mercredi 14 juin 2023

LES RICHESSES

 


« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.5. »

Dans ces versets Jésus attire l’attention de ses disciples sur le double danger du matérialisme et les soucis de ce monde. Le Seigneur considérait que la question des possessions était très importante ; il en parle dans onze de ses paraboles. De tous les pièges qui peuvent aujourd’hui troubler le chrétien, la préoccupation des choses matérielles est certainement un des plus dangereux. Ce sont des épines qui croissent sournoisement dans le cœur, étouffant l’activité de la Parole de Dieu en lui (Mt 13:22). Le problème des possessions est subtil. Rien de plus normal que de pourvoir à ses besoins, à ceux de sa famille, et de travailler beaucoup pour assurer la sécurité de ses bien-aimés. Mais combien il est difficile d’échapper au filet de l’amour de l’argent, de la convoitise des biens matériels ! Le chrétien de notre époque, vivant dans une société de consommation, constamment assailli par la publicité, n’a jamais eu autant besoin de mettre en application les principes que Jésus donne dans ces versets :

 

1.    Premier principe : celui des priorités et du bon sens. Il serait insensé de se dépenser pour quelque chose qui perd de la valeur. Il s’agit de faire le meilleur investissement de ses biens et de son énergie, de travailler « non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle » (Jn 6:27). Tout autre trésor ne dure pas et ne procure que soucis et tourments (1Ti 6:9-10). D’autres textes de la Parole nous apprennent comment gagner ces richesses (Mt 10:40-42, 1Ti 6:17-19, 1Co 15:58, 1Th 2:19 ; etc.).

 

2.    Deuxième principe : celui des sentiments. Dieu ne veut pas que ses enfants se sentent chez eux sur la terre. Ils sont appelés à y être des étrangers et des pèlerins, cherchant une meilleure patrie, celle qui est céleste (Hé 11:13-16). Si nos possessions détournent nos yeux de cet espoir, elles sont pour nous un grave danger.

 

3.    Troisième principe : celui du péché. L’amour de l’argent n’est pas seulement une racine de tous les maux (1Ti 6:10) ; c’est aussi l’expression d’un cœur, d’un œil mauvais, d’un état de péché et de ténèbres qui cache la lumière de Dieu. Le mot traduit par « bon état » est le mot « simple » dans le grec ; le mot « mauvais état » est en réalité le mot grec pour « mauvais ».

 

4.    Quatrième principe : celui de l’impossibilité. Nous ne pouvons pas aller dans deux directions à la fois. Aucun esclave ne peut obéir à deux maîtres. Pourtant, combien nous sommes tentés de rechercher le meilleur de chacun des deux mondes ! Jésus déclare que cela est impossible. On sert un maître, et seulement un. Quel maître servons-nous ? Qui a mon affection ? Mon Père céleste ? Ou l’idole de l’argent, les possessions, que Jésus nomme ici Mammon ?

 

   Notons que ce ne sont pas les choses matérielles qui sont mauvaises, mais plutôt notre attitude envers elles. Dieu « donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions » (1Ti 6:17), mais nous devons acheter comme si nous ne possédions pas (1Co 7:30).

 

(H. BRYANT)

mardi 13 juin 2023

L’AMOUR EXCELLEN


 


      « Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » Ro 5:8

 

      « Personne n’a un plus grand amour que celui-ci : que quelqu’un laisse sa vie pour ses amis. » Jn 15:13

 

   Il n’existe pas de moyen qui permette de mesurer et de comparer l’intensité de l’amour. De tous les sentiments humains, l’amour est celui qui, dès l’antiquité, a été le plus célébré. L’amour d’une mère peut aller fort loin dans le dévouement, mais il reste confiné à ses propres enfants. L’amour filial se transforme souvent en respect mutuel en avançant dans la vie. L’amour conjugal, aussi, comporte des variations au cours de la vie.

 

   Le véritable amour, celui qui n’a en vue que le bien d’autrui, celui qui donne et qui se donne, est-il donc possible sur la terre ? Oui, mais Jésus seul l’a manifesté en perfection : « Par ceci nous avons connu l’amour : c’est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser notre vie pour les frères » (1Jn 3:16). Lui est notre référence.

 

   Quelqu’un dira peut-être : comment puis-je atteindre ce niveau ? Certes, il restera toujours au-dessus de notre capacité. Mais Dieu nous donne les ressources nécessaires pour pouvoir progresser dans la bonne direction. Ces ressources sont surprenantes.

 

   Quelles sont-elles ? En Ro 5:3-5, nous lisons que les tribulations par lesquelles nous passons produisent la patience, et c’est déjà un acquis important ; la patience, ensuite, produit l’expérience, et c’est tout un gain pour le croyant ; par l’expérience, nous saisissons mieux l’espérance ; cette espérance est certitude, confirmée par le Saint Esprit, et c’est lui qui verse l’amour de Dieu dans nos cœurs. Cet amour n’est pas donné une fois pour toutes, c’est un flot continu qui provient de Dieu lui-même. Sa qualité est mentionnée dans le verset cité en tête, un amour qui donne et se donne, un amour qui est la nature même de Dieu.

 

   Dans la mesure où le croyant se laisse remplir par ce flot d’amour, il est rendu capable d’en reproduire quelque chose.

 

(Plaire au Seigneur)

lundi 12 juin 2023

L’IMPORTANCE DE L’AMOUR

 



« La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. »

1 Corinthiens 13 : 4 à 7

Quelques-uns des effets de la charité sont exposés afin que nous puissions savoir si nous avons cette grâce ; et que, si nous ne l’avons pas, nous ne puissions pas nous reposer jusqu’à ce que nous l’ayons. Cet amour est une preuve tangible de la régénération, et c’est une pierre de touche de notre foi qui est professée en Christ. Dans cette belle description de la nature et des effets de l’amour, l’intention était de montrer aux Corinthiens que leur conduite était, sous de nombreux aspects, vraiment en contraste. La charité est un ennemi total à l’égoïsme ; elle ne désire ni ne cherche sa propre louange, ou son honneur, son profit, ou son plaisir. Ce n’est pas que cette charité détruit toute estime envers nous-mêmes, ou que l’homme charitable doive négliger lui-même et tous ses intérêts. Mais la charité ne cherche jamais sa satisfaction en blessant les autres, ou en les négligeant. Elle préfère toujours le bien-être des autres à son avantage privé. Combien est accommodante et aimable la charité chrétienne ! Combien le christianisme apparaîtrait comme excellent au monde si ceux qui le professent vivaient plus sous ce principe divin, et considéraient avec l’estime qui lui est due le commandement sur lequel son Auteur béni a mis principalement l’accent ! Demandons-nous si cet amour divin demeure dans nos cœurs. Est-ce que ce principe nous a guidés dans notre comportement envers tous les hommes ? Est-ce que nous sommes disposés à mettre de côté des objets et des buts égoïstes ? Il y a ici un appel à la vigilance, l’assiduité, et la prière.


vendredi 9 juin 2023

PAS D’INQUIETUDE

 


     

« L’inquiétude dans le cœur d’un homme l’abat, mais une bonne parole le réjouit. » Pr 12:25

 

   Une statistique intéressante indique que dans 70% de nos inquiétudes, nous ne pouvons rien faire :

 

-40 % concernent des choses qui n’arriveront jamais,

 

-30 % concernent le passé (qui ne peut être changé).

 

   Dans les 30 % qui restent :

 

-12 % sont des critiques sur les autres (en général erronées),

 

-10 % se rapportent à la santé qui se détériore avec le stress,

 

-8 % se rapportent à de vrais problèmes qui peuvent être résolus.

 

   Quand l’inquiétude nous domine, cela engendre une réelle perte de temps et cela est surtout néfaste pour notre santé : les dégâts physiques et émotionnels causés par l’anxiété chronique sont bien connus et prouvés.

 

   Le Seigneur nous dit : « Ne soyez pas en souci pour votre vie » (Mt 6:25). Pourquoi la Bible exhorte-t-elle de façon si catégorique à rejeter la peur et le souci ? Parce que Dieu sait que l’inquiétude fixe nos yeux sur notre situation personnelle plutôt que sur notre Sauveur. Il existe néanmoins des soucis légitimes ! « Le souci légitime nous rapproche de Dieu, l’inquiétude nous en éloigne. » Si nous avons mis notre confiance en Jésus Christ, nous ne sommes jamais seul pour affronter les difficultés. Nous devons laisser de côté nos soucis, non pas parce qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter, mais parce que nous avons quelqu’un qui peut les gérer bien mieux que nous.

 

   Paul, enfermé dans une prison romaine, dans l’attente d’une éventuelle condamnation à mort, avait bien des raisons de s’inquiéter ; qu’écrit-il aux Philippiens ? « Ne vous inquiétez de rien, mais, en toute circonstance, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » (Ph 4:6, 7). Lorsque Paul écrit « ne vous inquiétez de rien », il veut dire littéralement « pas même d’une petite chose. » La seule possibilité d’obéir à ce premier ordre est d’obéir au second : « Exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication », et cela signifie « exposer même les plus petites choses ». Il n’y a rien de trop grand ou de trop petit qui ne peut être présenté à Dieu. Et n’oublions pas le troisième ordre : « avec des actions de grâces ».

 

(Plaire au Seigneur)

jeudi 8 juin 2023

ALLEZ JUSQU'AU BOUT




      « Ne nous lassons pas de faire le bien, car, en temps voulu, nous moissonnerons, si nous ne défaillons pas. » Ga 6:9 


   L’ennemi de nos âmes cherche à nous détourner de Christ par diverses tentations, comme la mondanité ou de fausses doctrines. Mais il est si subtil qu’il peut agir même dans des situations où apparemment rien n’est faux. La fatigue et le découragement peuvent gagner des croyants qui pourtant font le bien et marchent dans la bonne direction ! 


   On dit qu’il est souvent plus facile de créer une affaire, de la développer, que de la maintenir. La période de démarrage terminée, les stimuli et l’enthousiasme diminuent, pourtant il faut tenir bon. Il en va de même dans la vie spirituelle. Au temps des découvertes et des élans de l’âme, succède parfois une période où rien de nouveau ne semble arriver. La routine s’installe, rien ne surprend ou n’émerveille comme dans les jours précédents, et nous voilà découragés et fatigués. Il semble même que tous nos efforts soient vains, dans l’église et ailleurs. Toujours les mêmes questions qui reviennent, auxquelles il a été cent fois répondu, toujours les mêmes personnes à encourager …  Et voilà qu’une petite voix s’élève en moi : Laisse tomber, tu en as assez fait, d’autres sont plus capables que toi …  


   À peine ai-je résisté à ce piège, qu’une deuxième voix se fait entendre : Résigne-toi, continue par devoir, ce qui n’est pas mieux. 


   Si je refuse à me résigner, le piège alternatif surgit aussitôt : Recours à de nouvelles méthodes, invente de nouveaux programmes, trouve de nouvelles attractions, lance-toi dans de nouveaux services …  C’est le piège du dopage, pas spirituel du tout. 


   Halte ! Réfléchissons ! Pour qui ai-je vraiment fait le bien, et dans quel but ? L’ai-je fait pour le service ou pour la gloire de Christ ? La vie chrétienne n’est pas une suite de devoirs. Elle a un sens, une direction, un but : Christ et sa gloire. C’est une école préparatoire à l’éternité : « Quand le Christ, qui est notre vie, sera manifesté, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui en gloire » (Col 3:2-4). Ce sera alors le temps de la moisson. En attendant, vivons dans l’intimité du Seigneur ; demeurons en lui. Pensons à son endurance et à sa patience (Hé 12:3; 2Th 3:5) et allons fidèlement jusqu’au bout avec les forces qu’il nous accordera infailliblement jour après jour. 

(Plaire au Seigneur)

mercredi 7 juin 2023

LE PREMIER HOMME DE FOI

 


      La foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu. Ro 10:17

 

   La foi prend appui sur les promesses divines qui, par définition, sont plus dignes de confiance que tout autre chose au monde. Le croyant met donc sa confiance en Dieu et veille à ne se laisser influencer ni par les circonstances ni par ses sentiments. Il s’attache envers et contre tout à la parole de celui qui honore toujours ses promesses.

 

   Adam est le premier homme de foi. En effet, après la chute, Dieu annonce que la femme aurait une descendance ; Adam croit et le montre en appelant sa conjointe « du nom d’Ève, parce qu’elle est la mère de tous les vivants » (Ge 3:20). En pensant à la sentence de mort dont il était l’objet (v. 19), il aurait pu, à juste raison, appeler sa femme d’un nom signifiant « mère de tous les mortels ».

 

   Mais non, Adam croit la parole que Dieu vient de prononcer et regarde au-delà des tristes conséquences de son péché. Il retient la promesse que « celui qui avait le pouvoir de la mort c’est-à-dire le diable » (Hé 2:14) serait vaincu, une promesse qui sous-entend le don de la vie éternelle.

 

   C’est le descendant de la femme, le Seigneur Jésus, « né de femme », qui brisera la tête du serpent et accomplira ainsi la promesse de Dieu. Souvenons-nous à quel prix cette victoire a été acquise ! Le talon du Seigneur a été brisé lorsqu’il a été arrêté dans sa marche d’homme parfait sur la terre, lorsqu’il a été crucifié et qu’il est mort pour abolir le péché qui est à l’origine de la mort. Oui, c’est à ce prix que « notre Sauveur Jésus Christ a annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité par l’évangile » (2Ti 1:10).

 

   De même, maintenant, devant une tombe qui se ferme sur le corps d’un croyant, nous dirigeons, par la foi, nos pensées vers ce moment où le corps qui vient d’être enseveli ressuscitera plus beau qu’il n’a jamais été. Le cercueil n’est pas la dernière demeure du corps de celui qui s’est endormi en Jésus : sa place-et la nôtre  est préparée dans le ciel par le Ressuscité vainqueur. En face de la mort, montrons par notre certitude de la résurrection des corps que, comme Adam, nous ajoutons foi aux promesses divines !

(Plaire au Seigneur)

mardi 6 juin 2023

ENFANTS - PARENTS

 


 

      « Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec promesse) afin que tu prospères et que tu vives longtemps sur la terre. » Ep 6:2,3

 

      « Enfants ou descendants, qu’ils apprennent premièrement à montrer leur piété envers leur propre maison et à rendre à ceux dont ils descendent les soins qu’ils en ont reçus, car cela est agréable devant Dieu. » 1Ti 5:4

 

   Au fur et à mesure que les enfants grandissent, leur dépendance vis-à-vis de leurs parents diminue. Ils s’éloignent de la maison, deviennent matériellement autonomes et finalement fondent leur propre foyer. Rien de plus normal que cette évolution.

 

   Celui qui grandit dans un foyer où il apprend à obéir et à honorer ses parents agira pareillement quand il sera adulte vis-à-vis de l’autorité sociale et légale. Il reconnaîtra aussi les droits d’autrui et manifestera de la civilité et de la courtoisie envers les autres. Le livre des Proverbes de l’Ancien Testament comprend une série de leçons destinées aux parents pour qu’ils les enseignent à leurs enfants. Dès le début, l’auteur annonce la couleur et ses intentions quand il écrit :

« Mon fils, sois attentif à l’éducation que tu reçois de ton père et ne néglige pas l’instruction de ta mère, car elles seront comme une belle couronne sur ta tête et comme des colliers à ton cou » Proverbes 1:8-9

   Et un peu plus loin, l’auteur enfonce le clou en disant :

« Écoutez, mes enfants, l’instruction d’un père, soyez attentifs pour acquérir du discernement. Car c’est une bonne éducation que je vous donne. N’abandonnez pas mes enseignements, car j’ai été, moi aussi, un fils pour mon père, et ma mère me chérissait comme un enfant unique. Mon père m’a enseigné et m’a dit : Que ton cœur retienne mes paroles, obéis à mes commandements, et tu vivras » Proverbes 4:1-4

« Mon fils, retiens mes paroles et imprègne-toi de mes préceptes. Obéis à mes directives et tu vivras, garde mes enseignements comme la prunelle de tes yeux. Porte-les comme un anneau à ton doigt, grave-les sur les tablettes de ton cœur » Proverbes 7:1-3

   Un vieux proverbe, chinois celui-là, dit :

Une génération plante les arbres et la suivante profite de leur ombre.

   Les enfants à qui est enseigné le respect des adultes établiront une famille et une société qui sont ordonnées, harmonieuses et productives. Tout comme un enfant obéissant est source de paix et de satisfaction pour les parents, celui qui les déshonore cause du chagrin à sa mère (Proverbes 10:1; 17:21) et est une calamité pour son père (Proverbes 19:13).

 

   Les enfants à qui on enseigne qu’ils peuvent agir comme bon leur semble ne tarderont pas à mépriser leurs parents, les profs, la bienséance, la bonne moralité, la loi et la société en général. Ceux qui sont indisciplinés et désobéissants laisseront derrière eux le chaos et la destruction. Je lis un passage :

« Celui qui maltraite son père et chasse sa mère est un fils qui se couvre de honte et d’opprobre. Celui qui dépouille son père et sa mère et qui prétend que ce n’est pas un péché est le compagnon de celui qui détruit » Proverbes 19:26; 28:24

 

   Un enfant qui vient de naître est totalement dépendant des soins de sa mère. Mais il arrive un moment où les parents, par l’âge ou la maladie, deviennent dépendants de leurs enfants. Paul indique que la première manifestation de piété consiste à rendre à ceux dont nous descendons les soins qu’ils nous ont donnés.

 

   Au temps de « obéissez à vos parents » succède le temps de « prenez soin de vos parents », car cela est agréable devant Dieu. Jésus, lorsqu’il était enfant, était soumis à ses parents, mais à l’heure ultime de la croix, il a pris soin de sa mère en la confiant à son disciple Jean.

 

 

lundi 5 juin 2023

RESTAURATION INTERIEURE



      « Crée-moi un cœur pur, ô Dieu ! et renouvelle au-dedans de moi un esprit droit. Ne me renvoie pas de devant ta face, et ne m’ôte pas l’esprit de ta sainteté. Rends-moi la joie de ton salut, et qu’un esprit de franche volonté me soutienne. » #Ps 51:10-12 


   David a gravement péché en commettant adultère avec Bath-Shéba et en ordonnant le meurtre d’Urie, son mari. Nathan, envoyé par l’Éternel, met le doigt sur ce péché. David en est brisé. Le récit du deuxième livre de Samuel ne nous fait pas entrer dans les luttes intérieures de David. Mais dans le psaume 51, David ouvre son âme, fait part de sa détresse, supplie pour le pardon et l’effacement de sa faute. Il va même plus loin, car il voit qu’il a perdu sa sensibilité face au péché. Il implore donc un renouvellement de son esprit. Il lui faut en effet : 


 Un esprit droit. En cherchant à dissimuler son péché aux yeux des hommes, David a manqué de droiture. Il se rend compte qu’il a besoin que Dieu lui-même renouvelle son esprit pour retrouver cette droiture qui le caractérisait autrefois. 


 L’esprit de la sainteté de Dieu. Souvenons nous de la sensibilité de David vis-à-vis de Saül, comment il discernait parfaitement le comportement qu’il devait adopter en chaque circonstance. Sa conscience l’avait repris lorsqu’il avait coupé un morceau de la robe de Saül. Mais maintenant, après ce qu’il a fait, il a perdu l’esprit de la sainteté de Dieu. C’est Dieu seul qui peut le lui rendre, David le sait. Il ne compte pas sur lui-même, ne se trompe pas par de bonnes intentions, mais il s’appuie sur Dieu seul. 


 Un esprit de franche volonté. Un croyant en bon état ne se laisse pas aller. Quand David se promenait sur le toit de sa maison alors qu’il aurait dû être au combat avec son armée, il manquait de cette détermination qui ne cherche qu’une seule chose : vivre pour celui que l’on sert. Et nous, avons-nous cette consécration intérieure pour vivre librement et franchement au service du Seigneur Jésus ? Ayons une « franche volonté » soumise à celle du Seigneur, afin que notre vie chrétienne soit à la gloire de Dieu. 


(Plaire au Seigneur) 

TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...