« Jésus … à cause de la joie qui était devant lui, a
enduré la croix, ayant méprisé la honte. » Hé 12:2
Lorsque nous pensons
à la vie terrestre de notre Seigneur Jésus, c’est souvent comme « homme de
douleurs » que nous nous rappelons de lui : l’incompréhension qu’il a
connue, son rejet, ses souffrances physiques ou morales ; nous repensons
aux occasions où il a pleuré … Cependant, à plusieurs reprises,
directement ou non, il parle de sa joie.
Peu après avoir été
obligé de prononcer des « malheur à vous » sur les villes qui avaient
le plus bénéficié de son ministère, « Jésus se réjouit en esprit et
dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as
caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux
petits enfants. Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon devant toi »
(Lu 10:21). Sa joie venait de son acceptation paisible de la volonté de son
Père.
À travers une
parabole, Jésus se dépeint sous les traits d’un berger qui va chercher sa
brebis perdue. « De retour à la maison, il appelle les amis et les voisins
et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis, celle
qui était perdue » (Lu 15:5-6). Chaque personne qui s’est reconnue perdue
et l’a accepté comme son Sauveur personnel a procuré à notre Seigneur une joie
particulière.
Peu avant de laisser
ses disciples pour aller à la croix, Jésus leur révèle la source de sa
joie : « Moi j’ai gardé les commandements de mon Père et je demeure
dans son amour. Je vous ai dit cela, afin que ma joie soit en vous » (Jn
15:10-11). Sa communion d’amour avec son Père a été sa joie pendant toute sa
vie. Elle nous est aussi proposée.
Enfin, le texte du
jour indique une source supplémentaire de joie pour Jésus : cette
« joie qui était devant lui. » Elle est celle de la résurrection, de
sa juste exaltation à la droite de Dieu, de son triomphe futur, de la gloire
avec ses rachetés enfin rassemblés autour de lui.
« La joie de
l’Éternel est votre force » disait Néhémie (Né 8:10). Les joies de
Jésus - de l’acceptation de la volonté de Dieu, du salut d’un
pécheur, de la communion avec son Père, de l’espérance - ont été des
sources de force au milieu de toutes les tristesses, les peines et les
souffrances de sa vie terrestre. Aussi, réjouissons-nous avec Jésus !
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