« Confie-toi
de tout ton cœur à l’Éternel, et ne t’appuie pas sur ton intelligence ;
dans toutes tes voies connais-le, et il dirigera tes sentiers. » Pr 3:5-6
Ce proverbe contient
une exhortation très utile pour la conduite de notre vie, pour les choix que
nous devons faire. Rechercher avec foi, en toutes circonstances, sa pensée,
c’est honorer Dieu, et c’est le chemin de la bénédiction pour nous.
Mais cette
instruction s’applique aussi à un autre aspect de notre vie. Nous voici en face
d’épreuves : une maladie grave, un accident, un échec scolaire ou
professionnel, un enfant qui se détourne de Dieu. Comment réagissons-nous
alors ?
Nous pouvons être
fatalistes : tout le monde a ses problèmes, n’est-ce pas ? Et moi,
les miens !
Nous pouvons
raisonner en déplorant l’organisation de la société, l’existence des microbes,
la méchanceté des hommes ou notre propre manque d’habileté, etc. Ce faisant,
nous nous appuyons sur notre intelligence et nous nous arrêtons aux causes
secondes. Nous avons la vue basse !
Mais le croyant
averti regarde en haut, il se confie de tout son cœur en Dieu. Il se sait aimé
de lui, et le connaît comme un Père plein d’amour. Cette épreuve difficile
qu’il aborde, c’est Dieu qui l’a permise, lui qui ne se trompe pas dans le
choix et la mise en œuvre des moyens dont il dispose pour bénir son enfant.
Peut-être veut-il
mettre ma foi à l’épreuve pour la fortifier ? J’aurai fait une fois de
plus l’expérience de sa grâce quand il enverra, en son temps, la délivrance
promise.
Peut-être veut-il me
montrer que je m’attache trop à certaines personnes ou à certaines
choses ? Quand j’aurai appris la leçon, je reporterai sur Lui cet
attachement excessif.
Peut-être veut-il
que je découvre un mal secret en moi : orgueil, par exemple ? Quelle
délivrance lorsque je l’aurai discerné !
Peut-être cette
épreuve est-elle la conséquence directe ou indirecte de ma manière habituelle
d’agir ou d’une défaillance de ma part ? Je le reconnais, en juge
l’origine et m’en remets à Dieu pour qu’il me soutienne dans ma souffrance.
Oui, encore une
fois, je puis le dire : mon Père, Dieu le Tout-puissant, m’aime et, dans
sa sagesse, il ne se trompe jamais.
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