« Encore très peu de temps, et celui qui vient viendra, et il ne
tardera pas. » Hé 10:37
« Le Seigneur ne tarde pas en ce qui concerne la
promesse … mais il est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun
périsse, mais que tous viennent à la repentance. » #2P 3:9
L’attente du retour
du Seigneur pour rassembler les siens a exalté, uni et réconforté des
générations de chrétiens (1Th 4:15-18; 1Co 15:51-52). Mais divers signes
montrent que cette espérance bénie s’est estompée chez plusieurs et qu’elle est
souvent confondue avec l’apparition de notre Seigneur Jésus Christ dans ce
monde pour juger et pour régner (2Th 1:7-10; Ap 19:11-16).
Y aurait-il
simplement de la lassitude, ou de l’indifférence ? Cet enseignement a
pourtant été abondamment diffusé dans les années d’après-guerre, mais peut-être
au détriment de l’exhortation qui se rapporte à notre responsabilité de témoins
de Jésus. Nous étions invités à lever nos yeux, et c’était juste, mais nous
avons alors perdu de vue notre rôle de témoins du Seigneur vis-à-vis de nos
concitoyens. Attachés à un futur glorieux, nous ne prenions plus garde aux
immenses besoins spirituels de notre entourage.
En portant remède à
cette situation, nous sommes tombés dans un autre piège tendu par l’ennemi de
nos âmes : « Ce n’est pas encore le moment du retour de Jésus, voyez
combien il reste à faire pour compléter le témoignage évangélique »,
soufflait-il ! Et alors, comme les ignorants que cite l’apôtre Pierre,
nous avons estimé que la promesse de la venue de Jésus concernait un temps
futur, même bien éloigné.
Non, ne nous
laissons pas tromper ! Ce que le Seigneur a promis, il l’accomplira. Il
prolonge délibérément le temps de la grâce afin que les hommes puissent avoir
toutes les opportunités d’être sauvés.
Le fait de ne pas
connaître la date de son retour a tenu en haleine les croyants des générations
passées. Cela les a stimulés pour s’attacher au Seigneur et pour apprendre à
mieux le connaître. Si nous négligeons cette espérance, notre attachement à
Jésus ne se développera pas, ni notre zèle pour le service. Bien au contraire,
notre réponse à son amour ne sera pas ce qu’elle devrait être. Or quelle doit
être la qualité de notre réponse à l’amour de Jésus ? Un amour fraternel
fervent (1Pi 1:22) allié à un amour du prochain tel que celui dépeint dans la
parabole du bon Samaritain (Lu 10:30-37).
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