mercredi 20 septembre 2023

« CEUX QUI MENENT DEUIL »

 



      « Bienheureux ceux qui mènent deuil, car c’est eux qui seront consolés. » Mt 5:4

 

   Il existe deux royaumes : le monde dont le diable est le prince, et le royaume de Dieu où Jésus est Seigneur. Les valeurs morales recherchées dans l’un n’ont pas cours dans l’autre et sont même totalement opposées. Par exemple, dites à vos collègues incrédules que ceux qui mènent deuil devant Dieu sont des bienheureux et ils se demanderont si vous allez vraiment bien !

 

   Le premier « bienheureux » de ce chapitre (v. 3), celui qui concerne les humbles en esprit, nous a montré que, n’ayant rien, nous devons tout attendre de la grâce de Dieu. Ce deuxième « bienheureux » s’adresse à ceux qui, ayant conscience de leurs péchés, mènent deuil devant Dieu.

 

   Parmi les mots qui expriment la tristesse, celui traduit ici par « deuil » est le plus fort pour exprimer une extrême douleur de cœur. Il exprime les sentiments de Jacob quand il mène deuil après avoir appris que Joseph a été dévoré par une bête sauvage. De même les disciples « étaient dans le deuil et pleuraient » entre la mort du Seigneur et sa résurrection (Mr 16:10).

 

   Plusieurs hommes ont dit : « J’ai péché : « Pharaon, Balaam, Acan, Saül, Judas, mais ce n’était qu’une expression pour dire leur échec, leur frustration personnelle, et non leur douleur d’avoir offensé Dieu. Par contre quel deuil pour David quand il prend conscience de la gravité de son péché ! Lisons le Ps 51 pour nous en convaincre. Il en est de même du fils prodigue, profondément affligé d’avoir offensé son père (Lu 15:11-32).

 

   Confesser ses péchés à Dieu, mener deuil sur eux, c’est la voie ouverte pour obtenir le pardon de Dieu et retrouver sa communion. Il n’existe pas de plus grand bonheur que de savoir que nous sommes pardonnés, que Dieu ne se souviendra plus jamais de nos péchés !

 

   Maintenant, je suis enfant de Dieu et je connais un peu mieux l’immense sainteté de Dieu. Après avoir péché, je réalise toute la gravité de ma faute : je mène deuil devant mon Père outragé, je confesse mon péché (1Jn 1:9). Jésus, souverain sacrificateur et avocat, intercède pour moi et j’expérimente comme tout à nouveau la consolation de la communion retrouvée.

 

 


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