mercredi 2 octobre 2024

TON CŒUR

 



      « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23

 

      « Mon fils, donne-moi ton cœur. » Pr 23:26

 

   L’état du cœur de l’homme conditionne son état de santé. Non seulement sur le plan physique, mais plus encore sur le plan moral et affectif. Non sans raison, la Parole de Dieu parle beaucoup du cœur, considéré comme le siège de nos affections et de notre volonté. Le livre des Proverbes y fait de nombreuses allusions, particulièrement au chapitre 23. Voyons ce qu’en dit cette portion des Écritures :

 

 « Applique ton cœur à l’instruction » (v. 12). Le chrétien est encouragé à aimer la Parole de Dieu et à y rechercher ses enseignements.

 

 « Mon fils, si ton cœur est sage, mon cœur s’en réjouira » (v. 15). Si l’élève, par sa conduite, montre qu’il met en application ce qu’il a appris, il plaira au Seigneur et réjouira son cœur.

 

 « Que ton cœur n’envie pas les méchants » (v. 17). Asaph avait fait une douloureuse expérience dans ce domaine ; ce qu’il en dit nous sert d’avertissement (Ps 73).

 

 « Toi, mon fils, écoute et sois sage, et dirige ton cœur dans le chemin » (v. 19). Pour que nos pas soient bien dirigés, il faut que le cœur le soit d’abord. Comme Daniel qui avait arrêté « dans son cœur » de ne pas se souiller à la cour de Babylone, le croyant fidèle reste ferme pour résister au mal.

 

 « Mon fils, donne-moi ton cœur, et que tes yeux se plaisent à mes voies » (v. 26). Donner son cœur au Seigneur, lui consacrer nos affections, lui abandonner notre volonté, c’est ce que nous sommes appelés à faire ; encore faut-il que l’on soit « fils », c’est-à-dire purifié du péché par le sang de Christ.

 

   Il est dit des fils de Zabulon, qui se sont joints à David pour le ramener en Juda, qu’ils n’avaient pas un « cœur double » (1Ch 12:33). Bonne qualification pour s’unir au roi qui va réaliser l’unité du peuple de Dieu. Jacques interpelle avec vigueur les Juifs orgueilleux qui avaient adopté le christianisme : « Nettoyez vos mains, pécheurs, et purifiez vos cœurs, vous dont l’âme est partagée » (#Ja 4:8). En effet, avoir un cœur pur, c’est avoir des affections non partagées, attachées à Christ seul.

 

   « Celui qui aime la pureté de cœur a la grâce sur les lèvres » (Pr 22:11).

 


lundi 30 septembre 2024

VIVRE EN RELATION AVEC DIEU,



 



      « Écoutons la fin de tout ce qui a été dit : crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme, car Dieu amènera toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Ec 12:13-14

 

   Bien que la lecture du livre de l’Ecclésiaste (appelé aussi le Prédicateur) nous laisse parfois perplexes, sa conclusion remet bien les choses à leur place (versets du jour). N’y a-t-il pas aussi, dans nos existences, des énigmes non élucidées ? L’apôtre Paul a écrit : « Nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Ro 8:28). Nous réaliserons pleinement la portée de cette déclaration lorsque nous serons manifestés devant le tribunal de Christ (2Co 5:10). Ce jour-là, nous comprendrons que tous les aspects de notre vie se trouvaient entre les mains de Dieu, et qu’il les a utilisés non seulement pour manifester sa propre gloire, mais encore pour nous bénir. En attendant, écoutons les derniers préceptes de l’Ecclésiaste et appliquons-les dans notre propre vie (versets du jour à comparer avec Jn 5:24).

 

   Une question mérite alors d’être posée, particulièrement aux jeunes qui ont toute la vie devant eux : Dans quelle perspective conduisez-vous votre vie et quelle direction allez-vous prendre ? L’Ecclésiaste vous invite à vous réjouir et, dans le même élan, vous adresse une recommandation sérieuse au moment où des choix engageant la vie entière sont possibles : « Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cœur te rende heureux aux jours de ton adolescence …  mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t’amènera en jugement. Ôte de ton cœur le chagrin et fais passer le mal loin de ta chair ; car le jeune âge et l’aurore sont vanité » (Ec 11:9-10).

 

   Il vaut vraiment la peine de lire attentivement le livre de l’Ecclésiaste. Il montre que si nous percevons chaque jour de notre existence comme un cadeau de Dieu, alors nous vivrons une vie abondante (Jn 10:10). En revanche, si nous recherchons la satisfaction loin de Dieu, nous mènerons une vie futile.

 

   Peu importe notre origine, notre âge ou nos circonstances, « le tout de l’homme » est de vivre en relation avec Dieu, de le craindre et de lui obéir. Cette attitude ouvre les vannes des bénédictions divines.


vendredi 27 septembre 2024

DOMINER OU SERVIR ?

 



      « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté. » 1Ti 4:12

 

      « Faites paître le troupeau de Dieu qui est avec vous, en veillant sur lui non par contrainte …  ni comme dominant sur des héritages mais en étant les modèles du troupeau. » 1P 5:2,3

 

   Comment un chrétien, jeune ou plus mûr, peut-il influencer en bien ceux qui l’entourent et gagner leur confiance ? Pour répondre à cette question, voici trois exemples, un négatif, deux positifs :

 

 Roboam a 41 ans quand il succède à son père, le roi Salomon (1R 12). Il a soif de pouvoir. Il consulte les anciens, mais rejette leur conseil. Être au service de son peuple lui paraît une faiblesse. Il se tourne vers ses amis et trouve le conseil qu’il recherche. Pour eux, plus un chef est dur, plus il est respecté. Ils ignorent que les chefs qui essaient d’établir leur pouvoir par la crainte et la menace n’engendrent jamais la loyauté et la fidélité chez leurs sujets. Leur mauvais conseil conduira à la division du royaume.

 

 Timothée est jeune (le mot « jeune » s’appliquait à tous ceux qui n’avaient pas dépassé la quarantaine). Paul, son père spirituel, l’envoie à Éphèse pour qu’il enseigne la Parole de Dieu aux frères et sœurs. Mais comment apporter les soins nécessaires à l’assemblée et corriger les erreurs doctrinales des faux docteurs ? Pas en se réfugiant derrière l’autorité de l’apôtre, mais en étant un « modèle des fidèles », en montrant le bon exemple par ses paroles, sa conduite, son amour, sa foi, sa pureté. C’est la manière divine pour être utile, surtout quand on rencontre de l’opposition comme Timothée, peut-être à cause de son âge.

 

 L’apôtre Pierre explique aux anciens, ces hommes de Dieu mûrs, qualifiés par le Saint Esprit pour prendre soin du troupeau de façon spirituelle, que la meilleure façon d’accomplir leur tâche n’est pas d’exercer un pouvoir autoritaire, mais d’être les modèles du troupeau. C’est marcher devant le troupeau, non le pousser par-derrière.

 

   La jeunesse n’est pas un handicap pour le service. Un jeune croyant comme un ancien doit être un modèle. C’est la valeur de l’exemple qui peut donner une autorité morale. Ce n’est pas une question d’âge mais de consécration au service des autres … 

 


jeudi 26 septembre 2024

LE TESTAMENT RETROUVE

 







« Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il juge le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. » Jn 3:16-17

 

   Un testament est un document qui exprime les dernières volontés d’une personne. En particulier, il désigne par nom la ou les personnes à qui elle donne ses biens après sa mort.

 

   Il arrive que des testaments soient perdus, ayant été abandonnés, enfouis parmi des documents sans intérêt ou de vieux livres. C’est bien ce qu’est devenue la Bible pour beaucoup d’hommes : un livre que l’on étudie pour son ancienneté, pour sa forme littéraire, pour sa valeur historique …  mais aucune parcelle du message de Dieu n’est reçue.

 

   Imaginons qu’en feuilletant l’un de ces vieux documents, je découvre un testament qui porte mon nom. Quelle stupéfaction ! Ce qui n’était jusqu’alors qu’un objet quelconque prend un tout autre intérêt. Je pourrai dorénavant me prévaloir de ce document pour demander que me soient attribués les biens qui me sont donnés.

 

   Il en est ainsi de la Bible. Elle est composée de deux testaments (ou alliances) : l’Ancien et le Nouveau Testament. Dans l’A.T. que Dieu avait fait pour les Juifs, beaucoup de bénédictions leur étaient promises, sous réserve d’obéissance. Mais n’ayant pas obéi, ils ont tout perdu.

 

   Dieu écrit alors un « Nouveau Testament » ; cette fois, il est pour tous les hommes, Juifs et non Juifs, parce qu’il est fondé sur Christ, sa mort expiatoire d’abord (voir Hé 9:14-17), puis sa résurrection. Tout y est don de grâce.

 

   Pour que je sois bénéficiaire du Testament, il faut que mon nom y soit inscrit, bien évidemment ! Émerveillé, je découvre qu’il en est bien ainsi. Dans le verset du jour, j’ai le droit de mettre mon nom à la place de ce « quiconque », et vous aussi. Dieu n’exclut aucun nom de son Testament.

 

   Ce Dieu généreux qui a tant aimé le monde, que me donne-t-il sur la base de la mort de Jésus Christ ? « La vie éternelle ». Je crois et accepte pour moi-même un don aussi précieux ! Et je vais d’émerveillement en émerveillement en lisant l’ensemble des promesses contenues dans le Nouveau Testament. Je découvre que « celui …  qui n’a pas épargné son propre Fils …  nous fera don, librement, de toutes choses avec lui » (Ro 8:32).

 

   Oui, il doit m’aimer Celui qui a fait un tel Testament !

 


vendredi 20 septembre 2024

DES PAROLES QUI FONT DU BIEN …

 



      « Qu’aucune parole inconvenante ne sorte de votre bouche, mais celle qui est bonne, propre à l’édification selon le besoin, afin qu’elle communique la grâce à ceux qui l’entendent. » Ep 4:29

 

   Parmi les chrétiens qui composaient l’assemblée d’Éphèse, beaucoup étaient d’anciens païens encore empreints de leurs habitudes d’avant leur conversion, de leur « précédente manière de vivre » (Ep 4:22).

 

   C’est pourquoi l’apôtre Paul - qui leur avait présenté l’évangile - leur apporte des précisions quant au comportement qui devait désormais les caractériser. Il ne leur impose pas des commandements comme ceux de la loi de Moïse ; non, il leur demande de vivre d’une manière qui soit en harmonie avec leur nouveau statut de disciples de Christ : ne mentez plus à vos frères, ne conservez pas d’attitudes coléreuses, soyez honnêtes et travaillez de vos propres mains.

 

   Quant à votre langue, ajoute-t-il, et c’est le verset d’aujourd’hui, ne l’utilisez plus pour prononcer des paroles qui ne conviennent pas à des croyants : critiques acerbes, déplacées ou désobligeantes. Au contraire, qu’elle apporte des encouragements positifs à vos interlocuteurs :

 

 de bonnes paroles qui réconfortent, qui font du bien à l’âme comme le Seigneur savait les dispenser à ceux qu’il rencontrait ou enseignait, par exemple : « Ne soyez donc pas en souci du lendemain » (Mt 6:34).

 

 Des paroles qui contribuent à faire croître les croyants dans leur vie spirituelle chacun suivant le besoin qu’il en a. Pas de formules toutes faites, mais des propos personnalisés, fruits de l’action du Saint Esprit et d’une écoute attentive et bienveillante de notre frère ou de notre sœur.

 

 Des paroles qui affermissent dans la grâce, cette grâce qui est « la vraie grâce de Dieu » (1Pi 5:12), c’est-à-dire qui n’incitent pas au laxisme, mais à confesser nos fautes pour que la grâce de Dieu intervienne : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1Jn 1:9). Voilà tout autre chose que les paroles blessantes qui culpabilisent, ou qui placent autrui sous le joug de la loi !

 

   Paul revient encore sur la question de nos paroles à propos des plaisanteries scabreuses qui avaient tellement cours dans le monde antique (Ep 5:4) pour conseiller aux croyants de les remplacer par des actions de grâces. Voilà une exhortation qui reste bien d’actualité dans notre environnement où la pudeur est trop souvent absente !

 


mardi 17 septembre 2024

LA JOIE ET LES SOUCIS

 



      « Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. » Ph 4:6-7

 

   Dans chacun des quatre chapitres de cette épître, l’apôtre Paul déclare se réjouir ou exhorte les croyants à le faire : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur… » Dans les trois premiers chapitres, nous trouvons l’état spirituel qui nous fera éviter les obstacles à la réalisation continue de cette joie dans notre vie de tous les jours. Le dernier nous montre comment faire pour que les soucis ne viennent pas prendre la place de cette joie dans nos cœurs.

 

   Nous avons, naturellement, à prévoir, à tenir compte d’un certain nombre d’éventualités dans notre vie et à prendre des dispositions, des précautions pour ne pas être pris de court ; agir autrement serait de la pure négligence.

 

   Se mettre en souci n’est-ce-pas envisager et craindre plutôt les pires conséquences d’événements sur lesquels nous n’avons pas la possibilité d’exercer une influence ? C’est ce qui ressort des paroles du Seigneur lui-même : « Ne soyez pas en souci pour le lendemain » (Mt 6:34) ?

 

   Nous ne pouvons pas empêcher les soucis de surgir : rien n’est facile ici-bas. Mais la seule manière de ne pas nous laisser envahir par eux, c’est de mettre en pratique les exhortations de notre verset : ouvrir nos cœurs devant Dieu, lui exposer nos problèmes, nos craintes, nos besoins de tous ordres, tout simplement, avec actions de grâces, pour les réponses passées et celles qui viendront. L’apôtre Pierre qui écrivait à des chrétiens dispersés et affligés par de terribles épreuves leur recommandait rejetez sur Dieu tout votre souci car il a soin de vous. Ne gardons rien pour nous, vidons entièrement nos cœurs devant lui.

 

   Quelle bonté de Dieu de nous donner ainsi un libre accès auprès de lui, d’accepter de s’occuper de nos petites personnes avec un intérêt parfait et une totale attention ! Tout cela pour que nous puissions pleinement nous réjouir dans le Seigneur.

 


samedi 14 septembre 2024

CHERCHER LE SEIGNEUR

 



      « Mon cœur a dit pour toi : cherchez ma face. je chercherai ta face, ô Éternel ! » Ps 27:8

 

      « Vous me chercherez, et vous me trouverez, car vous me rechercherez de tout votre cœur, et je me ferai trouver à vous. » Jér 29:13-14

 

      « C’est le temps pour chercher l’Éternel, jusqu’à ce qu’il vienne et qu’il fasse pleuvoir sur vous la justice. » Os 10:12

 

   Le Seigneur a dit dans le « Sermon sur la montagne » : « Celui qui cherche trouve » (Mt 7:8). Cela ne s’applique pas à tous les menus objets que l’on égare, même si parfois ce genre de perte nous amène à en faire un sujet de prière et que celle-ci reçoit sa réponse. Les trois versets de ce jour disent bien quel doit être l’objet principal de notre recherche.

 

   Chercher le Seigneur implique un désir ardent de mieux le connaître et de jouir de sa communion. Souvent, dans la Parole, l’Éternel invite le peuple à le rechercher de tout son cœur. Israël s’en était détourné pour rechercher les idoles des peuples qui l’entouraient. Cet abandon semblait parfois être sans remède, mais Dieu revenait à la charge par des appels touchants : « Reviens, Israël l’infidèle, dit l’Éternel ; je ne ferai pas peser sur vous un visage irrité, car je suis bon …  Revenez, fils infidèles ; je guérirai vos infidélités …  Si tu reviens, ô Israël, reviens à moi » (Jér 3:12-22; 4:1).

 

   Transposons ces paroles du prophète dans le temps présent, car elles gardent toute leur actualité. Nous connaissons de nombreux cas où des jeunes pleins d’ardeur pour suivre et servir le Seigneur ont été découragés (les aînés n’en endossent-ils pas une part de responsabilité ?) et se sont retirés de tout témoignage évangélique. Soyons pour eux les porte-parole du Seigneur lui-même pour leur dire et leur montrer quelle est la pensée de Dieu à leur intention. Citant Jérémie, nous leur disons : « Si tu reviens …  reviens à moi » (#Jér 4:1), reviens à Jésus le Sauveur, à Jésus qui pardonne abondamment. « Je guérirai leur abandon de moi, je les aimerai librement, car ma colère s’est détournée d’eux » (#Os 14:4), telle est la pensée de Dieu envers celui qui revient.

 

   Que cette injonction de rechercher le Seigneur soit un appel pour chacun, et surtout pour celui qui a pris quelque distance !

 


TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...