jeudi 13 mai 2021

LE PRISONNIER QUI REFUSA LA GRACE


 

   Aux États-Unis, un prisonnier qui avait déjà purgé plusieurs années de détention reçut un jour la visite de l’aumônier venu lui apporter la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.

 

   Criminel endurci qu’il était, il ne voulut rien entendre. Un an plus tard, cet homme fut gracié par le gouverneur qui chargea l’aumônier de remettre l’acte de grâce au détenu.

 

   Arrivé à la cellule, l’aumônier s’écria tout joyeux : « Mon ami, vous êtes gracié ! » Mais, apercevant l’ecclésiastique, le prisonnier lui tourna le dos en maugréant, disant qu’il ne voulait rien entendre. L’aumônier insista, lui répétant qu’il était gracié. Mais le truand persista dans son attitude et, le regard stoïquement tourné vers la paroi déclara formellement qu’il refusait la grâce que l’aumônier lui offrait. Il pensait qu’il lui parlait encore de religion.

 

   Quelques jours plus tard, le malheureux prisonnier fut conduit à l’échafaud, non sans avoir préalablement réalisé l’énormité de son erreur, celle de ne pas avoir prêté l’oreille au message qui lui était adressé.

 

   Avant de mourir, il déclara tristement à ceux qui l’entouraient :

 

   « Aujourd’hui je meurs, non pas à cause de mes crimes, mais parce que j’ai refusé la grâce. »

 

   Le Seigneur a signé un acte de grâce pour nous. Christ ayant payé à notre place. Il confie désormais à ses serviteurs, aussi imparfaits soient-ils, la responsabilité d’apporter le message libérateur aux condamnés spirituels. Mais combien acceptent le message ?

 

   Vous qui lisez ces lignes, avez-vous accepté la grâce de Dieu ? Le message de l’Évangile s’adresse à vous personnellement ! L’avez-vous reçu ? Dans la négative, vous aurez un jour à affronter le jugement de Dieu pour avoir refusé, ou simplement négligé cette grâce que Dieu vous offrait.

 

 

« J’ai appelé …  j’ai parlé, et vous n’avez point écouté. »

mercredi 12 mai 2021

LES RAISONS DE NOS EPREUVES ET DES SOUFFRANCES


 Il existe une épreuve dont DIEU LUI-MÊME est l’auteur :

Elle est mentionnée clairement dans le livre de la Genèse à l’occasion du sacrifice d’Isaac, où nous lisons que « Dieu mit Abraham à l’épreuve. » (Genèse 22:1-18).

C’est la souffrance supérieure que Dieu réserve aux hommes de foi, à ceux qui sont prêts à manifester au monde que, pour eux, Dieu seul compte.

Dans sa vieillesse, Abraham avait eu un fils. De l’existence de ce fils dépendait la réalisation de toutes les promesses que Dieu lui avait faites. Or, un jour, ce Dieu lui réclame cet enfant !

L’ordre était formel, aussi Abraham ne discute pas et s’apprêta, le cœur déchiré, à accomplir la volonté divine ! La comprenait-il ? Loin de là ! Mais ce qui fit sa force, ce fut son assurance que Dieu ne peut renier ses promesses. Aussi, alors qu’en son cœur le sacrifice était accepté, sa foi lui fit pressentir que Dieu est puissant même pour ressusciter les morts. (Hébreux 11:17-19).

C’est pourquoi L’épître aux Hébreux nous dit : « c’est par une sorte de résurrection qu’il recouvra son fils ». « N’avance pas ta main sur l’enfant et ne lui fait rien, lui cria des cieux l’ange de L’éternel ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique ».

De telles épreuves ne sont envoyées qu’aux amis de Dieu, qu’à ses intimes, qu’à des hommes ou des femmes qui ont renoncé à tout et qui acceptent d’être « des signes » dans leur génération.

Dieu est la fin de leurs difficultés. Leurs vies ne sont plus des problèmes pour les autres, mais de véritables solutions. Comme saint Paul « ayant fait la perte de toutes choses, les estimant comme de la boue à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ, ils ne pensent plus qu’à le connaître, Lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses Souffrances ». (#Philippiens 3:7-11).

 

Les leçons de la souffrance :

Si la souffrance, dans son degré inférieur, est un salaire de la justice de Dieu et un appel à sa miséricorde, si elle sert à châtier le méchant, à l’arrêter dans sa mauvaise voie et à le conduire à implorer la grâce et le pardon de Dieu, dans ses degrés supérieurs, la souffrance est pour le croyant : -un creuset de la sainteté de Dieu, -une école de la sagesse de Dieu, -une épreuve pour l’honneur de Dieu, -une preuve de l’adoption du Père céleste, -une communion avec le Christ crucifié, -une ascension vers le Christ glorifié.

Amis, lisez la Bible, et vous verrez qu’elle vous donne un enseignement extrêmement riche et précis des raisons de nos épreuves et des souffrances que nous rencontrons dans le monde.

Par la souffrance, Dieu fait l’éducation de l’homme pécheur.

Par elle, Il veut nous séparer du péché et de nous-mêmes, afin de faire de nous, en Jésus-Christ, des fils et des filles conformes à Son image.

L’attitude de l’homme en face de la souffrance, dépendra donc en définitive de sa position à l’égard de Jésus-Christ !

Si le Christ est reçu, l’homme comprendra que, par la souffrance, Dieu le forme pour le conduire :

-du murmure au silence,

-du silence à l’acceptation,

-de l’acceptation à la soumission,

-de la soumission à la reconnaissance,

-de la reconnaissance à l’espérance,

-de l’espérance à la joie.

Que cette part soit la vôtre !

 

GASTON RACINE

 


lundi 10 mai 2021

« SONDEZ LES ÉCRITURES »


 

Jean 5:39  « Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. »

Les solutions divines, Jésus les a données en nous invitant à sonder et à croire les Écritures.

Le chrétien croit donc pouvoir trouver dans l’enseignement du Christ et des Écritures la réponse à toutes les préoccupations de son âme.

Il est donc essentiel, pour l’homme qui cherche, de lire la Bible qui se présente à lui comme étant la Parole de Dieu.

Celui qui lit la Bible en cherchant à connaître Dieu et ses pensées à notre égard, se laissera juger et critiquer par l’Écriture. Il sera alors préparé à recevoir l’enseignement de Jésus, dont le but est de nous amener à renoncer à notre vie pour accepter la sienne, vie que l’on reçoit par une NOUVELLE NAISSANCE. Cette seconde naissance, rendue possible par la mort et la résurrection de Jésus-Christ, s’opère en nous par l’action puissante de l’Esprit de Dieu, en réponse à notre foi en la Parole et la grâce divines.

Alors nos yeux s’ouvrent sur le monde de Dieu, et toutes choses ici-bas sont envisagées d’une manière nouvelle.

Sans une révélation d’en-haut, la vie sur terre, paraît absurde et pour ceux qui vivent sans espérance et sans Dieu dans le monde, il est normal que la souffrance demeure un problème.

 

   « Sondez les Écritures » : ce verset est à la fois une invitation et un commandement du Seigneur aux chefs religieux auxquels il s’adressait. C’est comme s’il leur disait : Puisque vous étudiez avec tant de soin les Écritures et vous targuez d’en obtenir la vie éternelle, eh bien soyez honnêtes et vous découvrirez précisément qu’elles témoignent de moi.

 

   « Sondez », dit le Seigneur. Ce mot était utilisé dans le domaine de la chasse. Quand le chasseur traque un animal, il prête toute son attention aux traces laissées sur le sol. S’il les suit, elles le mèneront tôt ou tard à sa proie. De la même manière, nous devons examiner les expressions de la Parole dans leur contexte, les « traquer » dans les Écritures, pour comprendre leur signification. L’effort nécessaire et la persévérance trouveront leur récompense : on plonge dans la mer pour chercher des perles, on creuse le sol, parfois très profondément, pour en extraire des diamants.

 

   « Sondez », dit le Seigneur, non pas simplement « lisez », mais creusez, fouillez, scrutez !  Le Seigneur montre aux Juifs combien leurs mobiles étaient faux puisqu’ils recherchaient les applaudissements les uns des autres dans leurs études, non la gloire de Dieu (Jn 5:44). La recherche de la gloire personnelle détruit la possibilité de croire. Ils en donnaient eux-mêmes la preuve. Leur incrédulité n’était pas une incapacité de croire, mais leur détermination de ne pas croire. Et pourquoi pareille résistance ? Le Seigneur en donne trois raisons : carence d’amour vrai pour Dieu (Jn 5:42, 43), recherche de l’approbation des hommes (Jn 5:44), absence de vraie foi aux Écritures (Jn 5:45-47).

 

   Dans sa discussion avec les Juifs, Jésus accumule les preuves de sa mission et de ses droits. Son argumentation est irrésistible pour toute personne sincère, mais irrecevable pour ceux qui ne veulent pas croire, qui cherchent à faire leur salut eux-mêmes, qui placent la raison au-dessus de la révélation.

 

   Soyons toujours prêts à écouter la Parole, à la recevoir, à la croire, à lui obéir. Avec l’aide de l’Esprit Saint, sondons les Écritures, nous y découvrirons avec admiration le Fils de Dieu, le grand sujet des Écritures.

 

samedi 8 mai 2021

METS TON TOUT EN CHRIST,


 

« Et voici, je suis avec vous tous les jours, » Mt 28:20

 

Il est bon qu’il y en ait un qui soit toujours le même, et qui soit toujours avec nous. C’est bien qu’il y en ait un qui soit stable comme le rocher au milieu des vagues de la mer de la vie.

Ô mon âme, ne place pas tes affections sur la rouille, sur ce qui est mangé par la teigne, sur les trésors périssables, mais place ton cœur sur celui qui te restera toujours fidèle.

Ne bâtis pas ta maison sur les sables mouvants d’un monde trompeur, mais fonde tes espérances sur ce rocher qui est au milieu de la pluie battante et des flots rugissants et qui tiendra d’une manière immuable. Mon âme je t’exhorte, dépose ton trésor dans le seul lieu secret sûr ; amasse tes joyaux où tu ne pourras jamais les perdre. Mets ton tout en Christ, place toutes tes affections en sa personne, toute ton espérance dans son mérite, toute ta confiance dans l’efficacité de son sang, toute ta joie dans sa présence, ainsi tu te riras de la perte, et tu défieras la destruction. Souviens-toi que toutes les fleurs du jardin du monde se fanent tour à tour, et que le jour viendra où rien ne restera que la peste noire, la froide terre. L’éteignoir de la peste doit bientôt éteindre ton chandelier. Oh ! Qu’il est doux d’avoir un rayon de soleil quand le chandelier est enlevé ! Le flot noir doit bientôt rouler entre toi et tout ce que tu as ; alors associe ton cœur à celui qui marchera avec toi à travers le sombre fleuve du courant de la mort qui se lève comme une marée, et qui te fera atterrir sain et sauf sur le rivage céleste, et te fera asseoir avec lui dans les lieux célestes pour toujours. Va, affligé fils de l’affliction, raconte tes secrets à ton ami qui est plus près de toi qu’un frère.

Confie tout tes soucis à celui qui ne pourra jamais t’être ôté, qui ne te laissera jamais, et qui ne te permettra jamais de le quitter, à Jésus Christ, le même hier, et aujourd’hui et éternellement. « Voici je suis avec vous tous les jours », c’est suffisant pour la vie de mon âme, et pour mettre de côté celui qui m’abandonnera.

 

(C. SPURGEON)

vendredi 7 mai 2021

JESUS CHRIST PATIEMMENT S’ATTARDAIT SUR CHAQUE CAS

 



« Une grande foule le suivit. Il guérit tous les malades, » Mt 12:15

 

Quelles masses de maladies hideuses ont dû venir se confier au regard de Jésus ! Pourtant nous ne lisons pas qu’il en était dégoûté, mais, patiemment s’attardait sur chaque cas. Quels ulcères écœurants et plaies affreuses ! Pourtant il était prêt pour affronter chaque nouvelle variété de maux monstrueux et il était vainqueur sur chacune de leurs formes. Que les flèches volent, de quelque direction qu’elles viennent, il éteignait la puissance de leur trait enflammé. La chaleur de la fièvre ou le froid de l’hydropisie, la léthargie de la paralysie cérébrale, ou la rage de la folie, la pourriture de la lèpre, ou l’obscurité de l’ophtalmie, toutes connurent la puissance de sa parole et fuirent à son commandement.

Dans chaque coin du champ de bataille il était triomphant sur le mal, et recevait l’hommage des captifs délivrés. Il est venu, il a vu, et il a vaincu de toutes parts. Il en est de même ce matin. Quel que puisse être mon cas, le bien-aimé médecin peut me guérir ; et quel que puisse être l’état des autres, dont je me souviens en ce moment dans la prière, je peux avoir l’espérance en Jésus qu’il sera capable de les guérir de leurs péchés. Mon enfant mon ami, mon bien-aimé, je peux espérer pour chacun, pour tous, quand je me souviens de la puissance de guérison de mon Seigneur ; et pour mon compte personnel, malgré l’âpreté de mon combat avec les péchés et les infirmités, je peux encore être rempli de courage. Celui qui parcourut les hôpitaux dispense encore sa grâce, et il accomplit des merveilles parmi les fils des hommes.

Que ne puis-je aller à lui tout de suite dans une juste ferveur, dans la plénitude de la foi. Que je le loue ce matin, tandis que je me rappelle comment il a opéré ces guérisons spirituelles qui lui apportent le plus de renommée. C’était en prenant sur lui-même nos maladies. « Dans ses meurtrissures nous sommes guéris ». L’église sur la terre est pleine d’âmes guéries par notre bien-aimé médecin, et les habitants des cieux eux-mêmes confessent « qu’il les a guéris tous ». Viens mon âme, publie au dehors la vertu de sa grâce, et qu’elle soit pour le Seigneur un nom, pour un signe éternel qui ne sera pas retranché.

(Charles SPURGEON)

 


jeudi 6 mai 2021

LA VIE DE PRIERE DU CROYANT


 

Colossiens 4:2,3,4 « Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. Priez en même temps pour nous, afin que Dieu nous ouvre une porte pour la parole, en sorte que je puisse annoncer le mystère de Christ, pour lequel je suis dans les chaînes, et le faire connaître comme je dois en parler. »

 

 

Paul ne se lasse pas d’exhorter le peuple de Dieu à être assidu dans sa vie de prière. Un des regrets que nous aurons au ciel sera certainement celui de ne pas avoir passé plus de temps dans la prière, surtout quand nous aurons découvert à quel point nos prières ont été exaucées. De nombreux mystères concernant la prière et beaucoup de questions restent sans réponse. Mais le chrétien n’a pas à vouloir analyser, disséquer ou comprendre les mystères les plus profonds de la prière. La meilleure approche consiste à persévérer dans cette voie avec une foi simple, en mettant de côté ses doutes intellectuels.

 

Nous ne devons pas seulement persévérer dans la prière, mais aussi veiller. Cela nous rappelle immédiatement le conseil du Seigneur Jésus-Christ à ses disciples dans le jardin de Gethsémané : « Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ». N’ayant pas su veiller, ils se sont endormis profondément. Veillons pour ne pas dormir, mais aussi pour lutter contre les distractions, l’apathie et les rêvasseries. Veillons encore à trouver du temps pour la prière (Ep 6.18). De plus, nos prières doivent s’accompagner d’actions de grâces. Soyons reconnaissants pour les prières exaucées, mais remercions aussi Christ avec foi pour les prières qu’Il n’a pas exaucées. Guy King le résume si bien : « Son amour veut ce qu’il y a de mieux pour nous ; Sa sagesse sait ce qu’il y a de mieux pour nous ; et Sa puissance nous accorde ce qu’il y a de mieux pour nous. »

 

Paul demande aux Colossiens de ne pas oublier de prier aussi pour lui et pour les serviteurs du Seigneur qui sont avec lui à Rome. Il est remarquable de constater qu’il ne demande pas à être relâché. Par contre, il demande que Dieu lui-même lui ouvre une porte pour prêcher la Parole. L’apôtre Paul voulait que Dieu ouvre les portes pour lui. Quelle leçon précieuse pour nous !

 


mercredi 5 mai 2021

AVEC LA FORCE DE DIEU

 


      « L’Éternel regarda Gédéon, et lui dit : Va avec cette force que tu as, et tu sauveras Israël de la main de Madian. Ne t’ai-je pas envoyé ? » Jug 6:14

 

   Pour parler à la conscience de son peuple, Dieu l’a livré à des ennemis à cause de son idolâtrie. À plusieurs reprises, les Madianites font des raids en Israël et ravagent le pays. Le peuple, réduit à la famine, prie l’Éternel qui leur envoie un prophète. Celui-ci rappelle les délivrances de Dieu en faveur d’Israël et dénonce la cause de tous ses malheurs : le peuple n’a pas écouté la voix de l’Éternel. Mais il ne dit pas d’où et comment viendra la délivrance.

 

   C’est alors que l’Ange de l’Éternel apparaît à Gédéon qui bat du froment à l’abri du regard des ennemis. Il lui dit : « L’Éternel est avec toi, fort et vaillant homme ! » Gédéon pense que ces paroles ne correspondent pas à la réalité. Pourquoi, demande-t-il, tant de malheurs s’abattent-ils sur nous ? Complètement découragé par la condition misérable de son peuple, il croit que Dieu les a abandonnés. Dieu a bien délivré les siens dans le passé, Gédéon le sait, mais aujourd’hui veut-il encore le faire ?

 

   L’Éternel regarde alors Gédéon et lui dit : « Va avec cette force que tu as, et tu sauveras Israël de la main de Madian. Ne t’ai-je pas envoyé ? » Il ajoute : « Moi je serai avec toi ; et tu frapperas Madian comme un seul homme ». L’Éternel lui-même lui promet la victoire. Gédéon a maintenant un but, une mission, la promesse que Dieu est avec lui, donc l’assurance de la victoire. Que désirer de plus ? Gédéon se croyait tout à fait incapable de délivrer Israël. Il oubliait que le Seigneur se plaît à travailler avec des personnes humbles.

 

   Aujourd’hui, parce que je suis son disciple, le Seigneur me donne un but, me confie une mission spécifique et me laisse la même promesse qu’à Gédéon (voir Mt 28:19,20).

 

   Si je me trompe parfois sur les intentions et le caractère de Dieu, lui ne se trompe jamais quand il m’appelle à le servir. Même les moments de découragement peuvent être un moyen que Dieu utilise pour préparer les siens à des bénédictions.

 

   Aujourd'hui le Seigneur me regarde et me dit : « Va avec la force que tu as ». Ayons confiance en Celui qui a promis sa présence et son aide.


(Plaire au Seigneur)

mardi 4 mai 2021

MARCHER PAR LA FOI


 

      « Nous marchons par la foi, non par la vue. » 2Co 5:7

 

      « Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit pour s’en aller au lieu qu’il devait recevoir en héritage ; et il s’en alla, sans savoir où il allait. » Hé 11:8

 

   Si pour agir, nous attendons que le sentier soit plat, droit et libre de tout obstacle, ce n’est pas marcher par la foi, c’est marcher par la vue, c’est même chercher un prétexte pour ne rien faire. Que dit le paresseux ? « Il y a un lion là dehors, je serai tué au milieu des rues ! » (Pr 22:13). Belle excuse pour ne pas agir ! Aller jusqu’à imaginer un danger qui n’existe pas ! Un lion s’est-il jamais aventuré dans une ville pour chercher de la nourriture ?

 

   Marcher par la foi n’est pas faire un saut dans l’inconnu comme on l’entend de temps à autre, c’est s’appuyer paisiblement et fermement sur un Dieu tout-puissant et sage, qui désire notre plus grand bien en tout.

 

   Marcher par la foi, c’est aller en avant selon la volonté de Dieu, même si le premier pas conduit vers un obstacle qui semble infranchissable.

 

   Marcher par la foi, c’est obéir aux commandements de Dieu comme Abraham l’a fait, car pour agir, la foi s’appuie sur la Parole de Dieu quelles que soient les difficultés et les circonstances.

 

   Marcher par la foi, c’est saisir à pleines mains les promesses divines, certain que Dieu les accomplira.

 

   La foi honore Dieu, particulièrement quand elle discerne son amour et sa fidélité au-delà des nuages des circonstances. Les souffrances ne sont pas gratuites ou inutiles. Les épreuves les plus sévères, loin de la détruire, deviennent nourriture pour la foi.

 

   Si la foi honore Dieu, Dieu honore la foi : « … afin que la mise à l’épreuve de votre foi — bien plus précieuse que celle de l’or qui périt et qui pourtant est éprouvé par le feu — se trouve être un sujet de louange, de gloire et d’honneur, dans la révélation de Jésus Christ » (1Pi 1:7). Cette déclaration signifie simplement que Dieu, au jour des rétributions, récompensera tout acte de foi qui résistera au test. Dieu louera ceux qui auront accepté le feu de l’épreuve et il leur décernera honneur et gloire. Le feu de l’affineur éprouve l’or qui pourtant, comme toutes choses, disparaîtra un jour. Le fruit de l’épreuve est éternel !

(Plaire au Seigneur)

 

 

lundi 3 mai 2021

UNE VIE SACRIFIEE MAIS TRIOMPHANTE


 

      « Vous avez de la tribulation dans le monde ; mais ayez bon courage, moi j’ai vaincu le monde. » Jn 16:33

 

   Marie Durand naît en 1715 en Ardèche dans le petit hameau du Bouchet de Pransles.

 

   L’Édit de Nantes d’Henri IV (1598) avait donné quelques libertés aux réformés, et des places fortes. Mais ces libertés se sont amenuisées et la révocation de cet édit en 1685 sonne le glas. La persécution reprend avec son cortège d’arrestations, d’emprisonnements, d’exécutions.

 

   Étienne Durand, le père de Marie, est emprisonné une première fois en 1704. Elle n’a que quatre ans quand son frère Pierre, surpris dans une assemblée secrète à la Combe du Navalet, doit s’enfuir en Suisse. Devenu pasteur, il revient prêcher l’Évangile dans sa région natale au péril de sa vie. Sa famille est prise pour cible. Marie, jeune fille de 14 ans, connaît la douleur de voir son père âgé de quatre-vingts ans être arrêté une seconde fois et emprisonné au fort de Brescou où il meurt 13 ans plus tard.

 

   L’enfance de Marie est donc mouvementée et, en 1730, à l’âge de 15 ans, elle est elle-même arrêtée et emprisonnée dans la tour de Constance près d’Aigues-Mortes. En 1732 la nouvelle de l’exécution de son frère Pierre à Montpellier lui parvient.

 

   Avec un groupe de femmes (il y en avait environ une trentaine en 1739), Marie reste prisonnière 38 ans dans cette tour. Dans l’affliction, le dénuement, la misère, le froid, la promiscuité, l’abattement de ses codétenues, les mauvaises nouvelles venant de l’extérieur, elle persévère dans la foi jusqu’au bout comme en témoignent ses lettres.

 

   En 1768, Marie est enfin libérée. Elle était entrée en prison à 15 ans, c’est à 53 ans qu’elle en sort. Elle revient dans son petit village du Bouchet de Pransles où elle vivra 8 ans. Elle connaîtra encore bien des soucis : victime d’une injustice, elle doit contracter un emprunt, puis sa maison est hypothéquée. Soutenue financièrement par une petite rente de la part de chrétiens hollandais, elle leur écrit : « Je ne vous ferai pas le détail de ma souffrance …  il me suffit de vous assurer que ma vie a été un tissu de tribulations et de persécutions qui m’ont réduite dans l’état le plus triste de la misère. Je me suis toujours tue, parce que le Seigneur l’a fait. Vous avez adouci mes amertumes par votre charitable bénéficence …  Au Bouchet de Pransles, le 1er août 1772 ». En juillet 1776, « la grande libératrice », comme Marie l’appelait, la fait entrer auprès de Jésus.

 

   Vie sacrifiée, oui, mais triomphante par Jésus Christ !

samedi 1 mai 2021

Confiance en l’amour de Dieu

 



      "Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu." 1Jn 4:15-19

 

   La vie divine habite en tout homme qui peut dire : je crois que Jésus, le Fils de Dieu, m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi (Ga 2:20). Un tel homme peut mettre parfaitement sa confiance en Dieu. Et nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous.

 

   N’est-ce pas en considérant le don que Dieu nous a fait en livrant son Fils, et le fait qu’il ne l’ait pas épargné, que nous pouvons discerner son amour et croire en lui ?

 

   Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui.

 

   Quelle merveille ! Dieu est amour et le croyant qui apprécie cet amour ne laisse aucune inquiétude le séparer de Dieu de telle sorte que Dieu peut lui communiquer ses pensées.

 

   En ceci est consommé l’amour avec nous, afin que nous ayons toute assurance au jour du jugement, c’est que, comme il est, lui, nous sommes, nous aussi, dans ce monde.

 

   Quand nous réalisons la perfection de cet amour, nous n’avons pas d’inquiétude non plus pour le jour du jugement. En effet, Jésus est glorifié dans le ciel, et nous qui sommes encore sur cette terre, nous vivons de sa vie, cette vie divine que, par la foi, nous avons reçue. Comment pourrait-il nous juger ou nous condamner ? Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte, car la crainte porte avec elle du tourment ; et celui qui craint n’est pas consommé dans l’amour.

 

   Quand nous goûtons l’amour de Dieu, il ne peut donc subsister d’incertitudes quant à notre sort éternel ou quant à notre manifestation devant le tribunal de Christ. Celui qui n’est pas tranquille à ce sujet montre qu’il conserve des doutes quant à l’infini de l’amour divin. Nous, nous l’aimons parce que lui nous a aimés le premier.

 

   Du reste, souvenons-nous toujours que c’est Dieu qui a fait le premier pas vers nous, et qu’il ne nous a pas aimés parce que nous sommes aimables, mais parce que lui est amour. Tout repose sur son amour à lui. Quelle assurance pour nous !


TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...