jeudi 21 janvier 2021

LA FORCE SPIRITUELLE ET LE COURAGE SONT NECESSAIRES POUR NOTRE COMBAT SPIRITUEL


 

Ephésiens 6:10 à 18 «  Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.  C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté.  Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ;  mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix ;  prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ;  prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. »

 

 

La force spirituelle et le courage sont nécessaires pour notre combat spirituel et notre souffrance. Ceux qui voudraient se prouver qu’ils ont la véritable grâce doivent viser à obtenir toute la grâce ; et à revêtir toute l’armure de Dieu, celle qu’il prépare et fournit. L’armure chrétienne est faite pour être portée ; et nous ne devons pas retirer cette armure jusqu’à ce que nous ayons terminé notre combat, et achevé notre course. Ce combat n’est pas contre des ennemis humains, ni contre seulement notre propre nature corrompue ; nous avons affaire avec un ennemi qui a mille manières pour enjôler des âmes instables. Les démons nous attaquent dans les choses qui appartiennent à nos âmes, et travaillent à défigurer l’image céleste dans nos cœurs. Nous devons prendre la résolution, par la grâce de Dieu, de ne pas céder à Satan. Résistez-lui, et il s’enfuira. Si nous offrons le chemin, il obtiendra le terrain.

 

Si nous nous méfions soit de notre cause, soit de notre Chef, soit de notre armure, nous donnons l’avantage à Satan. Les différentes parties de l’armure des soldats fortement armés, qui devaient soutenir les assauts les plus violents de l’ennemi, sont décrites ici. Il n’y a rien pour le dos ; rien pour défendre ceux qui tournent le dos dans la guerre chrétienne.

 

La vérité ou la sincérité est la ceinture. Celle-ci est posée sur tous les autres morceaux de notre armure, et elle est mentionnée en premier lieu. Il ne peut pas y avoir de religion sans sincérité.

La justice de Christ, qui nous est imputée, est une cuirasse contre les flèches du courroux divin. La justice de Christ implantée en nous fortifie le cœur contre les attaques de Satan. La résolution doit être comme des jambières, ou une armure pour nos jambes ; et pour se tenir fermes ou marcher dans les sentiers accidentés, les pieds doivent être chaussés avec la préparation de l’Évangile de paix. Des motifs à l’obéissance, parmi les épreuves, doivent être retirés d’une connaissance claire de l’Évangile.

La foi contient tout en elle-même à l’heure de la tentation. La foi, qui est basée sur des choses invisibles, qui reçoit Christ et les bienfaits de la rédemption, est comme un bouclier, une défense efficace. Le diable est le méchant. Les tentations violentes, par lesquelles l’âme est mise sur le feu de l’enfer, sont des flèches que Satan tire sur nous. Ce sont aussi de dures pensées sur Dieu, et sur nous-mêmes. La foi qui applique la parole de Dieu et la grâce de Christ éteint les flèches enflammées de la tentation. Le salut doit être notre casque. Une bonne espérance du salut, une attente scripturaire de la victoire, purifiera l’âme, et l’empêchera d’être souillée par Satan. Au chrétien armé pour la défense dans la bataille, l’apôtre recommande une seule arme d’attaque ; mais elle est suffisante, c’est l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. Elle subjugue et mortifie les mauvais désirs et les pensées blasphématrices qui s’éveillent en nous ; et elle répond à l’incrédulité et à l’erreur qui nous attaquent du dehors. Un simple texte, bien compris, et droitement appliqué, détruit immédiatement une tentation ou une objection, et subjugue l’adversaire le plus redoutable.

La prière doit fixer toutes les autres parties de notre armure chrétienne. Il y a d’autres devoirs dans la religion, et dans notre situation dans le monde, mais nous devons conserver un temps de prière. Bien qu’une prière solennelle puisse ne pas être opportune lorsque d’autres devoirs doivent être accomplis, cependant de courtes et pieuses prières apporteront toujours un bienfait. Nous devons avoir de saintes pensées dans notre vie ordinaire. Un cœur vain sera vain dans la prière. Nous devons prier avec toutes sortes de prières, en public, en privé, et dans le secret ; en société et seul ; solennellement ou soudainement: avec tout ce qui compose la prière: la confession du péché, l’appel à la miséricorde, et des actions de grâces pour les faveurs reçues. Et nous devons le faire par la grâce de Dieu le Saint-Esprit, dans la dépendance et d’après son enseignement. Nous devons persévérer dans nos demandes particulières, sans découragement. Nous devons prier, non seulement pour nous-mêmes, mais pour tous les saints.

Nos ennemis sont puissants, et nous sommes sans force, mais notre Rédempteur est tout-puissant, et dans le pouvoir de sa puissance nous pouvons vaincre. C’est pourquoi nous devons nous bousculer nous-mêmes. N’avons-nous pas souvent négligé de répondre lorsque Dieu nous a appelés ? Méditons sur ces choses, et continuons à prier avec patience.

 

vendredi 15 janvier 2021

LE RETOUR DE L’EPOUX DE L’ÉGLISE


 

      « Si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi. » Jn 14:3

 

   Probablement, dans le verset ci-dessus, le Seigneur fait-il allusion à la coutume juive du mariage à son époque. Le prétendant allait négocier les conditions du mariage avec le père de la jeune fille qu’il désirait épouser. Quand elles étaient réunies, les deux étaient fiancés. Ils devaient rester purs l’un pour l’autre, sans se voir, pendant un an environ. La fiancée travaillait à son trousseau pour la joie de son fiancé, et le fiancé préparait la demeure conjugale dans l’enceinte de la propriété de son père. Environ douze mois plus tard, il revenait chercher sa fiancée, la nuit, avec des flambeaux et des amis pour l’introduire dans la demeure qu’il avait préparée, et là le mariage était consommé.

 

   Notre Seigneur a aimé l’Église et il est venu sur cette terre pour payer le prix le plus fort qu’il pouvait offrir, c’est-à-dire le don de sa propre vie sur la croix : « Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle » (Ep 5:25). Puis il est ressuscité et il est remonté au ciel auprès de son Père. Là il prépare une demeure pour l’Église. Il attend jusqu’à ce que le moment soit venu d’aller chercher celle qu’il s’est acquise.

 

   Pendant ce temps, l’Église doit rester sanctifiée, se conserver pure dans ses affections, attendre sans se lasser celui qui va revenir la chercher. Par ses bonnes œuvres, elle prépare le vêtement de fin lin éclatant et pur dont elle se revêtira le jour des noces (Ap 19:8). Elle le fait avec amour, joie et persévérance, afin qu’au jour des noces, Jésus Christ, son époux, soit honoré par sa beauté.

 

   Le Seigneur a promis de revenir bientôt chercher son Église, et l’introduira dans la maison de son Père qui est, par lui, aussi le nôtre. Attendons-le réellement comme autrefois la fiancée attendait celui qui allait devenir son époux.

 

(Plaire au Seigneur)

 

vendredi 8 janvier 2021

DAVID DEVANT LA GRACE DE DIEU




 

      « Le roi David entra et s’assit devant l’Éternel, et dit : Qui suis-je, Seigneur Éternel ! et quelle est ma maison, que tu m’aies amené jusqu’ici ? Et encore cela a été peu de chose à tes yeux, Seigneur Éternel ! et tu as même parlé de la maison de ton serviteur pour un long avenir. Est-ce là la manière de l’homme, Seigneur Éternel ? » 2S 7:18-22

 

   David, le jeune berger de Bethléem, est maintenant sur le trône d’Israël. C’est le choix souverain de Dieu. Conduit et soutenu par l’Éternel, il a maîtrisé ses ennemis et il règne à Jérusalem où il s’est construit une maison. Cependant une chose le chagrine : il habite une belle maison tandis que l’arche de l’Éternel est encore sous une tente. Il voudrait donc construire un temple pour elle. Il expose son projet à Nathan le prophète qui l’approuve. Mais, la nuit suivante, l’Éternel charge Nathan de dire à David qu’il ne construira pas lui-même le temple. C’est son fils qui mènera à bien ce travail. Toutefois, David reçoit l’assurance que son trône sera toujours occupé par l’un de ses descendants.

 

   David prend alors conscience de l’immense grâce de Dieu à son égard. Il se souvient de son humble condition quand il gardait les moutons de son père. Maintenant Dieu l’a fait roi et a promis de bénir sa maison pour un avenir éternel. Cette grâce surabondante l’émerveille : tout vient de Dieu sans qu’il l’ait mérité.

 

   Dieu n’a-t-il pas usé d’une grâce semblable à notre égard ? Nous étions ennemis de Dieu. Pourtant, il nous a aimés et a donné son Fils pour que tous ceux qui croient en lui soient sauvés. Après nous avoir lavés de tous nos péchés, passés, présents et futurs, il nous introduit dans l’intimité de sa famille, et son Esprit nous permet de l’appeler : « Abba, Père ». À cela s’ajoute une espérance glorieuse et éternelle : nous faisons partie de l’Église de Christ, unie à lui pour toujours comme son épouse.

 

   Oui, Dieu a usé de sa grâce souveraine envers nous, et cette même grâce nous enveloppe chaque jour jusqu’au moment où le Seigneur nous introduira dans la félicité éternelle !

 

(Plaire au Seigneur)

 

 

 

jeudi 7 janvier 2021

SEUL NOTRE DIEU LE TOUT PUISSANT NOUS PRODIGUE UN AMOUR INFINI.


 

Psaumes 86:15  « Mais toi, Seigneur, tu es un Dieu miséricordieux et compatissant, Lent à la colère, riche en bonté et en fidélité »

 

Les afflictions de David furent si nombreuses et si diverses, qu’on ne sait à quel moment de sa douloureuse carrière il faut rapporter ce psaume, une de ses plus belles prières. Vous y remarquerez, pour vous servir de modèle, non seulement avec quelle ardeur le prophète réclame le secours de Dieu, mais surtout ce qui motive son assurance. Il n’a garde de s’appuyer sur son repentir ou sur ses bonnes résolutions. Ce qui fait le fondement de sa confiance, c’est sa confiance même ou sa foi. Il est misérable et il crie à Dieu, à ce Dieu qu’il aime, à ce Dieu qui, dans sa clémence, l’a souvent exaucé, au Dieu tout-puissant qui fait des œuvres sans égales : voilà ce qui le met en pleine paix (Ps 86:1-10). 

Vous remarquerez ensuite que David n’est pas de ceux qui ne songent qu’à être délivrés de leurs peines : il aspire à la sainteté plus encore qu’au repos. Il prie Dieu de lui enseigner sa voie, de lier son cœur à la crainte de son nom, afin qu’il marche dans la vérité et qu’il le glorifie perpétuellement. Il attend cette grâce de l’amour infini du Seigneur et c’est ce qu’il appelle être retiré du sépulcre ou de l’état des morts, car ce n’est pas vivre que marcher loin de Dieu (Ps 86:11-13). Vous remarquerez encore comment le Psalmiste, reproduisant les expressions mêmes, ou à peu près, dont l’Éternel s’était servi quand il révéla sa gloire à Moïse (Ex 34:6,7), se console de la haine dont il est l’objet de la part des orgueilleux et des impies, par la pensée de la miséricorde et des compassions de Dieu ; puis, le témoignage qu’il rend à la piété de sa mère, qui avait sans doute été l’instrument de sa conversion, dès sa première jeunesse (Ps 86:14-16). 

Vous remarquerez enfin quelle espèce de triomphe David désirait de remporter sur ses ennemis. Quand ceux-ci le voyaient dans l’extrémité, ils insultaient Dieu au fond de leur cœur ; c’est pourquoi, s’il sollicite de lui la délivrance, c’est afin que leurs communs adversaires soient confus (Ps 86:17). 

Heureux ceux qui, dans leurs peines, savent prier comme David !

 

TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...