mardi 5 mars 2024

LES JOIES DE JESUS


 

      « Jésus …  à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte. » Hé 12:2

 

   Lorsque nous pensons à la vie terrestre de notre Seigneur Jésus, c’est souvent comme « homme de douleurs » que nous nous rappelons de lui : l’incompréhension qu’il a connue, son rejet, ses souffrances physiques ou morales ; nous repensons aux occasions où il a pleuré …  Cependant, à plusieurs reprises, directement ou non, il parle de sa joie.

 

   Peu après avoir été obligé de prononcer des « malheur à vous » sur les villes qui avaient le plus bénéficié de son ministère, « Jésus se réjouit en esprit et dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon devant toi » (Lu 10:21). Sa joie venait de son acceptation paisible de la volonté de son Père.

 

   À travers une parabole, Jésus se dépeint sous les traits d’un berger qui va chercher sa brebis perdue. « De retour à la maison, il appelle les amis et les voisins et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis, celle qui était perdue » (Lu 15:5-6). Chaque personne qui s’est reconnue perdue et l’a accepté comme son Sauveur personnel a procuré à notre Seigneur une joie particulière.

 

   Peu avant de laisser ses disciples pour aller à la croix, Jésus leur révèle la source de sa joie : « Moi j’ai gardé les commandements de mon Père et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela, afin que ma joie soit en vous » (Jn 15:10-11). Sa communion d’amour avec son Père a été sa joie pendant toute sa vie. Elle nous est aussi proposée.

 

   Enfin, le texte du jour indique une source supplémentaire de joie pour Jésus : cette « joie qui était devant lui. » Elle est celle de la résurrection, de sa juste exaltation à la droite de Dieu, de son triomphe futur, de la gloire avec ses rachetés enfin rassemblés autour de lui.

 

   « La joie de l’Éternel est votre force » disait Néhémie (Né 8:10). Les joies de Jésus - de l’acceptation de la volonté de Dieu, du salut d’un pécheur, de la communion avec son Père, de l’espérance - ont été des sources de force au milieu de toutes les tristesses, les peines et les souffrances de sa vie terrestre. Aussi, réjouissons-nous avec Jésus !


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