lundi 14 décembre 2020

« IL S’EST ABAISSE LUI-MEME »

 

      « (Marie) mit au monde son fils premier-né, et l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. » Lu 2:7

 

      « (Il) s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes ; et, trouvé quant à son aspect comme un homme, il s’est abaissé lui-même… » Ph 2:7-8

 

   Le Fils de Dieu, le Créateur, s’est anéanti lui-même (vidé, dépouillé) en prenant la forme d’une créature, celle d’un esclave. Il aurait pu venir sur la terre, non pas comme un nouveau-né fragile dépendant des soins de ses parents, mais en apparaissant subitement comme un homme d’envergure exceptionnelle avec toutes les marques d’honneur qu’on doit aux plus grands personnages.

 

   Mais non ! Lui-même a voulu être en tous points semblable au plus démuni de ces hommes dont il voulait s’approcher, et c’est volontairement qu’il est né dans la saleté, souvent repoussante, d’une étable de Judée.

 

   Pour qu’il naisse à Bethléem comme l’avait annoncé l’Esprit de Dieu par le moyen du prophète Ésaïe, Dieu s’était servi de l’homme le plus puissant de l’époque, l’empereur romain César Auguste, qui avait ordonné un recensement. Et c’est aussi par le moyen de ce recensement - qui n’eut lieu finalement que plus tard - que Jésus est né volontairement non pas dans la maison d’un charpentier, si humble fut-elle, mais dans une étable. Là, Marie l’a emmailloté et couché dans la crèche, où l’on dépose la nourriture des animaux.

 

   Nous sommes tellement habitués au récit de cette extraordinaire naissance que nous ne sommes plus bouleversés, comme nous devrions l’être, par la contemplation de ce qu’il décrit. Oh ! Soyons sensibles à ce qu’il nous montre de l’amour de Jésus choisissant, alors qu’il était Dieu, une telle place d’abaissement.

 

   En même temps, cette scène illustre bien l’état moral du monde que le Seigneur venait sauver : un monde égoïste qui refuse une place à des voyageurs fatigués, à une jeune femme prête à accoucher. Une scène qui s’est reproduite d’innombrables fois dans l’histoire de l’humanité, en particulier de nos jours parmi les millions de réfugiés que compte le monde d’aujourd’hui.

 

   C’est pour délivrer un tel monde, pour sauver de tels hommes que Jésus est devenu homme et a commencé si humblement le chemin qui devait le conduire à la croix. Quel sujet d’adoration !

 

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