« Celui qui n’a pas connu le péché, (Dieu) l’a fait péché pour
nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en lui. » 2Co 5:21
De Pilate au
centurion romain près de la croix, plusieurs hommes reconnurent que Jésus
« n’avait rien fait de mal ». Les témoins de sa vie purent affirmer
qu’il ne commit aucun péché, et l’Esprit de Dieu déclare par le moyen de
Paul : « Il n’a pas connu le péché ».
Le péché, pour un
homme, c’est le mépris de la volonté de Dieu ; tout au contraire, le seul
désir du Seigneur, c’était d’accomplir celle de celui qui l’avait envoyé. Seul
Dieu a pu estimer la consécration de son Fils devenu homme, une consécration
totale, corps, âme et esprit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en
qui j’ai trouvé mon plaisir » (Mt 17:5).
Même lorsqu’au
jardin de Gethsémané se rapprochait la perspective du châtiment qui allait
tomber sur lui, Jésus reste soumis à la volonté de son Père ; pas un
moment de défaillance, même au point culminant de sa douleur.
Complètement indemne
du péché, il est donc en mesure de se présenter comme la victime parfaite dont
la mort peut seule ôter le péché devant les yeux de Dieu. N’ayant à répondre,
pour lui-même, ni du péché (nature déchue de l’homme), ni de péchés (actes
produits par cette nature), il se place sous le jugement de Dieu pour expier
les péchés des autres. De la sixième à la neuvième heure, la colère divine
contre le péché s’abat inexorablement sur lui. Il est « fait péché ».
Impossible pour nous d’estimer l’intensité de cette douleur !
Jésus meurt. La
justice de Dieu est satisfaite puisque le salaire du péché est payé. Désormais,
tout être humain qui croit en Jésus Christ, Fils de Dieu mort pour lui,
bénéficie du paiement de cette rançon. Dieu lui donne le droit de devenir son
enfant.
Devant le trône de
Dieu, la présence simultanée de l’Agneau qui a été immolé et d’une multitude
innombrable de rachetés attestera aux yeux de tous que la bonté de Dieu ne
s’est pas déployée au détriment de sa justice. Nous entonnons le cantique
éternel en célébrant, déjà sur la terre, la largeur, la longueur, la profondeur
et la hauteur du plan divin mené à bien par l’amour du Christ (Ep 3:18,19).
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