lundi 5 septembre 2022

SON FARDEAU, MON FARDEAU


 

      « Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger. » Mt 11:29-30

 

      « Rejette ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé. » Ps 55:22

 

   Ces deux versets semblent contradictoires. Dans le premier, le Seigneur invite tous ceux qui sont fatigués et lourdement chargés à venir à lui et à prendre son « joug », cette lourde pièce taillée dans le bois pour atteler les bœufs. Jésus emploie ici le terme dans un sens symbolique c’est-à-dire se soumettre à son autorité et à lui obéir. Ce chemin de soumission est le chemin du repos. C’est d’abord l’appel de l’évangile : les hommes peuvent porter de lourds fardeaux sur leur conscience, ils peuvent être accablés, abattus, ils peuvent être lassés d’une vie inutile : tous ceux qui viendront à Jésus trouveront le repos de leur âme.

 

   Se charger de ce joug, c’est aussi apprendre de Jésus, non seulement pour connaître sa parole, mais aussi pour imiter son exemple, vivre de sa vie.

 

   Ne craignons pas de nous mettre à son école, entrons dans cette voie sans hésiter : mon joug est difficile à porter, nous dit Jésus, car « je suis doux et humble de cœur ». Avec amour, le Seigneur nous invite à prendre son joug. Répondons de plein gré, car une obéissance forcée reste un lourd fardeau.

 

   Dans le second verset, le Seigneur nous invite à rejeter sur lui notre fardeau. C’est se décharger de nos soucis, lui remettre nos préoccupations. Garder sur nous nos soucis, nos tensions, nos inquiétudes, c’est ne pas faire totalement confiance à Dieu, c’est douter qu’il s’occupe de nous. C’est aussi ne pas vouloir admettre que nous avons des besoins.

 

   Certains disent trouver les forces en Dieu pour supporter leurs fardeaux. Le Seigneur nous invite au contraire à lâcher notre fardeau (litt. à rouler notre fardeau sur lui), à lui abandonner nos inquiétudes, à rejeter « sur lui tout notre souci, car il a soin de nous » (1Pi 5:7).

 

   Faire confiance à Dieu exige de l’humilité et de la foi : c’est accepter l’épreuve comme venant de la main de Dieu. Ne nous soumettons pas aux circonstances, mais au Seigneur qui les contrôle. Il nous soutiendra.

 

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