mercredi 27 mars 2024

AZAZEL

 



 

      « Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheur à cet homme par qui le Fils de l’homme est livré ! » Mt 26:24

 

   Lors de la fête des propitiations qui avait lieu le dixième jour du septième mois, un rituel bien précis devait être observé (#Lé 16). En particulier, deux boucs étaient présentés à l’entrée du tabernacle. Un sort était jeté afin de choisir lequel des deux devait être sacrifié, et lequel était laissé vivant pour porter symboliquement « toutes les iniquités des fils d’Israël et toutes leurs transgressions, selon tous leurs péchés » (v. 21). Il était conduit ensuite au désert, dans une terre inhabitée, pour faire disparaître à jamais les péchés qui avaient été confessés sur lui. C’était le bouc « azazel », mot qui signifie « qui s’en va ».

 

   Ceci ne nous montre-t-il pas un des aspects de l’œuvre de Jésus Christ à la croix ? Il est aussi significatif que le Seigneur lui-même emploie cette même expression lorsqu’il envisage sa mort dans les derniers moments passés avec ses disciples. « Le Fils de l’homme s’en va » (#Mt 26:24), il emporte au loin tous les péchés dont le croyant s’est rendu coupable, de sorte que Dieu peut dire : « Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hé 10:17).

 

   Par les deux boucs présentés devant le tabernacle en ce jour des propitiations, nous avons le double aspect de l’œuvre du Seigneur Jésus à la croix :

 

 Le sang du bouc sacrifié dont il était fait aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire représente ce que la mort de Jésus est pour Dieu. La mort est intervenue pour la rançon des transgressions (Hé 9:15), Dieu peut alors recevoir son peuple dont le péché est dorénavant couvert.

 

 Le second bouc était porteur de toutes les transgressions du peuple, et il les emmenait au loin, dans le désert, pour que nul ne s’en souvienne. Personne ne pouvait en remémorer quelque chose, car le bouc ne revenait jamais. N’est-ce pas ce que dit le psalmiste : « Autant l’orient est loin de l’occident, autant il a éloigné de nous nos transgressions » (Ps 103:12) ?

 

   « Que ta mort, ô sainte victime, soit toujours présente à nos yeux ! »


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...