Psaumes 85 : 2 « Tu as pardonné l’iniquité de ton peuple, et tu as couvert tous leurs péchés. »
Dans le psaumes 85, le
peuple de Dieu apprend ici comment il peut s’adresser à Dieu lorsqu’il se
trouve réduit à l’état même le plus triste et le plus méprisé.
Il doit reconnaître avec
gratitude les grandes choses que Dieu a opérées pour lui (Ps 85:1-2). Il
ne faut pas que les afflictions présentes effacent en nous le souvenir des
anciens bienfaits de Dieu ; quelque triste que soit notre position, nous
devons nous rappeler les expériences que nous avons été appelés à faire de la
bonté de Dieu.
David prend plaisir à
parler de la faveur que Dieu avait témoignée au pays. Cette faveur divine est
la source du bonheur des nations, aussi bien que de celui des individus. La
captivité de Jacob, quoiqu’elle puisse durer longtemps, aura enfin son terme.
Dieu ne se montra pas aussi sévère dans le châtiment de l’iniquité des enfants
d’Israël, qu’ils l’auraient mérité. « Tu as couvert tous leurs
péchés. » Le pardon de Dieu consiste en ce qu’il couvre les péchés. Le
retour de la captivité accompagnée d’un tel pardon fut une preuve de la faveur
de Dieu. Sa colère ne dura pas aussi longtemps qu’Israël avait lieu de le
craindre. Dans tes compassions infinies tu as détourné ta colère de dessus
nous, du moment qu’un Intercesseur s’est présenté devant toi !
David enseigne à Israël à implorer la grâce
et la miséricorde de Dieu dans son affliction présente. Les Israélites
demandent que Dieu les convertisse par sa grâce. Retire-nous de nos iniquités
et nous ramène dans le chemin du devoir. Dieu convertira tôt ou tard ceux qu’il
veut sauver. — Ils prient Dieu de faire cesser les marques de son
déplaisir. Ils soupirent après une manifestation de la bonne volonté de Dieu à
leur égard (Ps 85:6). Fais-nous connaître que tu as des miséricordes en
réserve pour nous ! Le salut est une pure miséricorde.
Quand nous sommes réconciliés avec Dieu, quand notre cœur est
nettoyé, nous pouvons alors espérer jouir du bien-être dû à Sa présence. Il
révèle Sa miséricorde à ceux à qui Il a accordé le salut ; car le salut
est tout simplement synonyme de miséricorde. Ceux qui sont « en »
Christ doivent s’attendre à de sévères et pénibles afflictions, quand ils
persévèrent dans la voie du péché ; mais quand ils retournent à Lui, dans
la prière, Il transforme leur cœur, dans une plénitude de joie !
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