Il existe une épreuve dont DIEU LUI-MÊME est l’auteur :
Elle est mentionnée clairement dans le livre de la Genèse à
l’occasion du sacrifice d’Isaac, où nous lisons que « Dieu mit Abraham à
l’épreuve. » (Genèse 22:1-18).
C’est la souffrance supérieure que Dieu réserve aux hommes de
foi, à ceux qui sont prêts à manifester au monde que, pour eux, Dieu seul
compte.
Dans sa vieillesse, Abraham avait eu un fils. De l’existence
de ce fils dépendait la réalisation de toutes les promesses que Dieu lui avait
faites. Or, un jour, ce Dieu lui réclame cet enfant !
L’ordre était formel, aussi Abraham ne discute pas et
s’apprêta, le cœur déchiré, à accomplir la volonté divine ! La
comprenait-il ? Loin de là ! Mais ce qui fit sa force, ce fut son
assurance que Dieu ne peut renier ses promesses. Aussi, alors qu’en son cœur le
sacrifice était accepté, sa foi lui fit pressentir que Dieu est puissant même
pour ressusciter les morts. (Hébreux 11:17-19).
C’est pourquoi L’épître aux Hébreux nous dit :
« c’est par une sorte de résurrection qu’il recouvra son fils ».
« N’avance pas ta main sur l’enfant et ne lui fait rien, lui cria des
cieux l’ange de L’éternel ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et
que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique ».
De telles épreuves ne sont envoyées qu’aux amis de Dieu, qu’à
ses intimes, qu’à des hommes ou des femmes qui ont renoncé à tout et qui
acceptent d’être « des signes » dans leur génération.
Dieu est la fin de leurs difficultés. Leurs vies ne sont plus
des problèmes pour les autres, mais de véritables solutions. Comme saint Paul
« ayant fait la perte de toutes choses, les estimant comme de la boue à
cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ, ils ne pensent plus
qu’à le connaître, Lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de
ses Souffrances ». (#Philippiens 3:7-11).
Les leçons de la souffrance :
Si la souffrance, dans son degré inférieur, est un salaire de
la justice de Dieu et un appel à sa miséricorde, si elle sert à châtier le
méchant, à l’arrêter dans sa mauvaise voie et à le conduire à implorer la grâce
et le pardon de Dieu, dans ses degrés supérieurs, la souffrance est pour le
croyant : -un creuset de la sainteté de Dieu, -une école de la sagesse de
Dieu, -une épreuve pour l’honneur de Dieu, -une preuve de l’adoption du Père
céleste, -une communion avec le Christ crucifié, -une ascension vers le Christ
glorifié.
Amis, lisez la Bible, et vous verrez qu’elle vous donne un
enseignement extrêmement riche et précis des raisons de nos épreuves et des
souffrances que nous rencontrons dans le monde.
Par la souffrance, Dieu fait l’éducation de l’homme pécheur.
Par elle, Il veut nous séparer du péché et de nous-mêmes,
afin de faire de nous, en Jésus-Christ, des fils et des filles conformes à Son
image.
L’attitude de l’homme en face de la souffrance, dépendra donc
en définitive de sa position à l’égard de Jésus-Christ !
Si le Christ est reçu, l’homme comprendra que, par la
souffrance, Dieu le forme pour le conduire :
-du murmure au silence,
-du silence à l’acceptation,
-de l’acceptation à la soumission,
-de la soumission à la reconnaissance,
-de la reconnaissance à l’espérance,
-de l’espérance à la joie.
Que cette part soit la vôtre !
GASTON RACINE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire