin d’or, de vêtements blancs et d’un collyre, alors sachez que la vie de Dieu, vous ne la possédez pas. Aussi, malgré toutes vos années de pratiques religieuses, si vous ne vous convertissez pas sans tarder, il ne reste plus pour vous que la perspective affreuse d’être vomi de la bouche du Seigneur avec tous ceux qui, comme vous, ont cru pouvoir garder la forme de la piété, alors qu’ils reniaient ce qui en fait la puissance, 2Timothée 3:5.

 

« Je viens bientôt, et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon ce que sera son œuvre » Apocalypse 22:12 !

 

« Que celui qui est injuste commette encore l’injustice ; et que celui qui est souillé se souille encore et que celui qui est juste pratique encore la justice et que celui qui est saint soit sanctifié encore. Voici je viens bientôt, et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon ce que sera son œuvre » ! Apocalypse 22:11-12.

 

Si aujourd’hui encore nous trouvons dans ce monde trois classes de personnes distinctes : Les froids, les tièdes et les bouillants, l’heure vient avec rapidité où il n’y aura plus de place pour les tièdes.

 

Le courant mauvais de ce monde deviendra tellement puissant que les tièdes seront manifestés. Ceux qui n’ont pas la vie de Dieu ne pourront plus résister aux sollicitations, toujours plus pressantes, d’un monde conduit par Satan. Leurs formes religieuses et leurs principes moraux ne pourront pas les retenir et ils seront emportés à la suite de tous les souillés qui se souillent encore, de tous les injustes qui pratiquent encore l’injustice et qui descendent, sourds à tout appel de Dieu, au-devant du jugement éternel.

 

D’un autre côté, les tièdes, devenus tièdes par leur relâchement, leur manque de vigilance, leur amour des choses terrestres, leur oubli de leurs responsabilités chrétiennes, ne pourront pas demeurer dans leur sommeil spirituel. Ouvrant soudain les yeux (et c’est maintenant qu’il faut les ouvrir) devant l’état du monde et leur propre condition, saisis d’une tristesse qui est selon Dieu et qui opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret, comme Pierre, ils trouveront dans les larmes amères du repentir le pardon de leur Maître, et se joindront à tous les justes qui pratiquent encore la justice, à tous les saints qui sont sanctifiés encore, à mesure qu’ils approchent de la Maison du Père.

 

« Voici, je me tiens à la porte et je frappe : Si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi » Apocalypse 3:20.

 

S’il est vrai qu’aujourd’hui, dans tous les milieux de la chrétienté, des âmes possèdent le Christ vivant dans leur cœur, combien nombreux sont ceux qui, dans les mêmes milieux, ont laissé, laissent encore, laissent toujours le Christ derrière la porte !

 

Ne L’entendez-vous pas frapper aujourd’hui ?

 

Vous aviez cru peut-être l’avoir reçu. Vous le croyiez chez vous, et soudain, vous l’entendez dehors ! Ce que vous aviez en vous n’était que sa doctrine, sa morale, ses principes, mais ce n’était pas Lui, sa personne adorable, qui seule, donne la joie, la paix, la vie en abondance !

 

Puisque, aujourd’hui, vous l’entendez Lui, ouvrez, ouvrez donc sans tarder.

 

Alors, vous connaîtrez aussi qu’être membres du Corps de Christ, ce n’est pas faire partie d’un groupe religieux, mais d’un organisme vivant, dont tous les membres possèdent en commun la vie même du Christ, Tête glorieuse de ce Corps. Animés par cette vie, dirigés par ce Chef, vous détournant des idoles du présent siècle, avec tous ceux qui fuient l’idolâtrie, dans la puissance du Saint-Esprit pleinement libre dans vos vies, vous servirez le Dieu vivant et vrai, en attendant des cieux son Fils Qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus qui nous délivre de la colère qui vient, 1Thessalonic 1:10.

 

GASTON RACINE


lundi 18 mai 2020

CONSIGNE : RESISTER ET TENIR FERMES DANS LA FOI




      « Votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi. Résistez-lui (au diable) en demeurant fermes dans votre foi, car vous savez que vos frères dispersés à travers le monde connaissent les mêmes souffrances » 1Pierre 5:8 et 9.

   Le mot pour « résistez » (antistéte) est un impératif qui est également utilisé par Jacques quand il écrit :

« Soumettez-vous donc à Dieu, résistez au diable, et il fuira loin de vous » (Jacques 4:7).

   Littéralement, Pierre dit : Prenez position contre le diable et renforcez votre position par la foi. Cette description fait penser à une armée qui se tient compacte face à l’ennemi. Les croyants doivent se soutenir mutuellement et lutter ensemble.

Chacun doit se revêtir de l’armure de Dieu que l’apôtre Paul décrit (comparez Ephésiens 6:11-18) et où il dit :  

« En toute circonstance, saisissez-vous de la foi comme d’un bouclier avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du diable » Ephésiens 6:16.

   La soumission à Dieu et la fermeté dans la foi sont les deux armes défensives qui permettent de mettre le diable, c’est-à-dire les démons, en fuite.

   Comme Satan est menteur (Jean 8:44; Genèse 3:1; 2Th 2:9) et séducteur (Apocalypse 20:7, 8), le seul moyen de lutter contre lui est d’obéir fidèlement à l’enseignement des Écritures.

Résistez-lui avec une foi ferme. Ja 4:7. « Résister » signifie « s’élever contre ». On ne résiste pas au diable en recourant à des formules spéciales ou à des mots adressés à lui et à ses démons, mais en tenant ferme dans la foi chrétienne. Cela implique de continuer à vivre en accord avec la vérité de la Parole de Dieu. Dans la mesure où le croyant connaît la saine doctrine et obéit à la vérité divine, Satan est repoussé (Ep 6:17).

   Le verset  nous présente une autre figure de Satan, celle du « meurtrier dès le commencement » ainsi que le Seigneur l’appelle. Chaque fois que Dieu l’y autorise, Satan utilise la violence pour détruire ce qui est de Dieu.

   C’est ainsi qu’il cherche d’abord à faire périr Jésus dès sa naissance. Puis il lui présente en vain diverses tentations dans le désert ; il mobilise alors contre lui les chefs religieux et politiques qui le mettent à mort. Victoire apparente pour le diable, mais qui se transforme en défaite complète à cause de l’obéissance parfaite de Christ.

   De tous temps, des rachetés de Jésus ont suivi les traces de leur Sauveur, affronté les pires violences, et souvent laissé leur vie parce qu’ils ne voulaient pas abjurer leur foi. De nos jours encore, que de souffrances pour nos frères et sœurs vivant dans les pays où règne le fanatisme religieux ou athée !

    Il n’est pas exclu qu’une persécution survienne dans nos pays si tranquilles. L’histoire, même récente, ne manque pas d’exemples de revirements brutaux de situation.

   Si nous ne sommes pas nous-mêmes persécutés, Satan n’en brandit pas moins la menace à la moindre occasion où nous montrons notre drapeau et nous sommes prêts à le baisser « de peur que… » Or dans toutes ces situations, Satan n’est qu’un lion qui rugit ; il rugit, cherchant à nous effrayer comme s’il était possible que Dieu puisse perdre le contrôle de la situation et nous laisser à sa merci.

   La consigne, là aussi : « résistez-lui, étant fermes dans la foi ». Dieu contrôle tout ; il ne permet rien que nous ne puissions supporter et qui ne soit pour notre bien. Satan n’est qu’un instrument (souvenons-nous de Job). Ne nous laissons pas désarçonner par la peur d’un ennemi vaincu et lié !


vendredi 15 mai 2020

LA FOI EST LA CONFIANCE EN LA FIDELITE DE DIEU






Esaïe 30:15, 16 « Car ainsi a parlé le Seigneur, l’Eternel, le Saint d’Israël: C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, C’est dans le calme et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l’avez pas voulu! 16  Vous avez dit : Non ! nous prendrons la course à cheval !  C’est pourquoi vous fuirez à la course. Nous monterons des coursiers légers ! — C’est pourquoi ceux qui vous poursuivront seront légers.»

 

La tranquillité et le repos sont l’antithèse de l’activisme frénétique du verset 16; la confiance donne une nuance d’amour à chacune de ces réponses.

Hébreux 11 :1  « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. »

 

Ce chapitre traite de la foi, de sa capacité de vision et de persévérance. Il nous présente des hommes et des femmes de l’A.T. qui possédaient une vision spirituelle excellente et qui supportèrent volontiers l’opprobre et la souffrance plutôt que de renoncer à leur foi.

 

Le v. 1 ne constitue pas vraiment une définition de la foi mais une description de ce que la foi accomplit pour nous. Elle rend réelles les choses qu’on espère comme si on les possédait déjà, et elle produit une démonstration évidente de la réalité des bénédictions spirituelles et invisibles du christianisme. En d’autres termes, elle rend présentes les choses futures et visibles les choses invisibles.

 

La foi est la confiance en la fidélité de Dieu, la conviction que ce que Dieu déclare est vrai et que ce qu’Il promet s’accomplira.

 

La foi s’appuie sur des révélations et sur des promesses de Dieu pour son fondement.

Elle n’est pas un saut dans le vide.

Elle exige la preuve la plus sûre de l’univers, et la trouve dans la Parole de Dieu.

Elle ne se limite pas à des possibilités mais pénètre le royaume de l’impossible.

Quelqu’un affirma à juste titre: « La foi commence là où s’arrête le possible. Si c’est possible, alors Dieu n’en retire aucune gloire. »

 

« La foi puissante regarde la promesse, Et s’appuie sur Dieu seul, Elle se moque des impossibilités, Et s’écrie: « Ce sera fait ! » Auteur inconnu.

 

 


jeudi 14 mai 2020

LA FORCE DE LA FOI




« Dis-moi, je te prie, d’où vient ta grande force » Jug 16:6

 

Où réside la secrète force de la Foi ? Elle réside dans la nourriture dont elle s’alimente ; car la foi étudie ce que la promesse est : une émanation de la grâce divine, un débordement du grand cœur de Dieu ; et la foi dit, « Mon Dieu n’aurait pas pu me donner cette promesse en dehors de l’amour et de la grâce ; c’est pourquoi il est tout à fait certain que sa parole s’accomplira. » Alors la foi pense « Qui donna cette promesse ? » Elle ne considère pas autant sa grandeur que « celui qui en est l’auteur ? » Elle se souvient que c’est Dieu qui ne peut mentir. Dieu omnipotent, Dieu immuable, et c’est pourquoi conclut que la promesse doit s’accomplir ; et elle marche vers l’avant dans cette ferme conviction. Elle se souvient pourquoi la promesse était donnée, à savoir, pour la gloire de Dieu, elle a le sentiment parfait de l’assurance que la Gloire de Dieu est sauve, qu’il ne souillera jamais son propre écusson, ni ne ternira l’éclat de sa propre couronne ; et c’est pourquoi la promesse doit et demeurera. Puis la foi aussi considère « l’œuvre merveilleuse de Christ » comme étant une preuve évidente de l’intention du Père d’accomplir sa parole. « Lui qui n’a point épargné son propre fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? » De plus la foi jette un regard en arrière sur le passé, car ses combats l’ont fortifiée, et ses victoires lui ont donné du courage. Elle se rappelle que Dieu ne lui a jamais manqué, non ; que jamais il ne fit défaut autrefois pour aucun de ses enfants. Elle se rappelle les temps de grand péril, quand la délivrance vint ; les heures terribles de besoin, quand comme son jour sa force fut trouvée, et elle s’écrie, non je ne serai jamais conduite à penser qu’il peut changer et laisser son serviteur maintenant. « Jusqu’ici le Seigneur m’a secouru, et il m’aidera encore ». Ainsi la foi visionne chaque promesse, et parce qu’elle agit ainsi, peut avec assurance dire : « oui le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie. »


C SPURGEON

 

 

 


mercredi 13 mai 2020

ETES-VOUS UN ADORATEUR ?





Jean 4 :23,24  « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.

24  Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. »

 

Etes-vous un adorateur ?

 

Puis Jésus informa la femme qu’en raison de sa venue :

1-     Dieu ne prescrivait plus un lieu particulier sur terre pour célébrer le culte.

2-     Ceux qui croient au Seigneur Jésus peuvent adorer Dieu à tout moment et en tout lieu.

 

La véritable adoration signifie que le chrétien entre par la foi dans la présence de Dieu et là le loue et l’adore.

Son corps peut se trouver dans la fosse aux lions, dans une prison ou dans un champ, mais son esprit peut s’approcher de Dieu dans le sanctuaire céleste par la foi.

Jésus annonça à la femme que désormais on adorerait le Père en esprit et en vérité.

 

Les Juifs avaient réduit l’adoration à des formes et des cérémonies extérieures.

Ils pensaient qu’en adhérant à la lettre à la loi, et en passant par certains rituels, ils adoraient le Père.

Mais il ne s’agissait pas d’une adoration en esprit:c’était une adoration extérieure, pas intérieure. Leurs corps avaient beau être courbés jusqu’à terre, leurs coeurs n’étaient pas justes devant Dieu. Peut-être opprimaient-ils les pauvres, ou utilisaient-ils des méthodes malhonnêtes en affaires.

 

Par ailleurs, les Samaritains avaient une forme de culte, mais il était faux car dénué de tout fondement biblique. Ils avaient mis sur pied leur propre religion et respectaient des rites de leur propre invention.

 

Ainsi, quand le Seigneur affirma que l’adoration devait être en esprit et en vérité, Il réprimandait à la fois les Juifs et les Samaritains. Toutefois Il les informait aussi que, depuis sa venue, il devenait possible pour les hommes de s’approcher de Dieu par lui dans une adoration vraie et sincère.

Réfléchissons à cela ! Ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu recherche l’adoration de son peuple. Reçoit-Il la mienne ?

 

L’adoration est un sentiment inné chez l’homme.

Dieu l’a tissé dans chaque fibre de notre être.

Il est aussi naturel d’adorer que de respirer.

Si nous n’adorons pas Dieu, nous trouverons toujours quelque chose d’autre à adorer, même au point de nous adorer nous-mêmes !

La raison en est que Dieu a toujours recherché des adorateurs

 

Adorer : Le verbe hébr. chaHah (plus de 170 fois) évoque le geste de s’incliner, se prosterner ou même se jeter face contre terre devant quelqu’un ou devant l’autel d’une divinité.

Adorer Dieu, c’est donc d’abord reconnaître sa supériorité, se prosterner devant lui

Le N.T. utilise plusieurs termes. Le plus courant, proskuneô exprime la même idée que l’hébreu chaHah:se prosterner face contre terre.

 

Mais :

1-     L’adoration est plus que de la simple musique

2-     L’adoration n’est pas affaire de style

3-     L’adoration n’est pas pour votre bénéfice : souvent nous entendons « aujourd’hui je n’ai rien reçu de ce temps d’adoration »

4-     L’adoration n’est pas limité à l’église, le dimanche.

 

J’adresse ma louange à Dieu. Ce temps n’a qu’une raison d’être. Il doit permettre au peuple de Dieu de manifester devant le trône de grâce sa reconnaissance et ses actions de grâce.

C’est donc une attitude de « don » et non de « réception » que nous devons avoir.

 

Ephésiens 1 . 11 à 14 « En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté, afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d’avance avons espéré en Christ. En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire. »

 

Nous devons absolument rester dans l’exercice de ce ministère lorsque nous louons le Seigneur.

Nos motivations :

Pourquoi suis-je là ? Seigneur purifie mes motivations.

Je suis dans ta présence Seigneur avec mes sœurs et mes frères !

Tu nous a promis Ta présence si deux ou trois étaient assemblés en Ton Nom. Aussi j’ouvre ma bouche, tu m’as promis aussi de la remplir, et je te loue.

Il se peut que pendant ce temps Tu parle, Tu guérisse, Tu sauve…ALLELUIA !!!

Mais s’il nous semble que rien ne se passe, plutôt de penser que Dieu n’est pas là, souvenons-nous que ce temps de louange LUI EST ADRESSE.

Luc 6 :45 « 45  L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son coeur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor; car c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle. »

 

Aller plus loin ou : l’adoration :

 

L’adoration est ce qui me semble la phase d’aboutissement de notre louange.

C’est le moment où nous nous abandonnons entièrement entre les mains de Dieu.

C’est dans ce moment que nous pouvons être des adorateurs en Esprit et en vérité.

 

Il ne s’agit pas que nous disions à Dieu qu’Il est un grand Dieu, mais nous agissions en conséquence :

-         En Lui faisant vraiment confiance pour tous nos besoins

-         En obéissant à ses commandements

-         En marchant avec Lui dans nos engagements.

 

Dieu n’attend pas que nous soyons parfait pour agréer nos louanges mais que nous soyons honnêtes avec LUI.

Il veut qu’humblement, nous nous revêtions du sang de l’agneau pour paraître dans sa présence.

L’humilité est la clef de l’adoration.

Ce n’est pas ton attitude extérieure qui compte mon frère, ma sœur, mais l’attitude de ton cœur.

Proverbes 16:5  « Tout coeur hautain est en abomination à l’Eternel; Certes, il ne restera pas impuni. »

Ezékiel 36:26  « Je vous donnerai un coeur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j’ôterai de votre corps le coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair. »

Matthieu 6:21 «  Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. »

Psaumes 119:7  « Je te louerai dans la droiture de mon coeur, En apprenant les lois de ta justice »  

Ephésiens 5:19  « entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre coeur les louanges du Seigneur;. »

Psaumes 150:1 à 6

« Louez le SEIGNEUR (Yah) ! Louez Dieu dans son sanctuaire ! Louez–le dans la voûte céleste où se déploie sa puissance !

Louez–le pour ses hauts faits ! Louez–le selon l’immensité de sa grandeur !

Louez–le au son de la trompe ! Louez–le avec le luth et la lyre !

Louez–le avec le tambourin et avec des danses ! Louez–le avec les instruments à cordes et le chalumeau !

Louez–le avec les cymbales sonores ! Louez–le avec les cymbales de l’acclamation !

Que tout ce qui respire loue le SEIGNEUR (Yah) !  Louez le SEIGNEUR (Yah) ! »

 

Apocalypse 14:7  « Il disait d’une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. »

 



TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...