samedi 4 novembre 2023

DIEU, LE DEFENSEUR DES OPPRIMES.

 



Job 19 :25  « Mais je sais que mon rédempteur est vivant, Et qu’il se lèvera le dernier sur la terre. »

 

   Cette déclaration de foi de Job est tout à fait extraordinaire surtout de la part d’un moribond qui a absolument tout perdu. Il a déjà fait appel à ce témoin mystérieux, cet intercesseur pour plaider sa cause. Il ne peut s’agir que de Dieu lui-même, le défenseur des opprimés.

Vu que Job n’a plus d’espoir pour le temps présent, il reporte toute son attente sur l’au-delà. Il croit qu’à la fin, en dernier lieu, lors du Jugement Dernier, Dieu tel un avocat de la défense interviendra en témoignant en sa faveur ; il le proclamera juste et le réhabilitera. De cette manière, tous entendront de la part du Tout-Puissant lui-même qu’il est innocent.

   Malgré ces belles paroles confiantes de Job, il va continuer à lutter avec Dieu et à lui reprocher son injustice. Il oscille toujours entre la foi et le doute, mais il faut se mettre à sa place. Il est écartelé par sa conception de Dieu qu’il perçoit tour à tour comme un adversaire et un protecteur, alors il ne sait plus bien où il en est.

   Au moment de la mort, tous ceux qui ont placé leur confiance en Jésus-Christ sont instantanément admis en sa présence tandis que les autres sont confinés dans un endroit où ils attendent d’être jugés. L’espérance de Job était celle du Juste, car à trois reprises il dit : je verrai Dieu. Il a raison, mais contrairement à ce qu’il croit, les événements ne vont pas se dérouler comme il les a prévus. Non seulement il n’est pas prêt de mourir, mais il va devoir apprendre à vivre le présent encore longtemps et puis il sera déjà réhabilité ici-bas.

 

SPURGEON : « L’essence de la consolation de Job réside dans le petit mot « mon » dans l’expression « mon rédempteur », et dans la certitude que son rédempteur vit. Saisir que le Christ est vivant ! Nous devons nous l’approprier avant de jouir de sa présence …  Quelle serait la valeur d’un rédempteur qui ne me rachète pas, d’un vengeur qui ne réclame jamais vengeance de mon sang ? N’ayez de repos qu’à partir du moment où vous pourrez dire : « Oui, je m’abandonne à mon Seigneur vivant ; il est à moi. » Il se peut que vous vous accrochiez à lui d’une main faible ; vous estimez que c’est présomptueux d’affirmer : « Il vit en tant que mon rédempteur » ; rappelez-vous cependant que même si vous avez une foi grande comme une graine de moutarde, cette foi minuscule vous donne le droit de l’affirmer. Il y a toutefois encore un autre mot qu’il convient de souligner dans le témoignage de Job, un mot qui exprime sa confiance ; « je sais ». Dire : « j’espère, j’ai confiance que… » est déjà une grande consolation, et ils sont des milliers au sein du peuple de Jésus qui ne vont guère plus loin. Mais pour avoir accès à l’essence même de la consolation, vous devez dire : « Je sais. »

 

   Le fait que Job est assuré de contempler Dieu après que sa peau aura été détruite suggère fortement sa foi en une résurrection physique.

 

Notez bien l’identité de celui que Job espère contempler : « Je contemplerai Dieu. » Il ne dit pas : « Je contemplerai les saints », même si cette contemplation fait partie de la félicité. Job déclare : « Je contemplerai Dieu » et non : « Je contemplerai les portes en perle, j’admirerai les murs de jaspe, je m’émerveillerai devant les couronnes en or ». Non, il n’a qu’un but : contempler Dieu. Pour lui, le ciel se résume à cela ; c’est aussi l’espérance joyeuse de tous les croyants.


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