« Mais quand Dieu notre Sauveur a révélé sa bonté et son
amour pour les hommes, il nous a sauvés. S’il l’a fait, ce n’est pas parce que
nous avons accompli des actes conformes à ce qui est juste. Non. Il nous a
sauvés parce qu’il a eu pitié de nous, en nous faisant passer par le bain
purificateur de la nouvelle naissance, c’est-à-dire en nous renouvelant par le
Saint-Esprit » (Tite 3:4-5).
Ces paroles
bienfaisantes rappellent l’action de Dieu qui nous a fait sortir de l’ornière
dans laquelle notre condition de dépravation nous tenait prisonniers. Alors que
dans le verset précédent c’est l’homme qui est l’acteur, à partir d’ici, c’est
Dieu qui prend les choses en main afin de sauver sa créature coupable. L’apôtre
Jean écrit :
« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils
unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie
éternelle » (Jean 3:16 ; SER).
Et Paul dit à
Timothée :
« Car il (Dieu) veut que tous les hommes soient sauvés
et parviennent à la connaissance de la vérité » (1Timothée 2:4).
Dans sa grâce, Dieu
sauve ceux qui se confient en lui, non pas à cause de quelque acte de justice
qu’ils auraient accompli (Romains 3:21, 24; Ephésiens 2:8, 9; 2Timothée 1:9),
mais en vertu de sa bonté, son amour et de sa pitié ou sa miséricorde. Ces mots
pris ensemble expliquent ce qu’est la grâce.
Dans le Sermon sur
la Montagne, Jésus a dit aux foules en parlant de Dieu qu’il est bon pour
les ingrats et les méchants. Votre Père est plein de bonté. Soyez donc bons
comme lui (Luc 6:35-36).
Dieu a également révélé
son amour pour les hommes. Ce mot a donné philanthropie en français
et ici il signifie amour-compassion. Dieu nous a sauvés parce qu’il a eu
pitié de nous. Avoir pitié de quelqu’un conduit à lui faire grâce.
La grâce est un acte de bonté qui pardonne la culpabilité de l’offenseur tandis
que la pitié ou la miséricorde est un acte qui a pour but d’apaiser une
souffrance.
Dieu nous a
sauvés, dit Paul, en nous faisant passer par le bain purificateur de la
nouvelle naissance. Ce bain purificateur renvoie à la cuve de bronze
qui sous le régime de l’Ancien Testament, se trouvait entre l’autel des
holocaustes et l’entrée du Lieu saint du tabernacle puis du temple. Cette cuve
servait aux ablutions des prêtres (Exode 40:30).
Concernant l’Église,
Paul écrit :
Jésus s’est livré lui-même pour elle afin de la sanctifier,
en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole (Ephésiens 5:26 ;
OST).
Et Jésus a dit au
chef religieux Nicodème :
« Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut
entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3:5 ; SER).
L’eau représente la
Parole de Dieu que le Saint-Esprit utilise afin de purifier l’homme de ses
péchés et produire en lui la nouvelle naissance. Le croyant possède alors une
vie nouvelle générée par le Saint-Esprit qui établit aussi sa résidence en lui.
Le Saint Esprit est
la puissance qui permet au chrétien, doté par Dieu de tout ce qui est
nécessaire pour vivre d’une manière nouvelle, de jouir pleinement de cette
nouvelle vie de « ressuscité avec le Christ » (Col 3:1) dans laquelle
il peut glorifier Dieu.
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