« Abraham,
ayant fait preuve de patience, obtint ce qui avait été promis. » Hé
6:15
« Attends-toi à
l’Éternel ; fortifie-toi, et que ton cœur soit ferme : oui,
attends-toi à l’Éternel. » Ps 27:14
Dans nos vies occupées,
des mots tels que « attente, patience, retard » sont ceux que nous
avons souvent du mal à accepter. Souvent nous élaborons des plans, puis, alors
que nous cherchons à les réaliser, quelque chose arrive qui les change. Est-ce à
dire que ce que nous faisions était faux ? Allons-nous tenter de forcer
les événements ? Même si nous avons demandé au Seigneur de nous orienter,
cela ne signifie pas que tout va bien se passer.
Le Seigneur permet
parfois que des obstacles se dressent en travers de notre chemin pour nous
ramener « sur les rails » et pour nous enseigner la confiance et la
patience, un « fruit de l’Esprit » (Ga 5:22).
Deux dangers opposés nous
guettent alors :
- Se couler
passivement dans l’attente de ce que Dieu voudra bien faire.
- Se démener
pour arriver le plus vite possible et par nos propres forces au résultat
escompté.
Le bilan est le même dans
les deux cas : pas de fruit !
Dans les plans de Dieu,
pas de délai ni de raccourci : à son heure, il agira en notre faveur.
Abraham l’avait bien compris (premier verset du jour) ; David aussi :
« Le matin, je disposerai ma prière devant toi, et j’attendrai »
(Ps 5:3 ; relire le second verset du jour).
Dieu demande notre
confiance, une confiance active, et désire notre patience, une patience
sereine, deux vertus inséparables. C’est anticiper d’une manière intense l’intervention
du Seigneur. N’a-t-il pas toujours su répondre au bon moment ? Ne nous a-t-il
pas maintes fois surpris par ses solutions ? Dieu prend le temps d’aider
ceux qui se confient en Lui, là où ceux qui tentent de le faire par leurs
propres moyens, échouent.
La confiance et la
patience sont deux vertus qui se cultivent ; elles n’ont rien à voir avec
le fatalisme ou la résignation devant des circonstances qu’on ne peut modifier.
Devenons des « imitateurs de ceux qui, par la foi et par la patience, héritent
ce qui avait été promis » (Hé 6:12).
Nous avons tout en Dieu :
ne comptons pas sur nos propres forces, mais sur la sienne et ses ressources à
lui, en nous appuyant sur ses promesses.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire