« Toute la
Loi est accomplie dans une seule parole, celle-ci : Tu aimeras ton
prochain comme toi-même. » Ga 5:14
Voilà une question
qu’un chrétien qui désire marcher à la gloire du Seigneur peut légitimement se
poser. Tant de voix dans ce monde s’élèvent pour minimiser le péché ou même
nier son existence, qu’il importe de s’en référer à la Bible.
Est-ce que le péché
consiste à violer un commandement de la loi de Dieu ? Oui, bien sûr,
désobéir est un péché. Mais même si, comme le jeune homme riche de Mr 10,
quelqu’un croit avoir gardé les commandements du décalogue dès sa jeunesse, il
est impossible qu’il n’ait pas manqué sur l’essentiel de la loi, qui se résume
en deux commandements qui n’en font qu’un : « Tu aimeras le Seigneur
ton Dieu de tout ton cœur… » et : « Tu aimeras ton prochain
comme toi-même ».
Le Seigneur propose
au jeune homme de donner ses biens aux pauvres. Il met ainsi le doigt sur le
fait qu’il n’aime pas son prochain comme lui-même, ni même comme sa fortune.
Voilà une transgression de la loi divine, autrement dit un péché.
Nous sommes toujours
sous le même commandement d’amour que le Seigneur Jésus a manifesté
parfaitement sur la terre. Paul confirme : « Celui qui aime les
autres a accompli la Loi. En effet ce qui est dit … est résumé dans
cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait pas
de mal au prochain ; l’amour donc est la plénitude de la Loi » (Ro
13:8-10).
Le Seigneur me
montre que l’amour pour mon prochain consiste à lui apporter ce que je serais
heureux de recevoir si je me trouvais dans les mêmes circonstances. Des
exemples : dire un mot affectueux, recevoir chez soi, faire une visite de
compassion, avoir une réponse douce et confiante, etc. Jusqu’où aller dans
cette abnégation de soi-même ? Eh bien, l’apôtre Jean nous invite à
laisser même notre vie pour les frères, par amour pour eux (1Jn 3:16).
Nous comprenons donc
que le péché consiste à manquer d’amour, à donner la priorité à nos désirs au
lieu de nous soumettre à Dieu. Il en est ainsi quand nos intérêts mal compris
abîment nos relations avec les autres, avec ceux qui constituent « notre
prochain ».
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