« Voici,
j’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer, car tu as
peu de force, et tu as gardé ma parole, et tu n’as pas renié mon nom. » Ap
3:8
« voici, je
me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et qu’il
ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec
moi. » Ap 3:20
Au cours de
l’histoire de l’Église, Satan a souvent cherché à fermer les portes qui donnent
accès à la connaissance de l’Évangile, fréquemment par la violence, mais aussi
par la persuasion. Suggérant à des chefs religieux que la lecture de la Bible
par les gens du peuple risquait de les induire en erreur par quelque fausse
interprétation, Satan a mis la Parole de Dieu sous séquestre. Ainsi, durant des
siècles, seul le clergé a pu lire la Bible, laquelle n’était pas traduite en
langue vulgaire.
Il y a aussi eu les
persécutions contre toute personne qui possédait une Bible. Aujourd’hui encore,
dans plusieurs pays sous régime totalitaire, fût-il religieux, la possession
d’une Bible risque de conduire en prison.
Mais Dieu tient la
porte ouverte pour répandre l’Évangile (premier verset du jour). Soyons
confiants, personne ne peut la fermer : le témoignage rendu au Seigneur et
à l’Évangile sera maintenu jusqu’à sa venue. Saisissons toutes les occasions
que Dieu place devant nous. Et les moyens à disposition pour « faire
passer » le message biblique sont aujourd’hui plus nombreux que jamais.
Mais avant tout, gardons sa Parole, c’est-à-dire traduisons dans nos vies les
enseignements qu’elle dispense.
Il est une porte
qu’il nous appartient d’ouvrir, celle de nos cœurs, quand le Seigneur appelle.
Si le second verset du jour s’applique premièrement à celui qui n’a pas encore
répondu à l’appel de Jésus, il comporte aussi une exhortation pour tout
croyant. Quand je suis occupé de choses vaines, le message divin a ensuite de
la peine à pénétrer en moi. Jésus me dit alors : « Aurais-tu un
moment pour moi ? Veux-tu m’ouvrir maintenant ? » Le loquet de
cette porte est à l’intérieur. C’est donc à moi d’ouvrir la porte à mon
Seigneur et de lui donner la place qu’il désire occuper, c’est-à-dire la
première.
Quelle bénédiction
pour le croyant qui ouvre, la bénédiction incomparable de la présence du
Seigneur venant personnellement près de son racheté pour le faire jouir de sa
communion d’intimité !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire