« Que vous en semble ? Si un homme a
cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laisse-t-il pas les
quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui
s’est égarée ?
Et, s’il la trouve, je vous le dis en vérité,
elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas
égarées. » Matthieu 18:12-13
Lorsque le membre le
plus insignifiant, le plus faible de la communauté s’égare, le bon berger part
à sa recherche. Le Père céleste a un cœur tendre. Il est attentif au sort du
plus petit, que ce soit un adulte minable ou un enfant. Je dois respecter mon
prochain, qui qu’il soit. En effet, chaque être humain a été créé à l’image de
Dieu et est doublement précieux à Ses yeux ; d’abord en vertu de sa
création et ensuite parce que le Christ est mort pour lui. La joie de Dieu à
retrouver celui qui s’était perdu est donnée en exemple aux disciples pour
qu’ils prennent eux aussi soin de ceux qui seront sous leur garde.
Dieu prend soin de chaque chrétien. Et plus spécialement
encore des chrétiens jeunes et faibles qui s’égarent. Protégeons-les, nous
aussi, et faisons notre possible pour les ramener. Encourageons nos frères et
sœurs égarés à se repentir et à revenir à Christ, leur bon berger. Dieu se
réjouit davantage pour l’un de ses enfants qui Lui revient que pour les
quatre-vingt-dix-neuf autres qui ne se sont pas égarés. Ce n’est pas la volonté
de Dieu qu’il se perde un seul de ces petits. Cette parabole ne s’applique pas
seulement aux chrétiens égarés mais à tous les hommes.
Selon Lu 15:7 , il y aura plus de joie dans le ciel pour un
seul pécheur qui se repent, que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de
repentance. Cela veut dire que chaque nouvelle personne qui croit en Christ
cause plus de joie dans le ciel que quatre-vingt-dix-neuf autres déjà
croyantes. Notre Dieu recherche constamment les perdus et se réjouit chaque
fois que l’un d’eux est sauvé
« Je vous dis qu’ainsi il y aura de la joie au ciel pour un seul
pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas
besoin de repentance. » Lu 15:7
N’éprouvons-nous pas
aussi une immense joie en voyant le bonheur de ce berger qui, après avoir
laissé ses quatre-vingt-dix-neuf brebis dans le désert, part à la recherche de
l’égarée, ne laisse aucun recoin du pâturage sans le fouiller, appelle, se hâte
à l’approche de la nuit, du froid et du danger des bêtes sauvages et
« quand il l’a trouvée, la met sur ses épaules, tout joyeux » ?
Sa joie s’arrête-t-elle là ? Il a trouvé sa brebis et il faut que ses amis
et ses voisins partagent sa joie, il faut qu’ils connaissent le motif de son
bonheur. Toute cette scène n’est-elle pas pleine d’émotion ? C’est la joie
du bon berger qui « met sa vie pour les brebis » et que le Père aime
pour cette raison (Jn 10:11, 17).
Mais la Parole
insiste sur ce thème, et après nous avoir dépeint si clairement la joie du
berger, elle décrit celle d’une femme qui, après avoir allumé la lampe, balaye
la maison, cherche, trouve la pièce perdue et rassemble ses voisines comme pour
dire : « Ce bonheur est trop grand pour moi, je ne saurais le garder
pour moi seule, je dois le partager ». Et que dire de la joie du père du
fils prodigue ? « Il fallait faire bonne chère et se réjouir » (Lu
15:32) de sorte qu’il n’épargne rien pour fêter le retour du prodigue : la
plus belle robe, l’anneau, les sandales, le veau gras, les mélodies, les
danses, tout exprime la joie du père, devenue celle de la maison entière.
Que notre élan soit
de partager notre propre bonheur avec d’autres personnes, à l’exemple de Dieu
(Père, Fils et Saint Esprit) qui partage sa joie sans délai quand il sauve
quelqu’un qui est perdu.
Manifestons autant d’empressement, de constance
et de joie pour le salut des âmes. Que le Seigneur nous accorde cette
grâce !
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