« L’inquiétude
dans le cœur d’un homme l’abat, mais une bonne parole le réjouit. » Pr
12:25
Une statistique
intéressante indique que dans 70% de nos inquiétudes, nous ne pouvons rien
faire :
-40 % concernent des choses qui n’arriveront jamais,
-30 % concernent le passé (qui ne peut être changé).
Dans les 30 %
qui restent :
-12 % sont des critiques sur les autres (en général
erronées),
-10 % se rapportent à la santé qui se détériore avec le
stress,
-8 % se rapportent à de vrais problèmes qui peuvent
être résolus.
Quand l’inquiétude
nous domine, cela engendre une réelle perte de temps et cela est surtout
néfaste pour notre santé : les dégâts physiques et émotionnels causés par
l’anxiété chronique sont bien connus et prouvés.
Le Seigneur nous
dit : « Ne soyez pas en souci pour votre vie » (Mt
6:25). Pourquoi la Bible exhorte-t-elle de façon si catégorique à rejeter
la peur et le souci ? Parce que Dieu sait que l’inquiétude fixe nos yeux
sur notre situation personnelle plutôt que sur notre Sauveur. Il existe
néanmoins des soucis légitimes ! « Le souci légitime nous rapproche
de Dieu, l’inquiétude nous en éloigne. » Si nous avons mis notre confiance
en Jésus Christ, nous ne sommes jamais seul pour affronter les difficultés.
Nous devons laisser de côté nos soucis, non pas parce qu’il n’y a pas de raison
de s’inquiéter, mais parce que nous avons quelqu’un qui peut les gérer bien
mieux que nous.
Paul, enfermé dans
une prison romaine, dans l’attente d’une éventuelle condamnation à mort, avait
bien des raisons de s’inquiéter ; qu’écrit-il aux Philippiens ? « Ne
vous inquiétez de rien, mais, en toute circonstance, exposez vos requêtes à
Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces ; et la
paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées
dans le Christ Jésus » (Ph 4:6, 7). Lorsque Paul écrit « ne
vous inquiétez de rien », il veut dire littéralement « pas même
d’une petite chose. » La seule possibilité d’obéir à ce premier ordre est
d’obéir au second : « Exposez vos requêtes à Dieu par la prière et
la supplication », et cela signifie « exposer même les plus
petites choses ». Il n’y a rien de trop grand ou de trop petit qui ne peut
être présenté à Dieu. Et n’oublions pas le troisième ordre : « avec
des actions de grâces ».
(Plaire au Seigneur)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire