« Si ces choses sont en vous et y abondent, elles font que vous
ne serez pas oisifs ni stériles pour ce qui regarde la connaissance de notre
Seigneur Jésus Christ » 2P
1:8
Pour se déplacer en automobile, il est indispensable de bien connaître
le code de la route, et de n’oublier aucune de ses dispositions. Il faut aussi
savoir à quoi servent les boutons et les indications du tableau de bord. Il y a
de bons livres et des notices très détaillées pour apprendre tout cela ;
mais savez-vous conduire si vous les connaissez par cœur ? Bien sûr que
non : il faut, en plus, avoir fait des exercices d’apprentissage, et
ensuite beaucoup rouler pour vraiment maîtriser son véhicule et faire face aux
situations rencontrées sur les routes.
Il en est de même pour nous croyants : la connaissance de la Bible
est indispensable, mais elle n’est pas suffisante pour réaliser vraiment ce qu’est
« la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ ». Il faut que,
pendant toute notre vie, nous fassions des exercices pratiques et que notre
connaissance de la Bible se traduise jour après jour dans notre comportement.
C’est pourquoi Pierre invite les croyants à ne pas avoir seulement la
foi en la doctrine chrétienne exposée dans les Écritures, mais à y joindre sept
exercices pratiques dont la plupart concernent nos relations avec autrui :
la vertu (l’énergie morale), la connaissance, la tempérance, la patience, la piété,
l’affection fraternelle, l’amour (2Pi 1:5-7).
« Si ces choses sont en vous et y abondent », c’est-à-dire si
vous faites beaucoup d’exercices pratiques, alors « vous n’êtes pas oisifs »
vous ne perdez pas votre temps à ne rien faire, « ni stériles » :
vous portez du fruit, c’est-à-dire que vous manifestez Christ dans votre vie.
Prenons un exemple avec la patience, le maillon central de la chaîne :
si, avec l’aide de la grâce de Dieu, je m’efforce de la pratiquer à l’égard de
mes proches ou de mes relations professionnelles, je découvre ce qu’il en coûte
d’être patient, et je comprends mieux à quel point le Seigneur a été patient
envers tous, et combien il l’est envers moi. Le besoin que j’ai de son secours
me rapproche également de lui et tout cela me fait progresser dans « la
connaissance de notre Seigneur Jésus Christ ».
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