Aux États-Unis, un
prisonnier qui avait déjà purgé plusieurs années de détention reçut un jour la
visite de l’aumônier venu lui apporter la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.
Criminel endurci qu’il était,
il ne voulut rien entendre. Un an plus tard, cet homme fut gracié par le
gouverneur qui chargea l’aumônier de remettre l’acte de grâce au détenu.
Arrivé à la cellule, l’aumônier
s’écria tout joyeux : « Mon ami, vous êtes gracié ! » Mais,
apercevant l’ecclésiastique, le prisonnier lui tourna le dos en maugréant,
disant qu’il ne voulait rien entendre. L’aumônier insista, lui répétant qu’il était
gracié. Mais le truand persista dans son attitude et, le regard stoïquement tourné
vers la paroi déclara formellement qu’il refusait la grâce que l’aumônier lui
offrait. Il pensait qu’il lui parlait encore de religion.
Quelques jours plus tard,
le malheureux prisonnier fut conduit à l’échafaud, non sans avoir préalablement
réalisé l’énormité de son erreur, celle de ne pas avoir prêté l’oreille au
message qui lui était adressé.
Avant de mourir, il déclara
tristement à ceux qui l’entouraient :
« Aujourd’hui je
meurs, non pas à cause de mes crimes, mais parce que j’ai refusé la grâce. »
Le Seigneur a signé un
acte de grâce pour nous. Christ ayant payé à notre place. Il confie désormais à
ses serviteurs, aussi imparfaits soient-ils, la responsabilité d’apporter le
message libérateur aux condamnés spirituels. Mais combien acceptent le message ?
Vous qui lisez ces
lignes, avez-vous accepté la grâce de Dieu ? Le message de l’Évangile s’adresse
à vous personnellement ! L’avez-vous reçu ? Dans la négative, vous
aurez un jour à affronter le jugement de Dieu pour avoir refusé, ou simplement
négligé cette grâce que Dieu vous offrait.
« J’ai appelé … j’ai parlé, et vous n’avez point écouté. »