jeudi 14 mars 2024

PAS DE PUB …

 



      « Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta main droite, afin que ton aumône soit faite dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te récompensera. » Mt 6:3, 4

 

   « Bien faire et le faire savoir », c’est une règle impérative pour toute entreprise industrielle ou commerciale. À ses disciples, à nous chrétiens, le Seigneur donne une règle bien différente : « Faire le bien et ne pas le faire savoir ».

 

   Faire le bien, par exemple « visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction », fait partie du « service religieux pur et sans tache devant Dieu le Père » (Ja 1:27).

 

   L’accomplir au vu et au su des autres entraîne généralement de l’estime, voire une certaine admiration pour celui qui est censé exprimer ainsi sa piété, mais rien de plus. Celui-ci le perçoit et doit être très spirituel pour ne pas en tirer une satisfaction qui peut vite devenir de l’orgueil.

 

   Le Seigneur considère que cette satisfaction est une récompense suffisante qui dispense Dieu d’en accorder une autre pour le même motif (Mt 6:2). Quelle perte ! Car qu’est-ce que l’appréciation des hommes en comparaison de l’approbation de Dieu !

 

   Pourtant, Paul et Barnabas, lorsqu’ils rentrent à Antioche après leur premier voyage missionnaire, s’empressent d’en faire un compte rendu à cette assemblée (Ac 14:27). Désobéissaient-ils donc au Seigneur ? Non, bien sûr ! D’abord, il était bien normal qu’ils rendent compte à ceux qui les avaient recommandés à la grâce de Dieu avant leur départ ; et puis remarquez que la Bible précise : « Ils racontèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux, et comment il avait ouvert aux nations la porte de la foi ». Ils mettaient Dieu au premier plan et se considéraient comme ses instruments.

 

   Pas de publicité donc concernant ce que nous pouvons faire pour le Seigneur ! Mais cela n’est pas suffisant : prenons garde également, et jugeons sans délai, les sentiments d’autosatisfaction qui naissent si facilement en nous.

 

   Attribuons intérieurement à la grâce de Dieu tout le bien qu’il peut produire par nous ; ce sera le meilleur moyen pour que notre main gauche n’en parle pas à notre main droite, et pour que nous recevions la meilleure des récompenses : celle qui vient de notre Père.


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