vendredi 2 février 2024

LA JOIE DE DIEU … ET LA NOTRE



 

 

« Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée ?

Et, s’il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. » Matthieu 18:12-13

 

   Lorsque le membre le plus insignifiant, le plus faible de la communauté s’égare, le bon berger part à sa recherche. Le Père céleste a un cœur tendre. Il est attentif au sort du plus petit, que ce soit un adulte minable ou un enfant. Je dois respecter mon prochain, qui qu’il soit. En effet, chaque être humain a été créé à l’image de Dieu et est doublement précieux à Ses yeux ; d’abord en vertu de sa création et ensuite parce que le Christ est mort pour lui. La joie de Dieu à retrouver celui qui s’était perdu est donnée en exemple aux disciples pour qu’ils prennent eux aussi soin de ceux qui seront sous leur garde.

Dieu prend soin de chaque chrétien. Et plus spécialement encore des chrétiens jeunes et faibles qui s’égarent. Protégeons-les, nous aussi, et faisons notre possible pour les ramener. Encourageons nos frères et sœurs égarés à se repentir et à revenir à Christ, leur bon berger. Dieu se réjouit davantage pour l’un de ses enfants qui Lui revient que pour les quatre-vingt-dix-neuf autres qui ne se sont pas égarés. Ce n’est pas la volonté de Dieu qu’il se perde un seul de ces petits. Cette parabole ne s’applique pas seulement aux chrétiens égarés mais à tous les hommes.

Selon Lu 15:7 , il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de repentance. Cela veut dire que chaque nouvelle personne qui croit en Christ cause plus de joie dans le ciel que quatre-vingt-dix-neuf autres déjà croyantes. Notre Dieu recherche constamment les perdus et se réjouit chaque fois que l’un d’eux est sauvé

 

      « Je vous dis qu’ainsi il y aura de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. » Lu 15:7

 

   N’éprouvons-nous pas aussi une immense joie en voyant le bonheur de ce berger qui, après avoir laissé ses quatre-vingt-dix-neuf brebis dans le désert, part à la recherche de l’égarée, ne laisse aucun recoin du pâturage sans le fouiller, appelle, se hâte à l’approche de la nuit, du froid et du danger des bêtes sauvages et « quand il l’a trouvée, la met sur ses épaules, tout joyeux » ? Sa joie s’arrête-t-elle là ? Il a trouvé sa brebis et il faut que ses amis et ses voisins partagent sa joie, il faut qu’ils connaissent le motif de son bonheur. Toute cette scène n’est-elle pas pleine d’émotion ? C’est la joie du bon berger qui « met sa vie pour les brebis » et que le Père aime pour cette raison (Jn 10:11, 17).

 

   Mais la Parole insiste sur ce thème, et après nous avoir dépeint si clairement la joie du berger, elle décrit celle d’une femme qui, après avoir allumé la lampe, balaye la maison, cherche, trouve la pièce perdue et rassemble ses voisines comme pour dire : « Ce bonheur est trop grand pour moi, je ne saurais le garder pour moi seule, je dois le partager ». Et que dire de la joie du père du fils prodigue ? « Il fallait faire bonne chère et se réjouir » (Lu 15:32) de sorte qu’il n’épargne rien pour fêter le retour du prodigue : la plus belle robe, l’anneau, les sandales, le veau gras, les mélodies, les danses, tout exprime la joie du père, devenue celle de la maison entière.

 

   Que notre élan soit de partager notre propre bonheur avec d’autres personnes, à l’exemple de Dieu (Père, Fils et Saint Esprit) qui partage sa joie sans délai quand il sauve quelqu’un qui est perdu.

Manifestons autant d’empressement, de constance et de joie pour le salut des âmes. Que le Seigneur nous accorde cette grâce !


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