jeudi 30 avril 2020

LES 5 SOLAS DE LA REFORME – 4

https://www.acts29.com/solus-christus-les-5-sola-de-la-reforme/



 
Aujourd’hui : SOLUS CHRISTUS (LE CHRIST SEUL)
Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et nous.

mercredi 29 avril 2020

LES 5 SOLAS DE LA REFORME – 3

https://www.acts29.com/sola-gratia-les-5-sola-de-la-reforme/


 
Aujourd’hui : SOLA GRATIA (la grâce seule)
Le salut n'est pas le résultat de nos efforts ou de nos mérites mais s'obtient par la grâce seule.

mardi 28 avril 2020

LES 5 SOLAS DE LA REFORME – 2


 
https://www.acts29.com/sola-fide-les-5-sola-de-la-reforme/

 
Aujourd’hui : SOLA FIDE (La Foi seule)

Le salut n'est pas donné par les sacrements ou la religion mais par la foi seule.

lundi 27 avril 2020

LES 5 SOLAS DE LA REFORME


Cette semaine, je partagerai les cinq piliers du protestantisme. Il s'agit des cinq principes sur lesquels repose le salut de l'homme. Ci-après, vous trouverez les liens du site « Tout pour sa Gloire » où Dominique Angers nous propose des vidéos regroupant les enseignements d'Henri Blocher à ce sujet.

Les Réformateurs (Martin Luther, Jean Calvin, Ulrich Zwingli,..) ont exprimé leurs convictions en cinq formules significatives commençant par SOLA ou SOLUS (seul).

SOLI DEO GLORIA

Dieu est le seul qu'il faut adorer et prier.

SOLA GRATIA

Le salut n'est pas le résultat de nos efforts ou de nos mérites mais s'obtient par la grâce seule.

SOLUS CHRISTUS

Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et nous.

SOLA FIDE

Le salut n'est pas donné par les sacrements ou la religion mais par la foi seule.

SOLA SCRIPTURA

La Bible est l'autorité suprême en matière de doctrine. Les 4 autres Solas découlent de celui-ci.
 Aujourd'hui SOLA SCRIPTURA
 
https://www.acts29.com/sola-scriptura-les-5-sola-de-la-reforme/

 

 

dimanche 26 avril 2020

REPOSONS-NOUS DONC SUR DIEU ET SUR SA GRACE


 
 
"Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse." 2Co 12:9

 Apprécions notre infirmité, car elle donne occasion à la force divine de se manifester. Si nous n’avions pas senti la faiblesse de notre nature, jamais nous n’aurions connu la puissance de la grâce. Que le Seigneur soit béni pour ces échardes en la chair, ces anges de Satan, quand ils nous poussent à rechercher la force de Dieu.

 

Cette précieuse réponse, sortie de la bouche même du Seigneur, dut faire tressaillir de joie l’apôtre qui la reçut. La grâce de Dieu suffisante pour moi ! Certes, n’est-ce pas assez ? Si l’air suffit à l’oiseau, l’océan au poisson, la grâce du Père céleste, du Dieu infini, ne suffira-t-elle pas à mes besoins les plus étendus ? Celui qui a créé et qui soutient la terre et le ciel n’est-il pas capable de pourvoir à tout ce que réclame un vermisseau tel que moi ?

 

Reposons-nous donc sur Dieu et sur sa grâce. S’il n’éloigne pas notre peine à l’instant, il nous donne la force de la supporter. Par son secours, l’accablé franchira les montagnes, le misérable vaincra les grands et les puissants. Beaucoup mieux vaut posséder la force de Dieu que n’avoir que la nôtre propre ; car celle-ci fût-elle mille fois plus grande qu’elle ne l’est, elle demeurerait insuffisante en face de l’ennemi auquel nous avons à faire, et quand, ce qui semble impossible, nous serions plus faibles encore que nous ne sommes, nous pourrions cependant tout par Christ qui nous fortifie.

 

C SPURGEON

samedi 25 avril 2020

NE PAS VOUS LAISSER FACILEMENT EBRANLER



 

Dans ce contexte d’épidémie, nous entendons beaucoup de discours contradictoires. Je ne veux pas polémiquer mais dans tout cela où est la vérité ?

 
Mensonges ? Demi-vérités ? Erreurs ?

 
Un soir, le mot « confusion » s’est imposé à moi. La confusion est un état de ce qui est confus,  ce qui est emmêlé, en désordre. Situation embrouillée, indistincte.

 
La « CONFUSION » : c’est ce qui ressort dans le contexte de pandémie actuelle.  Confusion dans de nombreux domaines : politique, scientifique, médical, social, économique…..

De plus, dans cette période difficile et compliquée, l’Eglise fait face à une avalanche de messages « inspirés », délivrés par certains chrétiens, annonçant  le retour imminent de notre Seigneur Jésus-Christ.

OUI, bien sûr, nous aspirons au retour du Christ et demeurons calmes et dans la foi dans l’attente de cet évènement  qui  pourrait se produire à n’importe quel moment.

 

Le Saint Esprit a mis sur mon cœur 2Th 2:2 « Ne vous laissez pas si facilement ébranler dans votre bon sens, ni troubler par une révélation, un message ou une lettre qu’on nous attribuerait, et qui prétendrait que le jour du Seigneur serait déjà là »

 

« Ne pas vous laisser facilement ébranler, ni troubler »

 

   Le verbe traduit par ébranler était utilisé pour décrire un tremblement de terre (Actes 16:26) et un bateau à l’ancre laissant filer ses amarres en pleine tempête. Quant au verbe troubler, il veut aussi dire effrayer, épouvanter (Matthieu 24:6; Marc 13:7).

 

Accompagné du verbe « troubler », Ebranler  décrit l’état d’agitation et d’effroi qui avait gagné toute l’Eglise.

Les croyants étaient complètement désemparés parce qu’ils s’attendaient à ce que l’enlèvement,  la réunion avec le Seigneur ait lieu avant le jour du Seigneur. Ils s’attendaient à être enlevés dans la gloire et à atteindre le repos céleste, et non à devoir vivre la persécution et subir la colère divine.

Paul leur avait certainement enseigné qu’ils échapperaient au jour du Seigneur (1Th 5:2-5 ; cf. Ap 3:10), mais, perturbés par la persécution dont ils étaient victimes, ils croyaient que l’enlèvement était déjà arrivé.

De plus, ils avaient reçu des messages qui allaient dans le même sens et qui augmentaient leur confusion.

Paul nomme trois sources possibles de ces messages: « inspiration », « parole » et « lettre ».

-         Le mot « inspiration » est utilisé très certainement par rapport à un faux prophète qui affirmait posséder la révélation divine, comme en 1Jn 4:1-3 ;

-         une « parole » peut désigner un sermon ou un discours,

-         tandis que la « lettre » devait être un texte écrit.

 

Ces fausses informations avaient produit un effet dévastateur puissant, du fait que ceux qui les propageaient en attribuaient la paternité à l’apôtre Paul (« … qui semblerait venir de nous…. »). Les personnes qui enseignaient aux Thessaloniciens qu’ils étaient en train de vivre le jour du Seigneur affirmaient que cet enseignement venait de l’apôtre, qui l’aurait entendu, prêché et écrit. Ainsi, leur mensonge se prévalait d’une prétendue approbation apostolique. Bouleversés par ces nouvelles, les Thessaloniciens avaient sombré dans la crainte et l’angoisse.

 

Certes,  le Seigneur va revenir et c’est notre grande espérance.

Paul démontre que ce jour n’est pas encore venu et qu’il sera précédé de certains événements, en particulier de l’apparition de « l’homme impie » (2Th 2:3).

 

[i]Au milieu de toutes les vicissitudes de l’histoire du monde, nous voyons de temps en temps des évènements qui pourraient être l’accomplissement final de certains de ces signes. Ils se produisent, puis ils s’évanouissent.

 

Pendant les jours les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale, il semblait très probable qu’Hitler était l’antichrist.

 

Pendant les périodes de persécution de l’Eglise, les chrétiens peuvent avoir davantage l’impression d’être au milieu de la grande tribulation.

 

Quand nous entendons parler de tremblements de terre, de famines et de guerres, cela nous pousse à nous demander si le retour du Christ ne pourrait pas être proche.

Puis ces évènements passent au second plan et les dirigeants du monde disparaissent de la scène, et le cours des évènements conduisant la fin de cet âge semble temporairement ralentir. Puis une nouvelle série d’évènements intervient sur la scène mondiale, et notre attente du retour du Christ s’en trouve à nouveau augmentée.

Nous ne savons pas laquelle de ces « vagues » successives d’évènements sera la dernière. Et c’est une bonne chose, car Dieu ne veut pas que nous le sachions. Il veut juste que nous continuions à aspirer au retour du Christ et à penser que cela pourrait se produire à n’importe quel moment.

 

Si nous sommes exposés à de grandes souffrances, si nous devenons les témoins d’une intense opposition à l’Evangile, d’un grand réveil parmi le peuple juif, de progrès extraordinaire dans l’annonce de l’Evangile à toutes les nations, et même de signes spectaculaires dans le ciel, alors nous ne perdons pas courage, car nous nous souviendrons des paroles de Jésus : Lc 21.28 « Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. »

 

Ne vous laissez pas si facilement ébranler dans votre bon sens, ni troubler….

 

« Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. » Marc 16:15



[i] Théologie Systématique Wayne Grudem page 1227

vendredi 24 avril 2020

DAVID ET GOLIATH


 
1 Samuel 17 32  « David dit à Saül : Que personne ne se décourage à cause de ce Philistin ! Ton serviteur ira se battre avec lui. »

 Lire 1 Samuel 17 : 1 à 50

Un peu d’histoire :

A cause de leur idolâtrie, les Israélites furent livrés aux Philistins.

L’Eternel les libéra, mais ils retombèrent dans le péché et furent assujettis aux Philistins durant 40 ans. Samson les délivra

Au début du ministère de Samuel les Philistins défirent les Israélites, et s’emparèrent de l’arche (1 S. 4 à 6).

20 ans plus tard, la prière de Samuel permit aux Israélites de battre les Philistins dans le lieu même où l’arche avait été prise. Cette grande victoire permit aux Israélites de reprendre possession de leur territoire jusqu’à Ekron et Gath, y compris la Chephéla (plaine côtière), dont les Philistins ne les délogèrent plus (7.13, 14).

LES PHILISTINS :

Peuple mentionné comme descendant de Mitsraïm.  Mitsraïm : Fils de Cham

Cham :  Le plus jeune fils de Noé. Lors de l’ivresse de Noé, l’indigne conduite de Cham à son égard attira une malédiction prophétique sur son fils Canaan

Les Philistins contrôlaient la fabrication des outils de fer et des armes. D’un tel monopole, les Philistins retiraient de grands avantages militaires et commerciaux

Les Philistins occupaient, au temps de Saül, beaucoup de territoires appartenant aux Israélites, ainsi que la ville de Beth-Cheân. Il y avait là un temple qu’on a d’ailleurs mis au jour (v. Beth-Cheân et les cinq villes des Philistins). Selon 1 S. 31, les Philistins y avaient "une maison des Astartés" et un temple de Dagon.

Ils adoraient le grand dieu cananéen Baal. Le père de Baal est Dagon.

Ce dernier semble avoir été leur dieu principal.

1 Chroniques 10:10  « Ils mirent les armes de Saül dans la maison de leur dieu, et ils clouèrent son crâne dans la maison de Dagôn. »

ISRAEL ET L’IDOLATRIE :

Le culte des idoles a été pratiqué relativement tôt dans l’histoire. Nous savons que les ascendants directs d’Abraham adoraient, outre l’Eternel, des dieux étrangers.

Les Cananéens possédaient des idoles que les Israélites avaient ordre de détruire en arrivant dans le pays.

Des faux dieux impuissants et cela se révéla p. ex. lors du transfert de l’arche de l’Eternel dans le temple de Dagon.

1 Samuel 5:3, 4 « Le lendemain, les Ashdodites se levèrent de bon matin : Dagôn était tombé face contre terre devant le coffre du SEIGNEUR. Ils prirent Dagôn et le remirent à sa place. Le lendemain, ils se levèrent de bon matin : Dagôn était tombé face contre terre devant le coffre du SEIGNEUR ; la tête de Dagôn et ses deux mains gisaient, détachées, sur le seuil ; il ne lui restait que le tronc. »

Exode 20:3  « Tu n‘auras pas d’autres dieux devant moi. »

Luc 16:13  « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. »

Luc 19.19 et 20  « Bon nombre de ceux qui avaient pratiqué les sciences occultes apportaient leurs livres et les brûlaient devant tous. On en calcula le prix et on l’estima à cinquante mille pièces d’argent. C’est ainsi que, par le pouvoir du Seigneur, la Parole se répandait et gagnait en force. »

Ce fut là une magnifique victoire de l’Evangile sur la superstition et le paganisme.

Il y avait là une réelle repentance, et ils en montraient les fruits.

Deutéronome 18.10 à 14 « Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui se livre à la magie, qui cherche des présages, qui pratique la divination ou la sorcellerie, 11  qui jette des sorts, qui interroge les spirites ou les médiums, qui consulte les morts. 12  En effet, quiconque se livre à ces pratiques est une abomination pour le SEIGNEUR ; c’est à cause de ces abominations que le SEIGNEUR, ton Dieu, dépossède ces nations devant toi. 13  Tu seras parfait à l’égard du SEIGNEUR, ton Dieu. 14  Car ces nations que tu dépossèdes écoutent les chercheurs de présages et les devins ; mais à toi, le SEIGNEUR, ton Dieu, ne t’a rien donné de semblable. »

DAVIDE ET GOLIATH :

Goliath : Etymologie : Exilé (hébreu).  Goliath =" exilé", "splendeur"

L' "exilé" est défini par l'Académie Française comme la "personne qui vit en exil", celui "qui a été condamné, contraint à l'exil »

Goliath mesurait 6 coudées et 1 empan (env. 2 m. 96).

David : bien-aimé

Il était le cadet de 8 frères. Chargé comme cadet du soin des brebis de son père, il montrait son dévouement et son courage en allant jusqu’à tuer le lion ou l’ours qui attaquaient le troupeau. Il jouait fort bien de la harpe; plus tard il composa des cantiques.

Une armée philistine pénètre dans les collines à l’ouest de Juda, et Saül envoie ses propres troupes pour l’affronter. Mais au lieu de livrer une bataille générale, l’ennemi suggère plutôt un combat entre champions. Cette manière de faire était fréquente dans les guerres anciennes.

La perfection de l’armure de Goliath, ses dimensions et son poids, ainsi que celles de ses armes, sont soulignées.

Saül même en est effrayé et recule devant un tel défi.

 

Dans ce passage, nous voyons que David n’était pas, à ce moment-là, au service de Saül pour porter ses armes (cf. verset 15). Son arrivée sur le champ de bataille est dirigée par Dieu. Le narrateur n’a même pas besoin de spécifier ce fait.

Saül ne voit que le côté purement militaire de l’enjeu de cette journée. La réponse de David et son refus de porter l’armure de Saül, mettent en évidence la nature miraculeuse de la protection de sa vie dans les dangers passés et présents.

Soulignons le contraste entre ce tout jeune homme désarmé et inexpérimenté, et le formidable guerrier géant. La victoire ne peut être accordée que par Dieu.

 

Verset 47 «  Et toute cette multitude assemblée saura que ce n’est ni par l’épée ni par la lance que l’Eternel délivre. Car l’issue de cette bataille dépend de lui, et il vous livre en notre pouvoir. »

 

David souligne qu’il ne se présente pas en tant que champion d’Israël mais de Dieu lui-même. En d’autres termes, les Philistins insultent l’Éternel, et non seulement l’armée israélite.

 

La victoire appartient à l’Éternel est la note dominante, non seulement de ce récit, mais de toute la Bible. Certains exégètes modernes qualifient souvent l’histoire contenue dans les Écritures d’« histoire du salut »

 

Ø David a couru vers Goliath.

Ø Nous ne gagnerons pas avec un esprit de crainte. Dieu dit « va de l'avant ».

Ø Où est le problème ? Peu importe, il faut aller de l'avant.

Ø Il faut arrêter de s'apitoyer sur soi-même !

Ø Peu importe la difficulté à laquelle tu fais face, Dieu veut que tu ailles de l’avant avec SON AIDE !

 

L'Eglise aussi a ses géants : Les géants de l'indifférence, de l'incrédulité, de la paresse.

Ah ! Si seulement tous ceux qui se réclament du nom de Jésus-Christ se levaient, portant haut la bannière de la croix !

1 Corinthiens 2:2  « Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. »

Cette semaine je lisais le témoignage de Samuel Peterschmitt lorsque leur église est passée par la tourmente de la critique.

Il finissait ce témoignage en disant « ..Ne reniez jamais ce gue vous êtes !' Bien sûr en Jésus Christ. Cela m’a touché et interpellé.

« II ne faut pas renier ce que vous êtes, ni céder à la pression.  Ne négociez pas votre paix, gardez votre identité... ! »

Notre identité en Christ face aux Goliath !

Galates 2.20 « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. »

1.      Le croyant identifié à Jésus-Christ dans sa mort et dans sa résurrection

2.      Le croyant vit sa nouvelle vie dans la foi en Jésus-Christ

3.      L’identité du croyant en Jésus aide à rendre l’amour de Christ plus réel dans sa vie

4.      La nouvelle identité du croyant lui donne la puissance de remporter des victoires

David dut faire face au géant Goliath.

Dès qu'il eut mis les pieds sur le champ de bataille, il ressentit intérieurement que l'Esprit de Dieu l'appelait à le combattre. Non seulement Goliath était son affaire, mais l'honneur de Dieu devenait son affaire personnelle.

Quoi que jeune, David était un homme de Dieu, et c'était aussi un homme de foi. C'était sur les collines de sa Bethléem natale, qu'il avait mis sa vie en règle avec Dieu. C'était là que seul à seul avec Lui il s'était tourné vers lui (converti), et qu'il avait pris la décision de servir Dieu

Mais David n'a pas seulement pris la décision d'appartenir à Dieu, il est allé plus loin, il a mis sa décision en œuvre.

David avait pris la décision d'appartenir à Dieu et il marchait avec Dieu

L'Evangile nous dit que le Seigneur ne veut pas faire des membres d'église, il veut faire des disciples ! Et dans le mot disciple, il y a la discipline. David avait appris à discipliner sa vie.

Pour David, la chose n'a pas été sans opposition. Quand il s'est présenté pour combattre le géant, ses frères lui ont dit : "Tu ne peux pas combattre ; tu es trop jeune ; Goliath est trop expérimenté, c'est un homme de guerre dès sa jeunesse ; il a une lance, il a une épée, il y a un homme qui porte son bouclier ; tu ne peux pas !"

Mais David a résisté a tous ces raisonnements et il a dit : "J'irai !"

Quand ses frères ont vu qu'il était déterminé à aller, ils lui ont dit : "D'accord, mais tu ne peux pas aller comme ça. Il te faut mettre une armure, il te faut une épée, il te faut un bouclier, il te faut un casque, il te faut une lance.

Alors avec déplaisir, ses frères ont vu qu'il se débarrassait de cette armure, et ils ont pensé : "Il est fou !"

David s'avance avec sa fronde.

Mes amis, vous ne pouvez pas lutter contre Satan avec des raisonnements et des arguments !

Quand le géant vit David arriver, il se moqua de lui, il l'insulta. Et David lui répondit ces paroles aux versets 45 et 46 : "Tu marches contre moi avec l'épée, la lance et le javelot, et moi je marche contre toi au nom de l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël que tu as insulté ! Aujourd'hui, l'Eternel te livrera entre mes mains. Je t'abattrai et je te couperai la tête. Aujourd'hui, je donnerai les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux du ciel et aux animaux de la terre, et toute la terre saura qu'Israël a un Dieu ! Et toute cette multitude saura que ce n'est, ni par l'épée, ni par la lance, que l'Eternel sauve, car la victoire appartient à l'Eternel et il vous livre entre nos mains !" David ajouta : "Dieu te livrera entre mes mains et aujourd'hui je te couperai la tête". Puis il courut au torrent et y ramassa cinq pierres.

Cinq pierres.

Pourquoi en a-t-il ramassé cinq ? Certains ont pensé que David manquait de foi. Il aurait suffi qu'il en ramasse une. Or, il en a ramassé cinq. Certains pensent que s'il avait raté son premier coup, il pouvait essayer une deuxième fois. Mais il n'aurait pas eu le temps de le faire, le Philistin lui aurait coupé la tête avant le deuxième coup.

La réponse à cette question se trouve plus loin dans la Bible. Nous apprenons que Goliath avait quatre frères qui étaient aussi des géants. C'est-à-dire qu'en fait ils étaient cinq ! Et David s'est dit : "Si j'en descends un, j'aurai les quatre autres sur le dos ! »

Quel homme de foi, ce David !

Goliath a pu se pâmer d'aise, devant ce gamin qui se présentait devant lui. Il avait tout pour lui. Il avait l'expérience, la science militaire, il avait la force, il avait les armes défensives et offensives.

Et David, lui, n'avait rien qu'une pierre. Il a mis sa pierre dans sa fronde et il a commencé à la faire tournoyer.

Je veux être comme David. Je veux aussi me décider pour toi. Je veux me détourner de mes péchés.

C’est donc Dieu qui a agi et David, lui, est venu « au nom de l’Eternel des armées » et il en va de même pour nous dans les difficultés auxquelles nous avons à faire face. Dieu peut nous donner la victoire. A nous de nous confier en lui et d’affronter tout ce qui se dresse devant nous au nom du Seigneur, sachant que c’est lui qui détient l’issue du combat.

jeudi 23 avril 2020

Connaître le Nom du Père


 

Jean 17 :26 « Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux. »

« Je t’ai fait connaître à eux et je continuerai à te faire connaître, pour que l’amour que tu m’as témoigné soit en eux et que moi–même je sois en eux. »

 C’est la grande prière sacerdotale de Jésus avant qu’Il ne soit arrêté et qu’Il soit mis à mort
 


Jésus sait que :

-         La puissance de Dieu est sur sa vie;

-         Il est le point de mire de l’attaque des hommes;

-         Il est le point de mire de l’attaque du Malin;

-         Il est le centre de toutes les souffrances, de tous les combats, de toutes les luttes de la vie.

 
Il dira aussi : «Moi et le Père nous sommes un.» Il ne parle pas de manifestations; Il ne parle pas de miracles; Il ne parle pas de guérisons; Il dira : «je leur ai fait connaître ton nom.»

 En Hébreux, le nom c’est la personnalité. En hébreux, quand on donne un nom, cela reflète tous les caractères de la personne.

Et notre ministère, à nous chrétiens, enfants de Dieu, c’est de faire connaître le nom de Celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

Nous avons à notre tour, désespérément besoin - et c’est la base de la vie chrétienne - de connaître la personnalité profonde de notre Dieu.

Le service que Dieu attend de vous et de moi, c’est simplement la manifestation de la connaissance de Dieu au travers de ma vie, au travers de ta vie, au travers de notre vie.

Le ministère, le service ce n’est pas :

-         Faire quelque chose pour Dieu,

-         Pas travailler pour Dieu,

-         Ce n’est même pas sauver quelqu’un;
 Le ministère profond d’une église, le ministère profond de chacun d’entre nous, c’est partant de l’intérieur vers l’extérieur, être ce parfum de bonne odeur, non seulement du Christ en nous, mais le parfum de bonne odeur au travers duquel le nom de notre Dieu est visible et compréhensible.
 

Jésus a dit : «Je leur ai fait connaître ton nom.» Jésus continue : «et je le leur ferai connaître.»



Il y a donc non seulement le travail que Jésus a accompli pendant qu’Il était sur la terre. Mais il y a également le travail que Jésus continue d’accomplir dans le ciel, dans notre vie. Ce travail fondamental qui est le ministère par excellence de Jésus, c’est de nous faire connaître le Nom de son Père. Jésus dira : «personne ne connaît le Père si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut Le révéler.»

Pourquoi y-a-t-il de chrétiens tellement fragiles ?

 Tout simplement, parce qu’ils ne connaissent pas son Nom. Ils connaissent des réponses à leurs prières; ils connaissent des bénédictions, des manifestations; et ils ne Le connaissent pas Lui, par son Nom. 


Le tabernacle avait trois dimensions également : le parvis avec l’autel, le Fils; le lieu saint où se trouvait le chandelier le Saint-Esprit; et la troisième partie le lieu très saint là où se trouvait l’arche, le propitiatoire là où se révélait la chékina le Père. Tout juif devait passer par le parvis; ensuite le sacrificateur dans le lieu saint; et le souverain sacrificateur dans le lieu très saint.

La Parole de Dieu nous dit que pour nous chrétiens, nous avons tous accès dans le lieu très saint. Le voile a été déchiré et nous sommes invités à nous approcher avec assurance du trône de la grâce sachant que nous trouverons miséricorde et que nous serons secourus dans tous nos besoins.

La vie chrétienne va beaucoup plus loin; elle ne s’arrête pas au salut et à la régénération et à la nouvelle naissance. Mais elle continue par le lieu saint, par l’action du Saint-Esprit, les dons du Saint-Esprit, les baptêmes de l’Esprit, les manifestations de l’Esprit.

La vie chrétienne ne s’arrête pas encore là; elle va encore plus loin; elle va jusque dans le lieu très saint là où se trouve le Père. «Je leur ferai connaître ton Nom.»

Charles Finney disait : «sans l’illumination intérieure de notre intelligence par le Saint-Esprit, notre foi, nos expériences sont condamnées à devenir un désastre plus tard.»

Si je ne reçois pas dans ma recherche de Dieu, si je ne vis pas dans ma communion avec Dieu la révélation, l’illumination surnaturelle, par le Saint-Esprit de la Personne de Dieu, ma vie chrétienne tôt ou tard finira dans le chaos.

Nous devons comprendre que la vraie vie chrétienne est une vie en profondeur. Ce n’est pas de la superficialité due à une ambiance ou à une atmosphère.
 
Jésus continue sa prière : «... afin que l’amour dont tu m’as aimé, soit en eux.»
 
Quand nous recevons, par le Fils, la révélation du Père, nous découvrons l’amour incroyable que le Père a pour le Fils, et alors nous commençons à aimer Jésus réellement. Alors nous réalisons que dans cette révélation du Père pour son fils, qu’en connaissant son Nom - ce Nom nous communique cet amour que le Père a pour son Fils, nous commençons à aimer Jésus comme jamais nous ne l’avons aimé auparavant. Et plus la révélation s’accomplit, plus nous aimons Jésus. « ...afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux.»

Aimons-nous Jésus réellement ?

Nous voyons notre vrai amour par notre décision à renoncer à notre propre volonté. Aimons-nous Jésus :

-         Dans la gestion de nos biens matériels ?

-         Dans la gestion de notre vie conjugale ?

-         Dans la gestion de notre famille ?

-         Dans l’implication de notre vie d’église ?
 
Est-ce que nous aimons Jésus ou alors nous sommes des religieux ?

Le religieux, c’est celui qui a l’apparence mais en réalité c’est mort au-dedans de lui.

Nous avons désespérément besoin de cette illumination intérieure. Cela veut dire, que nous avons besoin d’une vie de prière et de recherche personnelle dans le jardin secret avec Dieu. Personne ne peut remplacer cela. Pourquoi y-a-t-il tellement de problèmes chez les chrétiens, parce qu’ils manquent d’une vie secrète avec Dieu.

Le Père communique et révèle son amour pour son Fils à son Eglise afin que le Fils soit aimé par les fidèles, comme Il est aimé par le Père.

Cela veut dire que dans nos vies, il doit y avoir une priorité avant les activités, avant de faire quelque chose pour Dieu.

Et la priorité par excellence, c’est de chercher le Seigneur et de compter sur Lui pour illuminer les yeux de mon coeur et me faire connaître le nom de son Père, et pour qu’au travers de la connaissance du caractère du Père je puisse connaître aussi l’amour que le Père a pour Jésus.

 La prière personnelle est indispensable comme la prière communautaire est irremplaçable. Quand nous venons à une réunion à l’église, notre part n’est simplement de louer ou d’adorer, mais c’est :
 



1-      De toucher le Père

2-      Et d’être touchés par le Père, c’est d’entrer dans sa présence vivante pour que l’illumination du Saint-Esprit nous Le révèle Lui, et quand nous L’avons Lui, Il puisse nous montrer l’amour de son Fils, et cet amour va couler en nous.

Et nous aimerons de plus en plus Jésus. La passion pour Jésus va nous étreindre. Avons-nous de la passion pour Jésus ? Cette passion qui est prioritaire dans tous les domaines. Une réunion communautaire de louange est réussie lorsqu’à un moment donné la révélation du nom de Dieu se réalise, parce qu’à ce moment-là la vie divine nous conduit à Jésus.

Jésus continue : «...et que je sois en eux.»

Le résultat de cet amour pour Jésus au milieu de nous et en chacun d’entre nous, va permettre à Jésus d’agir pleinement dans son Eglise.

Résumons : «je leur ai fait connaître ton Nom. Je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux.»
 
Le cycle est complet :

    1-      Jésus nous révèle le Père;

2-      L’Esprit de Dieu révèle l’amour du Père pour son Fils;

3-      L’amour pour le Fils devient nôtre; nous aimons le Fils;

4-      La vie du Fils va se développer de plus en plus dans notre vie individuelle et communautaire; nous devenons, à notre tour, porteurs du Nom de Dieu - non pas avec des paroles, mais par l’essence, le parfum vivant que nous sommes devenus, - et nous faisons connaître le nom de notre Père qui Lui va illuminer les yeux des coeurs pour que les gens connaissent l’amour que le Père porte à son Fils; et les gens vont être passionnés pour Jésus.

 
C’est le cycle complet d’une vraie évangélisation. Nous devons gagner des âmes. Dieu est en train de former un peuple solide, fort, loyal dans la vision profonde de l’amour du Père pour son Fils, afin que cet amour demeure en nous, et comme l’a dit Jésus «nous nous aimions les uns les autres.»

 Si nous avons la passion de Jésus nous aimerons sa famille  


Nous sommes en Christ.

A notre conversion, Dieu nous a placés en Christ, et nous pouvons nous approcher de Dieu à n’importe quel moment. Cette approche de Dieu instantanée est due par la persévérance à Lui demander de nous révéler sa présence, et recevoir l’illumination de sa présence.

C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis.

 Nous nous approchons de Dieu couverts par la justice de Jésus.  


     -         Je Le connais Lui.


-         Je l’aime Lui.

-         Il est notre justice, Lui.

TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...