Jacques 5.13 « Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques. »
Dans un jour de détresse,
rien n’est plus raisonnable que la prière. L’esprit est alors le plus humilié,
et le cœur est brisé et tendre. Il est essentiel d’exercer la foi et
l’espérance sous les afflictions ; et la prière est le moyen attitré pour
obtenir et faire croître ces grâces. Observons que la guérison du malade n’est
pas attribuée à l’onction d’huile, mais à la prière. Dans un temps de maladie,
ce n’est pas une prière froide et cérémonieuse qui est efficace, mais la prière
de la foi.
Confesser nos fautes les
uns aux autres tendra grandement à la paix et à l’amour fraternel. Et quand une
personne vertueuse, un véritable croyant, justifié en Christ, et marchant par
la grâce devant Dieu dans une obéissance sainte, présente une prière efficace
fervente, qui provient de son cœur par la puissance du Saint-Esprit, sa
plaidoirie sera reçue par Dieu à son propitiatoire, au profit de beaucoup.
La puissance de la prière
est prouvée dans l’histoire d’Élie. Dans la prière nous ne devons pas regarder
au mérite de l’homme, mais à la grâce de Dieu.
Les pensées doivent être
disciplinées, les désirs doivent être fermes et ardents, et les grâces
exercées. Cet exemple du pouvoir de la prière encourage chaque chrétien à être
sérieux quand il prie. Dieu ne dit jamais à quelqu’un de la postérité de Jacob:
« Cherche ma face en vain ». Là où il ne peut y avoir beaucoup de
miracles dans la réponse de Dieu à nos prières, il peut y avoir cependant
beaucoup de grâce.
Psaumes 50:15
« Et invoque-moi au jour de la détresse ; Je te délivrerai, et
tu me glorifieras. »
Soit que le Seigneur nous exauce quand nous l’invoquons dans
nos détresses, auquel cas nous devons le glorifier soit qu’il ne le fasse
pas ; si nous sommes du nombre de ceux qu’il aime, nous aurons toujours
mille sujets de nous réjouir en lui, et nous donnerons cours à cette joie en
chantant des cantiques. Le cantique peut exprimer des prières, des
supplications, et même la douleur, ainsi que nous le voyons par les psaumes de
David ; le cantique, néanmoins, est surtout l’expression de la joie, non
des joies terrestres, mais de celle que produit le Saint-Esprit (Ro 14:17).
Aussi voit-on des chrétiens qui, sur leur lit de mort, demandent qu’on chante
près d’eux les louanges du Seigneur, s’efforçant de joindre leur voix affaiblie
à celle de leurs amis. Les cordeaux du sépulcre ont beau les envelopper, la
grâce de Dieu remplit leur cœur, et ils disent avec l’Écriture : « O
mort, où est ton aiguillon ? Où est, séjour des morts, ta victoire ?
Grâces à Psaumes 50:15 Et invoque-moi au
jour de la détresse ; Je te délivrerai, et tu me glorifieras .par le moyen
de notre Seigneur Jésus-Christ » (1Co 15:55).
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