mardi 30 avril 2024

« PARTICIPANTS DE LA NATURE DIVINE »

 



 

      


« Sa divine puissance nous a donné tout ce qui concerne la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par la gloire et par la vertu. Par celles-ci, il nous a fait don des très grandes et précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, ayant échappé à la corruption qui est dans le monde par la convoitise… »  2P 1:3,4

 

   Participer de la nature divine ne signifie pas que le chrétien soit divinisé et possède l’omniscience, l’omnipotence, l’omniprésence de Dieu. Participer de la nature divine, c’est avoir reçu de la part de Dieu la capacité de reproduire ses caractères moraux.

 

   La convoitise (les désirs de l’homme non soumis à Dieu) constitue le moteur de notre société et la source de son immoralité. Au contraire, le désir du chrétien, c’est de chercher à manifester l’amour, la sainteté de Dieu qui, par nature, est amour et lumière.

 

   Comment manifester sans défaillance les caractères divins ? C’est en vivant dans une réelle proximité avec Christ : il a, comme homme, toujours vécu dans la lumière et l’amour de Dieu. En étant uni à lui et en le servant, le croyant grandit à sa ressemblance.

 

 Dieu est lumière. Le chrétien peut se tenir dans la lumière de Dieu sans aucune crainte, car Jésus a expié tous ses péchés. Il sait qu’il possède maintenant une nouvelle vie, une vie de ressuscité avec Christ. il cherche à vivre dans la conscience de ce qu’il est. Il veille donc à se comporter de manière que toute sa vie soit approuvée de Dieu. Pas de mensonge, pas d’injure, pas de tromperie, pas d’immoralité ou d’idolâtrie sous quelque forme que ce soit. Il recherche ce qui est juste, ce qui est vrai, ce qui est noble, ce qui est de bonne renommée, tout ce qui est digne de louanges (voir Ph 4:8).

 

   Vis-à-vis des incrédules, il cherche à « ouvrir leurs yeux, pour qu’ils se tournent des ténèbres à la lumière » (Ac 26:18).

 

 Dieu est amour. Le chrétien qui vit avec Christ aime toujours plus et toujours mieux. Il aime Christ et son Père, mais aussi ses frères et sœurs en Christ. Il aime tous les hommes et cherche leur salut éternel. Il rend le bien à ses ennemis, même à ceux qui le persécutent, et il prie pour eux. Par amour, il fait du bien à tous et se dévoue pour les autres.

 

lundi 8 avril 2024

POINT DE CONSOLATEUR ?

 



      « Je me suis tourné, et j’ai regardé toutes les oppressions qui se font sous le soleil ; et voici les larmes des opprimés, et il n’y a point pour eux de consolateur ! Et la force est dans la main de leurs oppresseurs, et il n’y a point pour eux de consolateur ! » Ec 4:1

 

   Salomon, qui n’avait pas les informations dont nous sommes inondés, savait déjà que, dans les limites de son royaume et bien au-delà, les oppressions étaient nombreuses. « Je me suis tourné… », dit-il ; il a eu le courage de regarder en dehors de son palais dont la richesse aurait pu l’aveugler. Ce regard lui permet de constater l’immense souffrance, physique ou morale, qui règne dans le monde.

 

   Il n’est pas en notre pouvoir d’éliminer la souffrance. Par contre, c’est à nous chrétiens qu’incombe le devoir de soigner les plaies et d’apporter un peu de consolation aux cœurs brisés.

 

   Quels exemples positifs trouvons-nous dans la Parole de Dieu ?

 

   Joseph console ses frères et parle à leur cœur (Ge 50:21). Le vrai pardon a permis à Joseph d’effacer l’offense. En revanche, ses frères n’avaient pas compris la nature du véritable amour. Leur repentir, bien que sincère, gardait encore l’amertume du remords. Ils avaient besoin de consolation pour les amener au niveau d’un amour sincère.

 

   Boaz use d’une grande bonté envers Ruth, l’étrangère. Il ne lui suffit pas de lui apporter aide et protection. Il parle à son cœur ; c’est ainsi qu’est la vraie consolation (Ru 2:13).

 

   Tite a consolé l’apôtre Paul à un moment de sa vie où il était accablé d’un lourd fardeau concernant l’assemblée à Corinthe : « Celui qui console ceux qui sont abaissés, Dieu, nous a consolés par la venue de Tite » (2Co 7:6)

 

   Aristarque, Marc, Jésus appelé Juste, des compagnons d’œuvre de l’apôtre Paul, l’ont aussi consolé à diverses occasions (Col 4:10,11).

 

   Onésiphore a cherché très soigneusement Paul, alors prisonnier et abandonné de tous, pour lui témoigner beaucoup d’affection : « Il m’a souvent consolé » (2Ti 1:16).

 

   La consolation divine n’est pas accordée uniquement en priant et en s’attendant au Seigneur, mais au moyen d’amis fidèles que le Seigneur envoie. Soyons de ceux-là, car les occasions ne manquent pas !


TON CŒUR

        « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie… » Pr 4:23         « Mon fils, donne-moi ...