« Mais,
avant toutes choses, ayant entre vous un amour fervent, car l’amour couvre une
multitude de péchés ; étant hospitaliers les uns envers les autres, sans
murmures. Suivant que chacun de vous a reçu quelque don de grâce, employez-le
les uns pour les autres, comme bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu. »
1P 4:8-10
Cherchons-nous
toujours à entretenir la communion entre frères et sœurs en Christ ?
« Habiter
unis ensemble » (Ps 133) ce n’est pas seulement être assis
ensemble dans nos réunions autour du Seigneur, mais c’est aussi goûter
effectivement une communion pratique dans la semaine, en restant unis dans
toutes les circonstances du chemin qu’elles soient douloureuses ou
réjouissantes.
Cet intérêt
réciproque est-il réservé à quelques-uns ? Non, c’est l’affaire de tous,
frères et sœurs. Nous sommes appelés à cultiver une véritable affection
fraternelle, à nous édifier les uns les autres sur notre très sainte foi (Jude
1:20; 1Th 5:11). Bienheureuse est l’assemblée où tous, dans un véritable
amour fraternel, dans une intimité quasi familiale, se portent un réel intérêt
dans le Seigneur ! Quand chacun est conscient de l’abondance de la grâce
et de la miséricorde de Dieu pour lui, aucune racine d’amertume ne bourgeonne
et ne vient troubler les rapports fraternels en Christ.
Nous avons à baisser
la tête dans l’humiliation parce que bien des rencontres entre croyants n’ont
d’autre objet qu’un vain babillage sur les futilités de la vie. On cherche la
compagnie de frères et sœurs partageant nos goûts personnels ; la
camaraderie remplace l’affection fraternelle ; les affinités humaines
remplacent l’affection pour les membres du corps de Christ. Si ce danger est
devenu réalité, jugeons-le devant Dieu.
Ayons la personne de
Christ comme objet, but, motif de notre vie et alors nos conversations seront
naturellement « à propos du Bien-aimé » et la bénédiction en
sortira à la gloire du Seigneur et pour notre joie.
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