samedi 31 août 2024

L’IMPOSSIBLE EST DEVENU POSSIBLE

 


      « Rien ne sera impossible à Dieu. » Lu 1:37

 

   Un des attributs de Dieu est « l’omnipotence ». Ce mot signifie que Dieu peut tout, que sa puissance est sans limite. Serait-il vraiment Dieu, c’est-à-dire souverain et infini, s’il n’avait pas le pouvoir sur toute chose ? Un des noms de Dieu est d’ailleurs le « Tout-puissant » (Ge 17:1). Job, après avoir entrevu la grandeur du pouvoir de Dieu dans la création, déclare : « Je sais que tu peux tout » (Job 42:2).

 

   Et pourtant, l’ange qui annonce à Marie qu’elle va enfanter Jésus, emploie une expression curieuse : « Rien ne sera impossible à Dieu ». Le verbe grec est au futur et indique, dans ce contexte, le commencement d’une action durable. Ce temps intrigue : Dieu est immuable, dans son omnipotence comme dans ses autres attributs ; pourquoi alors renvoyer au futur l’absence de toute impossibilité ?

 

   Il nous faut avancer dans l’évangile pour trouver des éléments de réponse : un soir, après avoir pris un repas spécial avec ses disciples, Jésus, dont la venue, selon l’ange, devait rendre tout possible, s’en alla dans un jardin. Là, « il se jeta contre terre ; il priait que, s’il était possible, l’heure passe loin de lui. Il disait : Abba, Père, pour toi, tout est possible ; fais passer cette coupe loin de moi ; toutefois non pas ce que je veux, moi, mais ce que tu veux, toi ! » (Mr 14:35, 36). Les imparfaits « priait » et « disait » nous font ressentir l’instance de cette prière, qui reconnaissait que tout est possible à Dieu, mais qui évoquait déjà une impossibilité. Une dernière fois, Jésus s’adressa à son Père : « Mon Père, s’il est possible que ceci passe loin de moi, sans que je le boive, que ta volonté soit faite » (Mt 26:42). La seule chose qui fut jamais impossible à Dieu était d’éviter au Seigneur l’abandon de la croix, symbolisé par cette « coupe » de souffrances. Notre Seigneur se releva de sa prière et, obéissant à la volonté divine, s’en alla au sacrifice.

 

   L’œuvre de notre rédemption achevée, Jésus a été ressuscité par Dieu. En effet, il y avait une autre impossibilité : qu’il soit retenu par cette mort qu’il venait de vaincre (Ac 2:24) ; aussi son Dieu le ressuscite-t-il avec puissance et lui donne tout pouvoir.

 

   Désormais tout est possible à Dieu : même sauver ceux qui paraissent les plus loin du royaume de Dieu (Mr 10:24-27), même ôter jusqu’au souvenir des péchés de ceux qui croient (comp. Hé 10:4 et Hé 10:17), même accorder au croyant une puissance d’origine divine (Mr 9:23; Mt 17:20). Alors, sans attendre, « rendons la puissance » à celui qui a rendu tout possible (Ap 5:12) !

 


mercredi 28 août 2024

OUVRIR OU FERMER LES PORTES


 

      « Voici, j’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer, car tu as peu de force, et tu as gardé ma parole, et tu n’as pas renié mon nom. » Ap 3:8

 

      « voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi. » Ap 3:20

 

   Au cours de l’histoire de l’Église, Satan a souvent cherché à fermer les portes qui donnent accès à la connaissance de l’Évangile, fréquemment par la violence, mais aussi par la persuasion. Suggérant à des chefs religieux que la lecture de la Bible par les gens du peuple risquait de les induire en erreur par quelque fausse interprétation, Satan a mis la Parole de Dieu sous séquestre. Ainsi, durant des siècles, seul le clergé a pu lire la Bible, laquelle n’était pas traduite en langue vulgaire.

 

   Il y a aussi eu les persécutions contre toute personne qui possédait une Bible. Aujourd’hui encore, dans plusieurs pays sous régime totalitaire, fût-il religieux, la possession d’une Bible risque de conduire en prison.

 

   Mais Dieu tient la porte ouverte pour répandre l’Évangile (premier verset du jour). Soyons confiants, personne ne peut la fermer : le témoignage rendu au Seigneur et à l’Évangile sera maintenu jusqu’à sa venue. Saisissons toutes les occasions que Dieu place devant nous. Et les moyens à disposition pour « faire passer » le message biblique sont aujourd’hui plus nombreux que jamais. Mais avant tout, gardons sa Parole, c’est-à-dire traduisons dans nos vies les enseignements qu’elle dispense.

 

   Il est une porte qu’il nous appartient d’ouvrir, celle de nos cœurs, quand le Seigneur appelle. Si le second verset du jour s’applique premièrement à celui qui n’a pas encore répondu à l’appel de Jésus, il comporte aussi une exhortation pour tout croyant. Quand je suis occupé de choses vaines, le message divin a ensuite de la peine à pénétrer en moi. Jésus me dit alors : « Aurais-tu un moment pour moi ? Veux-tu m’ouvrir maintenant ? » Le loquet de cette porte est à l’intérieur. C’est donc à moi d’ouvrir la porte à mon Seigneur et de lui donner la place qu’il désire occuper, c’est-à-dire la première.

 

   Quelle bénédiction pour le croyant qui ouvre, la bénédiction incomparable de la présence du Seigneur venant personnellement près de son racheté pour le faire jouir de sa communion d’intimité !

 


mardi 27 août 2024

QU’EST-CE QUE LE PECHE ?

 



      « Toute la Loi est accomplie dans une seule parole, celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Ga 5:14

 

   Voilà une question qu’un chrétien qui désire marcher à la gloire du Seigneur peut légitimement se poser. Tant de voix dans ce monde s’élèvent pour minimiser le péché ou même nier son existence, qu’il importe de s’en référer à la Bible.

 

   Est-ce que le péché consiste à violer un commandement de la loi de Dieu ? Oui, bien sûr, désobéir est un péché. Mais même si, comme le jeune homme riche de Mr 10, quelqu’un croit avoir gardé les commandements du décalogue dès sa jeunesse, il est impossible qu’il n’ait pas manqué sur l’essentiel de la loi, qui se résume en deux commandements qui n’en font qu’un : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur… » et : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

 

   Le Seigneur propose au jeune homme de donner ses biens aux pauvres. Il met ainsi le doigt sur le fait qu’il n’aime pas son prochain comme lui-même, ni même comme sa fortune. Voilà une transgression de la loi divine, autrement dit un péché.

 

   Nous sommes toujours sous le même commandement d’amour que le Seigneur Jésus a manifesté parfaitement sur la terre. Paul confirme : « Celui qui aime les autres a accompli la Loi. En effet ce qui est dit …  est résumé dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait pas de mal au prochain ; l’amour donc est la plénitude de la Loi » (Ro 13:8-10).

 

   Le Seigneur me montre que l’amour pour mon prochain consiste à lui apporter ce que je serais heureux de recevoir si je me trouvais dans les mêmes circonstances. Des exemples : dire un mot affectueux, recevoir chez soi, faire une visite de compassion, avoir une réponse douce et confiante, etc. Jusqu’où aller dans cette abnégation de soi-même ? Eh bien, l’apôtre Jean nous invite à laisser même notre vie pour les frères, par amour pour eux (1Jn 3:16).

 

   Nous comprenons donc que le péché consiste à manquer d’amour, à donner la priorité à nos désirs au lieu de nous soumettre à Dieu. Il en est ainsi quand nos intérêts mal compris abîment nos relations avec les autres, avec ceux qui constituent « notre prochain ».

 


vendredi 23 août 2024

L’AMOUR DE DIEU EST VERSE EN NOUS

 


      « Nous nous glorifions aussi dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience, la patience l’expérience, et l’expérience l’espérance ; et l’espérance ne rend pas honteux, parce que l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. » Ro 5:3-5

 

   Selon plusieurs, ce verset signifie que l’amour du croyant pour Dieu est l’œuvre du Saint Esprit en lui. Mais ce texte parle aussi de l’amour que Dieu a pour nous, ses enfants, les rachetés de Jésus Christ. Cette présence de l’amour de Dieu dans nos cœurs comporte au moins deux types de conséquences :

 

 Dans le contexte de ce paragraphe, cet amour nous encourage, nous réjouit malgré les tribulations et difficultés que nous rencontrons. Dans cette certitude que Dieu nous aime, nous puisons l’assurance qu’il fait travailler ensemble toutes choses pour notre bien.

 

 Ensuite, cet amour se répand vers les autres après nous avoir transformés intérieurement. Il ne peut pas rester enfermé en nous et, par l’Esprit Saint, il se déverse comme un fleuve (plus ou moins abondant) vers les autres. Il prend pour eux la saveur de l’amour de Dieu. Pour nous, la stérilité spirituelle fait place à la fertilité, et des fruits sont produits à la gloire de Dieu.

 

   Paul ne faisait pas que prêcher, il vivait ce qu’il écrivait. Relisons pour nous en persuader l’épître aux Philippiens, et nous apprendrons comment, dans une situation extrêmement éprouvante, en prison, dans le besoin matériel, il montre qu’il n’a pas un seul instant perdu la conviction de l’amour de Dieu pour lui. En conséquence et en toute vérité, il pouvait témoigner à ses frères et sœurs un profond amour pour eux.

 

   Paul n’avait pas rencontré les chrétiens de Rome, mais connaissant pour lui-même l’amour de son Dieu, il est persuadé que, comme lui, chaque croyant est soutenu et gardé par la réalité de cet amour de Dieu en eux.

 

   Encourageons-nous, frères et sœurs en Christ, à nous fortifier dans l’amour de Dieu qui est versé en nous, pour nous réjouir en vérité dans le Seigneur et être en bénédiction à tous ceux qui nous entourent.

 


mercredi 21 août 2024

« LE ROYAUME ET LA JUSTICE DE DIEU »

 



      « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice … »  Mt 6:33

 

   Un jour ou l’autre, nous sommes tous confrontés à un problème important ; presque chaque jour, nous avons des décisions à prendre. Notre tendance naturelle est toujours de chercher le point de moindre résistance, le passage le plus facile. Ce petit mensonge nous faciliterait grandement la vie ; fermer les yeux un instant fera croire que l’on n’a pas vu ce que l’on a vu ; porter des choses secondaires sur le devant de la scène permettra de masquer le problème principal, laisser opprimer quelqu’un nous dispensera de beaucoup de soucis, etc.

 

   De telles pratiques constituent le contraire de la justice pratique qui est de règle lorsqu’on est un sujet du roi ; un roi absent du monde  —  il est au ciel et nous sur la terre — mais dont tout croyant doit porter les caractères. Il ne faut pas confondre cette justice avec celle de Christ dont nous sommes revêtus. La justice pratique dont nous parlons consiste à vivre toutes nos relations, avec Dieu et les hommes, dans la droiture et l’amour. De nombreux passages de la Bible en montrent l’importance :

 

 —  À la question : « Qu’est-ce que l’Éternel recherche de ta part ? » la réponse est : « Que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté et que tu marches humblement avec ton Dieu » (Mi 6:8).

 

 —  Qu’est-ce que les croyants doivent poursuivre avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur ? « la justice, la foi, l’amour, la paix » (2Ti 2:22).

 

 —  Quelles sont les deux premières pièces de l’armure pour résister victorieusement aux puissances spirituelles de méchanceté ?« Tenez donc ferme, ayant ceints vos reins de la vérité, et ayant revêtu la cuirasse de la justice… » (Ep 5:14).

 

 —  Quelles sont les choses qui doivent occuper nos pensées ? « Toutes les choses qui sont vraies, vénérables, justes… » (Ph 4:8-9).

 

   Soyons les imitateurs de notre Seigneur Jésus appelé par Dieu « mon serviteur juste » (Esa 53:11), connu de ses rachetés comme celui qui demeure éternellement « le Juste » (Ac 22:14). Jour après jour, appliquons-nous à être justes et droits dans toutes nos relations.

 


lundi 19 août 2024

DIEU EST FIDELE


 

      « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été à la mesure de l’homme ; et Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez supporter, mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter. » 1Co 10:13 


      « Si nous sommes infidèles, lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même. » 2Ti 2:13 


   Plusieurs fois, dans la Bible, nous lisons que Dieu est « fidèle » et que Jésus Christ est « fidèle. » C’est donc que nous pouvons compter sur Dieu et sur Jésus Christ son Fils plus fermement que sur n’importe qui et sur n’importe quoi. 


— La fidélité peut se rapporter à quelqu’un. Ainsi, Dieu est fidèle envers Jésus Christ pour pardonner un pécheur qui se tourne vers lui, et le faire entrer dans sa famille. Il est fidèle aussi envers Christ pour pardonner les péchés du croyant qui les lui confesse, et le purifier de toute iniquité (1Jn 1:9). 


— La fidélité peut s’appliquer à la manière de remplir une mission. Christ a été fidèle à Dieu dans celle qu’il lui avait confiée : il est venu sur la terre en prenant la forme d’un homme pour régler la question du péché. À travers des souffrances indescriptibles, il a accompli pleinement l’œuvre du salut. 


— La fidélité consiste également à tenir ses promesses. Les chrétiens savent que Jésus Christ est fidèle et qu’il tiendra sa promesse de venir les chercher pour les introduire dans la joie éternelle. Ils savent aussi qu’il les « affermira jusqu’à la fin pour être irréprochables dans la journée de notre Seigneur Jésus Christ » (1Co 1:8). 


   Alors, quand nous sommes abattus ou en face de difficultés oppressantes, prenons en considération les promesses consignées pour nous dans la Bible, par exemple celle du Seigneur : « Voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement du siècle » (Mt 28:20) et celle transmise par Paul : Rien « ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (Ro 8:39). 


   Il y a tant d’autres promesses dans la Bible ! Nous nous réjouissons en particulier de celles qui concernent notre Seigneur Jésus Christ, promesses que la fidélité de Dieu accomplira en temps voulu : Jésus, le Messie régnera sur le peuple d’Israël purifié de ses péchés ; il mènera à leur complet accomplissement les plans de Dieu ; il sera proclamé Seigneur sur toutes choses à la gloire de Dieu le Père. 


samedi 17 août 2024

Restons sous les rayons de l’amour de Dieu




      « Vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, priant par le Saint Esprit, conservez-vous dans l’amour de Dieu, attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus Christ pour la vie éternelle. » Jude 1:20,21 


   Dieu a montré la mesure de son amour envers nous en n’épargnant pas son Fils unique lorsqu’il expiait nos péchés sur la croix. Il nous aime aujourd’hui avec la même intensité qu’alors. Cet amour est immuable, comme Dieu lui-même. 


   La croissance du chrétien, sa construction, est liée à sa jouissance de l’amour de Dieu pour lui. Il en est de lui comme d’une plante qui, pour se développer, doit profiter des rayons du soleil. Pour nous maintenir sous les chauds rayons de l’amour de Dieu, obéissons à trois pressantes invitations : 


 Édifions-nous nous-mêmes sur notre très sainte foi : C’est une nécessité impérative pour les enfants de Dieu de se retrouver régulièrement afin de s’édifier les uns les autres. S’édifier, c’est partager ses expériences de la grâce de Dieu, et louer ensemble notre Dieu pour ses réponses d’amour. C’est lire la Bible ensemble, l’étudier afin de pénétrer plus avant dans les grandes pensées de grâce et d’amour de Dieu pour nous, « notre très sainte foi. » Existe-t-il une meilleure stimulation pour marcher nous-mêmes dans l’amour (Ep 5:1) ? 


 Prions par le Saint Esprit : La prière est la respiration de l’âme comme aussi celle d’une communauté chrétienne. Les chrétiens, remplis de l’amour de Dieu, prennent appui sur cet amour pour intercéder d’un commun accord en faveur de leurs frères en Christ, spécialement de ceux qui se trouvent dans des situations difficiles. Ils prient également pour que beaucoup d’incrédules se repentent et viennent à la connaissance de Jésus Christ. 


 Attendons la miséricorde de notre Seigneur Jésus Christ pour la vie éternelle : Attendre la venue de notre Seigneur Jésus Christ qui nous appellera à sa rencontre et nous introduira dans la félicité éternelle, voilà l’espérance chrétienne. Elle nous rappelle que Dieu, dans son amour, ne se borne pas à pardonner nos péchés ; il veut nous combler d’une plénitude de joie avec Christ éternellement dans le ciel. 


   Une plante sans soleil s’étiole et se fane. Alors, laissons-nous réchauffer à l’amour de Dieu ! C’est dans cette mesure que notre amour pour les autres abondera et même surabondera. 


TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...