lundi 22 février 2021

ETRE EN PAIX

 

Hébreux 2:14,15 « Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude. »

LE PELERIN PASSE PRES DES LIONS :

Le Pèlerin passe près des lions, et entre dans le palais Plein-de-Beauté, où il trouve la consolation et les instructions nécessaires.

En songe, je vis Chrétien se hâter, dans l’espérance qu’il pourrait passer la nuit dans le Palais.

      Il arriva bientôt dans un étroit passage, distant d’environ deux cents mètres de la loge du portier. Comme il regardait attentivement devant lui, il vit deux lions dans le chemin.

      — Je comprends maintenant, pensa-t-il, ce qui a fait rebrousser chemin à Craintif et à Méfiant.

      Les lions étaient enchaînés, mais il ne le voyait pas, aussi fut-il très effrayé et eut-il, un instant, la pensée de fuir. Cependant le portier du Palais, nommé Vigilant, s’apercevant que Chrétien n’osait avancer, lui cria :

      — As-tu si peu de courage ? Ne crains pas les lions, car ils sont enchaînés et ne servent qu’à éprouver la foi des pèlerins et à manifester ceux qui n’en ont point. Marche au milieu du chemin et aucun mal ne t’arrivera.

      Alors je le vis s’avancer, tremblant de crainte, à cause des lions ; cependant il se confia en la parole du portier et suivit ses directions. Il entendit bien rugir les lions, mais ils ne lui firent aucun mal. Délivré de ce danger, il frappa des mains pour témoigner sa joie et s’avança vers la loge.

…………….

Le Pèlerin fut conduit dans une belle chambre, haute et très spacieuse, dont les fenêtres ouvraient au levant. Le nom de cette chambre était Paix. Il y dormit jusqu’à ce que le jour paraisse. Alors il s’éveilla et chanta :

Daigne entendre, ô bon Sauveur !

Le cantique de mon cœur.

Au retour de la lumière,

Je veux t’offrir ma prière,

Et célébrer, dès le jour,

Ton grand et fidèle amour.

Par ton sang, tous mes péchés

Devant mon Dieu sont cachés.

Ton esprit vers toi m’attire :

Fais-moi sentir son empire !

Que dans la foi son secours

M’affermisse pour toujours !

Alors en paix je serai,

Et doucement je vivrai.

Mon âme fera sa joie

De suivre la sainte voie

Qui conduit, de ces bas lieux,

Jusqu’au royaume des cieux.

 

(LE VOYAGE DU PELERIN – JOHN BUYAN)

 

 



vendredi 12 février 2021

VA AVEC CETTE FORCE QUE TU AS - VA AVEC LA FORCE QUI T’ANIME (II)


CONDITIONS DE LA VICTOIRE

 

      Et l’Éternel regarda Gédéon et lui dit : Va avec cette force que tu as et tu sauveras Israël de la main de Madian. Jug 6:14

 

   Être victorieux, ce n’est pas seulement une formule vague employée par les chrétiens pour désigner quelque progrès réalisé dans la vie de la foi. Notre ennemi — bien réel, encore que vaincu par Christ — c’est Satan qui se sert de tous les moyens à sa disposition pour nous empêcher de jouir du Seigneur et de son amour. C’est de lui — au travers, parfois, des personnes ou des circonstances qu’il utilise — que nous devons être victorieux. Ces victoires, nous ne les remportons pas seuls, mais avec Dieu, si nous remplissons trois conditions essentielles dont nous trouvons une illustration dans la victoire de Gédéon.

 

1. La première condition de la victoire, c’est de rester en contact avec le Seigneur. Gédéon a agi ainsi en faisant part de ses doutes à l’Éternel et en lui demandant des signes. Pour nous, cela implique la recherche journalière de la communion avec le Seigneur, par la lecture de la Parole et la prière. Écouter Dieu (lecture de la Parole), parler à Dieu (la prière) sont les moyens de maintenir la communion. Toute négligence dans ce domaine nous expose à une défaite.

 

2. La deuxième condition est de se déclarer ouvertement pour le Seigneur. Gédéon l’a fait en démolissant l’idole qui se trouvait dans la maison de son père. Il se déclare ainsi contre les idoles et pour Dieu. En offrant un sacrifice à l’Éternel sur le bois dont l’idole était fabriquée, il proclame la supériorité de l’Éternel et le choix qu’il a lui-même fait de le servir.

 

3. la troisième condition, c’est de se soumettre aux instructions de Dieu. Ainsi fait Gédéon : quand l’Éternel lui enseigne que c’est avec 300 hommes qu’il remportera la victoire, il accepte, se laissant guider et conduire par celui en qui il a mis sa confiance.

 

   Gédéon, sur la parole de l’Éternel, s’était arrêté pour écouter, avait bravé l’opinion publique et « pris le risque » d’attaquer avec 300 hommes une puissante armée. Sommes-nous disposés à écouter l’appel de Dieu, à supporter un peu d’opprobre et à prendre des risques pour vaincre à la gloire de Christ ?

 

vendredi 5 février 2021

VA AVEC CETTE FORCE QUE TU AS - VA AVEC LA FORCE QUI T’ANIME ( I )

 

 

Cette semaine ce verset a touché mon cœur: "Et l’Éternel le regarda (Gédéon), et lui dit : va avec cette force que tu as"

Même les moments de découragement peuvent être un moyen que Dieu utilise pour préparer les siens à des bénédictions.

  En ces temps troublés le Seigneur me regarde et me dit : « Va avec la force que tu as ». Ayons confiance en Celui qui a promis sa présence et son aide.

 

 I - HEUREUX DE N’ETRE QU’UN PAIN D’ORGE

 

      Et l’Éternel le regarda (Gédéon), et lui dit : va avec cette force que tu as, et tu sauveras Israël de la main de Madian. Ne t’ai-je pas envoyé ? Et il lui dit : Ah ! Seigneur, avec quoi sauverai-je Israël ? Voici, mon millier est le plus pauvre en Manassé, et moi je suis le plus petit dans la maison de mon père ; et l’Éternel lui dit : Moi je serai avec toi. Jug 6:14-15

 

   En lisant le chapitre 6 des Juges nous apprenons comment l’Éternel appelle et prépare un instrument pour son œuvre. L’appel vient de l’Éternel et l’instrument doit rester conscient qu’il est un vase vide sans force afin que la gloire revienne à l’Éternel. On trouve plusieurs exemples de ce principe divin dans la Parole. Ils sont pour notre instruction. Dieu forme Moïse et l’appelle. Ce n’est pas de sa connaissance de la sagesse des Égyptiens dont Dieu a besoin, c’est d’un Moïse brisé et sans valeur à ses propres yeux. Il faut que Moïse s’abaisse, quarante années durant, à garder des troupeaux dans le désert de Madian pour que Dieu puisse l’envoyer. David, lui, a été formé par la persécution dont Saül l’afflige, et c’est quand il se trouve devant Tsiklag brûlée au feu, n’ayant plus rien, dans une grande détresse, pleurant lui et ses hommes « jusqu’à qu’il n’y ait plus de force pour pleurer » que l’Éternel va élever David sur le trône.

 

   L’histoire de Gédéon nous présente le même principe. Lorsque l’Éternel l’appelle, Gédéon est bien conscient de sa pauvreté, sa petitesse. Voici alors un instrument que l’Éternel peut utiliser. Il doit apprendre et retenir cette leçon qu’il n’est « qu’un pain d’orge » (pain de dernière qualité) qui lorsque l’Éternel le fait rouler peut renverser les tentes des Madianites. Le peuple aussi doit être « un pain d’orge » c’est à dire rien extérieurement. Sur 32 000 soldats venus pour combattre il ne reste que 300 hommes qui remportent une victoire complète.

 

   Quel principe important dans la vie personnelle du chrétien comme parmi le peuple de Dieu aujourd’hui ! Que de fruits peuvent être produits par le Saint Esprit lorsqu’un croyant ou quelques-uns réunis au nom du Seigneur font « d’instantes prières » d’amour et de foi ! 

(plaire au Seigneur)

lundi 1 février 2021

VOIR AU-DELA DE L’HORIZON


 

      « Nos regards n’étant pas fixés sur ce qui se voit, mais sur ce qui ne se voit pas : car ce qui se voit est temporaire, mais ce qui ne se voit pas est éternel. » 2Co 4:18

 

   Un missionnaire en Nouvelle Guinée s’apprêtait à porter en terre son jeune enfant qui venait de mourir. Un indigène lui dit : « Je suppose que maintenant vous allez rentrer en Europe pour vous occuper de vos grands enfants. » ? « Non, je resterai avec vous car je sais qu’ils sont en sécurité dans la main d’un Dieu plein de bonté. » Surpris, son interlocuteur fit cette réflexion : « Vous, les chrétiens, vous êtes extraordinaires, vous pouvez voir au-delà de l’horizon. » Le missionnaire se rendit compte alors qu’il venait d’entendre dans un dialecte local imagé, la traduction exacte du mot « espérance », traduction qu’il avait vainement cherchée.

 

   En effet, les yeux de nos corps ne s’attachent qu’aux choses matérielles visibles. Nos esprits peuvent échafauder des hypothèses sur l’avenir, faire des projets pour le lendemain, mais même la seconde qui suit ne nous appartient pas. La ligne d’horizon est en réalité très rapprochée, et, derrière elle, c’est l’inconnu. Les choses que nous pouvons voir ou prévoir sont souvent difficiles ou éprouvantes et celles dont nous ne savons rien sont angoissantes. De plus, même les circonstances heureuses sont éphémères. Toutefois le chrétien s’en remet avec confiance à un Dieu de bonté pour tout ce qui le concerne sur la terre. Il le connaît comme un Père qui l’aime.

 

   Mais le verset nous invite à regarder au-delà des choses présentes. Là encore c’est par la foi et non par la vue que nous pouvons saisir les bénédictions spirituelles et éternelles. « Or la foi est l’assurance de ce qu’on espère, et la conviction de réalités qu’on ne voit pas » (Hé 11:1). Le chrétien a un avenir et une espérance. Cette espérance est « comme une ancre de l’âme sûre et ferme, qui pénètre jusqu’à l’intérieur du voile où Jésus est entré comme précurseur pour nous » (Hé 6:19-20). Là nous goûterons, dans sa présence, un repos que rien ne pourra jamais troubler. Bien sûr « nous voyons à présent au travers d’un verre, obscurément, mais alors face à face » (1Co 13:12) et l’espérance s’ouvre sur un matin sans nuage au-delà de l’horizon.

 

(Plaire au Seigneur)

TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...