« Je me suis tourné, et j’ai regardé toutes les oppressions qui se
font sous le soleil ; et voici les larmes des opprimés, et il n’y a point
pour eux de consolateur ! Et la force est dans la main de leurs
oppresseurs, et il n’y a point pour eux de consolateur ! » Ec 4:1
Salomon, qui n’avait
pas les informations dont nous sommes inondés, savait déjà que, dans les
limites de son royaume et bien au-delà, les oppressions étaient nombreuses.
« Je me suis tourné… », dit-il ; il a eu le courage de regarder
en dehors de son palais dont la richesse aurait pu l’aveugler. Ce regard lui
permet de constater l’immense souffrance, physique ou morale, qui règne dans le
monde.
Il n’est pas en
notre pouvoir d’éliminer la souffrance. Par contre, c’est à nous chrétiens
qu’incombe le devoir de soigner les plaies et d’apporter un peu de consolation
aux cœurs brisés.
Quels exemples
positifs trouvons-nous dans la Parole de Dieu ?
Joseph console ses
frères et parle à leur cœur (Ge 50:21). Le vrai pardon a permis à Joseph
d’effacer l’offense. En revanche, ses frères n’avaient pas compris la nature du
véritable amour. Leur repentir, bien que sincère, gardait encore l’amertume du
remords. Ils avaient besoin de consolation pour les amener au niveau d’un amour
sincère.
Boaz use d’une
grande bonté envers Ruth, l’étrangère. Il ne lui suffit pas de lui apporter
aide et protection. Il parle à son cœur ; c’est ainsi qu’est la vraie
consolation (Ru 2:13).
Tite a consolé
l’apôtre Paul à un moment de sa vie où il était accablé d’un lourd fardeau
concernant l’assemblée à Corinthe : « Celui qui console ceux qui sont
abaissés, Dieu, nous a consolés par la venue de Tite » (2Co 7:6)
Aristarque, Marc,
Jésus appelé Juste, des compagnons d’œuvre de l’apôtre Paul, l’ont aussi
consolé à diverses occasions (Col 4:10,11).
Onésiphore a cherché
très soigneusement Paul, alors prisonnier et abandonné de tous, pour lui
témoigner beaucoup d’affection : « Il m’a souvent consolé » (2Ti
1:16).
La consolation
divine n’est pas accordée uniquement en priant et en s’attendant au Seigneur,
mais au moyen d’amis fidèles que le Seigneur envoie. Soyons de ceux-là, car les
occasions ne manquent pas !
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